Shooting photo en charmante compagnie [Nyoras club]

Aaaah pourquoi Mei a toujours des idées alacon ? Genre, un shooting photo ? Depuis quand MIRENA a besoin de pub ? On a toujours un monde de dingue en concert et les ventes de goodies sont au plus haut. Alors, nom de dieu, pourquoi me les briser un samedi matin ?! Je dors normalement à cette heure là moi ! Allé, je suis saoulée pour la journée. En plus c'est un concept à la noix "gneugneu homme/femme tenues assorties". Mais dans quelle galère elle m'a encore embarqué ?! Pfff... Bon, ce n'est pas tout ça, mais il faut quand même que je me lève moi. De mauvais poil, je quitte ma chambre et vais dans la salle de bain. Vu qu'il est à peine sept heures je suis sûre d'être la seule debout. Les autres veinardes ronflent toutes. Enfin, peut être pas Ruby la lève tôt. Elle est surement partie courir aux aurores, ça lui arrive souvent ces derniers temps.

Une fois douchée et habillée d'un débardeur et d'un short en jean, je descends dans la cuisine où Mei m'attend avec un sourire dont elle a le secret. Oh merde, ne me dites pas qu'elle m'a caché des infos et que c'est pire ce que je pense ce machin ? Bon déjà ce n'est malheureusement pas annulé. Mince, moi qui gardais espoir, me voilà rattrapée par la réalité. Il se trouve qu'elle s'est levée en avance pour me sermonner, me rappelant que je dois rester pro, ne pas trop draguer et sourire. Nia nia… Bref, elle me prend pour une sale gosse irresponsable. Oui bon elle dit vrai je l'avoue, vous êtes contents ? On ne va pas y passer la nuit hein ! Peu à peu notre conversation dérive vers des sujets plus légers et enfin vient l'heure du départ. Elle m'a fait appeler une voiture avec chauffeur/garde du corps pour que je puisse y aller en toute sécurité.

Après une petite partie de cache-cache avec les paparazzis j'arrive enfin à la voiture. Le chauffeur est une femme de mon âge, ce qui me permet de babiller avec elle le long du trajet. Être traitée comme une femme normale c'est rafraichissant. Je n'ose pas le dire aux filles, mais parfois notre statut m'étouffe. Il m'arrive d'avoir envie de retrouver le côté insouciant de notre existence. Enfin, ça va me passer, comme toujours. Je suis juste grognon parce qu'on m'a levée avant 10h un samedi matin. Une demi-heure après mon départ de la maison nous arrivons devant le studio photo. J'inspire un grand coup et pousse la porte, me faisant happer par un staff en pleine effervescence. Bien que je sois vingt minutes en avance ils ont l'air d'être au bout de leur vie à courir partout. L'invité n'étant pas encore arrivé c'est de moi dont ils s'occupent en première.

En un temps record je suis maquillée et prête à partir à l'habillage. En fait, si je suis honnête, ça ressemble assez à tout ce que je dois faire avant un concert. Donc ça va cette partie là je gère. C'est plutôt prendre la pose comme une jolie poupée qui va se révéler plus compliqué. Je n'ai aucun don pour la comédie. Bon, point positif, le thème c'est sexy et chic. Donc, de ce que m'explique l'assistante du photographe il s'agira essentiellement de poses sensuelles en tenues légères, voir en lingeries. Rien qui ne m'inquiète. Tant que le mec n'est pas un abruti fini qui se croit irrésistible je ne vois pas pourquoi ça irait mal. Il y a peut être même moyen que je finisse par apprécier. Ah j'entends le brouhaha s'intensifier derrière moi. Je suppose qu'il est arrivé. Il est largement à l'heure, ce qui rassure tout le monde alors qu'on apporte une dernière retouche à ma tenue. Un coup d'œil dans le miroir me permet de voir le rendu de ma tenue. J'avoue que cette chemise qui m'arrive au dessus du nombril et qui dévoile en partie ma lingerie donne matière à apprécier la vue. Et ce n'est pas le jean moulant qu'on m'a apporté quelques minutes plus tôt qui va casser le rendu.

Un sourire amusé plaqué sur le visage je sors de mon espace essayage et commence à me rapprocher de mon futur partenaire de shooting. Il me tourne le dos et d'après ce que je vois il a l'air pas mal du tout. Je me racle doucement la gorge pour signaler ma présence.

- Hello, moi c'est Nessa et tu es ?

(PoV : Jun)

Même si le travail ne manque pas au club, il nous arrive parfois d’être plus pro-actives et de faire quelques recherches de petits boulots sympas. Exemple concret : je m’ennuie, je cherche un truc qui sort de la routine, et là…

« Hmm… ? Shooting photo ? »

Je me promène sur une plateforme pro pour modèles quand je vois cette annonce passer. Le thème est sympa, la paye je m’en fous, et c’est avec ‘une personne dont vous avez certainement déjà entendu parler’. Ah bon, pas de nom ? Ça doit être quelqu’un de vachement connu ! Et pour le reste…

« … Nya ! Tu peux prendre quelques photos de moi ? »

Assise à son bureau, l’intéressée se retourne avec un regard interrogateur. Des photos j’en ai plein, mais là il va falloir que je fasse quelques ajustements pour passer leurs critères de sélection… !

...

Quelques jours plus tard, me voilà devant le studio. C’est grand, certains diraient même imposant, mais au moins c’est le signe que tout ça est très sérieux ! D’ailleurs j’ai à peine franchit la porte d’entrée que le staff se jette sur moi : accueil et sécurité s’enquièrent de ce que je fais là, et derrière eux une dame tend l’oreille et m’embarque dès qu’elle comprend que je suis là pour le shooting photo. Le moindre que l’on puisse dire, c’est que ça ne traîne pas ! Elle me fait même un petit topo de ce que je fais là, comme si j’allais l’oublier, me précisant que ma partenaire était déjà arrivée. C’est pour ça qu’elle a l’air en stress ? Je lui lance un sourire d’encouragement, ce qui semble faire son effet… c’est que pour aujourd’hui, j’ai une apparence masculine. Presque trois têtes de plus que d’habitude, musclé sans être bodybuildé, des cheveux assez longs et flamboyants…

« Placez-vous ici s’il vous plait. »

J’obéis gentiment et m’installe face à un miroir. Rapidement, c’est tout un petit monde qui vient s’occuper de moi et me prépare pour la séance : un peu de maquillage mais pas trop, juste de quoi éviter de vilains reflets de lumière sur la peau, un petit débat sur le fait d’attacher mes cheveux ou au contraire de les laisser au naturel – visiblement la solution qu’ils préfèrent pour coller au thème, puis… des vêtements à enfiler ! Je commence à me débarrasser de ma tenue et met le jean, qui me va d’ailleurs comme un gant, avant de tester une chemisette noire sobre et élégante. On dirait que je vais avoir du mal à la fermer, mais de ce que j’en comprends ce n’est pas du tout dans les objectifs du jour…

« Hm ? »

Je me tourne en entendant quelqu’un se racler la gorge et se présenter à moi. Avec tout ça j’en avais presque oublié que je ne sais pas encore avec qui je vais poser ! Je replace mes cheveux par-dessus la chemisette en me tournant, et là je comprends pourquoi il n’y avait pas d’informations : c’est Nessa, du groupe Mirena ! Une dinguerie ! Si ça avait fuité, il y aurait toute une armée de fans en bas. Ou, bien pire, de paparazzi. Elle a bien fait de jouer la carte de la discrétion !

« Jun ! Je me nomme Jun. C’est un plaisir Nessa. »

Zut ! Avec la surprise, je dois avoir l’air un peu nerveuse. Bon au moins j’arrive à rester pro : dans d’autres circonstances, et sous ma forme habituelle, je serais déjà en train de faire ma fangirl. Enfin mon fanboy. Bref, je me comprends ! En plus elle est superbe, et ce n’est pas la tenue qu’elle porte qui va y changer quoique ce soit… bien au contraire, le côté chic et sexy est bien à l’honneur.

« Si on m’avait dit que j’aurais la chance de travailler avec toi, je n’y aurais pas cru ! »

Et d’ailleurs je trouve toujours ça lunaire. Mais je n’ai pas trop le temps d’y penser car j’entends que ça s’agite tout autour de nous, et de ce que j’en comprends le photographe est en train de tout faire installer et de préparer son matériel. Ce sont des rapides ici on dirait, mais j’espère quand même avoir le temps de profiter de la séance pour faire connaissance avec elle… !

Bon je n'aurai pas tout perdu aujourd'hui d'après ce que je vois. Parce que c'est qu'il est diablement sexy ce partenaire qu'on m'a attribué. Wow, je veux bien venir me taper cette corvée tous les jours s'il est de la partie à chaque fois. En tout cas je suis charmée de voir qu'il me connait. Cette célébrité dont je parlais un peu plus tôt n'a finalement pas que des inconvénients. Je lui offre mon sourire le plus captivant alors que je lui tends la main pour que nous nous la serrions.

- Enchantée de te connaître Jun. Je vois que tu sembles avoir déjà entendu parler de moi. Notre groupe te plait peut être ?

Je n'ai malheureusement pas le temps de badiner d'avantage avec lui. Outre le matériel qui est installé pour les futures prises de vue : j'ai des retouches maquillage à faire. Une histoire de pigment qui n'irait pas avec le rouge flamboyant des cheveux de mon invité. Amusée, parce que ce n'est que partie remise, je lui fais un clin d'œil avant de m'éclipser vers l'espace maquillage qui m'a été attribué un peu plus tôt. Les corrections ne demandent pas plus de cinq minutes et me voilà à nouveau libre de rejoindre mon futur partenaire. J'ai un peu plus l'occasion de le détailler. Déjà il a une tenue aussi provocante que la mienne, qui met parfaitement son corps en valeur. Il est aussi bien plus grand que moi et mon mètre soixante deux. Ils n'ont pas jugé utile de me faire porter des talons. De ce que j'ai compris leur objectif c'est de jouer sur le "dominant/dominée". C'est pour cela qu'ils ont pris un homme avec une carrure imposante. J'avoue que l'idée me séduis et ce n'est pas la seule vous l'avez compris.

Nous n'avons pas vraiment le temps d'échanger à nouveau parce que les premiers essais commencent. Il s'agit d'une série de photo test qui va permettre de régler l'éclairage et tout le bazar qui s'en suit. On nous demande donc de se mettre face à face. Le photographe m'ordonne de poser une main sur le torse musclé de Jun, tandis que lui doit m'emprisonner entre ses bras et le mur. Ils le laissent libre de poser une de ses mains sur mon corps, tant qu'une certaine possessivité/emprise ressort du geste. Ouf, c'est que ça donne chaud tout ça. Conformément aux instructions qu'on m'a données, je pose sur lui un regard brûlant. Amusée par toute l'effervescence qui règne autour de nous je lui parle à voix basse, évitant de trop bouger mes lèvres pour ne pas gâcher les rendus.

- On va en avoir pour au moins trois heures, j'espère que tu es endurant.

Une vraie saleté, je ne peux pas m'empêcher de le chauffer avec mes sous entendus fallacieux. Enfin, n'importe qui en ferait autant avec un tel apollon. D'autant que nous ne sommes pas en train de siroter un café sagement, mais bel et bien en train d'exacerber nos sens. On nous demande de garder la pause de longues minutes pour parfaire les réglages, ce qui n'est pas pour me déplaire. J'ai tout le loisir de me perdre dans ses iris carmin. Ses mains, larges et chaudes contrastent avec les miennes qui sont nacrées et froides. D'ailleurs elles glissent doucement sur sa peau en une lente et furtive caresse. Le staff n'est pas assez concentré sur nous pour que je me fasse prendre.

- Rassure moi mes mains ne te gène pas trop Jun ? Elles sont souvent froides désolée.

Mes yeux malicieux trahissent ma provocation. Bien entendu que je fais exprès de lui donner envie et que je n'ai absolument pas le moindre regret. Il n'y a pas besoin de me connaître pour réussir à analyser mon regard. Je suis un vrai livre ouvert.

Je n’ai peut-être pas trop assuré sur la présentation, mais elle n’a pas l’air dérangée plus que ça. Au contraire, j’ai le droit à un superbe sourire de sa part et une main tendue ! Je la saisis et me penche pour y déposer un baiser, sans même me dire qu’elle voulait peut-être juste qu’on se serre la main. Il y a un peu trop de choses qui se bousculent dans ma tête pour bien réfléchir là !

« Oui, j’adore ! Vous êtes vraiment géniales, je ne me lasse jamais de vous écouter ! »

Zut, le côté pro’ est encore passé à la trappe. Il va falloir que je me ressaisisse, sinon les maquilleuses n’ont pas fini de rire en m’entendant. Et d’ailleurs elles emmènent Nessa pour finaliser leur travail, non pas qu’elle en ait vraiment besoin de mon point de vue. Mais bon, je ne suis pas photographe, ni maquilleur, ni rien du genre. Elle est juste super jolie quoi !
Pendant ces dernières finitions, on me fait un petit topo. On me rappelle le thème chic & sexy, que nous prendrons les photos en duo, et qu’ils aimeraient que je la domine. Enfin au sens photographique du terme quoi, rien de sexuel ! Surtout que j’ai plutôt l’habitude d’être de l’autre côté, enfin… bon, concentration !

A priori, je suis prêt. En tout cas on me signifie que c’est tout bon côté maquillage et tenue, et on me traine directement vers le plateau entre deux cris. C’est intense ici, ils sont vraiment à fond ! Je retrouve rapidement ma partenaire du jour, et on nous annonce faire le calibrage photo. Jusque là rien d’incroyable, bien qu’on nous demande quand même de prendre la pose pour l’occasion. Elle, moi, un mur… je suis les instructions, un bras posé contre le mur pour la bloquer et l’autre sur sa hanche comme pour me l’approprier. A priori ça leur convient, et ils se concentrent maintenant sur la technique pendant que nous, nous nous dévisageons en étant presque collés l’un à l’autre. Au moins je n’ai pas besoin de faire beaucoup d’effort pour la dévorer du regard, dans un cadre tout autre je pense que je ferais de même ! Je me retiens même de rire en entendant sa question pleine de provocation. C’est moi qui fais ça d’habitude ! Mais au moins, je vois l’effet que ça peut faire… alors je lui réponds, discrètement et en toute honnêteté :

« Je pourrais même faire des heures sup’. »

Ça, côté endurance, on n’est pas mal côté nyora ! On pourrait même dire qu’on ne dort que par plaisir. Et bon, la motivation est là : nos regards sont maintenant encrés l’un dans l’autre, et je suis persuadé que si sa main glisse lentement sur mon torse c’est parfaitement voulu. Je lui rends d’ailleurs la pareille, non pas en venant faire exactement la même chose – on n’est pas au club non plus ! – mais en caressant délicatement sa peau avec le bout du pouce du côté de sa hanche. Ça serait totalement cramé par le staff si je faisais plus que ça… encore que s’ils ne voient pas qu’on discute un peu…

« Non, du tout… je devrais pouvoir aider à les réchauffer… »

Une vraie bouillotte le Jun ! Mais ma réponse n’est pas sans sous-entendus non plus. Après tout, je capte bien ses petites provocations et ça m’amuse beaucoup d’y répondre : c’est en partie mon quotidien, alors le fait qu’elle soit aussi taquine que moi me donne très envie de voir jusqu’où elle se sent d’aller… et côté staff, le photographe balance encore quelques instructions. On dirait qu’il a terminé ses calibrages !

Décidément cette séance photo me plait de plus en plus. Et Jun n'est pas étranger à mon brusque changement d'humeur. Le calibrage se déroule sans accro autour de nous alors que je m'amuse à provoquer mon "partenaire". Et ce dernier, loin de s'en offusquer, rentre volontiers dans mon jeu de séduction. Je me réjouis d'avance de la tournure que prennent les événements. Peu à peu il semble qu'il rentre dans mon jeu, car je sens son pouce aller et venir sur ma peau nue. Un imperceptible frisson me parcourt, tandis que je pour le vice jusqu'à effleurer sa peau avec l'ongle de mon index.
Je me fais rappeler à l'ordre par le photographe, qui trouve que mon regard ne cadre pas du tout avec cette série de photo. Il veut voir un visage plein d'attente, ce que j'accepte de faire sans rechigner.

- Bon, on devra finir cette conversation très intéressante après le shooting on dirait.

J'ai profité qu'on m'ait demandé de positionner mon visage au creux de son cou pour lui murmurer cela. Honnêtement, j'ai dû faire preuve de la plus grande des retenues pour ne pas aller lui mordiller son lobe. Nos petits jeux ne cessent pas totalement malgré notre concentration sur le boulot. Entre autre exemple, la pose qui suit. Toujours avec le même décor, dos au mur, je dois mettre ma jambe contre son flanc. Jambe qu'il doit soutenir en passant sous ma cuisse, comme s'il voulait me prendre là tout de suite. Une de mes mains est sur le haut de son torse, tandis que l'autre est posée sur le bas de son ventre. En résumée on me demande de jouer les effarouchées qui essaie de calmer le jeu. Mais s'ils savaient le fond de ma pensée… Ils me vireraient sur le champ.

Quelques clics plus tard nous devons à nouveau changer de positions. Les scènes remplies d'érotisme s'enchainent. Et chaque fois, soit moi, soit mon partenaire nous amusons à pimenter les choses dans la plus grande des discrétions. Une chose est sûre, j'ai chaud et je ne parle pas de la température ambiante, ça je vous l'assure. Enfin le moment de la pause arrive. Il leur faut poser le décor. Un arrière plan qui, d'après leurs dires va prendre un minimum une demi heure, voir trois quart d'heure à installer. On nous propose donc d'aller nous poser. Pour ensuite venir nous chercher pour un changement de tenue une fois l'avancement suffisant. En passant tout prêt de Jun je lui souffle dans un doux murmure.

- Ma loge est au bout du couloir à gauche et je risque de m'ennuyer toute seule…

Je pars sans un regard pour lui, faisant mine de rien. Si mes œillades à son égard se répètent trop on va nous griller, ce que je veux à tout prix éviter. Une fois dans ma loge, j'attends de voir s'il va me rejoindre. Résultat ? Il dépasse mes attentes en poussant la porte à peine cinq minutes après moi. Dès que nous sommes face à face je m'amuse à prendre appui contre le mur tout proche et lui fait un signe de l'index pour qu'il vienne vers moi.

- Et si on répétait pour les prochaines scènes ? J'ai bien peur d'avoir des lacunes en matière de séduction. Tu veux bien m'aider à m'améliorer Jun ?

Bien entendu il n'est pas dupe, seulement ça ne l'empêche pas de rentrer dans mon jeu et de ses rapprocher avec un regard qui en dit long. Je suis persuadée que le mien ne doit pas être si différent. L'impatience monte en moi à mesure que la distance entre nos corps se réduit.

Je ne fais pas souvent de séance photo, mais si elles se passent toutes comme ça je pense m’y mettre sérieusement ! Et ça, même si le staff nous coupe dans nos élans de flirts. On commence à peine à s’amuser qu’ils nous demandent de bouger et de nous replacer, ce qui est à la fois frustrant – je voulais voir jusqu’où elle allait aller ! – et sympa : la prochaine pose promet d’être tout aussi agréable, et ça même si le photographe dit à Nessa que son regard ne colle pas. A croire que je ne lui fais pas assez envie ! Mais pour ça, je peux aider.

« Avec grand plaisir. »

Je murmure discrètement pour lui répondre, alors que ma main tient fermement sa cuisse. Elle est si douce que c’est presque une torture de ne pas pouvoir la caresser ! Et mon autre main, glissée dans son dos, est tout aussi visible. Flûte. Heureusement que ça a l’avantage de me faciliter les choses pour le regard que je suis censé lui jeter, un regard plein de désir… oué, comme si j’avais besoin de me forcer ! Et ce ne sont pas les poses d’après qui vont arranger les choses. Dès que je le peux, je m’amuse à caresser sa peau du bout des doigts, ou lui souffle dans la nuque… puis la libération : nous avons une pause. Et la bonne nouvelle, c’est que cette pause je vais la passer dans sa loge. Et oui !

Mais il faut être discrets. On arrive à l’être depuis le début, et tout le monde n’y voit que du feu. Elle est déjà partie se poser, et moi je suis posé là dans un coin à attendre, comme si je faisais parti des meubles… et ça marche, au bout de deux minutes plus personne ne fait attention à ma présence. Ce qui veut donc dire que je peux filer droit à sa loge ! Et elle m’y accueille avec un adorable sourire, et un certain désir dans le regard. En même temps, je dois la regarder de la même façon là tout de suite : elle me fait trop envie !

« Bien sûr ! C’est que j’ai peur de ne pas être trop au point pour les poses que l’on risque de nous demander. »

Bon en vrai à ce stade les poses et les photos je m’en fous un peu, il n’y a qu’elle qui compte. Je me rapproche donc d’elle, mimant la pose que nous avons pris plus tôt : ma main descend le long de ses hanches et l’une vient se glisser sous sa cuisse pour la relever, tandis que la main que j’ai dans son dos la maintient contre moi.

« J’ai eu très peur de déraper tout à l’heure… ça aurait fait mauvais genre si main avait glissé comme ça, non ? »

Et par comme ça, j’entends de la façon dont elle glisse actuellement : d’abord en caressant sa cuisse jusqu’à son genou, puis en remontant vers ses jolies fesses. Beh oui, quand elle a filé vers sa loge j’en ai profité pour la dévorer du regard. Moi quand quelqu’un me plait j’en étudie un maximum de détails !