Le plus grand arbre est né d'une graine menue. [Crystal]

Le plaisir d’Edean était alors bien indifférent pour Crystal. Ses doigts griffus se crispaient à ses cheveux, et elle ne comptait s’occuper de lui que dans l’optique de satisfaire à ses propres besoins. Elle était une femme indépendante, une dragonne solitaire, et ne voyait les autres que pour satisfaire à son propre plaisir. Une prédatrice, en somme. Seuls les faibles se reposaient sur les autres, ou avaient besoin d’eux. Le seul intérêt de cet homme, mis à part sa connaissance du Thu’um, était d’être beau. Elle entendait tout simplement profiter de cette qualité, et le voulait à genoux, devant elle, afin de lui montrer qui était le maître... Ou la maîtresse, pour être plus exact. Ses mains se crispaient sur ses fesses, et elle ne pouvait pas nier qu’elle adorait ça. Ses seins se tendaient, elle remuait lentement son corps, d’avant en arrière, sentant lentement le plaisir monter, au gré de l’humidité de sa fleur. Sa prise raffermissait, et elle laissait l’homme continuer à la lécher. Oh, si c’était bon ! Elle ne serait pas une cliente difficile, loin de là.

Son appartenance au genre humain faisait que le sexe était quelque chose qui l’attirait. Moins elle satisfaisait ses pulsions sexuelles, et plus elle était frustrée, irascible, et moins performante. C’était irritant, agaçant, mais c’était une faiblesse contre laquelle elle n’avait rien pu faire. La privation sexuelle ne marchait pas, et elle devait donc, de temps en temps, accepter, comme n’importe quel animal, de satisfaire ses bas instincts. Pour elle, ce n’était rien de plus que ça : satisfaire la partie animale, bestiale, de son corps. La partie faible. Que ce soit bon, elle l’acceptait, mais elle retenait aussi que c’était... Bas. Il n’y avait que les démons qui se limitaient à la baiserie, dans la vie. C’était bien la preuve que ce plaisir-là était inférieur à tous les autres, et que ceux qui s’en contentaient n’étaient rien de plus que des animaux sans cervelle et sans aucune ambition.

Elle finit par jouir, avec un certain plaisir, sa prise s’affermissant sur la tête de l’homme. Dans un long soupir, ses muscles se contractèrent, elle serra les dents, et relâcha la pression. Sa mouille s’accrut dans la bouche de l’homme, et elle le rejeta, l’envoyant s’étaler sur le sol, entre ses jambes. La cyprine de Crystal s’échappait de sa fente intime, glissant lentement le long de ses jambes, tournoyant le long de sa peau. Ses ailes dragoniques remuaient dans son dos, lentement, et elle observa l’homme, sous elle... Son torse attirant, son visage assoiffé, ses lèvres trempées... Son sexe était tendu, et elle termina son inspection de son corps par ce membre. Sa verge était dressée, fière, sa virilité assoiffée attendant qu’on daigne la satisfaire. Un sourire naquit sur les lèvres de Crystal, ainsi qu’un frisson de désir.

*Comment expliquer cette attirance ? se demanda-t-elle. Je ressens comme une sorte d’attirance primitive et irrésistible à l’idée de dompter quelqu’un de cette façon-là...*

C’était presque autant que quand elle tuait quelqu’un, si ce n’est plus. Elle voyait cette virilité dressée, et se rappelait... Elle revoyait le plaisir terrible, cette sensation de complétude quand un tel morceau était enfoncé en elle, cette sensation inexplicable d’accomplissement... Comme si elle venait de se retrouver, d’être pleine et entièrement satisfaite. Une sensation infiniment préférable que de sentir des langues ou des doigts en elle. Debout, ainsi, jambes écartées, avec ses doigts griffus, on pouvait la sentir hésiter, pesant le pour et le contre, avant de finalement s’abaisser.

« Haaa !! »

La dragonne s’empala sur l’homme, son sexe filant en elle, et elle se mit à danser, de haut en bas, sentant une nouvelle forme de plaisir, monopolisant et absolutiste, s’emparer de son esprit et de son corps.

Bien entendu j’avais compris depuis le début quel serait les rôles tant que je serais avec elle, je serais le soumis et elle ma maitresse, mais même si elle ne cherchait qu’à combler ses bas-instincts avec moi, j’y prenais tout de même du plaisir. D’ailleurs, plus je prendrais de plaisir, plus je serais passionné et mieux je comblerais son manque abyssale de relation charnel, c’était donc dans son intérêt de faire en sorte que nous soyons satisfaits tous les deux.

Les mains griffues de la dovahkiin se crispaient dans mes cheveux argentés pendant que je faisais délicieusement glisser ma langue entre ses hanches, je pouvais sentir qu’elle prenait du plaisir, ses soupirs était une preuve amplement satisfaisante. Je me délectais de léché goulûment la jolie petite fente palpitante de la sulfureuse Crystal, je donnais mes coups de langues en un rythme endiablé aussi profondément dans son intimité que ma petite langue roses le permettait. Sans prévenir, la belle fut prise de violent frissons, tous ses muscles se contractèrent avant de jouir en déversant sa cyprine exquise directement dans ma bouche avec un ultime soupir de plaisir.

J’avalais tout son nectar intime avant qu’elle ne me repousse violement pour que je m’écrase au sol, une fois de plus ma verge était dressée vers le ciel crépusculaire, elle était encore plus droite et plus dure qu’avant, à présent marbrée de petites veinules bleues et semblait palpiter. Puis je relevais les yeux vers Crystal qui se tenait au-dessus de moi, une jambe de part et d’autre de mon corps tandis que sa cyprine dégoulinait le long de ses membres inférieurs, elle semblait observer avec envie. La dragonne avait faim, mais une faim bien différente de celle du ventre, elle avait faim de sexe et un petit sourire carnassier naquit sur ses lèvres charnues quand elle attarda son regard sur mon membre en érection. La belle Crystal sembla pourtant hésiter quelques peu, pourtant entre ses jambes écartées, sa vulve grande ouverte et dégoulinante de cyprine ne demandais que d’accueillir mon sexe en son sein afin de combler son désir dévorant.

Après quelques secondes, la belle jeune femme s’abaissa à califourchon sur moi en approchant son sexe dégoulinant de cyprine du mien, avant de venir s’empaler sur ma lance de chaire avec un long soupire de soulagement. C’était un vrai délice de sentir mon membre tout dur emplir son intimité entre ces magnifiques hanches et une fois que mon gland gorgé de sang eut frappé une première fois la porte vers l’utérus de la dovahkiin tel un bélier, je ressentis un plaisir sans nom. Puis la belle jeune femme se mit à danser sur ma verge avec des mouvements de haut en bas de plus en plus rapide, la faisant glisser entre ses parois vaginales si chaudes et humides. Pour le moment je devais me contenter d’un rôle passif, de lui offrir une queue bien dure sur laquelle s’empaler, cependant j’adorais que la fille de dragon, aussi sexy que puissante, se dandine au bout de celle-ci, en décrivant une magnifique danse du ventre sur mon aine.

Tandis que tout son corps ondulait à mesure qu’elle me chevauchait, je tendis  mes mains en avant pour m’agripper à sa poitrine opulente que je me mis à malaxer aussitôt de mes doigts fins et agiles, avec lesquelles je m’appliquais à lui donner encore plus de plaisir. Ses seins globuleux étaient doux au toucher et je me mis à les masser en cadence avec ses mouvements de va et viens, bientôt j’allai pincer légèrement un de ses tétons au garde-à-vous entre mon pouce et mon index.

C’était une faiblesse. Clairement. Indiscutablement. Dans un monde parfait, Crystal serait une véritable prédatrice, en ce sens qu’elle serait totalement autonome, sans avoir à dépendre des autres, sans avoir à voir en autre chose que els autres de la chair. La solitude n’était pas quelque chose qui pesait sur les épaules de Crystal... Du moins, quand elle était sous sa forme de dragonne. C’était difficile à dire, mais, quand Crystal se transformait, la puissance importante qu’elle recevait était compensée par une diminution de ses capacités de réflexion développées. Autrement dit, quand elle redevenait humaine, elle ressentait le manque, la solitude. Avoir besoin des autres, c’était, par excellence, l’apanage des faibles, des êtres humains, et le sexe, à sa manière, traduisait ce besoin de solitude, cette envie de complétude. Crystal la ressentait dans ses tripes, dans les profondeurs de son corps... C’était faible, oh, si c’était faible, mais... Ah, d’un autre côté, c’était tellement bon ! La Dovahkiin sentait cette verge s’enfoncer en elle, s’enfonçant dans son corps, s’enfonçant dans son âme, la perçant, lui donnant l’impression d’être pleine, remplie... Tout son corps vibrait à l’unisson, et elle poussait de longs soupirs de plaisir, déployant ses longues ailes. Elles remuaient dans son dos, en accordéon avec les mouvements de danse de Crystal, de haut en bas.

Toute la verge du beau Nephilim partait en elle. Elle soupirait de plaisir, poussant même des cris, avant de se redresser, pour s’empaler à nouveau, sa mouille recouvrant la verge de l’homme, filant sur sa peau. Pour elle, il était évident qu’elle devait être au-dessus de cet homme, qu’il était inconvenant qu’elle soit dessous. Elle le voulait soumis, tout simplement, et elle continuait à s’empaler sur lui, haletant et gémissant.

« Haaannn !! Haaaannn !! »

Elle soupirait, de la salive s’échappant parfois de ses lèvres, et bascule sa tête en arrière. Tout son corps se tendait et de détendait, tout son être inspirait et expirait, le plaisir était comme une onde vorace qui explosait dans son estomac. Ses soupirs devenaient des halètements, ses halètements se mélangeaient à des cris de plaisir, des soupirs intenses et profonds. Oh, le plaisir venait et remuait en elle, et ce qui devait arriver finit par arriver. Après plusieurs minutes, Crystal, dans un soupir, eut un orgasme, qui s’exprima sous la forme d’un Cri. Elle hurla, soulevant l’air autour des deux amants, avant de détendre ses bras, les laissant le long de son corps, en sentant son corps se vider, jouissant de plaisir, yeux clos.

Crystal remua lentement ses ailes, sentant en elle le sperme de son amant. Elle caressa distraitement son estomac. Elle n’allait pas être enceinte, car elle n’en avait pas envie, mais... Et bien, ça faisait du bien... Elle ressentit en elle un profond bonheur, une profonde satisfaction physique... Ce qui était tout simplement intolérable. Crystal se redressa lentement, libérant la virilité de son amant, mais, plutôt que de partir, elle posa une main sur son torse, et rapprocha son visage du sien.

« Pour me protéger, je devrais te tuer, Nephilim... »

Elle réfléchit un peu... Puis l’embrassa, plaquant ses lèvres contre les siennes. Un bref baiser, tandis que ses doigts, sur son torse, se serrèrent légèrement, le griffant à moitié. Ces êtres inférieurs étaient sensibles, fragiles, et elle se releva ensuite, après ce bref baiser.

« Relève-toi, maintenant, et oublie tes vieilles frocs. Nous allons dans mon antre, et je t’apprendrais le Thu’um... »

Jusqu’à ce qu’elle ait encore envie de son corps. Cette envie... Elle était... Elle était tellement inconsciente, tellement profonde, que Crystal n’arrivait tout simplement pas à lutter contre cette dernière. Cette donnée était particulièrement préoccupante.

Alors que j’étais allongé sur une terre froide, rugueuse, sèche et calcinée, jonchée des restes de la caravane marchande qui s’étaient fait attaquer par une bande de Dunmers, la sulfureuse Crystal me chevauchait avec ardeur. C’était un cadre désolant et je trouvais que c’était un petit peu déroutant de s’ébattre ici avec la ravissante Dovhakiin, mais ce n’étaient que de futiles préoccupations qui ne m’empêchait pas de trouver mon plaisir. Oui, mon esprit était embrumé par le plaisir que je ressentais et qui me submergeait, ainsi bientôt ce qui était autour de nous cessa d’exister pour qu’il n’y ai plus qu’elle qui décrivait sa délicieuse danse du ventre sur mon bassin. La tête sur le sol, je regardais le ciel étoilé sans vraiment le voir, ce que j’admirais surtout c’était la belle jeune femme aux cheveux bleus, à la peau douce et aux courbes de rêves qui me dominait tel une véritable prédatrice.

Son vagin avalait goulument mon épieu de chaire tout entier avant d’onduler dessus pour l’avaler à nouveau, encore et encore en un rythme de plus en plus endiablé à mesure que le temps passait et que la chaleur de nos deux corps montait inexorablement. La belle Dovhakiin poussait des gémissements de plaisir qui venait caresser mes oreilles à mesure que mon gland gorgé de sang venait tambouriner sur la porte de son utérus que je ne devais plus tarder à remplir de sperme. Ses soupirs pleins de désir se muèrent en halètements plus intenses qui finirent par devenir des petits cris fougueux, j’adorais quand une jeune femme aussi désirable gémissait son plaisir ainsi durant nos ébats.

Les mains toujours sur sa lourde poitrine, je cajolais et malaxais la peau laiteuse de ses seins généreux avec une fiévreuse passion tandis que mes doigts décrivaient des petits cercles autour des tétons depuis longtemps au garde-à-vous. Je ne me lassais pas de pétrir ses monts de chaire que mes doigts baladeurs gravissaient et dévalaient avec détermination, alors même qu’ils ondulaient harmonieusement avec le reste du corps  de Crystal. De ses mamelons bien roses, j’en avais l’eau à la bouche, j’aurais tant aimé les prendre en bouche, les sucer avidement, téter goulûment l’opulente poitrine de la Dovahkiin.

Après quelques longues et délicieuses minutes, Crystal eu un orgasme ce qui lui fit tendre tout son corps avant de pousser un cri pardessus moi qui fit naitre une onde de choc qui souleva la poussière tout autour de nous. Puis ce fut à mon tour d’avoir un orgasme et de libérer abondamment ma semence chaude et épaisse en elle. Je fermais les yeux alors même que je continuais d’éjaculer, de la sueur coulait sur mon front, elle m’avait fait un One Shot. Mon membre bien calé au fond de son intimité, la belle prédatrice passa une main griffue sur son ventre toujours aussi sexy et cette fois remplis de sperme chaud avec un bref sourire de satisfaction.

Puis, la Dovahkiin libéra doucement mon sexe englué de cyprine, mais au lieu de se relever, celle-ci plaqua une main contre mon torse et, se penchant légèrement en avant, elle approcha lentement son visage du mien.

-   Pour me protéger, je devrais te tuer, Nephilim...

Me dit-elle avant de réfléchir un peu, à la situation, il est vrai que jusqu’alors nous n’avions pas trop eu l’occasion de réfléchir, Crystal voulait par-dessus tout être indépendante et ne pas avoir à dépendre des autres. Cependant, j’avais bien vu qu’elle était en manque et j’avais vu aussi sa béatitude quand je l’ai comblée, elle était moitié humaine et comme moi elle avait hérité de ce besoin purement humain, cette soif de sexe et comme beaucoup de chose le sexe c’est mieux à deux.

Interrompant mes réflexions avec moi-même, la belle jeune femme plaqua ses lèvres pulpeuses contre les miennes pour un doux baiser qui eu le don de me surprendre, je ne m’y attendais pas. Néanmoins celle-ci rompit l’embrassade avant de se relever sans me laisser le loisir de passer ma langue dans sa bouche, j’aurais voulu la prendre dans mes bras, la serrer contre moi.et rester enlacer ainsi pendant un temps indéterminé, mais nous devions bouger.

-   Relève-toi, maintenant, et oublie tes vieilles frocs. Nous allons dans mon antre, et je t’apprendrais le Thu’um...

A ces mots je ne pu n’empêcher d’être quelques peu rassurer qu’elle préfère me garder en vie et je me relevais prestement, ne voulant pas trop faire patienter ma nouvelle maitresse, quant à mes habits peu m’importait de les avoir ou de les laisser. Après de  tels ébats mon sexe c’était forcément ramolli, mais il ne me suffirait de pas beaucoup pour repartir comme un beau diable, surtout avec une telle amante.

-   Comme vous voudrez maitresse…

Je me mis à à la vouvoyer, mais c’était naturel pour moi, je n’y avais même pas réfléchis.

-   Votre antre est-il loin ? en tout cas j’espère qu’il y fait un peu plus chaud qu’ici…

Je ne l’avais pas remarqué avant car je partageais la chaleur du corps de la Dovahkiin, mais à présent, ma peau nue et glabre m’indiquais avec insistance à quel point il faisait froid la nuit en plein milieu des landes dévastées.

Pour l’instant, elle allait l’épargner. Pour l’instant... Sur le long terme, Crystal ne pouvait rien promettre, mais elle s’en tiendrait à la parole donnée. Elle lui apprendrait à manipuler le Thu’um, mais elle n’en ferait pas un guerrier. Elle ne pouvait apprendre que les bases. Le reste, c’était à lui de le découvrir par ses propres moyens. Elle s’était redressée, restant nue, nullement gênée, et s’approcha du tas de cadavres. Il ne fallait pas oublier sa pitance de ce soir, et, à défaut d’aller chasser les bandits de la région, elle avait ici un véritable buffet. Or, Crystal savait très bien que, dès qu’elle partirait, les autres prédateurs de la région viendraient se nourrir sur les cadavres généreusement offerts. C’était ainsi que la Nature fonctionnait. Tandis qu’elle cherchait le corps le plus robuste, Edean lui posa une nouvelle question :

« Votre antre est-il loin ? En tout cas j’espère qu’il y fait un peu plus chaud qu’ici… »

Elle ignorait si elle lui avait dit qu’elle était dans un volcan... De mémoire, elle pensait l’avoir fait, mais elle venait de jouir, et le sexe brouillait un peu son raisonnement. Elle avait encore en esprit la virilité de l’homme plantée en elle, ondulant dans son corps, comme un pieu farfouillant son intimité, perforant son corps. C’était grotesque, sinistre... Et en même temps délicieusement excitant, magnifiquement jouissif. Elle pouvait se le dire à elle-même : elle avait tout simplement adoré ça. Il était plus que certain qu’ils y retourneraient, ensemble, mais, pour l’heure, elle avait d’autres impératifs.

Crystal finit par happer un cadavre, qui glissa sur le sol, atterrissant devant ses pieds. Il était plutôt bien en chair, et ferait l’affaire. Elle le ferait tranquillement traîner derrière elle.

« Mon antre, hum ? Laisse-moi réfléchir… Le Thu’um est une chose difficile à apprendre, alors voici ta première épreuve. Tu vois ce volcan, au loin ? »

Elle désigna du doigt une montagne sinistre, en forme de volcan. Le soleil était lentement en train de se coucher, et les nuages dans le ciel étaient noirâtres.

« C’est là que je réside. Je vais y aller en volant. Si tu y arrives en vie, ta formation pourra commencer... Quant à la chaleur... Et bien, disons que ce n’est pas dans un volcan qu’on attrape froid. »

Crystal s’envolait lentement, tout en tenant, dans le creux d’une de ses mains, le bras du cadavre.

« En te dépêchant bien, tu en as pour une heure ou deux de marche. Tu y seras avant la tombée de la nuit. J’en profiterais pour chasser de la nourriture comestible pour toi... Pas de l’humain, rassure-toi, je ne pense pas que tu apprécieras ce mets. »

S’il pensait que sa formation se résumerait à méditer silencieusement en forniquant avec Crystal, il se trompait. Le Thu’um était une voix difficile, exigeante, et, pour pleinement la maîtriser, il ne suffisait pas de savoir pousser quelques Cris. Il fallait aussi savoir se battre, et survivre. Les tigres à dents de sabres traînaient toujours dans la région, et, s’il était logique de penser qu’ils préféraient manger les morts, Edean ferait un excellent dessert. Crystal, elle, continuait à s’envoler, ses ailes remuant dans son dos.

« Ne traîne pas ! »

Crystal s’envola alors, disparaissant peu à peu, filant vers le volcan, laissant à Edean les moyens de se débrouiller pour rejoindre le volcan. Il avait en effet tout intérêt à se dépêcher, car il risquait aussi de se heurter aux bandits qui traînaient dans la région, et qui étaient probablement en route vers la caravane détruite, afin de récupérer un quelconque butin.

Le temps lui était donc compté.

Sous le ciel crépusculaire qui surplombait les landes dévastés, la belle femme-dragon, aucunement dérangé par le froid mordant, était restée nue et après m’avoir demandé de faire de même, elle se retourna vers le tas de cadavres pour en choisir un. Alors qu’elle était occupé avec les cadavres, mes yeux se mirent à dévaler le long de sa succulente chute de reins, mais je me repris à temps et me forçai à détourner le regard de quelques centimètres sur le coté. Je me demandais alors quel pourrait bien être la suite, j’en savais si peu sur le Thu’um et le peu que je savais c’était ce qu’elle m’avait expliqué un plus tôt dans la soirée.

-   Mon antre, hum ? Laisse-moi réfléchir… Le Thu’um est une chose difficile à apprendre, alors voici ta première épreuve. Tu vois ce volcan, au loin ? C’est là que je réside.

Dit-elle tout simplement en pointant avec une de ces griffes une montagne sombre et sinistre entourée d’une forêt non moins effrayante, c’était en des moments comme ça que j’étais content d’avoir des ailes.

-   Je vais y aller en volant. Si tu y arrives en vie, ta formation pourra commencer... Quant à la chaleur... Et bien, disons que ce n’est pas dans un volcan qu’on attrape froid.

Poursuit-elle avant de remuer ses ailes pour prendre doucement son envol, elle devait savoir que dès qu’elle serait partie, les monstres qui nous encerclaient ne se retiendraient plus de m’attaquer, j’avais néanmoins une petite chance. A la réflexion, j’aurais dû m’attendre à une telle épreuve, c’est vrai que quand elle m’a trouvé, je n’étais pas en posture très avantageuse aussi il n’y rien d’étonnant à ce qu’elle me mette à l’épreuve, je devais lui prouver que j’étais digne de son enseignement.

-   En te dépêchant bien, tu en as pour une heure ou deux de marche. Tu y seras avant la tombée de la nuit. J’en profiterais pour chasser de la nourriture comestible pour toi... Pas de l’humain, rassure-toi, je ne pense pas que tu apprécieras ce mets.

Déclara-t-elle en s’envolant vers le volcan, elle avait pensé à tout, même à la nourriture, il ne fallait pas que je la déçoive car pour le moment la Dovahkiin devait me voir comme un incapable, juste bon à étancher sa soif de sexe. Maintenant c’était à moi de lui prouver que je n’étais pas que ça, me dis-je en l’observant, elle volait, toujours nue tout en tenant le cadavre qu’elle avait choisit à bout de bras, puis elle disparut peu à peu de ma vue. La Dovahkiin avait fixé comme condition que je devais être nu, mais elle n’avait pas parlé de mon arme, aussi ce qui n’est pas interdit est autorisé et je n’eus qu’a me pencher pour ramasser mon katana, j’en aurais sans doute besoin.

Dès que la jeune femme eut disparut derrière les nuages, les fauves aux dents de sabre s’élancèrent vers les cadavres, ils voulaient tous avoir les meilleurs morceaux, mais ils n’y en auraient pas pour tout le monde. J’avais bien conscience que les monstres écartés du festin n’hésiterait pas à se jeter sur moi aussi je commençais à courir en direction de la montagne de Crystal, mais je ne me faisais pas trop d’illusion, je ne pouvais battre un tigre à la course à pied. Néanmoins j’avais plus d’un tour dans mon sac et, tout en détalant à en perdre haleine dans une course perdue d’avance en direction du volcan, je pouvais entendre des grognements affamés dans mon dos se rapprocher de plus en plus.

A cet instant, je fis appel à mon don de télépathie pour prendre le contrôle du tigre le plus proche de moi, l’esprit de ces bête étant relativement simple, je réussis sans grand mal à le dominer sans m’arrêter de courir. Une fois en pleine possession de la bête, je lui fis faire demi-tour pour lui faire attaquer ses congénères. En temps normal, un tigre n’attaque pas les autres tigres sauf pour prendre la place de mâle alpha, mais a présent je contrôlais ses mouvements, ses pensés, comme si c’état un robot que commandais.

Le monstre eut néanmoins une petite seconde de latence entre le moment où j’émis mon ordre et le moment où il l’exécuta, seconde durant laquelle j’eus vraiment peur, car je ne voyais tout simplement pas d’autre moyen de m’en tirer. La confrontation direct avec des tigres à dents de sabre était à exclure d’office si je ne voulais pas finir en pâté pour chat autant dire que si ça ratais, j’avais gâché ma seule et unique chance de me tirer de la en vie.

 Toutefois je repris espoir en entendant les bêtes se battre entre elles, de plus c’était à ce moment là que j’atteignis le premier arbre de cette forêt pour le moins touffue qui ceignait le volcan de la Dovahkiin. Arrivé à la hauteur de l’arbre, je me dissimulais derrière celui-ci qui avait un tronc juste assez gros pour me cacher, je pris une grande bouffée d’air dans le but de calmer mes pulsions cardiaques qui s’emballaient. J’étais parvenu à échapper aux fauves, mais j’étais encore loin d’avoir atteins le volcan et cette forêt, dont les feuillages ne laissait filtrer que de minces rayons de soleil devait receler un paquet de monstre tout aussi mortels si ce n’est plus. De plus comme si ça ne suffisait pas, j’étais nu comme un vers dans le froid mordant du soir, c’était déjà assez angoissant comme ça de devoir s’aventurer dans une forêt sombre dans laquelle on ne voit pas à plus de trois mètres. Malgré tout, je parvins à prendre mon courage à deux mains pour affront er cette peur qui me collait à l’arbre et avec détermination, je fis un pas en direction du cœur de la forêt puis un autre pas et ainsi je me mis en route.

Non loin de là, il y avait une sorte de sentier qui s’enfonçait dans le cœur de la forêt en zigzaguant entre les arbres, je ne pouvais être certain d’être sur le bon chemin, mais plus j’avançais plus l’atmosphère était pesante. Quand je disais que je n’y voyais pas à trois mètres, ce n’était pas exagéré en effet, j’avais un champ de vision extrêmement réduit, autant dire que si je me faisais attaquer, je ne verrais pas venir la menace. Pourtant je continuais d’avancer complètement nu là où beaucoup d’autre aurait céder à la panique et seraient partis en courant, mais j’étais bien loin d’être tranquille. Pour moi chaque buissons étaient remplis de monstre prêt à me sauter à la gorge, chaque arbres étaient autant de créatures massives, j’avais peur et plus que tout j’avais peur de finir par perdre la raison.

Ce qui devait arriver finit par arriver, une silhouette vaguement humanoïde bondit d’un buisson à coté duquel je passais pour fondre sur moi comme l’éclaire. Je n’eut nullement le loisir de réagir avant l’impact, la chose qui m’attaquait était plutôt massive et me jeta au sol tel un fétu de paille. Je me relevais prestement avant que mon assaillant ne recommence à me charger, je pris alors mon sabre a deux mains pour donner un puissant coup de taille à mon adversaire, mais mon sabre parut glisser sur la peau du monstre.

J’esquivais la seconde charge d’une roulade sur le coté et porta un deuxième coup de sabre tout en me relevant, mais ce coups là n’eut pas plus d’effet que le précédent, j’étais dans de beaux draps s’il résistait ainsi à toutes mes attaques. Une microseconde plus tard, mon adversaire pivota sur lui-même en m’envoyant un puissant coups de poing dans la figure qui fit sonner ma boite crânienne, puis il enchaina avec un deuxième coup de poing dans le ventre cette fois. Ce dernier coups me projeta au sol, je crus vraiment que mon heure avait sonné, j’étais bien mal en point, du sang emplissait ma bouche, mon faible champs de vision se troublait, le froid envahissait mon être. Le monstre bondit alors dans le but de m’écraser comme une crêpe sous son poids, mais même au bord du gouffre, je n’avais pas dis mon dernier mot. Mon katana toujours en mains après ma chute, je frappais le monstre et celui-ci, emporter par son propre poids, se retrouva éventrer.

Je le fis tomber sur le coté pour éviter de mourir étouffer sous un cadavre, du sang me couvrait le corps, mais je ne pouvais savoir si c’était le mien ou celui de mon adversaire. Je restais un petit moment à terre sans bouger un seul muscle, ma tête arrêta peu à peu de sonner, mon cœur se calma quelque peu et finissant par me relever, je repris ma route en direction du cœur de la forêt.

Je recommençais mon odyssée interminable entre les arbres en suivant un sentier tracé avec le temps par le passage de milliers d’animaux, après avoir frôlé la mort déjà trois fois aujourd’hui, j’étais un peu plus sur mes gardes. On peut se dire qu’heureusement que je me suis fait attaquer car cela m’a permit de retrouver le contrôle de moi-même sans lequel je trépasserais aussi surement que si j’étais attaquer par dix géants en même temps. Je finis par arriver à une sorte de clairière au centre de laquelle passait un ruisseau, le sentier s’arrêtait au ruisseau, mais je pouvais voir à la lumière des derniers rayons de soleil que le volcan de la dovahkiin n’était plus si loin.

Je me laissai tomber à genoux pour plonger mes mains dans l’eau glacée du coure d’eau pour en asperger mon visage plein de sang, avant de boire l’eau fraiche que je recueillais dans le creux de mes mains. Soudain j’entendis un grognement, je me relevais rapidement avec mon sabre à la main, mais une créature ressemblant à un mélange entre un loup et un chat sauvage me sautât dessus, me plaquant au sol, la créature parvint à me griffer profondément la poitrine. Je lâchais un cri de douleur, en plus dans ma chute j’avais fait tomber mon sabre, mais avant que le monstre n’ai le loisir de me mordre le visage, je le fis voltiger en me servant de mes jambes pour le propulser pardessus moi.

La bête retomba sur ces pattes et me relevant, je vis que j’étais encerclé de plusieurs créatures, précipitamment je repris mon katana qui trainait au sol tandis qu’au moins quatre créatures se jetaient sur moi simultanément. Je lançais un coup de sabre circulaire désespéré  en pivotant sur moi-même, j’en décapitai un, en blessai deux autre aux flancs, mais rata le dernier qui était dans mon dos. Celui-ci planta ses griffes dans ma chair, ce qui me fit hurler de douleur, je ne voyais pas comment m’en sortir en vie cette fois. Juste avant de perdre connaissance, je me jetais dans l’eau froide de la rivière et quand la créature rentra en contact avec l’eau glacée, elle émit un horrible rugissement avant de lâcher prise. Puis je ne sentis plus rien.

Je repris connaissance alors que je me trouvais échouer sur une motte de terre humide au pied d’une montagne, j’avais dû dériver dans la rivière jusqu’ici, jusqu’au pied de l’antre de Cristal, je souris intérieurement en disant que je l’avais fait. Cependant je n’étais toujours pas arrivé au sommet, à cette penser je poussais un long soupir de découragement, elle était impossible cette épreuve. Enfin ça aurait été trop con d’être arrivé jusque là pour abandonner maintenant.

Je me relevais donc encore une  fois, le soleil avais quasiment disparut à présent et le froid qui ne m’avait pas quitté depuis le début de l’épreuve se fit encore plus mordant, sans compter le fait que j’avais perdu pas mal de sang. Elle l’avait dit elle-même, ce n’est dans un volcan qu’il faisait froid et rien qu’a cette idée je pris en mains la première prise sur la paroi rocheuse qui venait sous ma main et faisant fit de la douleur que mes muscles endoloris me faisaient subir, je commençais mon ascension. Je ne devais penser à rien d’autre qu’a la grimpette et surtout ne pas regarder en bas, car la chute était synonyme de mort. Il m’arriva plusieurs fois de tomber sur une prise qui céda sous mon poids, mais à chaque fois j’en retrouvais une autre in extrêmise.

Bientôt j’arrivais à une sorte de corniche au bord de laquelle je m’assis, les pieds dans le vide, j’étais déjà à une bonne hauteur, mais j’étais encore loin du sommet, mais tout bien réfléchie elle ne m’a jamais dit jusqu’où il fallait que j’aille.

Crystal rejoignit également la forêt où Edean devrait se rendre. Elle y alla plus vite que lui, et survola cette dernière, lâchant alors sa proie. Le cadavre fila entre les arbres, et s’écrasa mollement sur le sol. Tout ce que la Dovahkiin eut ensuite à faire, ce fut d’attendre. Elle resta en hauteur, sans bouger, dissimulée par la distance, et attendit patiemment que la proie qu’elle avait balancé attire les bêtes sauvages. Et, tout en attendant, elle laissa ses pensées vagabonder, et repensa à Edean. Y arriverait-il ? Elle n’en savait rien, mais elle le sentirait approcher de son antre. Crystal était une magicienne douée, et elle avait entouré son antre de discrètes runes magiques, qui avaient pour objectif de créer un cercle de perception faisant tout le tour du volcan. Si quelqu’un s’en approchait, elle le sentirait venir. Il ne pouvait pas s’agir des bandits vivant dans la cité en ruines à proximité, car ils avaient bien compris que cette forêt était trop dangereuse pour eux. Par conséquence, il ne pourrait s’agir que d’Edean.

Le cœur de pierre de Crystal était un peu réchauffé par cet homme. La solitude était un élément avec lequel les grands prédateurs comme elle devait jouer. Au sommet de la chaîne alimentaire, on était souvent seul, et, si son côté dragon s’en satisfaisait pleinement, sa faiblesse humaine, elle, avait le cœur déchiré. En un sens, cette créature serait un moyen de satisfaire ses bas instincts, Crystal ayant depuis longtemps compris qu’elle ne pouvait pas lutter contre elles. Elle devait accepter ce qu’elle était, ce qui incluait l’acceptation de ses points forts, et de ses points faibles. Or, elle avait tendance à considérer comme une faiblesse sa part d’humanité. C’est pour ça qu’elle aimait tant se transformer en dragonne. Sous cette forme animale, cette part d’humanité était drastiquement réduite. Elle ressentait alors les pulsions des dragons, ce frisson de puissance et de supériorité naturelle.

*Je fais une erreur en m’entichant de cet homme...*

Elle ne voulait pas s’amouracher d’un faiblard, et c’était pour ça qu’elle lui avait donné cette épreuve. Cette région était dangereuse. Il y avait des régions de Terra qui étaient bien plus dangereuses, comme la jungle sauvage de Zerrikania, ou les Malterres de la Discorde, mais elle trouvait que ce coin ne s’en sortait pas trop mal. Les tigres à dents de sabres n’étaient pas les principales menaces qu’on pouvait rencontrer, et il y en avait beaucoup dans cette forêt. Si Edean arrivait à atteindre le volcan, Crystal le considérerait comme quelqu’un de suffisamment important pour lui enseigner les rudiments du Thu’um. Alors qu’elle y pensait, elle vit alors des proies s’approcher du cadavre qu’elle avait déposé.

Des endriagues. Ces créatures de forêt constituaient un singulier croisement entre des reptiles et des araignées... Mai sils étaient comestibles. Crystal se déploya alors, et fondit sur ces créatures. Elles étaient en train de manger le cadavre quand Crystal s’abattit sur elles. Écorcheur, sa lance magique, transperça la boîte crânienne d’une endriague, et les autres ne demandèrent pas leurs restes. Crystal se releva lentement, et attrapa la queue du monstre, puis s’envola. Elle n’avait besoin que d’une seule endriague, et rejoignit ensuite son antre, filant dans une caverne en hauteur, puis commença à éplucher l’endriague. Elle ignorait totalement ce qu’Edean était en train de faire, et s’en moquait. S’il était mort, c’est qu’il était trop faible pour elle. Crystal essayait de se dire qu’elle n’en ressentirait aucune tristesse. Un dragon ne pleurait pas pour ceux qui échouaient. La Nature ne pardonnait pas l’échec. C’était aussi simple que ça, et elle essayait de se tenir à ce crédo... Mais son âme d’humaine était différente, continuant à ballotter Crystal entre des pensées contradictoires et des sentiments différents.

Elle avait épluché l’endriague, et était en train de faire chauffer les bouts de viande exploitable sur sa carcasse quand les runes magiques vibrèrent, provoquant des frissons magiques dans sa tête. Quelqu’un venait d’arriver dans son périmètre. Crystal déploya ses ailes, et sortit rapidement. Dehors, il faisait nuit, et elle se rapprocha de la source du signal, et ne tarda pas à voir Edean, en train de gravir la paroi. Nu, blessé, écorché, sale, il avait perdu de sa prestance, mais la Dovahkiin ne pouvait que le reconnaître : il avait réussi à atteindre la montagne.

*Il est plus résistant que ce que je pensais...*

Elle allait donc le recruter. L’homme continuait à grimper, jusqu’à atteindre une corniche, où il s’assit, reprenant son souffle. Il semblait épuisé, mais, malgré les traces de crasse et de poussière sur son corps, il restait préservé par cette beauté angélique qui semblait le définir. Un sourire éclaira les lèvres de Crystal, qui resta en hauteur pendant encore quelques instants. Elle patienta, puis se rapprocha ensuite, et se retrouva au-dessus de lui.

« Bravo, Edean, commenta-elle. Je dois admettre que ta résistance est étonnante. »

Elle se posa à côté de lui, et en profita pour observer la région. La forêt était perdue au cœur d’un massif montagneux assez sinistre, avec des pointes et des récifs escarpés formant comme d’immenses griffes toisant le ciel. Oui, c’était vraiment un endroit sinistre, parfait pour se cacher des autres.

« Tu as réussi l’épreuve, annonça Crystal. Redresse-toi, maintenant. »

Elle lui indiqua de l’enlacer, et s’envola ensuite, battant des ailes. Crystal rejoignit ainsi son antre, avec Edean à ses côtés. C’était une grotte volcanique, mais il n’y avait pas de lave à proximité. Elle se trouvait en-dessous, visible par quelques rares trous dans le sol.

« Il y a une source chaude là-bas, fit-elle en désignant un angle de la pièce. Vas-y, et lave-toi. Je vais préparer un sort de soin pour panser tes plaies pendant ce temps. »

Elle avait bien vu que traverser la forêt n’avait pas été indolore pour lui.

Il était préférable de le soigner pour qu’il soit vraiment en forme.

Les yeux mi-clos, assis sur une petite corniche rocheuse qui bordait le volcan dans lequel la dovahkiin avait élu domicile, je regardais fixement la forêt sombre sui s’étendait à perte de vue en tentant de reprendre mon souffle. Mes plaies ouvertes à la mâchoire, au ventre et dans le dos continuaient de saigner alors même qu’il faisait nuit noire à présent, je devais déjà avoir perdu plus de la moitié de mon sang tant je me sentais mal. Sentant la vie m’échapper peu à peu à mesure le précieux liquide rouge quittait mon corps pour ruisseler le long de la paroi rocheuse, néanmoins, je luttais contre moi-même pour ne pas céder à l’apathie qui mènerait à la mort. De ce fait, je ne vis pas arriver la belle Crystal par la voie des airs et ce ne fut que lorsqu’elle m’adressa la parole que je détectais sa présence, elle était toujours aussi nue que moi, mais n’était pas affecter par cette nuit glaciale.

-   Bravo, Edean, je dois admettre que ta résistance est étonnante.

Commenta-elle avant de ce poser à coté de moi au bord de la corniche afin d’observer rapidement la région que je venais de traverser, après cette épreuve particulièrement éprouvante, un tel compliment me réchauffais le cœur.

-   Tu as réussi l’épreuve. Redresse-toi, maintenant.

Poursuivit-elle en écartant les bras comme pour m’y inviter, aussi j’utilisais mes dernières réserves d’énergie pour me relever et l’enlacer, j’enfouis confortablement mon visage dans le creux de son cou tout en ceignant sa taille de mes bras. En plus de résister parfaitement au froid, son corps était si chaud contre le mien tellement frigorifié, c’était un vrai délice d’être ainsi collé à la Dovahkiin qui s’envola avec moi en direction de son antre.

Lorsque nous fûmes arrivés devant une grotte s’enfonçant dans la paroi du volcan, Crystal se posa en douceur à l’intérieur de celle-ci qui était éclairée par la lave visible au travers de quelques trous dans la roche, ainsi il régnait une douce chaleur ici.

-   Il y a une source chaude là-bas.

M’indiqua-t-elle en pointant du doigt, ou plutôt de la griffe, un coin au fond de la caverne.

-   Vas-y, et lave-toi. Je vais préparer un sort de soin pour panser tes plaies pendant ce temps.

J’hochais la tête rapidement avant de me diriger dans le coin qu’elle avait désigné en m’accrochant à la paroi rocheuse pour ne pas tomber, mais j’arrivais finalement à un petit bassin naturelle dans lequel se déversait un filet d’eau chaude. Je trempais mon pied dans l’eau, elle était bien chaude, mais j’avais si froid que le choc thermique la fit paraitre bouillante, moi qui suis habituellement frileux, c’était un comble de trouver l’eau trop chaude. Ce ne fut qu’après un temps d’adaptation que je parvins enfin à me glisser tout doucement dans l’eau, quand mon diaphragme fut immerger j’eu le souffle violemment coupé, comme si j’avais reçu un violent coup de poing dans le ventre. J’allais m’assoir au fond du bassin en laissant seulement ma tête dépasser de l’eau, certes j’avais mal partout, mais ainsi positionné sans bouger dans l’eau chaude j’étais si bien que je fermais les yeux un instant.

Néanmoins, au bout d’un moment, j’actionnais mes bras pour me décrasser avec soin tout en évitant de passer mes mains sur les zones douloureuses de mon corps, j’avais appris dés mon plus jeune âge qu’hygiène corporelle était synonyme de bonne santé. Il faut dire que les prêtresses d’Aphrodite qui m’ont élevées aprés la mort de mes parents valorisaient beaucoup la propreté du corps et du coup moi aussi à présent j’y porte grande attention.

Sa beauté étant son principal argument, Crystal estimait nécessaire que le jeune Nephalem aille se décrasser, afin de paraître un peu plus présentable. Elle, de son côté, se rendit auprès de la carcasse du monstre qu’elle avait attrapé, l’endriague, et continua à le dépecer, tout en commençant à préparer le repas. Dehors, la nuit s’était abattue, et, en levant la tête, on pouvait apercevoir les étoiles, cachées généralement par les nuages. Crystal respirait lentement, et découpa le monstre, puis embrocha les différents morceaux de viandes, avant de les faire chauffer au-dessus d’un feu qu’elle alimenta à l’aide de sa magie. Le morceau de bois qui avait servi à empaler les morceaux tournoyait sur lui-même, animé par la magie, et le Dovahkiin s’accroupit alors silencieusement, méditant. La forêt bouillonnait autour d’eux, et elle sentait les bandits, à proximité, en train de se rapprocher de la caravane. Si elle n’avait pas été sauver Edean, et s’il avait choisi de rester là-bas, ces hommes l’auraient capturé, probablement pour en faire un esclave, et le vendre ensuite à un bordel. Il se reposait dans la source d’eau chaude, et finit par en revenir, propre, mais toujours aussi nu... Pour le plus grand bonheur du côté humain de Crystal.

En l’entendant revenir, la Dovahkiin rouvrit lentement les yeux.

« Te voilà bien propre, maintenant. Comme tu as pu le voir, cette région est très hostile. Elle est donc un endroit parfait pour s’entraîner. Le Thu’um, vois-tu, est quelque chose de profondément inné. On ne l’enseigne pas dans les livres, ni dans les cours ou sur les bancs des amphithéâtres. Il fonctionne comme une passion, comme un cri dans ton cœur dans ton âme. »

Crystal commençait déjà la leçon, alors qu’on pouvait sentir l’odeur des grillades et les craquements du feu. Il était cependant assez important qu’Edean comprenne plutôt vite ce qui l’attendait en suivant Crystal dans cette voie. Le Thu’um était avant tout une voie individualiste, où on ne pouvait pas vraiment avoir un mentor. Crystal ne pouvait que lui apprendre les bases, la technique, mais le cœur de cette magie, la détection des Cris, la maîtrise des Mots de Puissance, leur association, et la manière de les prononcer, c’était à lui de les trouver.

Tandis que Crystal parlait, elle tendit la main, et fit alors apparaître des inscriptions gravées dans la roche, à côté d’Edean.

« Voici notre Langue, Edean... La Langue des Dragons. Imprègne-t-en, car elle sera nécessaire pour que tu puisses comprendre les Mots de Puissance. »

Pendant ce temps, elle ferma brièvement les yeux, reprenant peu à peu son souffle, et reprit.

« Tu peux manger, si tu le souhaites. »

La nourriture était en effet prête. Crystal restait toujours en tailleur, continuant à méditer, et à réfléchir. Elle ne se laissait pas aller, et elle restait tout simplement maîtresse d’elle-même.

Après m‘être lavé avec soin, j’étais resté encore un petit moment assis dans la cuve d’eau divinement chaude sans bouger le moindre muscle, la douleur ce faisait de moins en moins grande, mais était toujours présente. Puis, quand j’eu retrouvé la force de sortir de mon petit bain, je me dirigeai vers le feu que Crystal avais fait naitre, la viande qu’elle avait mit à la broche dégageait un délicieux fumet, j’avais besoin de reprendre des forces. Mes plaies, bien que toujours ouvertes et douloureuses, ne saignaient heureusement déjà plus, mon hémoglobine ne ruisselait plus en dehors de mon corps, c’était déjà bien même si j’aurais sans doutes besoin de soins magiques.

-   Te voilà bien propre, maintenant. Comme tu as pu le voir, cette région est très hostile. Elle est donc un endroit parfait pour s’entraîner.

Me dit la Dovahkiin alors que j’aillais m’assoir autour du feu face à elle, en effet j’avais bien pu apprécier l’hostilité du milieu, mais je ne savais toujours pas en quoi consistait cet entrainement, même si je pouvais aisément deviner que ce ne sera pas de tout repos.

-   Le Thu’um, vois-tu, est quelque chose de profondément inné. On ne l’enseigne pas dans les livres, ni dans les cours ou sur les bancs des amphithéâtres. Il fonctionne comme une passion, comme un cri dans ton cœur dans ton âme.

Poursuivit elle avec calme, le thu’um est donc naturellement en moi comme il l’était en elle, un pouvoir en latence inscrit dans le patrimoine génétique qui attendait patiemment d’être découvert par son hôte. Ceci pouvait expliquer pourquoi j’avais poussé un cri sans même que je me doute d’avoir cette possibilité, car quand j’avais crié  c’était mon subconscient qui gouvernait mon être et se qui l’est consciemment indisponible l’est au subconscient. Cependant acquérir ce pouvoir me semblait, à l’entendre, une voie qu’on ne pouvait emprunter à plusieurs et dans laquelle je serais à nouveau mis à l’épreuve pour sentir la voix en moi.

-   Voici notre Langue, Edean... La Langue des Dragons. Imprègne-t-en, car elle sera nécessaire pour que tu puisses comprendre les Mots de Puissance.

Dit-elle en tendant la main au dessus de la roche pour y faire apparaitre des symboles étranges, j’eu bientôt devant moi l’alphabet draconique dans son ensemble, mais je ne pouvait pas encore le lire, je ne savais pas comment prononcer ces lettres.

-   Tu peux manger, si tu le souhaites.

Déclara-t-elle avant de reprendre sa méditation , elle ne devait plus avoir faim après les quelques cadavres qu’elle avait mangé un peu plus tôt dans la soirée, mais moi j’avais les crocs et cette odeur de viande bien grillé n’arrangeait pas les choses.  En tout cas l’autorisation de manger n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd et sans la moindre gêne, je pris les morceau de viandes grillés à la broche a pleine main pour enfourner la nourriture dans ma bouche. Je ne savais pas ce que c’était, mais dans l’état dans lequel j’étais tout ce qui était comestible aurait eu un gout délicieux, si je voulais reprendre des forces, il fallait que je mange.

Ce fut au bout d’une petite dizaine de minutes que j’eu finis de dévorer la viande et ronger les os, je me sentais déjà mieux après avoir mangé, je n’avais pas encore retrouvé toute ma force, mais cela n’allait plus tarder. Une fois que j’eu finis de manger, je relevais les yeux sur Crystal qui méditait toujours imperturbable, seules ses quelques écailles bleues cachaient son superbe corps à mon regard avide. Tandis que les flammes se reflétait sur sa peau blanche, je sentis peu à peu une autre faim remplacer la première, elle était si belle ainsi assise en tailleur entrain de méditer que mon entrejambe devint rapidement tout dur.

Tandis qu’elle méditait, Crystal put constater que le facteur autoguérissant du Nephalem ne semblait pas aussi prononcé que ce qu’elle avait initialement cru. Il était blessé, et ses blessures ne se guérissaient pas aussi rapidement qu’elle l’aurait cru. La Dovahkiin continuait à méditer. Dans le monde de la magie, cet autre monde où les cinq sens usuels n’étaient plus d’une aide très précieuse, elle sentait la présence d’Edean, face à elle, formant comme un puits de magie. Cette dernière était effectivement forte en lui. Chaque être vivant, pour Crystal, recélait en soi un potentiel magique. Ce potentiel était plus ou moins fort selon les individus, dépendant d’une variété de critères multiples et complexes. Celui d’Edean tenait la route, il était plutôt fort, formant comme une espèce de torche lumineuse dans cette autre vision du monde, une vision du monde qui ne s’exprimait que par des liens et des rapports de puissance. La magie était présente partout, et reliait ensemble tous les êtres vivants dans un même espace vital. Le monde était traversé par des grandes lignes magiques, et l’Univers était quadrillé par des lignes encore plus grandes. Crystal avait pu sentir, lors de longues séances méditation, l’immensité de la magie, appelant naturellement à une certaine forme d’humilité, même chez une dragonne autoritaire et arrogante.

Edean mangeait, et Crystal entreprit de le soigner, d’accélérer sa guérison. Elle le fit surtout lorsqu’il eût fini de manger, car elle sentit alors, chez lui, le désir naître à nouveau. Maintenant qu’il était repu, il pouvait laisser aller son esprit vagabonder à d’autres choses, et ce qui domina fut naturellement la vision du corps presque nu de Crystal, uniquement recouverte aux endroits intimes de plaques dragoniques, comme une résurgence de sa mentalité d’humaine, qui revenait s’exprimer de manière discrète et efficace. Elle se concentra davantage sur lui, et ressentit une concentration d’énergie entre ses cuisses. Ce fut cet état de fait qui l’amena à cesser de méditer, son esprit rentrant dans son corps.

Crystal rouvrit alors les yeux, revenant dans le cratère, laissant ses cinq sens reprendre leur droit sur elle. Edean avait mangé, oui, et il avait une érection. Rien ne pouvait le cacher, et, si elle avait désiré qu’il soit nu, c’était en partie pour ça... Et aussi en partie pour admirer cette chose qu’on appelait la beauté humaine, et qui, à bien des occasions, avait pu lui jouer des tours, en suscitant en elle, sous son estomac, une faim assez particulière, qui se caractérisait par une délicate irritation, une irritation qui allait en croissant, montant encore et encore. Le jeune Néphalem était devant elle, et peinait à se retenir, à se contrôler. Non, il ne cherchait même pas à le cacher, en fait, se présentant comme une sorte d’offrande. Crystal n’eut pas à hésiter longtemps avant de se relever.

« Ton repas fut donc bon, commenta-t-elle. Ne crois pas que je te nourrirais éternellement, tu apprendras à chasser par toi-même. »

Être un Dovahkiin, c’était avant tout une question de mentalité. On ne pouvait pas se revendiquer du Thu’um, de la magie dragonique, sans avoir, en soi, quelque chose de dragonique. Or, la spécificité d’un dragon, outre cracher du feu ou voler dans les airs, était avant tout qu’il était un prédateur suprême, au sommet de la chaîne alimentaire. Edean, pour l’heure, était une proie, une faible proie que Crystal entretenait grassement en lui donnant à manger, et en sauvant sa belle petite carcasse. N’aurait-ce été sa belle petite gueule d’amour qu’elle l’aurait en effet volontiers laissé crever tantôt. Elle avait fait preuve d’une faiblesse partielle, et il était temps de voir si son jugement sur l’utilité d’Edean était fondé, ou si c’était seulement ses émotions d’humaine qui avaient parlé à la place de son instinct.

Elle aurait néanmoins le temps de s’en assurer demain. Pour l’heure, elle s’avança vers Edean, et ce dernier put voir les plaques coulisser lentement, dévoilant son intimité. Elle s’assit sur lui, posant ses mains griffues sur ses épaules. Son sexe vala le sien, et elle l’enfourcha.

« Hann !! »

Cette sensation était délicieuse, et, tandis qu’elle se faisait pénétrer par lui, l’une de ses mains le saisit à la nuque, rapprochant son visage de son sein, afin qu’il puisse directement le téter.

Alors que je mangeais avec avidité la viande grillée, la Dovahkiin, tout en méditant toujours aussi tranquillement, entreprit de me soigner afin de compléter ma guérison et me renndre ma vigueur perdue dans le même temps. Une lueur dorée jaillissait de ces griffes pour venir m’envelopper d’une sorte de cocon de lumière, mais ce ne fut que lorsque que j’eu finit de manger que je sentis véritablement les effets de la guérison. Mes plaies qui avaient déjà commencé à se refermer disparurent aussi sec comme la douleur qui me tiraillait, je me sentais incroyablement apaisé sous l’effet de se sort de soin et bientôt j’eu recouvert toute mon énergie.

Après que le sortilège eut finit d’agir, Crystal rouvrit les yeux et posa son regard d’un magnifique bleu azur sur mon corps glabre, nu et propre et en particulier sur ma virilité en érection que je ne tentais même pas de cacher. Maintenant que j’étais soigné et repus, une autre faim tout aussi naturelle pour un demi-humain s’était emparée de moi, je brulais purement et simplement de désir pour la jeune femme qui me faisait face. Tandis qu’elle se relevait après m’avoir rendu mon regard inquisiteur le temps d’une seconde, je me dis que si elle avait hérité de son coté humain de la même soif de sexe que moi, nous devrions nous entendre sur ce point.

-   Ton repas fut donc bon…

Dit-elle en louchant à moitié sur ma verge dressée.

-   Ne crois pas que je te nourrirais éternellement, tu apprendras à chasser par toi-même.

Finit-elle en relevant ses yeux, j’aurais bien dû me douter que son hospitalité était exceptionnelle, mais chasser ma fois ce ne serait pas un gros problème, mais il faudra surtout que j’apprenne à connaitre le terrain.

En attendant Crystal s’avança vers moi avec un déhanché du feu de dieu, tandis que les écailles qui recouvraient les zones sensibles de son corps se retiraient à nouveau pour me laissé admiré son corps cette fois totalement dénudé. Crystal s’assit sur moi en la position de l’union du lotus, elle s’agrippa à mes épaules de ses mains griffues tandis que mon membre dur comme la pierre caressait son vagin humide comme un fleuve en crue avant de s’empaler elle même dessus.

-   Hann !

Cria-t-elle lorsque mon pénis coulissa dans son intimité chaude et humide pour venir frapper délicieusement la porte vers son utérus, c’était toujours aussi enivrant de faire ça avec la belle Dovahkiin au corps de rêve. Cette position m’offrait la possibilité de participer et de ne plus seulement me contenter d’un rôle passif en donnant des coups de bassins entre ces cuisses pour des mouvements de va et viens de plus en plus passionnés. Sa cyprine de en engluant mon membre jouait parfaitement son rôle de lubrifiant en lui permettant à elle de s’empaler toujours mieux sur ma verge et à moi en me permettant de glisser toujours plus aisément en elle.

Puis Crystal pris ma nuque entre ces doigts griffus afin d’approcher ma tête d’un de ses seins généreux que je couvrais goulument de baisers avant de prendre le mamelon rose entre mes lèvres pour le téter avec délice. Je me régalais avec se sein voluptueux que je tétais comme un petit fou avec des mouvements de succions en cadence avec notre danse nuptiale, la Dovahkiin avait après tout une poitrine faite pour ça. Quant à son autre sein, il ne resta pas ignoré bien longtemps, bientôt une des mes mains baladeuses alla le caresser avec tendresse, mes dix doigts le malaxèrent avec une avidité qui ne cessait de croitre.

J’en voulais encore et toujours plus aussi mes coups de bassin en elle, se firent de plus en plus rapide et de plus en plus intense, l’heure de l’orgasme était proche et je pouvais sentir le plaisir arrivé bien trop vite à son paroxysme. Après quoi je me mit à jouir abondamment dans son intimité et, alors que je poussais un râle de plaisir tout en libérant une belle quantité de sperme, je ne me sentais pas encore totalement rassasié.

C’était le même mouvement que tout à l’heure qui recommençait. Assise sur lui, Crystal remuait ses hanches, ses longues ailes remuant également, aidant ainsi la femme à se maintenir sur l’homme. L’une de ses mains empoignait les cheveux argentés d’Edean, les pressant, afin de savourer cet contact, cette chevelure tendre contre ses doigts. Crystal soupirait de plaisir. Oh, s’il était bon de sentir cette verge ! Encore une fois, elle se sentait pleine, délicieusement remplie ! C’était une sensation délicieuse, merveilleuse, infiniment simple et agréable. Crystal soupirait et gémissait, ses seins durcissant sous l’effet du plaisir, sous l’effet de la langue d’Edean jouant sur sa peau. Elle se pressait contre lui, ses mains s’aplatissant sur son corps. Ses ailes dragoniques remuaient dans son dos, et ses jambes se glissaient contre les siennes. Crystal remuait de haut en bas, s’empalant sur cette verge, et ne tarda pas à repousser Edean, l’envoyant s’étaler sur le sol. Elle continua à danser sur lui, d’avant en arrière, de haut en bas, tordant ce sexe sous ses élans. Elle soupirait et gémissait, endurante et assoiffée.

Les minutes s’écoulaient rapidement, filant à toute allure. C’était si bon, oh, si bon, si bon ! La belle se faisait plaisir, yeux clos, savourant des sensations qui étaient très rares pour elle, trop rares. Oh, quand elle sentait cette verge plantée en elle, quand elle sentait cette queue fourrée dans son trou, Crystal se sermonnait de sa solitude. Avec sa puissance, avec sa force, avec son charme, elle n’aurait aucun problème à se trouver des esclaves, soit en les achetant, soit, ce qui était plus probable, en allant les voler. Son esprit était enfiévré, embrumé par les vagues incandescentes de plaisir qu’elle ressentait. Le sexe l’absorbait, noyant ses pensées normales, la faisant disparaître, la faisant s’effondrer.

Elle le sentit se déverser en elle, et soupira, avant de planter ses griffes dans son torse.

« Est-ce là tout, Edean ? N’ose pas me faire croire que tu t’es déchargé avec ce coup, je n’y croirais pas ! »

Elle se redressa, se retirant du sexe de l’homme. Est-ce qu’elle avait joui ? Elle ne le savait pas. Ces sensations étaient encore nouvelles et inédites pour elle. Les instincts de la dragonne étaient aiguisés, et cette dernière serra les poings, encore frustrée, encore échauffée par le plaisir. Elle avait envie de cet homme, envie que ça se poursuive, mais elle n’osait admettre son manque d’expérience dans ce domaine.

Sûrement pas.

Alors que j’étais assis non loin du feu de bois qui éclairait cette grotte volcanique, la belle jeune femme était assise sur moi, mon sexe en érection était confortablement calé entre ces cuisses généreuses qu’elle remuait de haut en bas. Apparemment elle semblait apprécier quand j’appliquais inlassablement ma petite langue rose sur la peau laiteuse de sa magnifique poitrine, quant à moi je la tétais avec l’avidité d’un bébé tétant le sein maternel. Cependant ce qu’elle aimait le plus, c’était mon gros membre bien gorgé de sang et de désir et elle n’hésita pas à me rejeter en arrière pour que je m’étale au sol afin qu’elle puisse me chevaucher telle une furie durant de longues secondes qui devinrent des minutes.

En l’espace d’un instant ce fut comme une douce fièvre qui naquit au creux de mes reins pour  envahir mon corps tout entier, tandis que Crystal poursuivait inlassablement sa danse du ventre sur mon sexe sur le point d’exploser. Je serrais les dents et rejetais la tête en arrière alors que je jouissais au fin fond de son intimité, mais mon membre était toujours aussi dressé tel une lance de chaire et mes testicules étaient encore pleines de semence chaude.

La Dovahkiin soupira alors d’un soupire mi-figue mi-raisin avant de se pencher légèrement sur moi pour me planter ses griffes dans mon torse, elle devait être frustré que je sois venu aussi vite, mais je n’avais tout simplement pas pus me retenir.

-   Est-ce là tout, Edean ? N’ose pas me faire croire que tu t’es déchargé avec ce coup, je n’y croirais pas !
-   Oh que non Crystal, je ne suis pas encore « déchargé »… ne t’en fait pas…

Lui répondis-je en venant l’embrasser tendrement sur ses lèvres fraiches et pulpeuses avant qu’elle ne se redresse et ne quitte ma verge encore dure, j’avais fais une erreur, mais j’étais bien déterminé à la rattraper. Lui avais-je donné un orgasme ? Je n’en était pas certain, mais une chose était certaine, la Dovahkiin en voulait plus  après ce court premier round qui lui avait ouvert l’appétit et moi comme un apprenti fidèle, j’allais comblé sa faim de sexe.

Je me relevais également sans la laisser trop attendre pour me retrouver me debout face à la belle jeune femme nue au corps de rêve, je fis un pas vers elle pour franchir les derniers centimètres qui nous séparaient. Ses seins généreux s’écrasèrent sur mon torse glabre tandis que mon pénis tendu à l’extrême glissait sur son bas-ventre, puis j’aventurais mes mains baladeuses sur ses fesses que je me mis aussitôt à caresser.  Enfin je l’embrassais à nouveau, mais cette fois avec une passion dévorante qui tranchait net avec mes tendres petites caresses, tout en faisant franchir à ma langue la barrière de ses lèvres pour pouvoir explorer sa bouche.

Le corps on ne peut plus coller contre celui de le belle Dovahkiin, je continuais d’avancer la forçant à reculer, tout en l’embrassant et en la caressant avec une fervente passion, jusqu’à ce qu’elle heurte la paroi rocheuse.

Je jouais à un jeu dangereux j’en avais bien conscience, mais la vie n’était elle pas faite de danger ? Si elle voulait vraiment que je comble ses désir du mieux que je pouvais , il fallait bien qu’elle me laisse une certaine marge de manouvre.

A présent que la Dovahkiin était coincé entre moi et le mur, je rompit notre embrassade pour aller baiser son cou, la peau de sa gorge et même son oreille sans perdre une seule seconde en futile parole. Une de mes mains quitta ces fesses bien fermes pour aller glisser délicieusement sur ça magnifique chute de reins avant de remonter tout le long de son dos en suivant du doigt le sillon délicat que traçait sa colonne vertébrale. Après quoi ma deuxième main coula jusqu’à une de ces cuisses généreuse et la releva au niveau de mon bassin pour ouvrir un peu mieux le chemin en direction de son intimité, puis je pénétrais en elle avec ferveur.

Mon pènis dressé telle une lance de chaire glissait avec délice dans le vagin chaud et humide de Crystal amorçant des mouvements de va et viens régulier, cette fois je me contrôlerais pour ne pas jouir trop tôt. A chaque coup de verge au fond de son intimité, la belle Dovahkiin ondulait entre mon corps chaud et doux et la pierre froide et rugueuse, c’était bien le sens premier de l’expression de langage familier « se faire sauter ».

-   Alors Crystal… Tu aime ça… Veut tu que je continu ?...

Lui susurrais-je à l’oreille, oui ce n’était pas parce qu’elle n’était pas au-dessus de moi qu’elle ne me dominait plus.

Les choses sérieuses allaient commencer... Du moins, Crystal l’espérait. Elle ne comptait en effet pas rester sur cette éjaculation presque précoce. La Dovahkiin était gourmande, et elle en voulait plus, beaucoup plus. Edean, fort heureusement, le comprit, et s’empressa de satisfaire sa Maîtresse. Elle se retrouva contre le mur, et elle le sentit la pénétrer, la soulevant en s’appuyant sur ses fesses. Crystal en frissonnait, et posa ses mains en appui sur les épaules de l’homme. Le Nephalem la plaqua contre le mur, contre des rochers froids, et remua en elle. Elle se mit à hurler et à gémir, enfonçant ses ongles pointus dans sa chair, le meurtrissant légèrement sous l’effet du plaisir qui se mit à exploser en elle.

Ses performances sexuelles étaient sa qualité principale, ceci ne faisait pas l’ombre d’un doute. Crystal voulait bien d’Edean parce qu’il parvenait à satisfaire ses désirs sexuels. Il la pénétrait avec vigueur, remuant longuement. Sa verge était tendue, sa virilité prête à éclater, et Crystal hurlait de joie, ses cris ressemblant presque à des rugissements de dragon. Oh oui, c’était si bon ! Il n’y avait aucun mot suffisamment fort pour décrire précisément ce qu’elle ressentait en ce moment. Son amant la défonçait avec une force insoupçonnée, remuant vigoureusement dans son corps.

« Haaa !!! Haaaa !!! »

Les hurlements de Crystal résonnaient, de plus en plus forts. Elle martelait Edean, ne répondant pas à sa question. Avait-il besoin d’une réponse ? Celle-ci était évidente. La Dovahkiin ressentait un plaisir qu’elle n’avait pas l’habitude d’éprouver, et réagissait en fonction : en hurlant comme une dératée, en se laissant aller, et en ne se calmant pas. Sous les élans fougueux d’Edean, l’orgasme approchait. Les ailes de Crystal remuaient dans son dos, et cette dernière finit par s’abandonner au plaisir. Elle se crispa contre le corps de l’homme, et eut un orgasme. Elle remua contre lui, et, sous l’effet de ses ailes, Crystal finit par tomber sur le dos, entraînant Edean à sa suite.

Ses jambes s’enroulaient encore autour de sa taille, et, malgré son premier orgasme, Crystal en voulait encore. Elle embrassa fougueusement Edean, et le laissa faire, le laissa continuer ses mouvements en elle, sans relâche, et sans répit. Encore ! Encore ! voulait-elle lui dire. Rien ne sortait de sa bouche, si ce n’est ses soupirs et ses cris au fur et à mesure que son fougueux amant continuait à la pénétrer. Qu’il était doué ! C’était magnifique, tout simplement ! Elle le laissait venir en elle, sentant le désir l’emporter sur une pente ascendante.

C’est ainsi que Crystal eut droit à un second orgasme, tout aussi généreux que le premier.