Une pléthore de choix de tenues s’offre à Marguerite qui ne sait plus du tout où donner de la tête, et à raison. Je serais sûrement dans la même situation à sa place. Comment Ishtar fait-elle pour stocker autant de tenues ? D’autant plus que celle-ci ne sont que celles qu’elle porte ici, il y en a donc d’autres ailleurs. Et pire encore, c’est de savoir qu’elle n’est sûrement pas celle qui se trouve le plus dans l’excès parmi nous. Je souris, amusé, en me remémorant cette idée jusqu’à ce que mon invitée me sorte de mes rêveries naissantes, me demandant si la tenue qu’elle allait choisir n’allait pas manquer aux femmes du coin. Je pose mes yeux sur elle. Elle me demande cela comme si elle n’envisageait pas de rendre ce qu’elle allait choisir, aurait-elle compris que j’envisageais potentiellement déjà de la laisser repartir avec ? Je nie de la tête en tout cas, apportant une réponse à sa question, comme aux précédentes :
- À moins de tomber par le pur des hasards sur une tenue particulièrement appréciée de mon amie, je ne suis pas même sûr qu’elle le remarquerait. Quoiqu’on parle d’Ishtar là, je ne serais pas étonné qu’elle ait quelque part un document ou un registre avec l’entièreté de sa garde-robe de lister dessus.
Quand bien même, je sais me montrer persuasif quand la situation l’exige et je suis certain qu’avec quelques détails sur notre rencontre, elle comprendra parfaitement mon acte. Alors vous n’avez pas à vous en faire.Un énième sourire, plein de bienveillance, destiné à cette charmante demoiselle plus tard, je guette ses faits et gestes, essayant d’analyser ce qui pourrait être son choix avant qu’elle en fasse un. Mais finalement, elle me prend une nouvelle fois de court en me demandant plutôt mon avis sur la question et notamment sur ce qui pourrait très bien lui aller. Mes yeux montrent une certaine surprise face à cette demande avant de retrouver cet air calme habituel. Comment pourrais-je refuser mon aide à une personne aussi touchante ?
- Voilà une demande très intéressante. Il va bien me falloir quelques minutes pour me décider.Dans un premier temps, je ne la quitte plus des yeux pendant de longues secondes, cherchant à mémoriser son visage et ses quelques courbes visibles au travers de la couverture afin de m’assurer de lui trouver quelque chose qui conviendra parfaitement. Je dois peut-être me montrer un peu plus intimidant ainsi mais cela ne dure tout au plus qu’une trentaine de secondes avant que mes yeux se portent sur l’énorme stock qui s’offre à nous. Mes yeux sont plus perçants, plus concentrés désormais alors que je réfléchis à ce qui pourrait faire l’affaire.
Si nous envisageons de lui offrir une tenue qu’elle pourrait porter tous les jours, nous allons éviter tout ce qui est trop léger ou trop court, non pas par peur d’afficher son corps mais pour ne pas qu’elle puisse attraper froid. Ensuite, je retire tout ce qui se rapproche de ce qu’elle puisse connaître comme tenue, bien que plus luxueuse. Donc au revoir les robes et accessoires d’antan. Quitte à lui offrir quelque chose, je souhaite que ce soit tout neuf pour elle, que ça marque le coup, tout en conservant quelque chose de féminin et mignon et surtout, quelque chose qui lui aille bien. Donc les tenues qui font working girl, c’est aussi éliminé. De plus, elle semble être une ménagère et surtout quelqu’un qui s’occupe d’elle-même. Il faut quelque chose qui lui assure une liberté de mouvements, qui ne la restreint pas de trop. Ça commence à retirer une bonne partie des habits et pourtant, il en reste pas mal. Je déambule dans la chambre, cherchant la pièce parfaite, faisant quelques allers et retours devant les différents contenants à vêtements avant de finalement opter pour une tenue que je retire de la garde-robe.
Je me retourne et la présente à Marguerite, prenant le vêtement dans les deux mains et le plaçant devant son corps. C’est un kimono ravissant, blanc sur le corps mais décoré de multiples fleurs sur les manches ainsi que le long des jambes. Une ceinture sert à raccorder le tout, elle aussi dans les mêmes motifs que ceux présents sur le tissu. Le vêtement est beau, le toucher est doux, il reste assez ample pour lui offrir la liberté de mouvement que je recherchais et surtout, il se mêle parfaitement avec son teint. Je souris, laissant mes pensées s’échapper au travers de mes mots :
- Un kimono à fleurs pour habiller une charmante fleur.Je remarque que cela m’a échappé mais ne m’en trouve pas dérangé, souriant même à l’envolée poétique de la chose. Je ramène un peu plus la tenue vers moi pour permettre à Marguerite de mieux regarder ce que je souhaite lui offrir.
- Vous en pensez quoi ?! Il mêle charme, élégance et féminité. Je trouve qu’il vous irait à merveille mais en est-il de même que vous ? Si cela vous convient, je peux sortir de la pièce pour vous permettre de vous changer tout en conservant votre pudeur.Le Kimono en question (porté par Ishtar sur l'image du coup vu que c'est censé être le sien après tout '^') :