(Topics Clos) Enquête qui dérive (PV Sarah Stomach)

Tachibana prenant son repas avec délicatesse et plaisir. Qui ne pouvait pas apprécier la saveur de l'oursin, de l'aileron de requin et autres suchis de thon. Évidemment, rien de tout cela ne provenait de la cantine scolaire. Elle avait vite appris que des élèves venaient avec leurs repas dans des boites nommées "bento". Ses soubrettes se sont donc démenées pour lui préparer un repas à sa mesure, repas qu'elle savourait à une petite table à l'écart, sur la terrasse jouxtant le réfectoire. Cet endroit était un peu isolé (surtout parce qu'elle avait fait déplacer la table) mais permettait d'avoir une vue idéale sur les jeunes couples qui savouraient des repas en duo, sur la pelouse à proximité.

Comme à son habitude, elle était en chasse. Tous ces petits amours, pur ou non, agissaient de façon puissante sur son ressort de commerciale. Hélas, l'immense majorité des personnes présentes ici ne pouvait pas ne serait ce que rêver de pouvoir se procurer les produits de Madame Yu les plus demandés. Mais elle travaillait sur une gamme premier prix afin d'attirer plus de clients. A la condition expresse que ces jeunes couples s'aiment vraiment bien entendu... Ah, les hormones...

Elle remarqua bien vite que la soubrette qui l'accompagnait, Aizawa, se retrouva d'un seul coup tendue, jetant des regards vifs à droite et à gauche.

"Quel est le problème, ma chère?"

Il était inutile de mentir à Yukiko. Aucune de ses soubrettes ne s'y oserait car elles la considérait comme leur maîtresse à plus d'un titre.

"Une rumeur commence à courir à votre sujet, maîtresse. Les gens semblent vous regarder bizarrement.
-Oui, je sait. Je la fait courir depuis un moment maintenant.
-Une autre rumeur je le craint. Depuis dix minutes j'observe une augmentation de la tension ambiante.
-Vérifie."

Quelques mouvements rapides de ses doigts sur son smartphone plus tard.

"Quelqu'un vous cherche. Qui semble chercher aussi les élèves ayant disparut récemment.
-Oh? Un policier? Je connais ces disparus pour qu'il en veuille à ma tranquillité?
-Non maîtresse. Pas les mêmes enseignements, pas la même année... Vous n'avez aucun critère de correspondance.
-Très étrange, vraiment... Et bien, qu'il vienne et je pourrai donc le congédier poliment."

En journée, l'ex-enquêtrice du paranormale se comporta normalement comme une civile ordinaire mais tandis qu'à la nuit tombée, ça devenait une toute autre personne, oui une doublette maléfique ! Cela se passait bien quelque mois plus tôt voire moins d'un an pour cet événement qui la basculera un temps soi peu son destin... La jeune femme qui bossait encore pour le compte de l'organisation Voguelweid reçut une mission spéciale de la part d'un commanditaire qui lui aurait tendu une piste exploitable et qui demanda a être vérifier dans les plus bref délais, elle fut rapidement briefé et ce coup-ci, il ne s'agissait pas de combattre pour délivrer "la belle" du démon mais de s'infiltrer au sein d'un lycée de Seikutsu (au Japon) et d'y mener une enquête, le suspect serait apparemment identifier, ce n'était pas un homme mais une fille qui serait l'autrice de ces disparitions, bien entendue elle faisait parti d'une mafia inquiétante et l'organisation n'avait pas ordre pour en interpeller la cible directement et préfèrent jouer de la finesse en restant dans l'ombre. L'agente spéciale Aquinas fut la meilleur élément et pour laver tout soupçon, mieux leur valait d'envoyer une femme exécuter le sale boulot et qui avait une meilleur expérience auprès des jeunes femmes en détresse  en terme de sauvetage alors que si il devait s'agir d'un homme, il aurait probablement tout fait foirer. Elle arriva par avion-cargo dans un aéroport de proximité sur Kyoto, elle fut dissimulé dans une grande caisse en bois pour faire mine au service des douanes qu'il ne contenait rien de contrariant si ce n'est qu'une cargaison standard attendant d'être livré.

"Bien et top départ !" 

La miss en queue de cheval affichant un demi-sourire et en se léchant la lèvre tenu fermement l’accélérateur sur la poignet de son quatre-temps, elle inséra la clé dans la fente et fit tourner le moteur et se mit a presser le champignon, il y eut soudainement un bourdonnement de moteur quelque part dans le dépôt suivi d'un puissant vrombissement, elle plaça bien les talons de sa cuissarde compensée et embraya et... BOUM ! Elle défonça la caisse en bois de l'extérieur et se mit accélérer comme une furie en roulant vite. L'alarme retentit dans tout le secteur aéroportuaire et des vigiles de sécurité virent la scène depuis la baie vitrée et tentèrent de l'appréhender mais comme la moto fonçait a toute vitesse, ils prirent en pensant qu'ils allaient passer sous la roue de la bécane et restèrent en retrait, les plus téméraires d'entre eux sortirent alors leurs flingues mais Sarah fut plus rapide qu'eux, elle vit un genre de plancher de bonne taille de chantier traîner sur un bloc de béton, elle s'en servit justement en propulsant sa machine et fit une cascade comme dans les films d'action avant d'atterrir sur une route communale et elle disparut au loin parmi les automobilistes en zigzaguant entre eux. La jeune femme parvint à destination en fin de matinée, elle éteignit son GPS de bord et sortit de sa moto, plusieurs élèves remarquèrent la présence inhabituelle de cette étrangère dehors surtout pour sa tenue en cuir qui faisait un peu trop "SM"... Aquinas sortit sa carte officiel du bureau d'enquête fédérale, les filles de seconde et les surveillants comprirent qu'ils avaient face à eux, une agente de l'état et ils la laissèrent passer, elle ne souhaita pas maquiller sa présence en se déguisant avec l'accoutrement d'une lycéenne afin de se mêler à la foule et se dépêcha de pêcher les infos, et ce malgré que les jeunes hommes furent charmé par sa silhouette quelque peu féminine en matant ses gros seins sous son corset bien serré, des jeunes femmes ayant perdue la trace de leurs amies disparu depuis quelque jours finirent par désigner une certaine Yukiko Tachibana, les filles raconte qu'elle les auraient vu dernièrement avec elle et puis après cela, la personne se volatilise en fin de journée... Sarah tenu finalement une piste sérieuse et la suspecte ne pouvait qu'être que cette fille en question.

Elle finit par trouver une fille isolé accompagné de deux femmes ressemblant un peu a des servantes, c'est donc elle... Elle ne voulu pas lui tendre un piège en public mais attendit le moment opportun pour frapper ! Chose qui arriva immédiatement, elle finit par la trouver dans un long couloir menant a plusieurs salle de classe de l'établissement, elle s'arrêta sur une porte et y disparut a l'intérieur suivie de près par ses servantes qui bouclèrent la porte après elle. Sarah sortit son arme a feu et vérifia le chargeur et ôta le cran de sûreté et l'arma, elle courut rapidement et ouvrit la porte en pénétrant à l'intérieur de son antre secret et le referma derrière pour couper toute échappatoire possible à la suspecte et braqua son revolver a l'intérieure de la pièce prête a faire feu. 

A l'intérieur de la pièce... c'était une salle de cérémonie du thé. Yukiko, assise en seiza, était tranquillement en train de fouetter le mélange d'herbes pour préparer une tasse pendant que l'une de ses soubrettes, celle aux cheveux noirs, restait calmement assise. Avec un calme olympien, Yukiko finit de fouetter, retira doucement l'outil, le tapota contre le récipient avant de le poser à côté. Puis, elle fit le salut traditionnel avant de continuer la préparation.

"Bonjour mademoiselle. Bienvenue parmi nous. Je vous invite cordialement à vous assoir pour partager avec nous ce thé. Mademoiselle...
-Stomach. En tout cas, c'est ce qu'il y a sur sa carte..."

Une petite soubrette rousse semblait s'être matérialisée à côté de l'agent et brandissait la carte officielle, la lisant avant de la rendre à la femme corsetée de noir.

"Vous vous trouvez dans une salle de cérémonie du thé et la dite cérémonie a commencé. Depuis des temps immémoriaux, jamais sang n'a coulé pendant que quelqu'un préparait le thé. Voyez-vous, au Japon, même les pires ennemis, les samouraïs les plus belliqueux et dangereux n'ont osé lever leur arme pendant cette cérémonie. C'est un lieu hors du temps. Hors des conflits. Hors des sentiments. Il n'y a que le thé et la paix."

Elle agita alors une fine cuillère de bois et la tapota contre le bord du bol, trois fois.

"Vous me cherchiez, je crois? Que puis-je faire pour vous aider dans votre enquête?"

Mais qu'est-ce que c'était que ce "mic mac" ? La suspecte était supposée être une dangereuse personne kidnappant des lycéenne et ne leur laissant aucun point de non-retour et les corps des victimes ne fut jamais ou pas encore retrouvée... Et au lieu de ça, elle avait face à elle une genre de princesse de la dernière noblesse féodale qui lui faisait un court d'histoire du Japon ancien, (même si l'agente Aquinas n'avait pas de sang asiatique coulant dans ses veines), elle pratiqua la cérémonie du thé en quelque sorte et lui proposa même de se joindre a elle en y prenant place. Sarah n'avait pas fait tous ce chemin depuis son continent pour siroter du thé en harmonie avec la suspecte tout de même mais elle ne se prit pour se faire attendre et d'ailleurs au vu de ces soi-disante soubrette se trouvant a proximité de leur maîtresse, il est quasi-certain que les deux femelles doivent être des sbires à la solde de leur "boss" ou encore des gardes-du-corps de sa Majesté ci-présente. Elle le constata par la vitesse de mouvement que l'une d'elle exerça sur sa personne pour lui retirer sa carte d'identité fédérale et elle le confirma auprès de Yukiko en la lui montrant... En aucun cas, elle avait remarquer qu'elle s'était déplacer silencieusement près d'elle alors que cette dernière écoutait justement le récit précédent de la gloire du Japon, visiblement ces jeunes femmes devait être surentraînée mais sur quel échelle, elle ne saurait le dire... Vu comme c'est parti, il est probable qu'elle "tombera" facilement comme une mouche si elle devait presser la gâchette en tirant contre le mur pour lui montrer qu'elle ne plaisantait pas et l'heure n'était pas venue pour elle de rejoindre le territoire des ombres encore, c'est pourquoi elle rengaina son flingue dans son holster en bordure de sa taille et s'avança pour s’asseoir sur un espèce de coussin avec des motifs cousus dessus.

Je n'ai nullement besoin de le cacher et c'est pourquoi je vais aller droit au but. Vous êtes celle qui aurait kidnapper plusieurs lycéennes de cet établissement et j'ai ouïe dire que les dernières victime peu avant leur disparition serait passés vous voir avant que l'on entende plus parler d'elles, il est inutile de vouloir feindre votre innocence, toute les personnes de ce lycée ont le doigt pointé sur vous et justice devra être faite, je ne vous laisse que deux option, ou bien vous me dite ou vous les aviez séquestré et je vous arrête au nom de la Loi et je dispose d'un mandat contre d'arrêt contre vous ou sinon vous devriez périr et l'affaire sera alors classés sans suite. Que décidez-vous ?     

Sur ces parole de femme fatale dite, elle ne rigolait pas et se devait de ramener les victimes et de résoudre cet affaire au plus vite afin qu'elle puisse à son tour quitter le pays, elle se pencha et se servit d'une tasse de thé chaude, ça n'a n'avait pas mauvais gout pour une première gorgée, les japonais pouvaient être fière de leur tradition mais tous les pays occidentaux ne suivent malheureusement pas ces traditions inexistant a leur cultures.

Quelle surprise! Yukiko s'attendait à une de ces personnes habillées d'un costume/cravate, voir d'un complet trois pièces. La panoplie habituelle de ceux qui brandissent une carte portant les acronymes magiques ouvrant toutes les portes. A la place, elle avait une epèce d'amazone habillée comme une reine du SM et qui, par-dessus le marché, avait une mentalité binaire digne de l'inspecteur Harry. En professionnelle avertie, Tachibana jaugea la physionomie de l'intruse : Très bonne. Athlétique, mais avec des formes prononcées. Les criminels devaient faire une file devant chez elle pour se faire arrêter...

"Un mandat d'arrêt? Voila une chose dont je n'étais pas au courant. Pour la suite de l'histoire, permettez-moi de me renseigner. Aizawa? La personne habituelle, je te prie."

La soubrette aux cheveux noirs composa un numéro avant de mettre le téléphone à l'oreille de sa patronne.

"Oui, c'est moi. Il y aurait une histoire de personnes disparues au sein de l'école de Seikusu. Pouvez-vous m'envoyer le dossier. Par les moyens habituels, oui. Bien le bonjour à votre femme. Au revoir, très cher."

Elle n'aimait pas trop appeler le préfet de police : ce dernier voulait souvent obtenir des réductions tarifaires en échange de ces services. Avant de demander à faire annuler le mandat d'arrêt à son nom, il valait mieux calmer cette accro de la gâchette."

"Voyez-vous, très chère, il est fort possible qu'il m'ai été donnée de croiser ces élèves pour la simple raison qu'ils partagaient le même établissement scolaire que moi. Il y a des milliers d'élèves ici et il me serai impossible de me rappeler qui j'ai croisé et quand. Au final, je ne peut donc que vous dire ceci : Oui, mes pas ont sûrement croisé ceux de ces élèves mais, non, je n'y suis pour rien dans leur disparition."

A ce moment, le smartphone de la soubrette bippa. Elle montra alors les photos à sa patronne. Il s'agissait des clichés officiels de leur dossier de disparition inquiétante. Yukiko les regarda en fronçant légèrement ses fins sourcils, se concentrant. Une fois la dernière photo passée, elle revint à la composition du thé tout en parlant à son "invitée".

"Hélas, j'ai bien peur de ne pouvoir vous aider. Aucun de ces visages ne m'est familier. Notez bien que je ne mets pas en doute les compétences de recherche de votre service :  je propose bel et bien des services nécessitant un certain secret. Mais rien d'inquiétant ou de létal! D'ailleurs, seuls quelques élèves masculins ont sollicité mes services... ainsi que des membres féminins du personnel enseignant. Souvent ensemble d'ailleurs mais, qui suis-je pour interdire l'amour d'apparaître sous toutes ses formes... Essayez ce thé, c'est un véritable régal. Je le fait venir de chine et coûte 10 000 yens les vingt grammes. Sirotez-le lentement."

Toujours ce numéro habituelle et miss Aquinas en n'avait plus qu'assez d'attendre à papoter et elle serait prête a mettre sa main à couper qu'elle a du causer au tel avec un bouffon qui aurait accepter d’étouffer l'affaire en échange d'un pot de vin d'or, mon dieu ce que le monde pouvait être corrompue quand d'ignoble personnage comme cette diablesse déguisée en père noël pouvait de par son influence arriver à ses fins... Pathétique jusqu'à l'os et absolument rien dans la caboche a par rusée comme une démone ! Si elle n'avait pas ses comparses à ses basques, elle lui aurait certainement montrer de quel bois elle se chauffe quand on mettait sa patience à bout de nerfs et c'est de manière blanc comme neige qu'elle osa affirmer qu'elle n'avait rien commise de tragiquement suspect dans le coin et qu'elle n'avait jamais connut les demoiselles lycéennes manquant a l'appel et c'est qu'en plus elle insista pour quelle goutte de sa mixture fumante a base d'ail et fines herbes (même si elle n'avait pas connaissance des ingrédients utilisés pour la conception du thé chinois).   

Vous avez tout pour plaire avec votre joli minois mais il est bigrement dommage que je ne rentre pas dans votre combine. Vous avez peut-être convaincu ou forcer la main du bouffon aux trois étoiles en recourant a vos méthodes tactique pour s'y faire mais sachez que moi, je n'ai nullement l'intention de lâcher l'affaire car vous ne m'avez pas toujours convaincu et pour infos, je ne bougerais pas de cet pièce jusqu'a ce que j'y retrouve une preuve de votre méfait et j'irais jusqu'a même tripatouiller sous votre kimono qui cache votre planche-à-pains qui vous sert de poitrine afin de vous fouiller et d'y récupérer au moins une pièce à conviction

Elle osa même lui manquer de respect pour la forcer à réagir au lieu de la continuer a la voir jouer les bons samaritains avec ses airs de sainte-nitouche. Elle but sa coupelle et attrapa le bol de Yukiko et but dedans et le reposa à sa place, chiche qu'elle n'osera pas toucher l'item sachant quelle a bu après elle et contaminé avec ses lèvres étrangers sans aucune retenue hygiénique, les filles de papa je suis méga riche a m'en éclater la panse et peut avoir tout le monde à sa botte l'irritait affreusement et ce n'est pas par pure jalousie qu'elle se conduisait de cet manière mais par le fait que cette petite se foutait franchement de sa gueule.

Alors que Yukiko commençait à se poser des questions sur la dangerosité de la présence d'un kidnappeur au sein de cette école, la policière la surprit par la brutalité de sa réponse! Cette dernière ne voulait absolument rien lâcher, quitte à commettre des infractions, voir des bavures, pour arriver à ses fins! Fin qui consistait à trouver des preuves là où il n'y en avait pas : A part un éventail, des allumettes et de la menue monnaie, Tachibana ne portait pas grand chose dans son kimono. Ces derniers n'avaient jamais été connus pour la taille de leur poches de toute façon. Soupirant de façon théâtral, la japonaise reprit depuis le début la conception du thé. Elle ramassa et mis au lavage la tasse touchée par Stomach non par hygiène mais plutôt pour cause de non-respect du cérémonial.

"Ma chère, il me semble avoir déjà répondu à vos attentes : Je n'ai rien à voir avec un quelconque enlèvement et ne cache pas de jeunes filles ligotées entre deux pans de ma tenue. A bien y penser, une jeune fille issue d'une bonne famille comme moi tient plutôt de la proie de luxe pour un kidnappeur de ce genre."

Un sentiment amer commençait à poindre en Yukiko. Elle aimait bien cette vie de lycéenne. Par rapport aux rencontres des familles aisées, cela tenait des vacances : si peu de tensions, des rires francs, voir même des farces innocentes... et voilà que, sous le verni, se tramait des kidnappings... Il faudrait y mettre fin, effectivement! Mademoiselle Stomach semblait excessivement motivée pour y arriver mais il lui faudrait déjà ouvrir les yeux sur la réalité.

"Mademoiselle Stomach-san, je n'ai pas recours à des moyens tactiques. Il se trouve que j'ai des clients influents et je me sert d'eux pour assurer ma sécurité au quotidien. Ils me doivent beaucoup, plus que de l'argent pour certains, et il est tout à fait normal que je me fasse récompenser pour mes services d'une façon ou d'une autre. Mais les kidnappings? Illégal, quel que soit le pays. Si je m'y adonnais je perdrai aussitôt le soutient de mes clients qui ne voudraient pas être impliqués dans une telle histoire et mon entreprise risquerai la faillite. N'ayant aucun soutient familial et travaillant à flux tendu, je perdrai tout, tout simplement."

Il y avait autre chose que mademoiselle Stomach ne semblait pas avoir comprit. Faisant doucement chauffer de l'eau, elle mit le doigt dessus pour elle.

"De plus, ne trouvez-vous pas suspecte la façon dont des preuves apparaissent me concernant? Comme je vous l'ai démontré, cette école comporte des milliers d'élèves. Mais peu d'élèves ont des personnes qui leur doivent beaucoup d'argent. Des personnes haut placées. Qui peuvent essayer d'effacer leurs dettes d'une façon ou d'une autre. Je suis certains qu'ils adoreraient un appel de ma part où je citerai "Vite, vite, des policiers sont là et ils sont méchants, faites-les vite partir!" Vous auriez vite un coup de fil et une personne placée au-dessus de vous aura une ristourne sur sa facture. Quoi de plus normal. C'est de la négociation. Mais pas pour moi."

Posant doucement ses ustensiles, Yukiko se mit soigneusement en seiza, les mains sur ses genoux et regarda directement dans les yeux la policière pour la première fois. Cette femme était grande, vigoureuse, devait avoir déjà vu la mort en face et avoir eu des criminels sous ses poings. Mais la glace dans les yeux de Yukiko était le résultat d'une vie entière à chercher sa voie sans rien ressentir de doux, d'agréable ou de revigorant.

"Je ne négocie pas en-dehors de la vente proprement dite. J'ai un engagement et m'y tiens, quitte à perdre une fortune dans le processus. Mademoiselle Stomach-san, une fois cette discussion terminée je chercherai la personne qui cherche à me manipuler et le rayerai de la liste de mes clients, punition infâme s'il en est pour des personnes ayant besoin de mes services. Quand à vous, tout dépendra de la réponse à cette simple question : êtes-vous prête à me considérer comme une citoyenne japonaise prête à répondre à vos questions ou ne voulez-vous me voir que comme une criminelle, quitte à commettre une bavure à mon encontre? Je suis un être droit plaçant l'honneur en haute estime et je n'hésiterai donc pas à vous faire exécuter si vous veniez à me déshonorer."

Bon vu comme c'est parti et hormis son long speech sociale, il est claire qu'elle n'avait rien a cacher mais dans ce cas pourquoi l'avoir envoyer en mission d'investigation si il y a eu erreur d'objectif ? Les seuls personnes quelle devrait juger d'inqualifiable sont bien sure les membres de son organisation privée, ils lui avaient conter des salades sinon elle ne serait pas parvenue jusqu'a un établissement public pour y effectuer une inspection en plus de son travail de sauvetage. Sarah fit une moue dégoûté mais alors qu'elle allait repartir pendant que la princesse de la salle s’époumonait a déverser ses fières parole de beau discours en se levant pour sortir de la pièce, un truc l'intercepta sur son geste. Elle crut entendre un avertissement a propos de comme quoi que si elle devait genre lui manquer de respect, elle serait châtié... Un large sourire sinistre se dessina sur son visage et leva un cil dans sa direction, il est vrai qu'elle ne pouvait blairer la personnalité multiplement influente de Yukiko mais si il y a une chose qu'elle n'aurait pas souhaiter qu'on fixe contre son gré, ce sont les menaces ! Expérimentée comme elle l'était, elle se mit à ricaner sans pouvoir se retenir alors que les seins de sa poitrine bougèrent en suivant le mouvement à la verticale, elle croisa les bras en marchant exprès sur le coussin au joli motif floral, la semelle compensée de ses cuissardes plateforme tachèrent un peu le tissu mais ça elle s'en ficha, et peu importe les risques quelle encourt, elle saura très bien faire face au danger comme un homme le ferait avec vaillance.

Ouais ma petite et je trouve que t'a une belle gueule et de bien grand mots sont entrain de sortir de cette petite bouche qui est la tienne et ça m'irrite depuis peu, alors je pense oui que je vais commettre pire qu'une petite voire grosse bavure ! Tu te prend qui au juste , y a longtemps que la monarchie est tombée et que le monde avance a grand pas et moi franchement, tu me les casses avec ta courtoisie a deux centime et que je ne vais plus faire dans la dentelle, ton petit coup de pression n'est qu'un radieux chantage d'eau d'égout. Et comme visiblement j'étais d'avis a filer de cet école paumé, il y a peu.. Je vais donc le faire après t'avoir corrigée pimbêche de criminelle déguisé en père noël !     

Rien a cirer de ce qu'elle pouvait être dans une autre vie que celle que vit actuellement en tant que lycéenne, elle ne reste pas moins qu'une pathétique humaine se réfugiant derrière des "titres" n'existant même pas matériellement parlant, elle n'a que faire de son palais ou de sa grandeur ou de sa hiérarchie, elle n'avait juste envie que de lui coller une paire de claque à la figure pour lui museler son clapet par laquelle elle vocifère sa vie imperturbablement, elle s'avança d'un air déterminée en enjambant la petite table et se posta devant elle et lui décolla une paire solide de claque sur les deux joue à droite et a gauche aussi sec comme sa main la lui permit de le faire. Aura t-elle commit un forfait ? Elle n'y pensa même pas et se contenta de caresser sa queue de cheval en fredonnant un air musical en la regardant l'air amusé de la situation.

Après la vocifération et la paire de baffes envoyées par Stomach, rien ne se passa. Les joues de Yukiko rosirent un peu, effet normal d'un impact, mais elle les avait encaissées avec un stoïcisme effrayant, ne clignant même pas des yeux et la mâchoire aussi droite qu'un bout de bois. Les deux autres soubrettes aussi ne bougèrent pas, ayant l'air vaguement effrayée. Et si Stomach regardait bien, elles n'avaient pas l'air peur de la policière moulée de noir. Doucement, comme si le geste appartenait à la cérémonie du thé, Tachibana tendit la main, prenant le poignet gauche de la jeune femme, celui qui était libre du triturage de cheveux.

"Mademoiselle Stomach-san. Je vous annonce la fin de cette cérémonie du thé."

La suite fut fulgurante. Yukiko ne se leva pas, pivotant sur elle-même tout en restant assise, s'éloignant de Stomach pendant que la main tenant le poignet devint un étau emprisonnant les os fragile, étau qui pivota sur lui-même, bloquant le bras en position droite. Ensuite, graduellement, Yukiko augmenta la pression, faisant grincer l'épaule de Stomach et la forçant à s'accroupir jusqu'à devoir plaquer sa poitrine généreuse sur le tatami si elle ne voulait pas se retrouver les articulations démises. Elle avait beau être petite, Tachibana n'était que muscles et son poignet endurci par une décennie d'aïkido, d'archerie et de kendo avait valeur de pince de métal.

"Si vous le permettez, mademoiselle Stomach-san, je vais finir de me présenter étant donné que vous n'avez pas pris la peine de vous interroger sur la nature des services que je fournis à mes camarades scolaires. Je suis Yukiko Tachibana, experte en domination et soumission."

Bien que le visage soit serein, une colère bouillait en Tachibana. Même ses parents n'avaient pas osé lever la main sur elle! Surtout pour une raison aussi futile qu'un simple avertissement vis à vis d'une personne qui dépassait véritablement les bornes de la bienséance! Les deux soubrettes s'étaient levées et s’interrogeaient du regard : Yukiko avait beau être leur patronne, un bon employé montre aussi à son patron quand il va trop loin. Elle tinrent Sarah hors de portée de ses armes mais n'étaient pas ravies de devoir faire ça dans un milieu scolaire!

"L'éventualité de votre décès me remplie de ce qu'il faut bien appeler joie, mademoiselle Stomach-san. Après tout, vouloir à ce point faire de moi une ennemie ne peut rester impuni. Toutefois, l'imminence de votre mort m'agace en d'autre points. Une telle vitalité serait utile pour chasser ce kidnappeur de mon environnement et de mes camarades de classe."

Elle posa alors sa main gauche sur l'arrière de la tête de Stomach qui était plaquée devant elle. Serrant tout doucement des doigts, comme si elle estimait la solidité de la boîte crânienne, elle les glissa ensuite sur la nuque, tâtant pensivement les os et prouvant qu'elle n'était pas loin de mettre ses menaces à exécution. Yukiko était face à un dilemme... Que faire de cette femme prometteuse mais incapable de gérer sa colère? He bien, lui apprendre un peu ce que l'on risquait à l'énervant par exemple. Un léger sourire sur le visage, Yukiko se tourna vers la rouquine.

"Préviens ta soeur. La salle doit être prête aussi vite que possible, une personne va venir pour une initiation."

La soubrette aux cheveux noirs désarma Sarah pendant que l'autre téléphona rapidement, sortant de la pièce. De façon surprenante, Yukiko relâcha son emprise mais Aizawa, désormais armée et furieuse que l'on ai frappée sa maîtresse, veillait au grain.

"Mademoiselle Stomach-san, vous êtes en veine aujourd'hui. Vous allez vivre. Vous n'aurez pas de menace ultérieure sur votre vie venant de ma part. Et vous allez savoir ce qui se trame hors de vue des élèves et qui m'a valu cet étrange mandat d'arrêt hors de propos. Voulez-vous bien m'accompagner?"

Yukiko se leva avec douceur mais les mains restaient en évidence : tout geste déplacé se finirait par une nouvelle mise au sol avec douleur à l'appui.

Sarasvati ne vit rien venir et aussi vif que l'éclair, la petiote réagit en moins de temps qu'il ne lui en fallait pour l'immobiliser ! C'est incroyable comment une gamine aux allure de sa majesté puisse en venir facilement d'une adversaire aguerrie comme l'agente spéciale ? C'est inconcevable ou le monde a l'envers ! La jeune femme fut contraint de se mettre sur une jambe et essaya de se redresser pour lui balancer un coup de pied en pleine poire mais ce fut perdue d'avance vu la force d'ogre que déploya la lycéenne contre son insu, elle démontre bien qu'elle a des années de pratique martiale dans la peau. Ses deux melons furent écrasés contre le sol et elle avait aussi mal aux articulations... Elle avait mal calculer son coup et croyant certainement que ça seraient ses sbires féminines qui seraient à la venue a la rescousse de madame, elle n'avait pas prévu que ça serait la diablesse qui aurait eut le dernier mot, voilà ce qu'on appelle "avoir des arguments" percutant. Les deux soubrettes bougèrent finalement le petit doigt rien que pour venir la désarmer tandis que cette peste lui ordonna a l'une d'elle d'aller préparer une salle ? Pourquoi ça et dans quel but ? Tant d'idées basculèrent dans son esprit et sans pouvoir ne rien faire... Ah mais si ! Il lui restait bien une alternative mais il serait trop tôt pour sortir sa dernière carte et exposer le grand jeu, alors elle fit mine de se laisser faire. Que pouvait bien manigancer cette charmante godiche et apparemment elle aurait besoin de la présence de l'agente pour se faire.. Cela devint inquiétant pour elle mais aussi curieuse comme réaction ! Si elle se faisait sanctionner, pas de problème elle n'en mourra pas de toute façon mais un autre truc l'interpella, elle disait savoir ce qui se passe ou en gros ce qui a pu arriver aux filles disparues tel fut la nature de sa mission depuis le début comme résoudre cet affaire.

Alors j'ai vu juste tout a l'heure, c'est donc bien toi la kidnappeuse de filles mais peu importe, je crois savoir que tu va sans doute me faire souffrir... Tant mieux pour moi, je ne ressens pas la douleur et tu peux même interprétée cela comme du masochisme mais je m'en fous de ça, guide-moi donc vers ta salle de torture, tu verra bien je ne l'ouvrirais pas pauvre hiboux bariolé !

Elle suivit Yukiko docilement non pas parce quelle fut craintive et quelle avait peur d'elle mais plutôt que cela l'intrigua de plus en plus concernant sa chambre des horreurs privé et puis merde ! Qu'il lui advienne donc ce qui pourra, elle n'aura pas l'estomac retourné et elle a pour habitude de résister mentalement aux anabolisants et autres conneries de drogues qui lui seront administrés afin quelle crache le morceau (du moins si y avait un truc important a dire).

La policière continua quand même ses bravades malgré qu'elle ai été à deux doigts de la mort. Si toute cette hostilité n'avait pas été dirigée contre elle, Tachibana l'aurai admirée. Yukiko marcha en tête, guidant Stomach qui avait Aizawa derrière elle, dissimulant ses armes dans ses manches au cas où l'amazone aurai de nouveau des velléités agressives. Yukiko marchait doucement, à petits pas, comme il se doit quand on porte un kimono aussi étroit. Mais ça permettait surtout aux jumelles de préparer la salle! En cours de route, elle croisa un duo qui visiblement la cherchait. Elle reconnaissait le garçon, l'ayant formé aux bases de la domination. La fille, par contre, lui était inconnue. Une sportive, vu la musculature des jambes.

"Ah! Tachibana-sama! J'ai vu que la pièce allait être préparée! Est-ce que je peux..."

La question en suspens était claire. Il avait trouvée une soumise et tenait à l'introduire aux jeux de domination. Le matériel pour ça n'était pas courant et, bien qu'il avait quelques moyens, il restait un adolescent sans emploi. Lui était une grande perche un peu maladroit. Elle, une femme presque aussi grande que lui mais visiblement taillée dans un bloc de muscle.

"Navrée, la pièce va être utilisée pour une initiation."

Elle jaugea alors la soumise qui rougit sous l'impact du regard. Grande, robuste, capable de donner beaucoup en tant que soumise ... Yukiko salua alors le couple en s'inclinant.

"Je vous souhaite tout le bonheur du monde. Toutes mes félicitations, elle est magnifique."

Puis, une fois redressée.

"La pièce sera libre d'ici quelques heures. Je vous guiderai pas à pas, mademoiselle, pour vous apprendre les bases de cet art puis vous laisserai entre ses mains. A tout à l'heure."

Puis le petit groupe reprit sa progression sous le regard envieux du couple. L'homme regarda un peu trop intensément la poitrine de la policière vu les critiques qui jaillirent de suite de la part de la sportive mais ils laissèrent bien vite le couloir bruyant derrière eux. Sortant dans la cour, les pas de Yukiko la menèrent vers le gymnase. Dédaignant la grande salle, utilisée par le club de basket, elle alla directement vers une des petits salles annexes, normalement utilisées par des clubs comme ceux de kendo. Toutes les fenêtres étaient occultées et seul l'éclairage de quelques bougies permit de voir la mise en scène : Un pilori de bois, au milieu de la pièce, semblait attendre. Des meubles couverts de drap blancs tout autour, comme avant un déménagement, étaient en attente disposés tout autour. Dans un coin, les deux rousses, hors d'haleine, cherchaient à reprendre leur souffle. Yukiko les félicita pour leur efficacité d'un signe de tête avant de revenir à la policière, Aizawa fermant la porte derrière elles à clé.

"Voici un pilori. Un des premiers instruments de torture, signe de domination d'un homme puissant et sans pitié sur une population. Mais aussi un des premiers objets utilisé par des couples pour des jeux de domination et de soumission. Car c'est ce que je fait ici : j’introduis des couples (comme celui que l'on a croisé auparavant) aux rites de la domination. Car il y a des risques, des erreurs et des maladresses que l'on peut vaincre si l'on est accompagné par quelqu'un qui s'y connaît."

Yukiko marcha jusqu'au pilori, l'ouvrant pour révéler l'endroit où l'on plaçait la tête et les mains.

"La domination et la soumission n'est pas un acte cruel. Un soumis n'éprouvant rien pour son dominant n'est qu'une victime. Un dominant n'éprouvant rien pour son soumis n'est qu'un bourreau. C'est un acte d'amour. C'est un acte de foi par lequel deux personnes unissent leur destinée. Et vous? Seriez-vous prête à prendre la vie de quelqu'un en main et de l'amener vers le plaisir ultime? Ou seriez-vous du genre à accepter de laisser votre existence entre d'autres mains qui veilleront sur vous? Suite aux actes inqualifiables commis lors de la cérémonie du thé, je vais commencer par tester cette seconde hypothèse."

Elle tourna alors autour du pilori puis tira sur un drap blanc, révélant une table garnie de lanière de cuir pour y maintenir une personne. L'air un peu triste, elle secoua négativement la tête.

"Ce genre de chose n'est pas pour vous. Vous n'y verriez qu'un défi. Une tentative de vous faire obstruction..."

Puis elle révéla une autre table garnie de cravaches et d'autres ustensiles faits pour frapper de façon plus ou moins douloureuse. Encore une fois, un air triste.

"Je m'en voudrai de vous faire apprécier la douleur. Cela pourrait vous pousser à vous laisser frapper et je vous veux combative, pas cherchant les coups de vos adversaires."

Puis une nouvelle table fut révélée, supportant tout un assortiment de cordages. Yukiko prit un échantillon, faisant un noeud à une extrémité.

"La corde..."

Passant la main droite de Stomach dans la boucle, elle laissa ensuite le reste de la corde tomber au sol puis, tenant la corde dans la main droite, posa ensuite le pied gauche dessus, pesant de tout son poids et usant de ses connaissances en aïkido pour se rendre encore plus lourde. Le poids du pied tira sur la corde et força Stomach à se baisser, ses yeux arrivant à la hauteur de Yukiko.

"Oui... La corde est faite pour vous..."

Sarasvati fut donc conduite sous bonne garde mais elle qui croyait que cela aurait lieu hors de l'enceinte de l'école, elle la fit pénétrer au sein même de l'établissement comme si la pièce en question fut aménagés par ses soins... S'agirait-il d'une de ses activités de couverture quelle exerce comme une lycéenne normale aux yeux du monde ? Elle cachait bien son jeux en public et son véritable visage se dévoila peu a peu au fur et a mesure de la progression en cours du groupe. Des personnes furent aussi présent, L'agente ne reconnu personne (probablement ses nouvelles recrues qui découvrent le métier vu comment elle les accueillent) puis tout en s'enfonçant dans une autre salle spéciale, tout en lui inculquant sa passion glauque entre guillemet, la jeune femme avait vu juste depuis le début de la connaissance, elle avait une double facette ! Sous ses airs de fille studieuse, elle avait affaire a une perverse qui avait prit gout pour la domination et la soumission sexuelle, voilà donc ce qu'elle exerça en réalité ! Ils y avait divers instrument et d'ameublement devant servir a tyranniser les futurs victimes de son anarchie et elle ignora combien de personnes ont du passer à la casserole avant elle. Quoiqu'il en soit, ce fut a présent au tour de l'agent Aquinas de prendre part aux jeux et ce coup-ci, celle qui devra adhérer de force dans le plaisir tordu et la satisfaction de Yukiko. Voyons voir si elle arrivera a la briser, celle-ci récita le mode d'emploi de plusieurs appareils et comme par hasard, elle lui affirma que malheureusement pour elle aucun d'eux n'auront l'utilité pour la faire céder et elle passa ensuite à un autre mode opératoire, elle fit glisser une corde en le nouant sur la main droite, celle-ci glissa facilement sur le revêtement lisse en cuir et brusquement, elle sentit une douleur vive qui surmonta jusqu'avant son bras droit la forçant a se pencher comme si on lui faisait une clé de bras durant une lutte.

Bon sang !! .... Mais qu'est-ce que tu fous, putain ?! relâche-moi immédiatement petite connasse !!! J'ignore ce que tu prépare mais je ne céderais pas !! t'as capter cervelle de linotte ??   

Le bout de sa queue de cheval lui masquant presque le regard, elle eut une vague envie d’éternuer mais plus encore que le souci de sa narine qui la démangeait, elle sentit une sorte de pression artérielle, le sang circula a vive allure dans son organisme, et elle eut des nausées comme des maux de crâne l'envahir a force de rester dans cet position inconfortable plusieurs minutes, qu'est-ce que cette chipie pouvait bien avoir comme plan derrière la tête ? Ça, elle ne le saura que trop bien.

Et encore des insultes... Décidément, cette policière devait apprendre la politesse! Maintenant le pied sur la corde et saisissant un autre métrage conséquent, Yukiko se mit à faire des nœuds rapides et précis autour de la poitrine de Sarah. Tout en travaillant, Tachibana parlait de son ton calme et sérieux.

"Mademoiselle Stomach-san, votre insistance à voir le mal en moi me chagrine. Je ne fait que compléter votre dossier bien incomplet à mon égard. Je ne suis pas une adepte du kidnapping en milieu scolaire : Je suis une conseillère guidant les couples sur la voie du SM. Bien entendu, je ne peut pas le crier haut et fort mais l'école me laisse utiliser ce lieu quand des élèves viennent me trouver pour me demander de les aider dans la découverte de cette façon de s'aimer. Peu de personnes pratiquent l'initiation et je me fait un devoir de ne pas aller plus loin que nécessaire ou souhaité. La preuve..."

Une fois son travail fini elle relâcha la policière, libre de se redresser. La corde formait des nœuds complexes tout autour de la poitrine, passant au-dessus des épaules, sous les bras mais laissant les seins libre de leurs mouvements. Il faudrait inspirer à fond pour ressentir de la gêne, les cordes étant assez lâches. Ce n'était qu'une étape pour habituer la personne à porter des cordes sur soi.

"Vous êtes libres de respirer et libres de vos mouvements. Un soumis a autant de liberté que le dominant lui autorise."

Pour souligner son propos, Yukiko ramassa la corde attachée au poignet de Stomach, mais sans tirer dessus. Elle longea la corde jusqu'au bout, amenant l'extrémité dans une espèce de poulie qu'elle se mit à faire mouliner. Le palan tira aussi sur un drap, révélant ce qu'on aurait pris pour une grosse armoire sous le drap blanc. En fait, il s'agissait de quatre piliers de bois très épais formant une espèce de gros cube évidé. Les piliers étaient garnis de crochets de différentes formes et de différentes tailles, la corde reliée au poignet de Stomach passant par l'un situé au plus haut. Lentement mais sûrement, Stomach se faisait tirer vers l'étrange meuble, ne pouvant lutter contre la puissance du palan qui démultipliait la force de Tachibana. Alors qu'elle luttait, Stomach put sentir une autre corde se faire passer autour de sa cheville gauche et, à présent, les deux cordes la tiraient vers l'appareillage.

"Je vous présente un instrument de torture typiquement japonais. Il était utilisé pour ligoter, torturer, humilier et exécuter les généraux ennemis lors des guerres féodales. Bien entendu, j'en ai un tout autre usage."

Ecartelée par la corde tirant sur son poignet droit et celle tirant sur sa cheville gauche, Sarah se retrouva immobilisée au milieu de l'appareillage. Yukiko modifia le lien de la jambe, passant la corde dans un mousqueton au milieu de l'installation pour que la policière puisse rester debout. Tachibana sortit alors son éventail, le gardant plié et le passant le long de la silhouette gracile de son initiée.

"Vous êtes une soumise. Vous êtes à ma merci. Je suis le dominant et ma tâche est de vous amener au plaisir."

Elle se mit à tourner autour de la femme, réfléchissant activement. Elle répugnait à utiliser le sexe comme manière d'entamer une initiation à la soumission. Le sexe n'était là que pour finir, voir même pas utilisé du tout. Mais là, des liens supplémentaires ne feraient qu'énerver davantage la révoltée. Revenant à la table des cordages, elle composa avec dextérité un nouvel assemblage. C'était une corde d'environ deux mètres de long avec des nœuds coulants à chaque bout. Entre, tout un ensemble de nœuds réguliers formaient comme des pointillés. Délicatement, elle s'en servit comme d'un fouet pour frapper sans la moindre force les flancs de sa prisonnière du moment.

"Nul besoin de vous arracher les vêtements ou d'user de moyens phalliques pour cela. Il suffit de vous amener à apprécier..."

Un coup rapide de bas en haut frappa entre les jambes. Étrangement, la corde resta là : le nœud au bout s'était pris dans un crochet placé derrière la policière. Le nœud à l'autre bout fut placé dans un crochet face à elle, plaçant la corde de façon lâche, flottant au niveau des genoux de Sarah. Sans prévenir, Yukiko saisit le genou droit de la femme et le ligota de façon savante, forçant la jambe à rester pliée. Tout le poids désormais sur la jambe gauche désormais, Yukiko recula vers le crochet placé face à la policière.

"... le traitement qui était usé normalement pour blesser l'égo de ces hommes de guerre..."

Un petit geste sec et le pilier de bois fit jaillir une petite manette, manette qu'elle se mit à activer. Le crochet commença donc à monter, attirant la corde emplie de noeuds vers l'entrejambe de Stomach.

L'agente du paranormale ne calcula même pas le lieux ou elle se trouva et s'inquiéta plutôt des manœuvre étrange que suivit l'élève à son encontre, rien a qu'a lu vue des cordages qui traînait ça et là la rendit malade de trouille, elle ne savait rien sur ses hobbys et pourtant elle éclaira volontairement sa lanterne éteinte, d'après son mémo, elle n'aurait jamais kidnapper ou séquestrer personne ni de filles quelconque mais selon cette dernières, ce sont les étudiantes eux même qui se serait présenter vers elle pour une requête spéciale qui sortit de l'ordinaire, ne possédant pas vraiment de sentiment amoureux précis, elles désiraient assouvir leur manque de sensualité dans le SM ! Mais alors si elle n'a rien a y voir dans un quelconque enlèvement, comment explique t-elle que ces jeunes justement n'ont donner aucune nouvelle ? Yukiko avait été finalement franche sur une partie mais l'affaire ne fut pas encore entièrement comme un puzzle qui n'est pas tout reconstituer. Elle put sentir les filin de cordages se frotter sur sa tenue noire avant de se glisser entre son tour de taille et grimper vers son corset, une fibre tressé claire toucha presque (ou effleura plutôt) la peau de son sein gauche qui dépassa presque au fur et a mesure que la prise se resserra, elle ne put s'empêcher de pousser des petits sifflement aigus due au brûlure ressentie sur chaque micro-seconde d'effleurement. Y a pas a dire mais elle savait pertinemment ce quelle faisait mais Sarasvati qui a dit tantôt ne pas être faible et qu'elle n'aura nullement mal intérieurement qu'extérieurement va être servi car il ne s'agissait que du début du traitement infligé pour son manque négligente de respect envers autrui en commençant par une prise à sa jambe qui fut comme paralyser et elle pouvait sentir quelle avait des fourmis dans les la parcourir nerveusement !

Hmmmnnnnn.... Ne me dis que c'est ça ton plan ? Parce que ça consiste en ça à me fouetter comme une chienne ?    

Elle parlait fort en effet mais ce n'est rien au volume sonore de ses cri qui commença a se produire, alors que les cordages se mirent en mouvement, elle ne pu se retenir d'émettre un son assez bizarre soudainement (un peu comme un homme souffrant de maux de ventre ou de diarrhées et qui essayait de chier de toute ses forces afin que son merdier d'excrément s’évacue de son trou de cul dans les latrines) mis a part qu'elle n'était pas allergique ou quelle avait des problèmes de santé particulier, c'est juste encore d'autres longueurs de cordes se situant sous son entre-jambe et qui remonta lentement vers la surface plastifié du revêtement sombre la reliant à son intimité, elle se mit a glapir comme une lapine tant en suant a grosse goutte comme une truie et sa poitrine devint moite en respirant bruyamment sous son corset.

Encore des insultes... Décidément, il allait falloir y aller un peu plus fort. Le propre de Tachibana était de fournir des introductions sans douleur (à moins que ce ne soit demandé expressément) et tout à fait personnalisées au demandeur ou la demandeuse. Mais là, il s'agissait de punition. Chaque fois que la vendeuse en elle se hérissait de voir une séance aussi dénuée de charme, la noble en elle lui rappelait ce soufflet enduré un peu plus tôt. D'ailleurs, les insultes se firent vite remplacées par des petits cris de surprise face à la situation de plus en plus inconfortable.

Tout doucement, cliquet par cliquet, Yukiko faisait remonter la corde à nœuds. Elle finit par rentrer en contact avec l'entrejambe de la policière et la dominante marqua une petite pause.

"Mademoiselle Stomach-san, à ce moment je demande toujours si la personne veut que je continue. En effet, un soumis se réserve toujours pour son maître, lui laissant la primeur de ses premières dominations sexuelles. Toutefois, dans votre cas..."

clic clic

"... Rien dans votre comportement ne m'incite à la douceur..."

clic clic

"... la délicatesse..."

clic clic

"... ou le respect de votre humble personne."

Quelques crans supplémentaires et la corde à nœuds était bien fichée dans l'entrejambe, soulevant Stomach. Délaissant la manivelle, Yukiko alla chercher une autre corde avant de revenir à la jeune femme qui restait dans un équilibre précaire. Passant la corde dans le nœud du genou droit, elle la passa ensuite dans un autre crochet au niveau du sol avant de se redresser, face à sa prisonnière. Sans la moindre émotion sur le visage, elle tira sur cette nouvelle corde, entrainant le genou droit vers le bas et empalant encore davantage la policière sur la corde cisaillant son intimité. Elle recommença le geste autant de fois que nécessaire, amenant la femme gainée de noir au bord de l'extase mais lui refusant à chaque fois la libération de l'orgasme. Le traitement était rendu encore plus dur à cause des cordes autour de la poitrine : si elles étaient assez lâches pour respirer normalement, elles rendaient les inspirations profondes impossibles, faisant que le soumis avait le souffle court quoi qu'il fasse. Puis, au bout de la troisième frustration, Yukiko se mit à parler.

"Vous avez besoin d'apprendre, mademoiselle Stomach-san. Apprendre que vous n'êtes pas seulement prisonnière de ces liens mais prisonnière de l'envie d'avoir ces liens sur votre corps. Vous aimez ça, mademoiselle Stomach-san... Et je vais vous le prouver de façon très simple."

Elle tendit alors la corde reliée au genou et la mis dans la main gauche de la policière, sa main libre.

"Si vous n'aimez pas ce que vous ressentez, il vous suffit de rejeter la corde. Sinon, vous pouvez l'utiliser."

En tirant sur la corde, Stomach pourrait arriver à se faire plaisir toute seule. Mais oserait-elle le faire sous le regard de Tachibana?