Mise au point sur les nekos [PV Mélinda Warren] FIN

Mélinda était sûre que sa proposition ferait mouche. Elle avait plus ou moins cerné le comportement des Karistal, en se reposant sur ce vieil adage, selon lequel les apparences étaient parfois trompeuses. Les Karistal avaient de magnifiques petites têtes d’anges, les adorables fillettes qu’on voyait très bien jouer à la poupée... Il allait donc de soi que cette image était factice. Les jumelles étaient deux belles coquines qui exposèrent à Mélinda un souhait peu banal : une neko dominante ! Il fallait bien admettre que ça ne courait pas les rues, les nekos étant plutôt d’un naturel soumis. Mélinda avait-elle en réserve une petite neko dominatrice ? Une question importante, à laquelle elle se devait de répondre par l’affirmative. Oui, elle devait bien avoir en stock un petit quelque chose qui ne pourra que faire plaisir aux deux jumelles... Du moins, si elle les avait bien cernés, ce dont elle ne doutait nullement en cet instant.

Les Karistal lui posèrent à nouveau d’autres questions. Avant d’y réponde, Mélinda fit signe à Syzie de se rapprocher, et lui demanda d’aller chercher plusieurs nekos, puis de les envoyer dans une chambre bien précise. Syzie hocha la tête, et fila rapidement, heureuse d’avoir reçu un ordre de la part de sa Maîtresse. Mélinda la laissa filer, puis regarda encore les jumelles. Elles étaient toujours dans ce couloir, auprès de plusieurs belles femmes fermement ligotées contre le mur, qui gémissaient faiblement... Un endroit exquis, vraiment.

« Et bien, je dirais que oui, pour plus de simplicité, mais nous verrons les questions mercantiles plus tard. »

La question de Yuka était un peu avancée pour l’heure. Les jumelles et Mélinda avaient un accord de principe. Les pourparlers et la négociation conventionnelle surviendront plus tard. Il y avait effectivement quantité de clauses à engager dans ce contrat : l’objet, la durée, l’étendue, les garanties conventionnelles pour les deux parties, les contreprestations, les éventuelles clauses d’exclusivité et de non-concurrence, etc... On pouvait aisément comprendre que Mélinda n’avait pas envie de se plonger immédiatement dans la rédaction de la convention, et de solliciter l’expertise d’un avocat pour s’assurer que leur convention ne comportait aucune erreur. Pour elle, le plus simple était tout simplement de voir ça après... Et encore, si elle voyait tout cet enfer administratif. La connaissant, il était possible qu’elle demande à son avocat habituel de lui rédiger l’acte juridique, cette dernière n’ayant qu’à le lire pour s’assurer que les mentions essentielles y figuraient, avant de donner un coup de signature.

Yuko vint alors à lui poser une autre question, qui concernait, encore une fois, le dressage. Elle voulait savoir si la vampire offrait à certains de ses esclaves des privilèges.

« Je pars du principe que mes filles sont toutes du même niveau, commença-t-elle, décidée à en dévoiler un peu plus sur ses techniques, en signe de bonne foi. Il faut voir ce harem comme une sorte d’entreprise, où la rémunération des salariés n’est pas un salaire, mais des récompenses en nature. »

C’était une comparaison qu’on pouvait faire, car, avec les prestations fournies, l’argent récolté permettait d’offrir aux filles de Mélinda (ce terme générique incluait aussi, de manière exagérée, les quelques hommes travaillant au sein de l’établissement) un toit, des lits confortables, une nourriture riche, et de beaux vêtements soyeux.

« Comme dans chaque entreprise, il existe des sortes de primes liées à l’ancienneté, ou aux performances du travailleur. Tout ça figure dans le règlement interne, mais, par exemple, si une fille commence à acquérir une certaine notoriété auprès de la clientèle, elle peut quitter le dortoir commun, et avoir sa propre chambre. »

C’était une offre que, parfois, ses filles refusaient, mais, au moment d’accomplir leur prestation, cette chambre assignée était la leur. Cette politique expliquait aussi pourquoi, progressivement, le nombre de places se réduisait, au point d’atteindre la saturation. Dans l’ensemble, Mélinda essayait de conserver une certaine égalité de traitement entre ses filles, pour qu’elles ne soient pas jalouses entre elles. Dresser ses esclaves sur un lien d’amour, c’était une très bonne chose, mais ce n’était pas non plus la perfection... Car ce lien d’amour devenait parfois extrêmement fusionnel, donnant lieu à des scènes de jalousie, que Mélinda n’appréciait que rarement, vu qu’elles avaient toujours tendance à dégénérer.

« Bon... Il est temps d’aller vous montrer ce que vous m’avez demandé... »

Elle s’avança, quittant le couloir, et descendit encore de plusieurs étages. On put croiser d’autres filles, toutes belles et magnifiques, portant un délicieux parfum, et des vêtements affriolants. Mélinda avança le long d’un couloir, jusqu’à se rapprocher d’une belle porte en bois, puis ouvrit cette dernière.

La neko dominante tourna sa tête vers elles.

« Elle s’appelle Katarina, expliqua Mélinda aux Karistal. Et c’est la fille d’une neko et d’un démon. »

Katarina était une créature en soi assez rare, dont la rareté faisait d’ailleurs tout le succès. Elle portait une espèce de chapeau en laine recouvrant ses oreilles pointues, une tenue noire, une peau grise sombre, et des yeux rouges. Un style très vampirique, du point de vue de Mélinda. Katarina était sur ses deux pattes, et sourit légèrement à sa Maîtresse, tenant dans sa main un fouet noirâtre recourbé. Devant elle, il y avait une autre neko, la soumise, qui était dans une curieuse tenue rose et bleue.

« Miki est la victime habituelle de Katarina » continua à expliquer Mélinda.

Miki était aussi une neko particulière, car elle aimait bien porter des sortes de combinaisons moulantes recouvrant son corps. Ses bras et ses jambes étaient chacun attachées par des chaînes en fer reliées aux murs, et elle tourna la tête, essayant de voir sa Maîtresse... Quand le fouet de Katarina claqua sèchement contre son beau petit cul, faisant couiner Miki. Mélinda sourit, puis se retourna vers les Karistal, et entreprit alors, en les tenant par les hanches, de les embrasser à tour de rôle sur les lèvres.

« Je vous laisse les regarder... Ou vous amuser avec elles. Nous nous reverrons ensuite... »

Inutile de mettre une trop forte pression sur les épaules des nekos. Mélinda sortit ainsi de la chambre, laissant ensemble les quatre femmes.

Oui les jumelles avaient encore plein de questions concernant la gestion de ce harem, ce sont des choses qu'elles pourront apprendre sur le tas ou demander conseil à la vampire de temps à autre, voir lors d'un prochain rendez-vous mais plus elles en savaient avant de mettre les pieds dedans, mieux les jumelles se portaient. Mais avec leur demande, elle guida les Karistal, passant devant plusieurs chambres aux doux parfums et aux belles demoiselles, à qui les jumelles agitaient les doigts pour les saluer de temps à autre. Des beautés, c'est vrai qu'il y en avait plus d'une ici et ce n'était pas fait pour leur déplaire. La porte s'ouvrait, laissant entrevoir une ravissante neko pâle mais qui dégageait tout de même un certain charme. Oh oui, elle ne restait pas indifférente à sa beauté de glace. Une démoniaque neko. Si son caractère est aussi méchant qu'elles le pensaient, Yuko allait adorer la voir à l'œuvre et Yuka risquait de vouloir s'essayer avec elle. Quant à la seconde, elle avait une ravissante tenue en cuir? Une tenue étrange mais qui la laissait désirable quand même, belle avec un penchant pour la soumission, la recette était bien là, c'est que qu'elles avaient demandé! Se collant face à elles, la vampire posa sa main sur leur hanche avant de les embrasser pour les laisser s'amuser avec les belles nekos. Voilà un cadeau agréable.

« Merci, nous nous reverrons très bientôt, peut-être en garderons-nous un peu pour vous? »

Souriant face aux belles nekos sous leurs yeux, elles se rapprochaient d'elles et si elles avaient bien compris, elles étaient leurs cadeaux? Une attention qui sera bien sûr rendu tôt ou tard pour ce beau cadeau. Yuko tendit la main vers Katarina pour caresser son fouet comme l'on caresserait un chat.

« Hum, une bonne qualité, il a l'air résistant, j'irais même jusqu'à dire que c'est ton fouet favori? Il suffit d'observer l'extrémité du fouet, elle est un peu usée. Pense à en changé quand ça arrive à ce stade, un nouveau fouet pourrait faire bien plus mal que celui-ci mais bon, je présume qu'il sera tout aussi utile pour cette séance. »

Sa caresse continue le long du fouet alors que Yuka avait aussi tendance à observer l'arme mais surtout la neko, souriant timidement en lui caressant la main. Il est naturel qu'avec son penchant pour sa soumission, Katarina ait un petit quelque chose qui lui donnait envie de tendre ses fesses comme Miki pour essayer ce fouet. Yuko se rapprocha ensuite de Miki, posant sa main sur sa fesse, n'hésitant pas à palper tout cela avec un sourire pour le moins inquiétant.

« Une jolie paire de fesses pour toi. C'est rare de voir une chose aimée avoir son petit cul recouvert d'une telle tenue? J'en ai vu qui aimait porter une culotte ou un string mais pas une tenue. Pourquoi portes-tu cela, tu n'aimes pas la sensation de ce doux fouet sur ta petite peau, hum? À moins qu'elle ne t'ai déjà laissé quelques marques et que tu fait cela pour atténuer la douleur? Allez, dis-le-moi petite Miki et si tu veux, je veux bien aider Katarina à te corriger. »

C'est à la fois sadique et doux à l'écouter en caressant ses petites fesses, se collant presque entièrement à elle en passant une autre main caresser son ventre, remontant doucement vers sa poitrine. Mais que la neko démoniaque se rassure, elle attendait juste une réponse pour récupérer son jouet puis Yuka était en admiration devant cette rare neko, poussant même la Karistal à la questionner d'une voix douce, caressant doucement cette perle rare.

« Est-ce que tu possèdes d'autres genres de fouet? Tu ne voudrais pas m'en montrer d'autres et me dire aussi ce que tu préfères chez celles que tu corriges? »

Le courant allait bien passer d'un côté comme de l'autre, chacune était attirée par ce qu'elles aimaient mais Yuka pourrait facilement s'amuser avec Miki et Yuko avec Katarina à corriger ses ravissantes petites soumises.

Il était normal que Mélinda laisse les Karistal en compagnie de ses nekos. Les belles blondes avaient, après tout, bien le droit de s’amuser un peu, de se détendre. N’étaient-elles pas dans un harem ? Mélinda n’avait pas que des nekos, mais il fallait reconnaître que les Terranides étaient généralement appréciés des clients. Ayant une forte tradition d’esclave docile, les nekos étaient appréciés des démons, qui constituaient la majeure partie de la clientèle de Mélinda. Ils aimaient les dominer, les pénétrer, les entendre miauler et ronronner… Elle ne pouvait tout simplement pas se passer des nekos, très précieux à ses yeux.

Katarina, elle, s’avéra légèrement irritée qu’on vienne la déranger alors qu’elle était en train de corriger Miki. Cependant, elle n’en montra rien, se doutant que les deux jumelles devaient être des femmes importantes, pour être introduites par Warren. Probablement pas des clientes, les nekos auraient été prévenues, sûrement des amies… Amies qui manifestèrent rapidement chacune un intérêt certain, autant pour la neko démoniaque, que pour Miki.

Des ronronnements s’échappaient du corps de Miki, alors que Yuko Karistal lui palpait les fesses. C’était une zone sensible du corps de la curieuse neko, emmitouflée dans une tenue en latex aux couleurs vives. Elle était incapable de bouger, retenue par les bras et par les jambes, avec des sangles qui la retenaient fermement, s’enfonçant dans sa peau, faisant couiner le latex quand elle remuait.

« Je… Hummm… Miki aime les… Les cosplays, et… Cette tenue est un cadeau pour Miki de sa Maîtresse… Miki aime la porter pour… Hummm… »

Tout en parlant, elle remuait sa queue, également recouverte, pour frotter tendrement Yuko Karistal. Elle n’avait pas vu ces femmes, mais elle devinait des créatures à la peau douces et à l’esprit pervers, vicieux et tordu. C’était exactement le genre de femmes qu’elle aimait, come sa Maîtresse, d’une douceur et d’une beauté incomparables, mais également capables de faire preuve de la plus grande des cruautés et des vices les plus effroyables.

« Pour se dire qu’elle est une super-héroïne, et que… Aaaaah… Miki aime se faire battre, elle aime qu’on la violente, qu’on l’humilie, qu’on l’injurie, qu’on la batte… »

Miki était en train de mouiller, tâchant sa tenue. Sous cet uniforme, elle ne portait aucun sous-vêtement, et son sexe glissait donc directement sur le latex. C’était une situation grisante et particulièrement excitante. Elle serrait ses poings, savourant les attouchements de l’humaine, cette sensation d’être un objet, d’être une poupée de sexe… Oui, c’était quelque chose qu’elle adorait tout particulièrement. Il aurait sans doute fallu replonger dans les profondeurs de son enfance pour en discerner les raisons, mais, dans le fond, était-ce si important ? Miki était ce qu’elle était parce qu’elle était Miki, tout simplement. Le reste était accessoire.

Katarina, de son côté, affrontait la curiosité de Yuka, qui désirait se renseigner sur ses fouets, tout en la caressant. Les yeux rouges de la neko grise fixaient Yuka. Elle finit par sourire, et répondit rapidement :

« Mais bien sûr... »

Elle s’écarta alors un peu, et ouvrit un placard, comprenant une forêt aux merveilles. Il y avait de nombreux instruments de torture à la place des vêtements. On voyait des menottes, des ceintures de chasteté, des pinces-seins, des colliers cloutés, et, naturellement, un bel éventail de fouets et de cravaches. Il y avait même plusieurs chats à neuf queues. On trouvait plusieurs variétés de fouet : le martinet, une chicotte, une knout, et même une nagyka. L’antre de tout bon sadique pervers. Katarina sourit à Yuka, un sourire malicieux.

« J’aime quand elles hurlent... J’aime quand je leur fais mal, que je ressens la douleur, qu’elles se sentent soumises, vaincues... J’aime ce sentiment de puissance qui me grise les veines...  J’aime quand ces petites putes se réveillent pleinement, et me supplient de continuer, alors que leur douleur n’est pas feinte... »

En somme, il y avait beaucoup de choses que Katarina aimait. Elle rangea son fouet, et en attrapa un autre, puis, sans prévenir, embrassa Yuka, en plein sur les lèvres. Ce fut un bref baiser, qu’elle termina en promenant sa langue sur la bouche de la femme.

« Tu veux lui latter le cul, hum ? Cette petite salope n’attend que ça... L’une d’entre vous pourrait la battre avec moi, tandis que l’autre se mettrait devant elle... Pour lui faire plaisir... »

Plaisir et douleur... Ils étaient bien plus similaires qu’on aimait à le croire.

Les voici avec deux nekos presque similaires à elles, psychologiquement parlant. D'un côté, Yuko s'intéressa à la soumise des deux, elle voulait baver à écouter cette petite perverse lui raconter ce qu'elle aime, ce qu'elle veut. C'est généralement la même chose pour chacune des soumise que Yuko interroge mais elle trouvait ça tellement adorable, ne serait-ce que leur voix qui sentaient le coup approcher et que Yuko n'était pas là pour leur faire du mal, ou du moins, elle leur faisait du mal comme elle aimait bien. Ses mains palpaient ce cul adorable qui glissait bien sous sa main malgré le latex et elle posa sa tête sur son épaule avant de l'écouter parler de son fantasme de super héroïne et chacune des choses qu'elle aimait faisait battre le cœur de Yuko et commençait à la démanger entre les jambes.

« La Super-Neko Miki aura tous ça si elle est gentille. Je me ferais une joie de te rendre heureuse ma belle petite chose~ »

Elle passait sa langue sur sa joue en la caressant avec un peu plus d'instance. De l'autre côté de la pièce, Yuka fantasmait aussi sur l'éventail de choix que proposait la neko démoniaque, elle connaissait tout ça, de vu comme d'effet. Et elle avait envie de voir tout ça en action, pourquoi pas certains sur elle? Elle en fut même agréablement surprise de sentir la neko venir l'embrasser par surprise avant de faire trainer la langue sur ses lèvres. Il en fallait si peu pour faire rêver Yuka. Elle se voyait déjà enchainée, nue avec des pinces tétons, un gage-ball en bouche et les fouets qui s'abattaient sur son cul. Comment un simple baiser pouvait faire tout ça? Katarina se proposait même une petite séance d'essais pour faire plaisir à Miki, une qui fouette, une qui admire! On pourrait aisément penser que Yuko se jetterait sur l'offre pour la fouetter mais Yuka aussi aimait fouetter, elle aimait fouetter les gens autant que d'être fouetté. De plus, Yuko voulait savourer les cris et le visage déformé de Miki. Elle était sadique à point!

« Je veux rester avec Miki! Je veux la voir souffrir. »

Mêlant le geste à la parole, elle caressa son visage avant de changer de place pour se placer devant elle, la serrant contre son corps, elle allait même demander un petit baiser. Elle était impatiente de la voir crier et souffrir. Yuka observa la caverne aux miracles et prit un fouet des plus classiques, un des meilleurs que possédait Katarina pour le fait que l'impacte du fouet laisser forcément une marque. Ce n'est pas parce qu'un fouet à l'air banal qu'il n'est pas bien? C'est bien une façon primitive de juger la torture, ça.

« Katarina, je peux commencer? Je veux l'entendre crier! »

Elle était comme une petite fille avec sa nouvelle poupée entre les mains. Elle voulait déjà tant faire avec elle alors qu'elle venait à peine de la sortir de sa boîte. Levant la main, elle laissait le fouet s'abatte sur la fesse de Miki et pour la neko comme la Karistal, c'était un véritable plaisir! Yuka aussi aimait s'imaginer la douleur. Elle se trémoussait déjà sur place après un simple coup de fouet mais le petit cri de Miki était si adorable. Elles n'avaient pas fini de jouer ensemble toutes les quatre! Même Yuko de son côté s'amusait comme une petite folle! Elle passait un regard par-dessus l'épaule de Miki, ne voyant aucun coup de fouet à l'horizon pour caresser la fesse endolori de Miki, la pressant même avec passion.

« Mhh ma vilaine petite Super Neko aime ça... Elle est si belle quand elle a mal? Tu en veux encore? Dis leur que tu en veux encore plus, plus fort aussi? »

Telle une neko, Yuko approcha sa petite langue pour lui lécher les lèvres pendant que sa main palpait cette délicieuse fesse.

Derrière leurs têtes d’anges, les Karistal étaient en réalité de bien belles perverses. Elles étaient donc faites pour s’entendre avec Mélinda, qui était comme elles : un délicieux démon dans le corps tout autant délicieux d’un bel ange. Mélinda était pour l’heure absente, mais sa présence ne risquait pas de trop manquer aux Karistal, vu qu’elles avaient été laissées entre de bonnes mains : Katarina, et Miki, la « super-neko ». Un duo atypique pour des jumelles également très atypiques.  Yuka récupéra un fouet assez solide, et décida de fouetter la première, tandis que Yuko se mettait devant Miki, la caressant, l’excitant. Miki ronronnait et tremblait, mouillant son costume en latex, en remuant légèrement son corps, de gauche à droite. Le fouet s’abattit alors sur ses fesses, et Miki poussa un miaulement mélangé à un cri de douleur, mais aussi de plaisir. Elle adorait ça ! Cette sensation vive de douleur ! Yuko ne l’aidait pas, jouant avec ses lèvres, la caressant avec sa langue, tout en titillant, avec ses doigts, l’endroit où le fouet l’avait atteint, en plein sur les fesses.

« Haaa... Haaaa... »

Elle n’en pouvait plus ! Elle continuait à mouiller, sa queue remuant de gauche à droite. Elle regarda Yuko, avançant sa tête, tirant sur les chaînes, et se frotta contre elle, continuant à ronronner.

« Miki... Miki veut se faire battre ! Miki veut se faire fouetter et insulter ! Elle veut qu’on l’humilie, elle veut qu’on lui montre qu’elle n’est qu’une petite créature tout juste bonne à se faire foutre ! »

Un tel acte de soumission, c’était beau à voir... La petite Miki était en train de devenir folle, et Katarina ne tarda pas à satisfaire son souhait. Elle leva son fouet, et l’abattit à son tour, visant également le derrière de Miki. Son magnifique fondement se devait d’être honoré comme il se doit, dans tous les sens du terme. Le fouet claqua, et Miki poussa un hurlement, mais eut à peine le temps de s’y remettre que le fouet, tel un serpent mauvais, cracha à nouveau, se logeant dans sa croupe. Le corps de Miki se mit à remuer d’avant en arrière, sous les effets des claquements du fouet.

« Salope ! Petite pute de neko ! Couine comme la grosse salope que tu es !
 -  Haaa... Haaa... Miki est... Une grosse pute, oui, haaaa !! »

Voilà qui faisait plaisir à entendre. Souriant joyeusement, Katarina continuait à la fouetter, allant désormais sur son dos. Elle pouvait tout à fait la fouetter pendant une heure. Miki adorait ça, à un tel point que c’en était troublant. Ainsi, tandis qu’on la fouettait, son corps continuait à vibrer, ronronnant follement, exprimant tout le plaisir qu’elle ressentait.

Voilà un duo comme les Karistal les aimaient! Évidemment, pas question de leur vendre ses deux bijoux et c'est bien dommage car les jumelles pourraient jouer avec elles des heures entières! L'une si soumise, l'autre si dominante. Deux points opposés, juste à regarder, elles pourraient faire ça durant des heures entières! Yuko la caressa doucement, passant sa main sur son petit cul endolori, c'est dingue comme la douleur rendait son cul si doux, même à travers sa tenue. Et son si mignon petit visage torturé par la douleur, elle était bien plus belle quand elle souffrait celle-là. Et la voir se frotter contre elle, comme ça. La pauvre était en manque.

« Tu auras tout ça ma petite Miki mais d'abord on doit te punir car tu aimes ça, hein? »

Elle caressa sa joue avant d'attendre elle-même les prochains coups pour se rendre compte à quel point Miki était belle quand elle avait mal. Tandis que Katarina s'en donnait à cœur joie, Yuko adorait la voir souffrir, plus elle souffrait, plus elle souriait en venant la taquiner, frottant sa langue sur ses lèvres avant de se retirer. L'embrasser ou ne pas l'embrasser? Dure question! Même Yuka n'osait pas déranger Katarina, elle s'en donnait à cœur joie et elle était si douée. Elle s'imaginait un instant à la place de Miki et c'était assez pour la faire mouiller. Yuka se dandinait doucement, se laissant bercer par les coups de fouet et les cris, ça donnait envie de se faire battre mais c'était aussi très beau à voir.

« Tu es si belle quand tu t'amuses à la fouetter... est-ce que je peux... faire ça? »

Sa main se rapprochait de la sienne pour interrompre un peu les coups. Yuka se rapprocha de Katarina en passant ses mains sur son visage, allant même se coller contre elle avant de l'embrasser une première fois doucement. Ses mains se joignaient dans son dos alors qu'elle venait lui lécher le cou délicatement.

« Je veux tout sentir de toi quand tu la bats. De ton rythme cardiaque aux mouvements de tes muscles... »

Une demande un peu étrange mais ça lui permettrait de mieux visualiser et sentir la force des coups. Elle pourrait simplement lui demander à rejoindre Miki ou la remplacer mais pas tout de suite. Pas tout de suite... Yuko avait profité de cette petite pause pour embrasser Miki, plaquant ses mains sur ses joues, un baiser de force mais elle se laissera faire bien gentiment cette petite neko. Elle décolla ses lèvres, heureuse avant de caresser ses fesses, n'hésitant pas une seule seconde à empoigner ses petites fesses, les presser comme des oranges en léchant les lèvres de Miki.

« Toi tu es trop chou quand tu as mal! Allez, souffre pour moi, fait moi plaisir ma petite pute et je te ferais encore plus mal après? Je t'humilierais aussi. Je t'insulterais de tous les noms... je t'adore déjà ma petite super-neko-pute! »

Elle donna une dernière claque sur sa fesse avant de coller ses lèvres contre les siennes pour l'embrasser et mieux ressentir sa douleur et ses cris. Cela va être magnifique, elle le sait déjà! Les deux Karistal tenaient à leur neko, l'une contre Katarina, fantasmant sur chacun de ses coups, l'autre ne l'agrippait pas sinon elle risque de recevoir un coup mais elle l'embrassait quand même, adorant la voir souffrir... La douleur lui va si bien.

Curieuses, ces clientes... Mais, dans le harem de Mélinda, il fallait s’habituer aux demandes atypiques. Katarina avait eu de tout : des mères assez âgées demandant à ce qu’elle fouette le cul de leurs filles avant qu’elles ne se fassent l’amour, des couples voulant se faire joyeusement battre. Ses instincts démoniaques faisaient de Katarina un bourreau redoutable, le fouet n’étant qu’un des nombreux instruments dont elle disposait. Katarina n’avait concrètement aucune réelle limite, et, visiblement, ces deux jumelles adoraient le sadomasochiste. Katarina ne pouvait que les aimer, mais, en tant que démone, elle avait du mal à admettre son infériorité sur elles. Elle se soumettait à Mélinda parce qu’elle était une vampire, mais il était pour elle inconcevable qu’un humain la domine. Elle voyait les deux jumelles comme de simples partenaires de jeu... Et des partenaires très motivantes ! Qu’on ne lui fasse pas dire qu’elle ne les trouvait pas séduisantes, ces deux petites blondes. L’une se blottissait contre elle, et l’autre s’amusait avec sa proie, Miki, l’embrassant et la fessant, se frottant contre elle.

Miki était sa victime préférée. La battre était tellement excitant, et elle adorait tellement ça... Cette tenue de super-héroïne lui allait comme un gant, et beaucoup de clients aimaient la prendre ainsi, sans même la déshabiller, en utilisant quelques discrètes ouvertures sur la combinaison, permettant d’accéder à ses parties intimes. Elle était solidement attachée, mais ces deux jumelles semblaient tellement gourmandes que Katarina était en train de se demander si elle n’allait pas leur montrer sa chambre intime... Elle en sentait une dans son dos, et le corps de Katarina la trahissait, ses gènes nekos agissant. Elle se mettait à ronronner en sentant cette jumelle se presser dans son dos, murmurant dans l’une de ses oreilles des paroles très encourageantes.

« Si tu le souhaites, humaine... », rétorqua-t-elle, plus excitée qu’elle n’aurait voulu l’admettre.

Vu les manières de ces jumelles, Katarina sentait bien qu’elles n’étaient pas des novices en la matière, et qu’elles devaient adorer se fouetter entre elles. Celle qui s’occupait de Miki se tortillait lentement, et le fouet s’abattit encore sur elle, inlassablement, avec ce choc sonore si délicieux aux oreilles, qui sonnait tellement bien... Hum, comment ne pas frémir en l’entendant ? Comment ne pas ressentir ce frisson qui remontait le long de votre échine, et qui était comme un appel des plus irrésistibles à la luxure et à la débauche ?

« Hum... Aaaaahhh... Miki... Miki se sent sale... Elle... Huuuuummmm !! Elle aime tant qu’on la batte ainsi, qu’on la fouette ! »

Le fouet continuait à claquer douloureusement sur elle, jusqu’à ce que Katarina, excitée par le plaisir, en train de mouiller, ne s’arrête. Miki venait d’avoir un orgasme, le dernier coup de fouet ayant heurté sa croupe, sous les hurlements et les miaulements de la neko, qui se tortillait sur ses liens. Tout son corps venait de se tendre, et sa mouille avait jailli, salissant sa combinaison, une petite tâche ne tardant pas à apparaître à l’emplacement de son bassin. Rouge, elle baissait la tête, son corps remuant d’avant en arrière.

« Tu as joui bien vite, petite pute... Est-ce le fait d’avoir deux autres femmes qui t’excitent à ce point ?
 -  Miki aime... Attirer l’attention... » répondit faiblement cette dernière.

Katarina esquissa un sourire vorace. Elle ne pouvait évidemment pas le dire ouvertement, mais la présence des Karistal l’excitait grandement. Elle se retourna vers Yuka, et l’embrassa joyeusement, fourrant sa langue dans sa bouche, en se pressant contre elle.

« Hum... Vous êtes des femmes de qualité, belles humaines... C’est... C’est très intéressant... »

Katarina le pensait sincèrement, et était chaudement excitée par ça. Elle ferma brièvement les yeux, un léger sourire venant éclairer ses lèvres.

« Vous me plaisez tellement que je pense que je vais vous montrer... Un endroit qui devrait vous plaire. »

Miki frémit à cette idée, sachant où elles allaient aller. Katarina l’empêcha toutefois de parler, en mettant autour de ses lèvres un gag-ball, ainsi qu’un bandeau noir sur ses yeux, puis la détacha. Miki tomba lourdement sur le sol, et un collier se retrouva autour de son cou.

« Que l’une d’entre vous au moins la fouette, je vais me charger de la faire avancer. Allez, salope, suis-moi, tu vas recevoir ta correction ! »

Katarina sortit, continuant à tenir la laisse, et avança le long des couloirs.

Elle se rendait vers une partie spéciale du harem : le souterrain, où il y avait une salle de torture.

Si ces Karistal en voulaient pour leurs yeux, elles allaient être servies !

Ses deux-là étaient invendables et c'est bien dommage, elles valaient tout l'or du monde aux yeux des Karistal. Elles pensent généralement ça devant chaque neko qui a toujours un petit plus mais c'était autant plus vrai pour elles! Yuka se blottissait contre la belle neko démoniaque, adorant se sentir près d'elle, ce petit sentiment de danger à trop titiller une démone et ce petit aspect soumis qu'ont le plus souvent les nekos. Elle adorait Katarina et attendait que la suite défile pour lui demander de subir autant que Miki, elle pourra se donner à coeur joie d'abimer ses fesses. La neko démoniaque avait l'air si professionnelle que Yuka pourrait bien jouir rapidement pour elle. Quant à Yuko, on ne peut pas dire que ça lui déplaise de se frotter à une sale petite neko perverse qui adore se sentir battu et sale. Oh oui, Yuko pourrait la punir chaque jour, elle adorait passer du temps à satisfaire la belle Miki. La voir couiner était si beau, l'entendre était si bon et la lécher pendant ce temps-là était presque aussi bon que si elle donnait elle-même les coups. On ne peut pas dire que ce soit simple de frapper avec un fouet et embrasser en même temps la même personne. C'est plutôt pas simple. Mais là, Yuko savourait sa petite neko docile. Elle pourrait la croquer tellement elle était excitante! Si elle aurait été hermaphrodite, elle aurait surement voulu se la faire maintenant pendant qu'elle se faisait fouetter?

Et son orgasme n'arrangeait rien du côté des Karistal. Yuka fantasmait sur la poigne de fer de Katarina et elle se laissait faire face à son baiser. Dieu que s'était bon! Elle savourait, voulant se frotter contre elle et la voir la dominer doucement mais surement.

« Merci... Katarina... tu es aussi magnifique avec ton fouet et... ce ton, je t'adore, tout simplement. »

Et la rareté! Une neko démoniaque qui ne se laissait pas faire, elle pourrait en faire rapidement sa favorite! Du côté de Yuko aussi mais elle avait elle aussi beaucoup de soumise comme Miki mais ça ne l'empêchera pas de l'aimer. Pour le moment, elle avait laissé une dernière caresse à Miki avant de se mettre à genoux, devant cette tache rouge entre ses jambes qu'elle touchait du bout du doigt, très doucement.

« Hum... c'est qu'on est toute mouiller? Et ça fait quoi si je lèche un peu? »

Yuko n'hésitait pas à faire glisser sa langue dessus. Elle n'aurait pas vraiment le goût mais ce n'est pas très grave, ça la faisait mouiller, autant Miki et un peu Yuko. Chacune y trouve son compte! Mais en y reniflant de plus près, elle sentait une petite odeur d'urine? Elle n'avait pas vraiment uriné maintenait mais elle avait dû le faire tôt ou tard? À moins d'être très excitante, elle aurait puni une esclave normale mais pas elle, pas une neko. Elle se redressa plus souriante que jamais en lui léchant le menton.

« Tu es vraiment sale ma petite Miki, ça mériterait que je te punisse, tu sais? »

Comment ne pas la tenter avec ce genre de phrase? Surtout que Katarina semblait partante pour leur montrer un coin vraiment privé, leur chambre! Elle prépara Miki et Yuka la lâchait pendant ce temps avant que Yuko ne se jette sur le fouet face à la proposition de la méchante neko. Yuka restait près d'elle, la collant même un peu en voulant en savoir plus sur cette pièce sans pour autant le dire. Elle avait simplement de grands yeux remplis d'envie pour elle. Yuko restait tout derrière faisant claquer son fouet à des intervalles plus ou moins réguliers sur le petit cul de Miki et il n'était pas étonnant d'entendre Yuko gémir à la place de la neko. Elle adorait jouer les dominantes. En arrivant dans la salle, ça ressemblait un peu a chez elles, dans la salle de dressage/torture. Les chaines aux murs, les écarteurs, tous ses outils, tellement excitant! Le genre de chose qui devait plaire à Miki comme à Yuka.

« J'aime cette décoration! Il me tarde de te voir à l'œuvre Katarina... et de te voir et t'entendre souffrir ma belle petite Miki~ »

Yuko caressa le menton de la petite neko soumise, préférant laisser la neko démoniaque savoir si oui ou non elle devait lui retirer son gag-ball et son bandeau. Yuko et Yuka admiraient chaque outil, chaque accessoire, s'amusant à faire tintiller quelques clochettes servait pour les pinces ou les faux percing. Cela permis surtout à Yuko de se rapprocher un peu de sa soeur. Restant dans son dos pour lui caresser le ventre, glissant une main entre ses jambes pour mieux lui lécher le cou. Elle savait comment marchait sa sœur après tout ce temps.

« Hum vilaine Yuka, tu t'imagines sous les coups de Katarina hein? Rassures-toi, je vais te laisser jouer avec elle mais je pense que toi et Miki seront nos petites choses~ Kuhu! Je vais adorer t'entendre couiner avec une neko aussi perverse que toi huuuum... ça me donne envie de te foutre à poil devant Katarina pour qu'elle s'occupe de toi! »
« Nan Yuko on doit... y aller doucement... »

Elle n'avait pas tort, elles devaient savourer. Elle relâcha sa jumelle avant de retourner avec elle près des deux nekos.

« Dis-moi ma belle, quel est le programme donc? »

Oh oui, un programme fort alléchant vu tout ce qui se trouvait autour d'elles!

La petite antre de Katarina était un endroit privilégié. Elle n’y conduisait que ses clientes particulièrement soumises, et jamais un membre de sexe masculin. Elle n’aimait pas trop les hommes. Soit ils étaient soumis au point de s’écraser comme des larves, soit ils essayaient constamment de se rebeller, en faisant preuve de cette arrogance et de ce dédain machiste qui l’irritait au plus haut point. Inversement, les jeunes soumises étaient bien plus intéressantes, car elles savaient vous faire ressentir tous les plaisirs que la domination impliquait, leur résistance s’inscrivant, non pas dans un effort de bravade masculine, mais dans un jeu sexuel. Bien sûr, en pensant cela, Katarina était loin d’être objective, mais un avis, après tout, était toujours teinté de subjectivité. Quoiqu’il en soit, son instinct, sur lequel elle se reposait continuellement, lui avait soufflé d’inviter ces femmes dans son antre secrète.

C’était sa chambre personnelle, comprenant des sangles, des chaînes, et même une sorte de fauteuil de torture sophistiquée. Ses techniques étaient relativement traditionnelles : elle n’utilisait pas l’électricité, et tous ces gadgets technologiques tekhans. Plus c’était classique, et plus c’était mieux. Les bandages, les fouets, le sang, la sueur... Voilà ce que Katarina voulait ! Le reste, c’était ridicule. La belle neko démoniaque attacha à nouveau Miki, qui avait un gag ball et un bandeau. Elle gémissait en se tortillant, et Katarina lécha son costume, près de son cou, en pinçant ses fesses, l’entendant gémir et soupirer.

« Je n’en ai pas fini avec toi, rassure-toi, petite salope... » lui souffla-t-elle dans l’oreille.

Elle gloussa à moitié, entendant Miki gémir, probablement d’impatience, tandis que les deux Karistal s’amusaient entre elles. Indéniablement, leur présence la stimulait, l’excitait. Katarina se sentait fébrile, pleine d’excitation, avec la formidable envie de les impressionner. Elle connaissait la réputation des Karistal, et savait qu’elles étaient les filles de cet esclavagiste. Il n’avait pas de bureau dans la capitale, mais Katarina se devait de connaître les principaux esclavagistes ashnardiens. De plus, elle avait déjà vu les Karistal à Ashnard, faisant leurs courses pour acheter des nekos, ou même de simples peluches représentant des chats. On disait qu’elles adoraient les chats, ce qui semblait se justifier, vu leur présence ici. Une neko dominatrice... Elles avaient vraiment de la chance, c’était un spectacle plutôt rare, les nekos étant plutôt d’un naturel soumis. Si Katarina n’avait pas des gènes démoniaques dans le sens, elle aurait probablement fonctionné également sur ce principe.

« Dis-moi ma belle, quel est le programme donc ? » demanda alors l’une des Karistal.

Un sourire éclaircit les lèvres de Katarina, un sourire sardonique et légèrement cruel. Elle ne répondit rien sur le coup, et se rendit vers un rangement, sortant un mystérieux objet. C’était une culotte rose en latex, que Katarina étira, un sourire ravi sur les lèvres. C’était une culotte spéciale, très spéciale. En la regardant d’un peu plus près, on pouvait qu’il y avait deux godes inversés, qui s’enfonçaient dans le corps, à l’emplacement du vagin et de l’anus. Une culotte sexuelle de torture ! Il n’y avait que chez Mélinda qu’on pouvait trouver ça !

« Il y a une télécommande qui permet d’activer les fonctions vibrantes des godes... Je vous laisse décider qui l’enfile, mes belles blondes... Soit la super-salope dans mon dos qui se trémousse en attendant que je la batte, soit celle d’entre vous qui aime se faire battre... »

Comme elle le leur avait annoncé, Katarina comptait bel et bien s’acquitter de ses devoirs d’hôte envers ses invitées. Ces deux femmes lui plaisaient.

Ces deux-là étaient des nekos parfaites, idéal, elles avaient toujours rêvé d'un couple neko qui leur ressemblait et bien, c'est chose fait grâce à Miki et Katarina! Dans la chambre de la démoniaque neko, c'était un petit coin de paradis qui avait un petit air de maison. La salle de torture qui fait aussi office de salle de dressage ressemblait à ça dans leur manoir. Oh bien sur, ce n'était pas une chambre propre aux jumelles, elle était utilisée par ces dernières mais elle était aussi par les dresseurs, leur père, c'était une salle comme une autre chez elles après tout. Partant de là, elles se sentaient comme chez elles! Yuko en profita pour aguicher sa jumelle et la tenter un peu, sachant très bien que cette dernière voudrait être à la place de Miki ou avec elle au moins. Mais pour le moment, il y avait un programme fort intéressant! La petite chatte démoniaque avait rattaché sa chose et ça promettait déjà. En proposant une drôle de culotte en plus, Yuko était aux anges! Yuka aussi d'ailleurs mais pas pour les mêmes raisons. Yuko la prenait en la jetant vers sa sœur, gloussant en sachant ce qui allait se produire.

« Elle sera pour Yuka alors. Tu l'enfiles et tu nous regarderas nous occuper de notre petite Miki. Si tu es sage... on pourrait songer à s'occuper de toi mais pour le moment, tu devras résister, Kuhu! »

Voilà qui était sadique. La soumise Yuka ne pouvait profiter aux réjouissances, elle ne pouvait pas savourer ça avec Miki, elle ne pouvait même pas fouetter, ça va être dur pour elle. Tirant sur les ficelles qu'étaient faites sa culotte, elle la laissa tomber comme un mouchoir en tissu par terre avant d'installer doucement son nouveau sous-vêtement, gémissant doucement en sentant cette double pénétration. Heureusement que Miki l'avait excité depuis le début, ça aidait bien! Yuko se rapprocha de Katarina, aucune gêne à se frotter un peu contre elle en laissant une de ses mains caresser ses jolies petites fesses. Nue, dans du cuir, elle devait être excitante celle-là! Mais pour le moment, elle était aussi très bien comme elle était.

« Ma jolie neko, tu aurais un second fouet pour que je t'aide à corriger notre vilaine petite Miki? Je suis impatiente de pouvoir la faire jouir sous les coups de fouet~ ♥ »

Elle ne tentait pas de l'embrasser, elle conservait son sourire en coin, son air si gentil alors que c'était tout le contraire, pelotant les formes sous sa main. C'était si bon, la suite risquait d'être bien mieux et ça qui était excitant. Même si Yuka devait juste regarder, elle profita de cet instant pour se placer dans le dos de Katarina, posant ses mains sur ses épaules pour lui parler à voix basses dans ses petites oreilles si mignonnes.

« Katarina, occupes-toi de moi après s'il te plaît... je veux sentir... tes coups me rendre heureuse... Haaa! »

Yuko venait juste d'abandonner les jolies fesses de la neko démoniaque pour passer sa main sous la robe blanche de sa sœur qui venait d'installer sa nouvelle culotte pour lui pincer la fesse gauche.

« Triche pas petite coquine. Chaque chose en son temps, d'abord Miki et après, ça sera peut-être toutes les deux en même temps? Tout dépendra de toi ma mignonne... »

Elle déposa un baiser sur la joue de la neko sadique en lui souriant. Il fallait s'occuper de la super neko d'abord pour faire envie à Yuka et ensuite... c'est à voir mais Katarina était bien entourée pour le moment.

Pour de simples humaines, ces deux femmes étaient très réussies. Leur perversion était un spectacle constant, un régal pour Katarina. Elles avaient des têtes d’anges, de belles petites têtes innocentes qui vous faisaient penser qu’elles étaient aussi dangereuses que des brebis, mais cette apparence dissimulait un esprit retors et pervers. La culotte spéciale de Katarina, une véritable torture, autant qu’un plaisir constant, sembla les intéresser, mais Yuko ne voulait pas la mettre sur Miki, mais sur le corps de sa sœur. À cette idée, un frisson félin parcourut le corps de la neko. Sa queue se mit à remuer, se tendant légèrement. Il ne fallait pas oublier que voir deux jumelles se faire l’amour était un spectacle toujours très excitant. Elle ne s’était pas trompée en supposant que l’une des deux jumelles avait l’ascendant psychologique sur l’autre. Yuka enfila donc la culotte, et Yuko retourna vers Katarina.

Quand la neko démoniaque sentit la main de Yuko se balader sur ses fesses, les pressant, un nouveau frisson s’échappa de son corps, de nouvelles et délicieuses vibrations. C’était trop excitant, tout simplement ! Katarina se mit à gémir faiblement, tout en rendant la pareille à Yuko. Ses mains caressèrent ses hanches, et sa queue remua, pour se frotter contre ses fesses, formant une petite pointe qui heurtait ces dernières. Katarina ne songeait même pas à l’embrasser, simplement à la peloter.

« Ma jolie neko, tu aurais un second fouet pour que je t'aide à corriger notre vilaine petite Miki? Je suis impatiente de pouvoir la faire jouir sous les coups de fouet. »

Katarina ronronna encore à cette idée, et se mordilla les lèvres. Oh oui, elle avait un second fouet ! Elle avait toute une gamme de fouets ici ! C’était bien pour ça qu’elle avait décidé d’y conduire les deux jumelles, afin de pouvoir laisser libre court à leurs imaginations, sans être restreintes par des contraintes matérielles. Sur ce point, servir Mélinda Warren était très prolifique. Cette dernière dirigeait donc un harem, et une bonne partie de son budget se consacrait donc à l’achat de matériel, d’équipements sexuels. Katarina se faisait donc plaisir. Miki se tortillait dans ses chaînes. Elle avait entendu qu’on parle d’elle. Après tout, les nekos avec une ouïe surdéveloppée par rapport aux autres espèces, et la perspective de se faire doublement fouetter, comme tout à l’heure, mais en plus sauvage, l’excitait beaucoup.

Les deux femmes continuaient à se peloter. Légèrement plus petite que Yuko, Katarina approcha ses lèvres pour sucer son sein à travers ses vêtements, sentant son téton. Elle se blottissait contre elle, ses propres seins venant à se tendre sous son uniforme. Yuka se rapprocha alors, d’une démarche gauche, handicapée par la culotte spéciale, qui lui déchirait le corps, demandant à ce qu’on s’occupe d’elle après en avoir fini avec Miki.

« Oui... Cette pute de Miki en premier...Toi, ma salope, je te torturerai bien comme il faut, tu regretteras de m’appeler... »

Elle se défit alors de l’étreinte de Yuko, et alla lui montrer la gamme de fouets.

« Ceci étant dit, tu devrais peut-être enfiler une tenue de dominatrice plus indiquée..., nota-t-elle. Viens... »

Elle lui fit signe de la suivre, et ouvrit un autre placard, plus grand, comprenant une série de tenues en cuir particulièrement explicites.

« Je te laisse choisir... En attendant, je vais préparer ta sœur... »

Autant la mettre en position. Katarina entreprit tout simplement de l’attacher à des sangles, exactement comme Miki, mais en arrachant ses vêtements, révélant ses seins. Pour qu’elle ne s’ennuie pas, elle mit sur ses seins une pince à seins, et lui sourit malicieusement.

« Couine, ma petite pute... »

Qu'il était bon de jouer avec les nekos! Et sentir cette frigide petite neko démoniaque doucement gémir ou ronronner était une douce mélodie aux oreilles de Yuko. Quelle chance elle avait tout de même! Elle se fit plaisir sous les mains de Katarina et sa petite langue qui passait sous sa robe. Oh bien sur pour l'occasion, elles n'avaient pas de soutien-gorge. Pourquoi? Car elles savaient qu'en cas de bonnes négociations, avec ou sans Mélinda Warren, elles allaient fêter ça avec des nekos! Même en cas de mauvaises négociations d'ailleurs, il aurait bien fallu se calmer. Mais pour le moment, Yuko se sentait de plus en plus à l'aise avec sa Katarina et Yuka tentait subtilement de s'incruster mais la jolie méchante neko ne l'entendait pas de cette oreille. Elle ignorait – ou non – mais lui parler comme ça, c'était exciter la petite chose qu'elle était, la petite esclave que Yuka adorait être pour sa sœur jumelle. Yuko s'attardait devant les différentes tenues de cuir. C'était d'autant plus amusant que se dire que cette belle neko avait si souvent mouiller et joui dedans? La coquine va! Elle va adorer jouir par-dessus une de ses combinaisons! Yuko avait un faible pour le rouge déjà alors elle écartait les tenues noires pour enfin trouver la tenue qu'elle allait porter.

Elle retira ses vêtements, retirant un à un les éléments de sa robe noire, elle se retrouva toute nue avant de prendre la tenue en latex rouge, enfilant les collants suivis de ce qui couvrait le corps avant de bien sangler le tout au cou avant de finir avec les gants. Elle prit une cravache ainsi qu'un fouet assorti. Heureusement que Katarina avait à peu près les mêmes proportions qu'elle! Elle devait à peine avoir un peu plus de poitrines qu'elle. Pendant qu'elle se changeait, Yuka aussi se changeait de force devant la neko diabolique qui lui avait arraché le haut de sa robe en lui installant juste après les pinces tétons pour la faire couiner, chose qu'elle fit très bien!

« HAAAAaaaaa Ka... KatarinaaaAAAAA... J'ad-ore! »

Ses petites lèvres remuaient, sa petite langue sortait en quête d'un baiser, un coup de langue, elle voulait elle aussi profiter de la belle neko à sa façon. Il en allait autant pour Miki mais pour le moment, les deux jumelles avaient le regard braqué sur Katarina, son tour viendra bien vite à elle aussi. Yuko se rapprocha dans son dos en se collant à Katarina, une main se glissant entre ses jambes, la seconde remontant vers un de ces seins qu'elle caressant en lui soufflant dans le cou.

« Mais y a pas que Yuka qui est vilaine à ce que je vois. Ma petite Katarina est une vilaine neko aussi~? Oh si, elle coute très cher cette robe, tu sais? Il va falloir que je demande dédommagement à ta patronne hum... je devrais peut-être t'emmener avec nous en partant d'ici, au moins nous servir jusqu'à ce que tu ait remboursé ça? »

Il y avait du vrai dedans, Katarina se plairait surement à mettre de l'ordre et de la discipline dans leur cabane, toutes les dominantes avaient tendance à s'adoucir avec le temps. Elle irait dresser tout cela à coup de cravache! Yuko lui lécha le coup avant de se reculer et la libérer en souriant. Cette discussion sera pour plus tard, elle se dandina un peu sous le regard de la diabolique neko en rigolant doucement. Se rapprochant de nouveau vers elle pour lui faire face cette fois, elle s'agrippa à son cou comme une aguicheuse en venant l'embrasser doucement, une cravache et un fouet dans les mains. Un court baiser mais déjà bien délicieux vu la situation.

« Que faisons-nous? On en fait baver une en s'occupant que d'une seule de ses deux petites putains ou bien on est trop gentilles pour elles et on s'occupe chacune d'elles? Je suis impatiente de les entendre couiner toutes les deux. »

Vu la façon de frotter ses cuisses l'une contre l'autre, ça lui faisait vraiment de l'effet! Mais même en adoptant la première solution, elles peuvent toutes les deux couiner de douleur même si une souffrira physiquement et l'autre de jalousie.

« Et si... on les fait d'abord un peu languir toutes les deux? Tu en penses quoi ma petite Katarina d'amour? »

Oui... elles peuvent bien s'amuser entre elles sans s'occuper de ses petites trainées après tout.

Une partie à quatre, même pour Katarina, c’était beaucoup. Dans une situation de domination, il fallait rarement dépasser le chiffre trois. Une personne soumise et une personne dominante formait un duo parfait. Dès qu’on atteignait le trio, il y avait toujours un risque que ça aille mal, mais, quand on allait à quatre... Cependant, Katarina n’était pas seule face à trois soumises, il y avait plutôt deux dominantes face à deux soumises. C’était une situation qu’elle n’avait pas encore vraiment eu l’occasion de voir, puisque les clients venant requérir ses services voulaient tous se faire soumettre. Yuko se déshabilla totalement, et opta pour une tenue rouge en latex. Un uniforme très réussi, que Katarina appréciait, même si elle n’avait pas assez de seins volumineux pour le mettre. Néanmoins, il allait plutôt bien à Yuko... Et le latex... C’était la texture lambda dans n’importe quel jeu de domination et de soumission. Katarina se surprit à ronronner, alors que Yuko se rapprochait, et lui reprochait d’avoir déchiré la robe de Yuka. Elle fronça les sourcils, se retenant de répliquer que, d’un point de vue légal, si Yuko portait plainte, l’établissement déclinerait toute responsabilité. Il fallait mieux lire les conditions générales d’utilisation : une clause prévoyait que tous les dommages corporels ou matériels éventuels étaient à la charge du client. Il aurait été trop facile, autrement, de demander une séance de bondage extrême, de finir blessé, et d’obtenir ensuite des dommages-intérêts. Néanmoins, Katarina se prêta au jeu, comprenant que Yuko voulait juste avoir la main.

Yuka et Miki étaient toutes les deux attachées, en hauteur, suspendues par les bras et les jambes. Mine de rien, c’était une position assez lourde, très épuisante. Les spécialistes du bondage savaient que, dans ce genre de positions, il ne fallait pas essayer de lutter, mais se laisser aller, comme si on tentait de se coucher. Le poids était alors supporté par les cordes, mais, même sur le long terme, c’était une position difficile. Elle pouvait entraîner des courbatures, ou faire mal, si on serrait trop fort. Katarina n’avait pas serré de manière excessive, afin de ne pas risquer d’entailler la peau... Mais il resterait évidemment des marques, comme quand on serrait sa montre trop fort, et qu’on voyait ensuite les traces résiduelles sur la peau. Miki était endurante. Il fallait espérer que Yuka le soit aussi.

Yuko interrogeait désormais Katarina, afin d’en savoir plus sur le programme. Pour le coup, la neko devait réfléchir. Elle ne l’avait jamais fait ainsi. Parfois, elle avait été avec une autre maîtresse, comme cette fois où elle avait fait de l’escort chez un couple de riches marchands ashnardiens. Le mari était un humain, la femme une démone, et il s’était soumis aux deux femmes. Un très bon souvenir : la femme le sodomisait avec un gode pendant que Katarina le faisait couiner avec un fouet. Mais là ? Hum... Il lui fallait réfléchir... Ce qui était d’autant plus que cette tenue en latex réveillait ses pulsions de neko.

« Et si... on les fait d'abord un peu languir toutes les deux? Tu en penses quoi ma petite Katarina d'amour ? »

Katarina fronça les sourcils.

« Je ne suis pas ta ‘‘petite’’ Katarina ! » rectifia-t-elle immédiatement, avant de réfléchir à sa proposition.

La frustration... Ça marchait plutôt bien. Elle tapota un doigt avec ses lèvres. Miki et Yuka avaient été placées à proximité, face à un confortable lit, et l’idée lui plaisait.

« Mais ton idée me plaît... De plus... »

Katarina se rapprocha de Yuko, adoptant une sorte de démarche féline, et posa ses pattes avant sur ses épaules, s’en servant pour se soulever un peu, sa queue venant s’approcher pour s’enrouler autour du bassin de la femme. Elle l’embrassa sur les lèvres, se serrant contre elle, leurs poitrines se pressant, tandis que l’une de ses mains décala, glissant de l’épaule de la femme pour filer sous sa tenue, appuyant sur son téton :

« J’adore cette tenue que tu portes... »

Comme c'est intéressant! Vu le caractère de la neko diabolique, elle était sûre qu'elle n'allait pas rester de marbre devant un tel petit surnom mais elle ne s'attendait pas à la voir répliquer juste sur le mot « petite »? C'était juste ça qui la dérangeait? Ce qui voulait dire qu'elle n'avait rien contre être la Katarina d'amour de Yuko? Ou alors la ravissante neko dominatrice de Yuko? Ou encore la toute mignonne neko d'amour de Yuko? Bref, elle se fichait d'être à Yuko à l'entendre mais elle n'était pas « petite ». Soit. Yuko évitera le mot petit à l'avenir pour la désigner mais elle restera au moins sa neko alors le temps de s'amuser ensemble avant de revoir Mélinda. L'idée de les faire baver étant accepter, elle se laissait caresser par Katarina qui passait sa main sous sa tenue, caressant son sein ou plutôt, appuyant sur le petit téton de l'humaine qui gémissait doucement. Elle aimait bien faire souffrir les autres mais Yuko n'avait rien contre un peu de douleur elle aussi? C'était très bon après tout. Certes, c'était bien mieux de produire la douleur que la ressentir mais parfois, changer était si bon. D'ordinaire, c'est elle qui caressait les nekos et non ces derniers qui la caressaient... mais ce n'est pas grave, elle faisait beaucoup d'exception pour ses boules de poils d'amour, surtout quand elle leur plaît!

« Oooh, tu es une gentille méchante neko Katarina~ ça me donne envie de te câliner, tout le temps, partout partout~ »

Elle approcha ses lèvres, les pressant sur les siennes pour l'embrasser doucement mais rapidement, l'envie et l'excitation lui monta au cerveau et le doux baiser de Yuko devenait un baiser plus sauvage, plus animal! Yuko ne se sentait plus, sa langue devenait incontrôlable, embrassant fougueusement la neko démone en se pressant un peu plus contre elle. Elle espérait que sa sœur et Miki étaient en train de mouiller comme des fontaines, voulant être à leur place et punis aussi. Elles ne méritaient que ça ces deux-là! Et en changeant totalement de chose, elle laissait ses mains caresser ses petites fesses, ne passant pas sous la robe en léchant son cou, l'embrassant presque amoureusement. Une neko diabolique et dominatrice, forcément, ça fait rêver Yuko. En redressant sa tête en frottant son nez sur celui de Katarina, elle avait envie d'une chose bien précise.

« Retire moi cette robe et fait moi mouiller en te montrant dans une tenue plus dominante! Je vais aguicher un peu les deux salopes pendant ce temps ma beauté neko. »

Elle se défait doucement de Katarina, se rapprochant des deux autres soumises, d'abord sa soeur, caressant doucement sa peau sous ses gants de latex, sans lui faire le moindre mal en caressant avec insistance sa culotte double gode en elle.

« Tu aimerais être avec nous hein? Tu aimerais qu'on te fasse mal hein? Pas tout de suite, je veux te voir et t'entendre nous supplier au point que tu mouilleras toute seule avec ta culotte! Tu vas jouir toute seule mais t'en voudras encore plus! »

Poussant quelques petits rires sadiques sous les gémissements de sa jumelle, elle se rapprochera de Miki, lui caressant la joue en l'observant dans les yeux. Elle était si mignonne cette petite super-salope.

« Oh ma petite Miki, bientôt je te ferais descendre et je t'en foutrais plein le cul, promis! Je t'enfoncerais tout ce que tu voudras et je te fouetterais avec amour et avec dégout ma petite pute. Ouh~ tu es si mignonne... Regarde-toi, tu baves ma pauvre... »

Évidemment, avec une Gageball bloquée dans la bouche, le peu qui arrivait à se faufiler, c'était de la bave que Yuko léchait avec une telle lenteur et une telle douceur que ça en était aussi agréable pour l'une que pour l'autre, surtout que ses mains avaient tendance à se perdre sur son corps en attendant que Katarina ai finit de se changer.

On ne pouvait jamais vraiment comprendre le sadomasochisme tant qu’on ne comprenait pas la double nature du plaisir. La plupart des êtres vivants limitaient le plaisir à la simple notion de joie, un sentiment envahissant qui leur apportait une certaine satisfaction morale, une sérénité spirituelle, un sentiment diffus et positif qu’on appelait le plaisir. Tous craignaient naturellement et logiquement la douleur, car elle engendrait la souffrance, elle faisait mal. La souffrance était désagréable, une démangeaison qui faisait pleurer, un alerte de la vie, un signal pour dire à l’utilisateur que l’action qu’il faisait n’était pas sans conséquence. La douleur était une alerte à éviter, et, partant de là, les êtres vivants la fuyaient. Seulement, la douleur n’était pas simplement qu’une alarme, elle n’était pas qu’une sonnerie se déclenchant quand l’incendie couvait, elle était aussi un indicateur de la vie. Souffrir, c’était vivre. Ce n’était qu’aux portes de la mort que la douleur disparaissait, et c’était bien pour ça que les quelques individus atteints d’une insensibilité congénitale à la douleur étaient de pauvres hères à plaindre. Paradoxalement, c’était en naissant qu’on connaissait le paroxysme naturel de la souffrance. On naissait dans la douleur et dans la souffrance, et c’est dans cette douleur qu’on trouvait une certaine plénitude, un plaisir bien plus intense et plus profond que tout ce qu’on ne pourrait jamais ressentir. Le sexe était le seul moyen d’atteindre cet état contemplatif, cet état où douleur et plaisir ne se contentaient pas de disparaître, mais de fusionner, pour devenir unique et intense.

Katarina aimait le sadomasochisme parce qu’elle aimait l’idée de souffrir, parce que la douleur l’excitait, que ce soit pour la recevoir, mais surtout pour l’infliger. Fondamentalement, le sadomasochisme consistait à gravir la montagne du plaisir intense par l’autre versant, celui de la douleur. Ici, ce n’était pas le plaisir de la relation charnelle qui conduisait à la douleur, mais l’inverse : le plaisir était atteint par la douleur, une douleur qui ne vous anesthésiait pas, mais aiguisait tous vos sens, vous amenant à ressentir les moindres mouvements du vent. Sous l’effet de la douleur, le corps se réveillait, s’endurcissait, et devenait bien plus réceptif à son environnement. C’était une sensation merveilleuse, que Katarina faisait ressentir à chaque fois à ses proches, à ses proies. Mais elle se devait bien d’admettre que le plaisir simplement charnel n’était pas négligeable ici. Partant de ce point de vue, son long baiser avec Yuko fut particulièrement délicieux.

Il se prolongea sous les lèvres de la belle blonde, une poupée dans une tenue en latex sexy, qui lui pelotait les fesses. Katarina gémissait et soupirait, et le lui rendait, non pas en tripotant le postérieur de Yuko, mais en glissant ses mains sous les lanières de sa courte tenue, afin de presser ses tétons. Les seins de Yuko durcissaient, et Katarina savait qu’elle était aussi excitée qu’elle. Maîtresse Warren était alors bien loin, mais Katarina la remerciait pour ce cadeau qu’elle lui avait offert. Elle joua donc avec la langue de Yuko, jusqu’à ce que cette dernière lui demande de mettre une tenue un peu plus approprié, tandis qu’elle allait jouer avec leurs deux observatrices. Katarina sourit, tout en se maudissant de ne pas être une vampire. En effet, les vampires avaient cette capacité naturelle d’être extrêmement sensibles au sang, et de pouvoir percevoir les battements sanguins des individus proches d’eux. Avec le temps, on pouvait sensiblement affiner cette capacité. Ainsi, Katarina aurait pu savoir à quel point les deux petites putes attachées étaient excitées.

Katarina sentait sa queue se redresser dans son dos, tendue, sous l’effet du plaisir vif qu’elle ressentait, et du désir qui naissait en elle, gonflant ses muscles, dynamitant son sang. Elle rejoignit sa garde-robe, et trouva rapidement une tenue appropriée : un ensemble noir en latex et en cuir. Elle l’enfila assez lentement, jetant des petits coups d’œil. Bien qu’elle ne soit pas une vampire, Miki était sa proie privilégiée, celle avec laquelle Katarina développait des jeux longs et pervers. Combien de fois avait-elle ainsi attaché Miki au plafond, faisant longuement l’amour sous les yeux ? Miki adorait ça, et Katarina la connaissait donc suffisamment bien pour savoir qu’elle était follement excitée. Yuko se blottissait contre elle, léchant sa peau, avec une maîtrise de la situation qui confirmait sa grande expérience de la chose. Dans ce domaine, il n’y avait que la pratique qui vous comptait. Le sexe, au sens général, était tellement intime, tellement intense, qu’on ne pouvait le dominer que par la pratique.

Katarina s’habilla donc, enfila de longues bottes, les attachant tranquillement, puis se rapprocha. Elle arriva dans le dos de Miki, et posa ses deux mains sur les fesses de cette dernière, les pressant. Miki émettait des couinements étouffés, de petits miaulements plaintifs. Elle devait vraiment être en manque, la pauvre... Ce qui rendait les choses encore plus excitantes. Miki enfonça ses griffes, pétrissant les fesses, se débrouillant pour, sans arracher le latex, enfoncer suffisamment les pointes pour que Miki souffre. Cette dernière accrut ses gémissements, des petits couinements ressemblant à de merveilleux miaulements. La pauvre écarquilla les yeux en gémissant, se sentant probablement très à l’étroit dans sa combinaison.

« Quelle pute... Plus je te suis, Miki, et plus j’ai l’intime conviction que tu es la reine des salopes... Ça t’a fait mouiller, de nous voir nous embrasser ? Comme ça t’excite follement, d’être dans du latex ? Tu veux que je te dise ? On dit que les nekos sont des créatures adorables et attendrissantes, mais toi, plus je te vois, et plus j’ai l’intime conviction que tu n’es qu’une grosse pute... Tu es née pour ça, Miki, être une salope, la reine de toutes les traînées. Si Maîtresse Warren n’avait pas décidé de te prendre, tu traînerais dans l’un des bordels les plus miteux d’Ashnard, où des soldats de seconde zone ivres et rabougris te laboureraient le cul sans relâche. Petite pute ! »

Durant ce monologue, murmuré dans l’oreille de Miki, avec une voix qui ondulait parfois, la neko prisonnière continuait à gémir silencieusement, à remuer faiblement, les sangles soutenant à la perfection son poids. Katarina s’écarta un peu de Yuko, pour revenir près de Yuko, et lui fit un sourire, dans sa nouvelle tenue.

« Tu me préfères comme ça, ma chérie ? »