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La vie et son cours [PV Naysha]

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Gemini Pandore

Invité

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La vie et son cours [PV Naysha]

vendredi 29 mai 2009, 21:19:55

   La vie comporte quelque fois plusieurs évènements auxquels ont ne s'attendrait pas du tout ; En fait, c'est même cela qui marque à peu prêt l'évolution de chaque jours qui sont créés, pour la simple et bonne raison que le jour en question ne se déroule pas toujours selon le bon vouloir de la personne qui le vit. De fait, qui je vous le demande bien, aurais pu imaginer qu’après avoir croisé une séduisante jeune femme déguisée en homme sur un toit, laquelle n’avait pas manqué de se changer en furie et de tenter de l’occire, elle aurait passé une soirée entière en ne pouvant revenir au temps d’existence qui lui était dû étant donné que Lumhyll avait par elle ne savait trop quel miracle bloqué Equilibrium et tenu toute une soirée avant que sa psyché ne s’effondre et  qu’elle ne sombre dans les ténèbres, et dans un sommeil encore plus inquiétant que si Férhys la savait morte. Finalement, la divinité des ténèbres avait décidé de faire une escale sur Terre, afin de se reposer, et d’essayer de se calmer. Car enfin, il fallait l’avouer, elle était quelque peu effrayée. Que se passait-il donc, bon dieu, pour que le processus d’Equilibrium soit bloqué à ce point ? Ce n’était quand même pas Fiela, l’humaine exorciste, qui lui avait causé un tel trouble ? Elle avait beau appeler dans les ténèbres … Lumhyll ne répondait pas. Finalement, Férhys avait décidé d’aller se repaître de la douce sensation d’un flux aquatique qui caresserait en fréquence continue sa délicate peau. En d’autres termes elle était allée prendre un bain à la piscine la plus proche du portail qu’elle avait l’habitude d’emprunter pour se rendre sur Terre. Plongée dans l’eau, elle oubliait le monde, oubliait les ténèbres, s’oubliait au monde, s’oubliait aux ténèbres. Elle regardait inlassablement le ciel, flottant dans l’eau claire. Férhys n’avait pas l’habitude de porter de maillots de bains. Aussi avait-elle revêtu un ensemble emprunté de bain, un fin maillot en deux pièces, noir, qui couvrait assez peu son imposante - mais pas disproportionnée - poitrine. Ses longs cheveux noirs flottaient aléatoirement dans l’eau, tels de nombreux filaments sombres qui affluaient et refluaient, caressants quelque fois son visage. Gemini Pandore Férhys affichait par ailleurs une impression perplexe sur son beau visage, ses yeux vairons – rouge et violet – rivés vers le ciel. Elle avait l’air d’une nymphe des eaux endormie, ou de la belle Ophélie d’Arthur Rimbaud. Silencieuse, elle flottait tranquillement. Férhys se serait pratiquement laissé couler si elle ne savait pas que ce serait des souffrances inutiles. Elle restait étendue, dans toute sa longueur et dans toute sa beauté, dans l’eau. C’était cela, le rythme entraînant de son existence. Dans l’eau, elle avait néanmoins refusé d’enlever le foulard qu’Onëir lui avait noué au poignet. Elle se sentait, avec ce foulard, moins seule … Beaucoup moins seule … Même si au fond, elle aurait voulu revoir Onëir. La n’étais pas la question. La question était que la piscine était vide, qu’elle barbotait dans l’eau comme une sorte de poisson rouge qui tourne, retourne, et se laisse doucement porter par la machine à air qui alimente en hydrogène l’aquarium, assurant ainsi sa survie. Finalement Gemini Férhys s’approcha en effectuant une sorte de brasse, du rebord de la piscine, auquel elle s’accrocha en laissant pousser un soupir de lassitude. Que lui arrivait-elle ? Certes, elle avait eu bien des mauvaises surprises dans sa vie, par exemple naître, se voir embarquée dans une guerre contre le ciel, se faire enfermer des millénaires durant, croisant un dieu qui se prenait un peu trop pour autre chose que de la merde – vous nous pardonnerez l’expression – et il fallait admettre qu’elle était assez lassée.

Ce fut néanmoins dans l’absorption de sa concentration que Gemini Pandore ne remarqua pas que quelqu’un avait rejoint la salle de bain, que ce quelqu’un, s’il était un exterminateur divin avait toutes ses chances de la surprendre garde baissée, et qu’optionnellement, ce quelqu’un pourrait être quelqu’un de bienveillant. De fait, il était plus ou moins rare qu’on veuille du bien à Pandore Férhys. Quo qu’il en soit, quelqu’un était entré. Une jeune fille …


Naysha

Humain(e)

Re : La vie et son cours [PV Naysha]

Réponse 1 vendredi 29 mai 2009, 21:57:37

- Pfou... Belle journée, pas grand monde que je connaisse par ici... Je vais aller me mouiller un peu, il fait bon chaud en plus en cette fin d'après midi !

Naysha pensait à voix haute, alors qu'elle venait de sortir du lycée, après une journée plutôt conventionnelle. Le réveil fût banal, une longue masturbation, comme souvent lorsqu'elle se réveillait seule, sous la douche chaude qui étouffait de son mieux les gémissements qu'elle ne retenait plus. A peine séchée, elle prit longuement soin d'elle, décidément, un jour elle serai en retard, ça semblerait presque surnaturel s'il en était autrement.

Vêtue aujourd'hui de son uniforme, sous lequel elle arborait une guêpière blanche en dentelle, accompagnée d'un string de la même matière, tellement raffiné qu'il laissait presque tout paraître. Elle prit le temps de se maquiller légèrement, puis de se coiffer, et finalement, de se parfumer, une légère odeur fruitée, difficilement reconnaissable.

La journée de cours fût plutôt tranquille, rien d'exceptionnel à en dire... Elle était arrivée juste à l'heure et se retrouvait comme souvent, dans ce cas, au premier rang. elle ne pouvait s'empêcher de sourire à son prof de maths. Il restait plutôt assis à son bureau ce matin, qu'il était délicieux pour elle de l'aguicher, croisant et décroisant les jambes longuement, lentement, laissant sa jupe remonter, centimètre par centimètre, puis légèrement se laisser aller sur sa chaise, et lui dévoiler partiellement ce qu'elle cachait aujourd'hui...

Elle savait qu'un jour, il risquait de lui faire payer tout ce jeu, à l'allumer volontairement, mais il lui plaisait, alors pourquoi ne pas s'amuser... Mais rien ne se passerait aujourd'hui, il semblerait. Souriante, la matinée avait passé, bercée au rythme des formules, additionnées de ce petit jeu si tentant, elle ne pût s'empêcher de se mordre la lèvre inférieure à peine le cours fini, plongeant son regard dans celui de son prof.

L'après-midi fût sans anecdote à raconter, et se finit un peu plus tôt qu'à l'accoutumée. La piscine... C'est ce qu'elle désirait. Elle y alla d'un pas pressé, impatiente de se rafraichir. Elle rejoignit le vestiaire, puis déposa toutes ses affaires dans un casier qui était devenu le sien, et se contempla, seule dans ce vestiaire, dans sa nudité, dans le reflet du miroir. Elle souriait, puis enfila son maillot. Il était noir, sans motif mais semblait très doux. Sa poitrine était bien mise en valeur, dans toute sa rondeur, alors que ce qui lui servait de culotte de bain l'amusait : de chaque côté, des attaches étaient nouées, une simple maladresse, et elle pouvait se retrouver lèvres à l'air... Un léger rire et elle quitta le vestiaire, direction une petite douche froide imposée, et pénétra dans la piscine.

Naysha s'arrêta, ruisselante, frissonnante et les tétons dressés. Elle avait aperçu une silhouette au bord de l'eau, rêveuse. Un sourire alors qu'elle s'approchait silencieusement, puis elle eût l'impression, à quelques mètres à peine, d'avoir été surprise dans son approche silencieuse. Son approche continua tout de même, découvrant le visage de la femme qui se tenait presque à ses pieds.

Un regard et un sourire doux, puis Naysha prit la parole.


- Bonjour !

Sans attendre de réponse, elle plongea, passant pratiquement au-dessus de la femme, et ressortit plusieurs mètres plus loin, secouant sa tête, radieuse, souriant largement. Elle porta son attention à la seule autre personne présente et reprit la parole.

- J'espère que je ne te dérange pas ! Moi c'est Naysha, et toi ?

Sans attendre de réponse, telle une naïade, dans son élément, elle disparu une nouvelle fois sous la surface de l'eau, et ressortir un peu plus proche, afin de faciliter une discussion. elle dégagea son visage des longues mèches qui étaient venues s'y glisser, puis laissa ses cheveux rayonner autour d'elle, sur la surface plane...
« Modifié: samedi 30 mai 2009, 17:05:44 par Naysha »
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Gemini Pandore

Invité

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Re : La vie et son cours [PV Naysha]

Réponse 2 samedi 30 mai 2009, 12:14:14

   Lorsque l’on est déesse des ténèbres et qu’on partage optionnellement son corps avec une déesse de la lumière, on dispose d’une vie mouvement ou que l’on se trouve. On rencontre toutes sortes de personnes. Des dieux, des démons, des sirènes, des humains, des employés travaillant au service de la météo, des hamsters, des violeurs, des violeurs prenant la profession de violeurs morts quelques instants plus tard, etc. Il se trouvait justement que pour Férhys, elle allait être confrontée une fois de plus à une rencontre particulière dés lors qu’elle eût été sortie de sa rêverie par un joyeux « bonjour ! ». Il ne lui restait guère qu’a daigner lever la tête dans un effort de volonté ultime pour contempler le vide magistral qui s’établissant devant elle et le bruit de violente pénétration de l’eau qui s’établissait derrière elle.
   
       Férhys se retourna sans grands efforts pour contempler d’un regard particulier la situation historique. La piscine était toujours une piscine et l’eau était toujours de l’eau. Donc, quel était donc l’olibrius qui avait énoncé bonjour, avait plongé, et qui semblait être aussi visible qu’un hippocampe dissimulé dans un récif de corail ? Elle concentra son regard sur les remous qui partaient depuis le point d’impact jusqu’à ce qu’une silhouette de jeune femme qu’elle ne connaissait pas sorte de l’eau comme par enchantement. Elle analysa la jeune femme susmentionnée.

   Il se trouvait que Férhys était confrontée à une lycéenne d’âge moyen, ce qui dans son langage voulait dire environ 17-18 ans. Elle regarda le corps de la lycéenne, qui présentait indéniablement des avantages intéressants et des arguments de poids. De fait, elle était très jolie dans sa suite de bain noire dénuée de motif qui pourrait rivaliser avec celle de Férhys en matière de taille, mais elle n’était quand même pas aussi fine que celle de la divinité sombre, car le maillot qu’avait emprunté Férhys relevait plus de la censure qu’autre chose. La nouvelle arrivante se présenta sur le nom de Naysha, nom que Férhys n’avait jamais entendu. D’ailleurs, elle s’en serait souvenue, si elle avait croisé dans la rue une aussi jolie fille, que diable ! Mais l’individu de sexe féminin ayant été amené à pénétrer les profondeurs de la piscine demanda en retour le nom de Férhys. Morceau de son identité qu’elle ne tarda pas à révéler.

   Férhys ouvrit la bouche et parle de son habituel ton suave et caressant qu’on lui connaissait bien. A la différence qu’elle parlait moins froidement que d’habitude. Quant à la raison, « l’avenir est un long passé », dirons-nous… Gemini Pandore Férhys se présenta donc à la jeune Naysha lorsque celle-ci parcouru le no man’s land qui s’était établi entre les deux jeunes filles et reparut devant elle :


« Je me nomme Gemini Pandore Férhys. Enchantée de faire ta connaissance ! »

   La jeune ex-nouvelle arrivante répondant au nom de Naysha disposait pour ses avantages d’une beauté indéniable, d’un visage enfantin qui collait étrangement avec son sourire que Férhys trouvait quelque peu suggestif. Pandore balaya la salle de son regard, ses yeux vairons plongée dans l’abîme sombre qui lui servait de pupille cherchant à déceler la moindre trace d’âme, la moindre présence, et manifestement, les deux jeunes filles étaient seules dans une piscine. Mais la raison de la recherche de présence de Férhys se tenait en le fait qu’elle analysait si éventuellement cette jeune fille n’était pas une sorte d’appât qui la conduirait à un piège destiné à l’éliminer habilement.

   Il en ressortit que non. Gemini Férhys fit donc face à la superbe jeune fille en affichant un sourire éclatant. Le genre de sourires rayonnant qui ne laissaient transparaître aucunes mauvaises pensées. Ce qui dans le cas de la divinité des ténèbres, se révélait être une performance absolument remarquable. Elle décidé de prendre un peu de vacances sur son statut de divinité sombre. Elle se laissa donc flotter dans la piscine, profitant de la douce brise qui de temps à autre s’en venait caresser sa peau sensible.

   Car oui, Férhys Pandore avait une peau sensible. Qui n’avait jamais gardé les cicatrices qui lui avaient été infligées, mais sensible quand même. Elle regardait d’une façon intéressée la jeune Naysha, qui elle aussi vaquait paisiblement à se laisser flotter dans cette étendue bleue-transparente. Il apparut que Férhys continua la discussion.


« Tu peux m’appeler Gemini, Pandore, ou Férhys. Tu ne me déranges pas le moins du monde, j’étais juste perdue dans mes pensées. »

   Les présentations étaient achevée dans un registre que l’on pouvait qualifier de total, et de fait, pouvaient être envoyés aux archives nationales du palais de la destinée pour un archivage et mise en tampon. Mais la n’était pas le sujet. Férhys nagea vers la jeune fille de manière à, d’une certaine manière - justement - facilité la conversation. De quoi pouvait-elle parler, elle n’en avait aucune idée. Généralement, la discussion qu’elle pouvait avoir avec un humain ne volait pas très haut, et l’humain survivait rarement. Il y avait bien Fiela, mais c’était une autre histoire, pensa Gemini Férhys … Elle lança un sujet de conversation d’une voix douce, et un sujet de conversation anodin à celle qui avait tout d’une nymphe des eaux, allant de la beauté à la grâce et se rejoignant sur la partie « déplacement sous-marins ».

« Aaaaah, soupira t’elle. C’est parfois dur d’avoir beaucoup de pensées. J’ai parfois besoin de venir dans un lieu de ce genre, isolé, pour me relaxer. Et on y fait parfois des rencontres que l’on pourrait qualifier d’intéressante. Je ne viens pas souvent à la piscine, mais s’il était prouvé qu’on y rencontrait d’aussi jolies filles que toi tout les jours, je crois que je prendrais un abonnement ! »

   Ce qui n’était pas faux, en plus. Même s’il était par contre scientifiquement démontré que Gemini Férhys n’achèterait pas l’abonnement, mais que le vendeur le lui offrirait pour épargner sa vie. Enfin, pour l’instant, elle engageait la discussion avec un petit trésor qu’elle n’aurait jamais pensé trouver en allant se baigner dans une piscine.

Naysha

Humain(e)

Re : La vie et son cours [PV Naysha]

Réponse 3 samedi 30 mai 2009, 13:48:08

Observant Gemini, et voyant qu'elle scrutait les environs, Naysha ne put s'empêcher de suivre le regard de celle qui se trouvait  devant elle. D'un côté, de l'autre, elles étaient vraiment seules, toutes les deux. Rien d'étonnant à cela, après tout, la majorité des lycéens étaient en cours encore, et la piscine n'était pas utilisée à toutes heures par des cours, fort heureusement. Revenant finalement sur Gemini, elle souriant toujours, doucement. Elle n'avait pas encore pris le temps de la détailler et le fit du mieux qu'elle le pouvait, avec les reflets de la surface aqueuse.

Indéniablement, elle avait devant elle une personne plutôt jolie, elle était de bonne humeur et la journée aurait pu continuer de bien se dérouler, après tout. Elle se présenta, voilà un nom que l'on n'oublie pas facilement... Gemini, ça fait plutôt mignon, Pandore, hmm... Comme la boîte, peut-être ? Férhys, une légère connotation féline, c'est tout du moins la première idée qui traversa l'esprit de Naysha, et donc sûrement joueuse, elle aussi.

Une petite brise s'était levée et jouait légèrement avec leurs longues chevelures mouillées, très peu, mais surtout la brise caressait leurs visages émergeant de l'eau. Une caresse délicieuse en ce bel après-midi bon chaud. La jeune lycéenne avait décelé chez son interlocutrice un haut de maillot particulièrement minimaliste, ce qui la mènerait à une question très bientôt, d'ailleurs, il n'y avait pas que cette raison là. Naysha répondit enfin à la charmante femme :


- Je suis enchantée aussi, mhh.... Gemini, pour le moment, qui sait, peut-être t'appellerais-je différemment plus tard !

Elle accompagné sa phrase, prononcée sur un ton mêlant enjouement et mystère, d'un délicieux sourire. Ni aguicheur, ni provoquant, juste délicieux...

- Tu me rassures si je ne te déranges pas, mais tu sais, ce n'est pas le meilleur endroit pour se laisser aller à rêver !

Et la femme s'approchait, emplie de grâce dans sa nage, Naysha qui avait laissé un léger rire presque touchant tant il paraissait naturel et spontané, se retrouvait à fixer le regard vairon de sa partenaire de nage. Elle n'était en tout cas pas indifférente au charme de cette ex-inconnue, comme en témoignaient ses pointes, cachées par les remouds de l'eau. Naysha s'approcha à son tour, afin d'être plus proche de la demoiselle et lui sourit, avant de reprendre :

- Tu sais, pour ce qui est des pensées, je te comprends tout à fait ! Mais de là à dire qu'une piscine est isolée, je n'en suis pas aussi sûre que toi !

Nouveau rire, tout aussi léger que le précédent. Naysha n'était pas du genre à s'empourprer, ce qui n'était peut-être pas une si mauvaise chose au vu du compliment qu'elle venait de recevoir.

- Tu es très agréable à regarder aussi tu sais, Gemini. C'est un grand coup de chance, en tout cas, cette rencontre, car je ne viens vraiment pas très souvent ici, je n'ai rien d'une grande sportive, malheureusement...

Rien de faux là non plus. Le sport préféré de Naysha était le sexe, tous les autres étaient pour elle presque une perte de temps. De plus, rien qu'à la contempler, pour la jeune lycéenne, le sport ne semblait pas être quelque chose de nécessaire, sa silhouette était déjà plus qu'agréable à l'oeil.

- Dis, tu n'es pas une lycéenne toi ?

De bonne humeur, plutôt confiante, ça se sentait vraiment bien, elle était la jeune femme presque adulte qu'elle était, spontanée, sans réelle méfiance, après tout, rien ne semblait dangereux pour le moment. Le pire aurait été quoi... Une rupture peut-être trop rapide de cette entrevue ? Elle verrait bien de toute manière, se laissant aller à simplement être bien là où elle était, avait qui elle était.
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Gemini Pandore

Invité

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Re : La vie et son cours [PV Naysha]

Réponse 4 samedi 30 mai 2009, 15:45:30

   L’excursion dans la piscine prenait des proportions que Férhys n’aurait jamais été capable d’imaginer. Il fallait admettre le fait qu’elle était tombée sur une fille fort sociable et fort peu méfiante. Elle ne semblait pas effrayée de voir une créature aussi étrange que Férhys et la trouvait même agréable à regarder. Naysha choisit donc de l’appeler Gemini. Qu’il en soit ainsi, donc. De toutes manières, aussi étrange que cela pouvait paraître, Equilibrium ne venait pas et ne pouvait venir. Férhys s’entendit dire que la piscine n’était pas isolée, mais n’était donc pas une question de point de vue ? Elle affirma ses doutes :

« Eh bien, s’il n’y a personne, ne peut-on pas dire que l’endroit en question est isolé ? »

   La jeune lycéenne se rapprochait de la sombre divinité, la sombre divinité se rapprocha de Naysha. Elle apparaissait comme une étrange humaine aux yeux de Férhys, et Férhys était curieuse quant à l’évolution de la situation, quoi qu’il lui semblait qu’elle évoluerait promptement vers quelque chose de plus actif qu’une simple conversation. La lycéenne affirma ne pas être une grande sportive, ce qui arracha un sourire légèrement ironique a Férhys, mais pas blessant. Elle riait. Un rire suave et délicieux. Qui ne manqua pas d’amener la divinité à passer sa langue sur ses lèvres. Une jeune fille fort appétissante et l’on ne parlait pas en matière culinaire, car il était évident que cette apparition jeunefillesque – l’auteur s’ouvre parfois au néologisme – était plus qu’un festin pour le regard.

   Puis s’en arriva la grande question. Naysha demanda à Férhys si celle-ci était lycéenne, ce qui ne manqua pas de susciter dans le fort intérieur de Gemini Pandore une sorte de fourmillement qui précède l’éclat de rire. Elle contint néanmoins cette impression, car cela était la première fois que l’on associait son être à quelque chose d’aussi normal qu’une lycéenne. Lumhyll aurait pleuré de joie, mais elle était actuellement aussi prompte à ressentir de la joie qu’un collecteur des impôts de payer à la place d’un de ses contribuables.  Et de toutes façon, Férhys ne savait pas ou diable était allée Lumhyll. Et pourtant, l’âme de Férhys ne comportait pas beaucoup de cachette ou son pendent aurait pu aller se dissimuler.

   Bref, il y avait la une question intéressante posée, à laquelle Férhys ne manqua pas de répondre sans coup faillir. Pourquoi aller affirmer qu’elle était lycéenne alors que de sa simple apparence, on pouvait déduire qu’elle était aussi lycéenne qu’un écureuil ? Elle répondit d’une voix très amusée :


« Non, je ne suis pas lycéenne, et si je l’avais été, il y aurait relativement longtemps que j’en aurais fini avec le lycée. »

   Elle aurait fini le lycée il y a plus de huit cent millions voire milliards d’années. Férhys se rapprocha de Naysha, en approchant son visage du sien, de manière à ce que leurs nez soient pratiquement en contact, sa longue chevelue noire se mêlant à la chevelure rouge sombre de la jeune lycéenne pour décliner plus d’informations sur son identité, ses yeux vairons baignant dans les ténèbres qui leurs servaient de contours rivés dans les yeux de la jeune lycéenne. L’expression de Férhys n’avait rien d’effrayant, mais plutôt de mystérieux. Elle parla lentement, et doucement, en un chuchotement qui laissait une pointe d’amusement dans son timbre, elle dit simplement à Naysha :

« Ne cherche par contre pas trop à savoir ce que je suis … Cette information ne t’apporterait rien de positif … »

   Ce n’était pas une menace, mais découvrir qui était Férhys pouvait avoir quelque retombée sur l’intégrité physique d’une personne, surtout si des chasseresses divines s’en venaient chercher des informations sur la position géographique de la divinité sombre. Mais il n’était pas le moment d’aller sortir des scénarios tragiques, étant donné le fait qu’elle était pratiquement au contact physique de Naysha.  L’humeur de la jeune lycéenne servait à occuper l’âme de Férhys et à balayer ses inquiétudes. Elle se concentrait sur la jeune lycéenne.

   Férhys n’avait généralement eu que très peu d’occasions d’entretenir une relation amicale avec des gens. Et elle tenait à ce que celle-ci le soit. Elle supposait que cette Naysha n’était pas du genre à rabrouer les gens, mais elle préférait ne pas prendre de risques. Se rendant compte de sa proximité évidente avec la jeune lycéenne, elle recula et s’adossa lentement au rebord de la piscine avec un mouvement d’une exquise douceur. Elle afficha un sourire calme avant de parler à Naysha :


« Désolée … Je n’aurais peut-être pas du autant m’approcher … »

   Férhys  considérait que la jeune humaine s’était probablement sentie vexée par le contact nasal que les deux jeunes filles venaient d’avoir. De fait, peu de personnes appréciaient l’avancée trop rapide d’un contact physique, et Férhys dépréciait l’avancée trop rapide d’une épée allant se loger dans un quelconque endroit de son corps. Les épées, ça faisait parfois un mal de chien. Gemini Pandore Férhys ferma son œil droit, l’œil violet, lequel entretenait la tension dans son corps. Dans un long soupir détendu, son corps se détendit, donnant un plus libre accès visuel à ses courbes. Elle continua la discussion avec Naysha dans son étant de détente :


« Et donc, tu es toi-même lycéenne ? C’est assez intéressant. Cela m’étonne que tu ne te plaises pas aux activités sportives, j’ai entendu dire que c’était les activités préférées des lycéennes. … »

   C’était magnifiquement calculé. Sa voix, son regard, son ton … Férhys avait pris une vois hésitante, douce, suggestive ... De quoi amener n'importe qui à rougir ... Un ton clairement suggestif tandis que son regard descendait sur la poitrine de la jeune fille. Férhys semblait avoir un certain effet sur Naysha, étant donné le fait que seins semblaient révéler son taux d’excitation … Rien n’échappait au regard de Férhys qui baissa la voix dans un murmure pour marmonner plus pour elle-même que pour Naysha :

« Quel corps magnifique … Intéressant … »

Naysha

Humain(e)

Re : La vie et son cours [PV Naysha]

Réponse 5 samedi 30 mai 2009, 17:05:20

Le jeu était clairement lancé, mais il semblait plutôt surprenant comme jeu de séduction, comme si elle restait toujours un peu en retrait, après une avancée. Ca aurait pu être un peu culot, mêlé à une certaine timidité, mais tout laissait penser à Naysha que ce n'était pas cela. Quoi qu'il en était, les deux femmes étaient plutôt proches, puis vînt la remarque amusante, peut-être presque naïve, mais ça ne semblait pas vraiment possible pour Gemini, d'être naïve à ce point... Et annonça en retour son point de vue à elle.

- S'il n'y a personne, on pourrait le dire oui... Mais est-ce qu'un lieu plutôt public peut vraiment être un isoloir durable ? Je ne pense pas...

La fin de la phrase était dit d'un ton plus bas que le début, accompagnée d'un petit sourire énigmatique, comme s'il n'y avait au final pas vraiment de réponse correcte à cette interrogation, puis surtout... La lycéenne se foutait un peu d'une réponse précise en ce moment même. Et puis surtout, Gemini approchait, ou peut-être Férhys, plutôt. Naysha également... Et le tout semblait continuer, alors que les esprits des deux femmes semblaient penser à tout, analysant méticuleusement la situation, cherchant à découvrir quelque chose de l'autre, sans pour autant le demander. Puis un sourire ironique suite à une déclaration, la lycéenne le prit plutôt bien, à vrai dire, la dérision ne la gênait pas vraiment. Et puis elle se lécha les lèvres... Hmm, que ce geste est provocant.

Il semble évident qu'elle ne la laissant pas indifférente, et l'inverse était difficile à cacher, lorsque, au cours d'un reflet favorable, Férhys avait tout loisir d'apercevoir ses pointes dressées, tel un plat prêt à être dégusté... Puis suite à la question de la lycéenne, qui était plus un engagement à la conversation qu'autre chose, Naysha eût un sourire très appuyé, alors que Férhys était proche de l'éclat de rire : elle avait vu juste, elle n'était vraiment pas d'ici ! Puis vînt sa réponse, sur un ton qui le confirmait tout comme ses paroles, une nouvelle fois. Elle paraissait assez jeune toutefois, mais aurait quitté le lycée depuis longtemps... Elle reprit la parole en pleine réflexion de Naysha, et elle ajouta du mystère encore, en parlant de ce qu'elle est, comme si elle n'était rien de "normal"... Alors qu'elle venait de se rapprocher assez pour que leurs nez se rencontrent, s'effleurent, puis que leurs longues chevelures s'entremêlent sur la surface de l'eau. Tout était très mystérieux mais déjà Férhys reculait, avant de s'excuser, prenant une sorte de recul qui semblait trahir ses premières intentions, surtout que son mouvement fût  des plus agréables à l'oeil... Et qui n'aidait pas la douce poitrine de la rousse à se détendre... Elle semblait  craindre de s'être trop précipitée... Sans doute...


- Tu t'y prends mal si tu ne veux pas attirer la curiosité des gens... Et ne t'excuse pas, tu n'as rien fait de mal il me semble...

Naysha ajouta à son ton doux, et à son léger sourire un petit clin d'oeil, alors que Gemini semblait chercher à se défaire d'un mal intérieur, s'en libérant en lâchant un profond soupir. L'effet visuel était lui aussi agréable, et Naysha se devait de la rassurer. Elle s'élançait vers Gemini, qui durant sa nage gracieuse, redevenait Férhys. La phrase, le ton, la voix, les gestes, tout révélait le non-dit qu'elle venait de dévoiler. Arrivée assez proche de Férhys, Naysha joua à son tour, passant un bras sur le rebord de la piscine. Elle était de côté, regardant Férhys, alors qu'un rire toujours aussi naturel s'échappait d'entre ses lèvres.

- Je ne mélange pas vraiment le sport en cours et le plaisir tu sais...

Le ton de la voix était tout bas, le message avait été déposé alors que les douces lèvres de la lycéenne étaient à quelques centimètres à peine de l'oreille de Férhys, cette Férhys-même qui avait son regard déposé sur la poitrine de Naysha... La donne avait été donnée, c'était indéniable. La voix était sensuelle et joueuse, plutôt assurée mais restant humble, comme si elle permettait à sa complice toute possibilité de recul, à son tour. Elle sourit au compliment fait par Férhys, avant de déposer ses lèvres sur la joue de la femme aux longs cheveux noirs qui s'étaient une nouvelle-fois mêlés aux sien, sur la surface de l'eau.

- Tu es mystérieuse... Mais attirante, je me demande dans quoi je me lance avec toi...

Le ton restait le même, avec peut-être une once d'inquiétude, mais sa main gauche venait de se poser sur le ventre de  Férhys, tout en douceur.

- Et ces activités préférées des lycéennes... Le seraient-elles aussi pour une étrange personne qui s'isole dans la piscine d'un lycée, pour que celle-ci semble aussi connaisseuse du sujet ?...

Un sourire en coin accompagna les mots, prononcés sur un ton presque ironique, mais vivement amusé. L'on dirait que tout le mystère qui entourait Férhys était fait pour plaire à la jeune femme...
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Gemini Pandore

Invité

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Re : La vie et son cours [PV Naysha]

Réponse 6 samedi 30 mai 2009, 20:38:33

   Férhys avait fait son petit effet sur Naysha, et Naysha avait fait sont petit effet sur Férhys. Il semblait maintenant que le jeu entre les deux femmes était devenu un échange de mystère, le tout baigné dans une atmosphère de désir caché, de désir révélé, d’avances, de protection, de pas en avant. Naysha apporta du poids a sa théorie sur les lieux isolés, mais à présent, Férhys ne se concentrait plus trop sur la question. Il fallait avouer que les deux femmes étaient pratiquement au contact, l’une cherchant dans l’autre l’interstice où déverser son désir. Laquelle des deux fondrait pour l’autre, laquelle des deux serait séduite par l’autre … Il semblait que la question était suspendue sur un pied d’égalité … Naysha affirma a Férhys qu’elle ne s’y prenait pas très bien pour ne pas piquer la curiosité des gens. Férhys sourit.

   Modification avancée de la situation. Naysha s’en vint se poster à coté de Férhys, et lui parla doucement à l’oreille. Sa voix était délicieusement murmurante … Elle ne mélangeait pas le sport du plaisir et le sport éducatif, et Férhys ne mangeait pas le plaisir et le travail. En l’occurrence, elle n’était pas encore en train de travailler et elle sentait comme une bouffée d’air chaud lui monter depuis son corps. La voix, le ton, le comportement de Naysha … Tout comme son excitation, tout cela lui permettait d’analyser la température … Les cheveux des deux femmes s’emmêlaient … Puis le ton changea quelque peu … Elle se demandait dans quoi elle se lançait … Inquiétude, désir, peur, attirance, mystère … Le cocktail bouillonnait et Férhys jouait en maîtresse avec le profond mystère qui l’entourait. C’était calculé. Férhys varia son sourire lorsqu’elle reçut un baiser sur la joue … Elle se passa encore la langue sur les lèvres … Il commençait à être temps de cuisiner la jeune enfant … De la faire fondre et de fondre avec elle … Mais chaque choses avait son temps.

   Férhys laissa par ailleurs échapper un soupir de contentement lorsque la main vint se poser sur son ventre, prenant position d’une manière inédite … Elle lança la question qui alluma la flamme. C’était la braise dans le liquide inflammable, la dernière goutte dans le vase, l’électricité dans l’ampoule. Férhys se tourna brusquement vers Naysha pour lui faire face, et lui saisit la main. Les deux mains. Et elle répondit à la première question inquiète d’une voix douce, qui s’insinuait, une voix ardente …


« Tu regrettes d’être allée aussi loin ? Tu ne t’es pourtant lancée que dans l’ombre … L’ombre et le désir … Je te plais, n’est-ce pas ? Et tu sais que cela est réciproque … Tu sais que tu m’attires … Tu sais que je te désire, et je sais que cela est réciproque … Tu ne te lances dans rien de mal, rien de douloureux, rien de mauvais, et même la plus profonde obscurité peut receler des merveilles … »

   Férhys se rapprocha de Naysha. Son œil rouge brillait d’une lueur incandescente … Elle tenait toujours ses mains, dans l’eau, contre le mur. Leurs deux chevelures ne faisaient plus qu’une. Noires mêlé au rouge, au pourpre … Férhys se rapprocha de Naysha jusqu’à ce que leurs corps soient au contact, et elle abaissa sa tête sur le cou de la jeune lycéenne. Sa respiration chaude touchait régulièrement le cou, puis autre chose le toucha. Et cette chose, c’était la langue de Férhys. Elle caressa avec sa langue le cou, en cercle, en longueur, en largeur … Elle s’appliquait à échauffer Naysha jusqu’aux strates supérieures de leurs désir. Puis Férhys, lentement, remonta pour faire face à Naysha … Regard dans regard, œil dans œil, nez contre nez, la brise ardente de leurs respirations se mêlant étroitement … Leurs lèvres étaient au même niveau et la température de l’ambiance étaient montée en flèche … Férhys parla d’un voix murmurante, mystérieuse …

« Tu sais … Ton odeur est divine … »

   Ce qui était un tour de force, étant donné que les deux jeunes filles se trouvaient dans une piscine, laquelle avait l’odeur caractéristique du chlore. L’odorat de la divinité des ténèbres était assez développé. Férhys lâcha doucement Naysha, n’ayant pas serré trop fort les mains de la jeune lycéenne divinement attirante. Férhys respirait assez rapidement, mais silencieusement. Elle arborait un sourire narquois, un sourire ardent. Leurs corps étaient au contact, et Férhys se détacha de Naysha. Elle sortit de l’eau, l’élément liquide ruisselant sur son corps, elle posa son regard sur Naysha, qui était toujours dans la piscine, et porta les mains à l’attache de son maillot de bain minimaliste. De son point de vue, la jeune lycéenne voyait l’ensemble des formes de Férhys. Son intimité qui apparaissait en relief sur son maillot serré, ses seins qui commençaient à pointer à leur tour … L’ombre se leva.

   Le maillot de bain de Gemini Pandore Férhys tomba devant elle, tomba dans l’eau, et coula. Sa poitrine était nue, une beauté cachée et révélée au grand jour. Une  poitrine opulente, mais cependant belle au regard, non disproportionnée, qui ne tombait pas … Elle affirma à Naysha d’une voix doucement faible :


«  Tu peux t’amuser avec, si tu le désires … »

   La divinité offrait sa poitrine à la jeune lycéenne. Elle restait sur le rebord de la piscine, allongée sur celui-ci, offrant ses seins au regard de Naysha, à ses désirs, à ses fantasmes … Il était rare que Gemini Férhys s’offre ainsi à qui que ce soit, et Naysha avait tiré le billet gagnant. Mais encore une fois, tout dans l’esprit de Férhys – certes légèrement embrumé – était calculé. Son ton faible, invitant, Sa position allongée affirmant clairement qu’elle s’offrait, son regard de braise, ses caresses … Tout cela était calculé pour entraîner la jeune fille sur les rives du désir ardent, de manière à ce qu’elle désire pleinement disposer de Férhys … La posséder … Pratiquement perdre son esprit dans les pleines du plaisirs … Et Férhys cherchait la même chose pour elle. Le plaisir absolu, partagé. Et elle calculait tout cela dans ce jeu de séduction entre deux jeunes femmes … N’étais-ce au finale pas la vie et son cours ? De petits évènements qui changent une journée de manière radicale …

   Férhys lança un appel, d’une voix faible, mais amusée, contrôlée, pour éveiller la tempête ardente dans la jeune fille :


« Peut-être ne suis-je peut-être pas … A ton goût ? »


Naysha

Humain(e)

Re : La vie et son cours [PV Naysha]

Réponse 7 samedi 30 mai 2009, 23:08:53

Féhrys n'était pas restée insensible à sa manière de l'approcher, de lui susurrer quelques mots... Non, au contraire, elle réagissait même plus bien. Un passage de langue sur ses lèvres au ton à priori très bien choisi, puis ensuite, lorsque la main de la rousse se posa sur le ventre de la créature qui l'intéressait tant en ce moment précis, un soupir révélateur...

Puis tout prit une autre tournure, moins attentiste, les choses allaient, puis repartaient vers l'autre, mais cette fois-ci le geste était annonciateur de la suite, à n'en pas douter... Les deux séductrices avaient joué pendant un moment à jauger l'autre, à s'approcher un peu, mais juste pas trop, sans se mettre, ni l'une, ni l'autre, en danger, tout en permettant à la belle qu'elles avaient chacun en face d'elles, de pouvoir se rétracter. Car oui, les deux femmes se séduisaient lentement, elles prenaient tout leur temps, laissant leur charme, et leurs attitudes, paroles, gestes, tons, rapprochements et éloignements agir. Elles savaient déjà où cela mènerait, mais elles ne voulaient pas précipiter les choses, l'étincelle semblait avoir été donnée, le coup de feu avait retentit, intérieurement, le départ avait été officiellement donné après l'échauffement, il était temps de bien garder le rythme, car tout avais désormais changé...

Naysha était elle aussi prise d'une soudaine remontée de chaleur en son sein, alors que Férhys, se transformant lentement en Pandore, désormais que la clé avait été trouvée et bien utilisée, lui saisit avec une douce fermeté les mains. Puis elle répondit, alors que Nashya fixait Pandore d'un regard qui ne laissait aucun doute quant à ses envies... elle n'interrompit pas pour autant la noiraude, se contentant d'ajouter, en un nouveau murmure au ton toujours aussi doux, comme si elle voulait réfuter, encore un peu, le désir qu'elle sentait naître en elle :


- Je n'ai pas dis regretter... Bien au contraire... Tu l'as si bien dit, nous savons que du désir naît en nous... qu'il croît, et que l'on ne souhaite que l'assouvir toutes les deux, s'aidant même à l'atteindre, jusqu'à son paroxysme... Ou nous serons toutes deux libérées d'un état que nous savons apprécier à sa juste valeur. Toutefois, le mystère voile bien des choses... et l'inconnu est excitant, mais en rien rassurant... mais tu sais tout cela...

Et voilà Pandore qui s'approche, plaquant pratiquement la lycéenne contre le bord de la piscine, tant elle s'approche... Puis les pointes dressées s'électrisent alors qu'un soupir s'échappe d'entre les lèvres de la jeune femme : elle a senti une poitrine arriver à son encontre, et ce n'est que le début, rapidement d'autres parties se joignirent, alors que Pandore approchait ses lèvres du cou... Ce souffle chaud sur la peau humide... Naysha se mordit la lèvre inférieure, alors qu'elle sentait des frissons la parcourir. Une chose chaude, humide... elle se faisait lécher, le désir venait de monter en flèche, mais les joues de la jeune humaine ne s'empourpraient pas vraiment, elle aimait ces moments, et n'en ressentait aucune gène. Elle lui faisait face désormais, les regards brillants de désir, la température était montée d'un bon cran, peut-être même de deux... Le contact s'intensifia légèrement alors que la mystérieuse Pandore reprit la parole sur un ton particulièrement bien choisi. Mais ces mots... Une légère expression de surprise, très brève, pouvait se lire sur le visage de Naysha. Mais elle ne s'en inquiéta pas longtemps... Elle ne savait, et ne voulait pas savoir, pour le moment, ce qu'elle était...

Une trêve, l'instant était particulièrement bien choisi, et Pandore se retirait sous le regard de la rouquine. Elle sortait de l'eau, c'était la première fois qu'elle pouvait véritablement l'admirer, un peu plus de mystère s'envolait. Le regarde s'arrêta un instant sur l'intimité de Pandore, le désir s'y voyait, les courbes ne laissaient aucun doute, puis son regard remontait sur les pointes dressées de la divine créature alors que son haut se laissait choir sur la surface plane de l'eau. Elle appréciait cette vue, de dessous, de cette poitrine sublime, mais plus petite, et sûrement légèrement plus ferme, que la sienne. L'invitation était plus qu'évidente, mais comme pour se rassurer de son effet, Pandore le confirma à l'aide de mots presque implorants.

La jeune humaine ne répondit rien, elle observait simplement Pandore s'allonger lentement, dévoilant plus encore de ses courbes dans son geste, comme si elle s'offrait totalement... Elle voulait recevoir du plaisir, elle en aurait, c'est une évidence. Les deux voulaient la même chose et semblaient très bien s'harmoniser dans leur idéologie d'un plaisir... respect, jeu, initiative, un peu de surprise, et surtout, le partage de ce moment afin que chacune des deux partenaires en garde un excellent souvenir, gravé à jamais dans une parcelle de son esprit. Et comme si toute cette mise en scène ne suffisait pas à attiser le feu ardent qui grandissait dans le corps et l'esprit de la jeune femme, il fallut que Pandore joue faussement à la presque timide, craintive de ne pas être à son goût... Elle voulait recevoir du désir, elles voulaient partager un excellent moment, tout allait désormais pouvoir se lancer, alors que Naysha n'avait toujours prononcé aucun mot.

Elle avança son visage sur le côté du sein gauche qui se tenait juste devant elle, et y déposa un léger baiser, frôlant à peine la peau délicate de l'endroit, puis dans un sourire qui en disait long sur ses attentions, elle se retira... Jusqu'à sortir à son tour de l'eau, se faisant la plus désirable possible, le haut de son maillot pointant toujours autant, alors qu'une cascade d'eau s'échappait encore de sa longue chevelure. Naysha porta enfin son regard sur celui de Pandore qui la déshabillait... La dévorait, la faire languir n'avait pas étéune mauvaise idée... Puis l'humaine s'approcha, lentement, très lentement, de sa compagne du moment, alors que son haut tombait, à son tour, dévoilant sa poitrine qui tenait plutôt bien, dans toute sa rondeur, telle une invitation à la caresse, mais elle  continuait d'approcher... Lentement... Jusqu'à s'agenouiller derrière la tête de Pandore... Se baissant, elle déposa un délicat baiser sur les lèvres de la noiraude, alors que sa chevelure retombait en avant, plongeant Pandore dans une légère obscurité brève.


- Tu es très à mon goût, à n'en pas douter... Et je vais jouer avec elle, mais pas qu'avec elle...

Un délicieux murmure qui laissait présager de bien du plaisir offert, et elle ne doutait pas d'en recevoir autant, alors qu'elle posait ses mains sur la poitrine de Pandore, et commençait lentement à la caresser, coinçant régulièrement ses pointes devenues enfin, entièrement dures, entre deux doigts fins et agiles, exerçant sur eux une légère pression avant de les libérer de leur prison divine, puis elle délaissa le sein droit, alors que sa propre main gauche commençait à glisser le long du ventre encore humide, l'effleurant à peine... Elle se pencha sur Pandore et des baisers recouvrirent rapidement le sein abandonné durant quelques secondes à peine. Puis les lèvres capturèrent le téton, alors que la langue, dardée, jouait rapidement avec ce dernier. la poitrine de Naysha s'appuyait légèrement sur le cou de Pandore... Elle espérait ne pas jouer seule longtemps encore...
Fiche de Naysha - Disponibilité : Variable selon le boulot.
Infos sur les RPs en cours et terminés sur la fiche.

Gemini Pandore

Invité

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Re : La vie et son cours [PV Naysha]

Réponse 8 dimanche 31 mai 2009, 13:35:21

   La jeune humaine avait fini par succomber à son jeu de mystère, comme elle avait fini par succomber à son jeu de charme … L’inconnu était excitant, mais non rassurant, certes, oui … Mais c’était cette inquiétude qui décuplait l’excitation … Qui la rendait meilleure que toute autre … Cette légère appréhension avant chaque mouvements suffisait pour donner une sorte de plaisir à Férhys, et cette appréhension avant chaque mouvements lorsque les deux jeunes femmes seraient plongées dans les ténèbres et la jouissance ne rendrait celle-ci que meilleure … Le jeu était lancé … Elle ne répondit à l’affirmation de Naysha que par un sourire amusé, lequel agrandissait la mystique de Férhys.

   Puis le jeu fut pleinement lancé. Respirant fortement, mais silencieusement, Férhys regarda la jeune humaine sortir paisiblement de l’eau, l’eau coula de son corps, sur sa poitrine, sur son visage, sur son corps, son ventre, ses jambes, son maillot de bain … Le haut duquel tomba d’ailleurs de son poste élevé. Ce qui s’ensuivit d’un blocage du temps. Férhys fixa le maillot de bain dans sa chute jusqu’à ce qu’il touche le sol, s’ensuivit un coup de vent incompréhensible soulevé par le maillot de bain. Férhys n’entendait plus rien, le temps semblait s’être figé, et même le quidam qui tentait désespérément de vendre des assurances à un passant contrarié quelques rues plus loin n’aurait pu détourner le regard de Férhys, lequel se levait jusqu’à fixer intensément le saint sépulcre qui avait été révélé. La poitrine de Naysha, ronde, opulente, belle, magnifique, sublime, et tout les adjectifs pouvant former une bonne gradation qui finira forcément dans l’hyperbole a forcé d’acharnement pour décrire à quel point la poitrine qui s’offrait au regard de la divinité était splendide.

   La susdite poitrine semblait lancer à ses yeux des invitations aux caresses, suçotes, massages, et autre joyeuseté qui servirait de stimulation des zones érogènes. Férhys regardait les deux tétons dressés par l’excitation en ayant dans sa tête un éventuel vide intersidéral qui l’amenait à oublier jusqu’à ses problèmes. Il était probable qu’elle ne savait même plus la définition de piscine. Puis il y eut un mouvement étrange sans doute provoqué par une force supérieure qui brisa la dimension insonorisée et au temps figé dans laquelle la révélation de la poitrine de la lycéenne l’avait plongée. La force en question consistait en Naysha qui s’approchait lentement de Férhys, pour la faire encore plus languir, pour que manifestement elle fonde devant elle. Puis Naysha se pencha pour effectuer une activité particulière.

   La jeune humaine fit une application directe des ses lèvres sur celles de Férhys et embrassa la divinité sombre, laquelle se sentit intérieurement plongée dans un matelas douillet, confortable et chaud, une sensation exquise que la divinité aurait voulu conserver plus longtemps si elle n’avait pas été rompue, mais il ne faisait aucun doute que la suite était particulièrement au gout de la déesse des ténèbres. Elle trembla en sentant la main de la jeune humaine s’emparer de la partie droite de sa poitrine, compressant ses tétons, les faisant tourner, les pressants, les relâchant … Entreprise durant ponctuées des faibles gémissements de Férhys, qui, pour une raison sans doute inconnue, était très sensible aux mouvements de la jeune humaine. Puis elle sentit une main glisser sur son ventre. Main l’ayant pourtant presque effleurée, mais qu’elle sentit comme un toucher pressant. Il  vint le temps non des cerises, mais des caresses et baisers effectués par la jeune lycéenne sur sa poitrine. Manifestement, Naysha se révélait plus experte que Férhys, qui avait pourtant largement eu le temps de se faire une expérience légendaire.

   Son téton fut capturé et Naysha s’amusait avec la divinité, jeu ponctué de gémissements tandis que le souffle de Férhys s’en venait mourir a fréquence répétée sur les seins de la jeune humaine, lesquels étaient face à elle, caressant le cou de Férhys. Cela était plus qu’une invitation, c’était presque une demande, une supplique et une nécessité. Alors que son téton était toujours prisonnier  des lèvres de la jeune humaine pendant que sa langue effectuait un travail d’expert en excitant tellement Férhys que ses parties plus intimes avaient déjà commencé leur production active de liquide révélateur d’une quelconque excitation, Férhys décida de bouger elle-même. Passant ses mains au niveau de la poitrine de Naysha, elle saisit délicatement celle-ci, et entreprit de lentement la masser, la presser, la compresser, la décompresser, l’amener à son visage, et la lécher. Et ce sur toute sa longueur. Elle s’empara des tétons de la jeune humaine et les tirèrent quelque peu en les tournant avec ses doigts fins, dans un moulinet divin qui excluait toutes souffrance, pour promettre bien du plaisir. Férhys affirma d’une voix amusée :


« Eh bien, ma tendre Naysha … Tu ne vas pas t’amuser toute seule … Laisse moi te plonger dans l’ombre … N’aie pas peur … L’inconnu peut-être plus intense  que du plaisir … »

       Sur ces mots pouvant amener à se poser un certains nombre de question, quoi que dans le niveau commun d’excitation, aller chercher des citations philosophiques de Freud, Spinoza, ou tout autres philosophes quel que soit son siècle n’était pas la priorité. Férhys captura les deux tétons avec sa bouche et, tout en massant copieusement les seins de la jeune humaine, elle entreprit de passer sa langue en cercle sur ceux-ci, avant d’exercer une succion similaire à celle d’un enfant à la recherche de lait maternel. Puis Férhys sembla ne pas trouver sa position très seigneuriale, et, interrompant les propres caresses de Naysha, elle se redressa sur la jeune fille. Elle lui affirma d’une voix quelque peu amusée et susurrante :

« Laissez-moi donc-vous servir … Votre majesté … »

   Des mots intentionnellement provocateurs, révélateurs du jeu dominant/dominé, et encore plus séducteurs qu’un simple échange de charme. Car la base des calculs de la divinité des ténèbres se situait en un maximum de résultat en un minimum de temps. Quoi qu’il puisse en être, Férhys descendit jusqu’au ventre de Naysha, en face de son nombril, à l’intérieur duquel elle fit pénétrer sa langue, tandis qu’avec ses mains elle caressait les cuisses de la jeune fille et remontait progressivement sur ses hanches. Férhys léchait consciencieusement et en cercle l’intérieur du nombril de Naysha, puis, la langue toujours au contact du corps de celle-ci, remonta, sortant de sa vallée, remontant, léchant le ventre, puis la base des côtes, et enfin la base de la poitrine … Avec douceur, délicatesse, et le souffle de la divinité toujours apportant sa chaleur en rythme régulier  et rapide sur la douce peau de la jeune fille. S’ensuivit du fait qu’elle continua son ascension vers le sépulcre.

   Férhys mis un point d’honneur à effectuer un travail artistique sur la poitrine de Naysha ; avec rapidité, douceur, volonté, et intense désir, elle passa sa langue et caressa chaque micro mètres de la poitrine de Naysha. Chaque milli-micro mètres des tétons, qu’elle suça, titilla, fit vibrer, mordit légèrement … Elle remonta toujours avec sa langue, léchant à présent les aisselles, puis le cou, et remontant les mains à sa propre poitrine, appliquant ses propres tétons contre ceux de la lycéenne et les faisant tourner, tel un jeu d’épée s’entrecroisant, se touchant, pressant l’autre, se faisant presser par l’autre … Férhys remontait toujours, léchant a présent sa joue, puis son oreille, et retourna à ses lèvres, au niveau duquel elle déposa un baiser langoureux … La dance ardente de Férhys plongeait l’atmosphère dans une exquise douceur et sur la pente d’un plaisir recherché. Elle continua à effectuer ses jeux de langues sur le visage de Naysha, les yeux clos, et enfin, toujours faisant jouer sa poitrine contre celle de Naysha, elle lui demanda d’une voix toujours intentionnellement faible, douce, et suppliante :


« Mes caresses vous plaisent t’elles… Ma Reine ? »

Naysha

Humain(e)

Re : La vie et son cours [PV Naysha]

Réponse 9 dimanche 31 mai 2009, 23:17:41

Naysha était bien consciente de l’effet qu’elle produisait à Pandore, qui s’abandonnait divinement à un plaisir qui lui était offert de la façon la plus simple au monde. La rouquine ne se compliquait pas vraiment, plus rien n’était calculé, une sortie d’instinct avait désormais pris le dessus, et totalement. Cet instinct s’appelait désir, et menait, généralement, sa propriétaire, et le ou la partenaire du moment vers un plaisir non négligeable : la jouissance tant désirée, amenée lentement, au rythme des offrandes et dons que se faisaient les deux complices. Oui, c’était une sorte d’instinct, depuis le temps, elle n’avait plus besoin de réfléchir à ce qu’elle ferait, tout était simplement naturel, rien n’avait d’ordre précis à avoir, tant les caresses à prodiguer étaient nombreuses. Comment choisir laquelle faire dans ce cas ? Autant éloigner toute réflexion, se contenter de ressentir les nombreux signes qui arrivaient et s’adapter au mieux.

Dans le cas présent, il était clair que les deux femmes se désiraient ardemment, et peut-être que le mot n’était qu’un euphémisme. Le baiser que les deux femmes s’échangèrent fût particulièrement empli de désir, malgré le contact léger, et surtout bref. Mais pourquoi le prolonger plus longuement maintenant ? Il était plus qu’évident que les deux femmes souhaitaient aller plus loin, beaucoup plus loin…

La lycéenne s’appliquait sur le sein droit de Pandore, utilisant tous les atouts que possédaient ses douces lèvres tour à tour, dans un manège désordonné, ne respectant aucune logique, mais ô combien délicieux, ou peut-être « juste » divin ? Il est vrai que la jeune femme était plutôt expérimentée, alors qu’elle n’arpentait les chemins du sexe que depuis quelques années. La raison était plutôt simple, au Club tout d’abord, elle fût très bien entourée par le personnel, et les clients jouaient bien le jeu du respect, avant d’entrer dans des rôles établis. Hommes, femmes, elle a eu tout loisir de découvrir les deux sexes longuement, et d’apprécier son propre corps qu’elle connaissait à la perfection depuis longtemps maintenant.

Elle ressentait le désir de Pandore, elle était plus qu’à fleur de peau, elle brûlait, mais rien n’irait trop vite, il ne le fallait surtout pas, bien au contraire. Lorsque la main de Nay parcouru le ventre de sa complice, elle le sentait venir à sa rencontre, elle entendait, et sentait contre sa poitrine, la respiration devenant haletante de Pandore. Des frissons, les deux en avaient, et puis les gémissements, elle savait qu’elle était sur la bonne voie… Mais déjà, elle failli se perdre, lorsque la noiraude s’attaque à sa propre poitrine, certes, elle ne demandait que ça, mais elle avait chaviré, sous les somptueuses caresses qui lui étaient prodiguées. La globalité de ces vallons de douceur étaient parcourus, par les mains en partie, par la langue pour le reste, Naysha ne pût s’empêcher de laisser un gémissement, certes étouffé par son activité buccale, s’échapper, exprimant ainsi son appréciation du contact qu’elle désespérait presque de recevoir. Haletante, elle le fût bien rapidement, elle aussi. Elle dut délaisser un instant cette pointe saillante, si agréable entre ses lèvres, lorsque Pandore tritura ses propres mamelons, de cette façon si délicieuse, afin de laisser un petit cri mêlé de surprise et d’envie se libérer. Ne reprenant pas immédiatement le contrôle de sa subtile cible dressée, elle pu apprécier avec un sourire coquin, adresse entre ses seins, à sa partenaire, les mots qu’elle venait de formuler, et lui répondre d’une voix murmurante, douce et aguicheuse :


-   Je n’ai pas besoin de te dire que… j’attendais ce partage avec supplice… rejoignons l’extase… au diable les sous-entendus !

La phrase était hachée, découpée par plusieurs halètements ou soupirs, rendant sa voix on ne peut plus sensuelle. A peine avait-elle finit qu’elle sentit ses tétons se faire emprisonner dans une antre humide, chaude… puis arriva cette chose, inquisitrice, plus humide encore, qui se jouait d’eux, avec une expertise redoutable. Une succion, si le navire qu’aurait pu représenter Naysha n’avait pas encore chaviré, c’était désormais chose faite, assurément ! Elle sentait sous son bas de maillot restant, celui-là même qu’une simple maladresse aurait pu aisément défaire, qu’elle aussi, était humide. Pas de l’eau de la piscine, ou en tout cas pas que, ho que non. Elle si à fleur de peau en tout temps, si appréciatrice des caresses, surtout lorsqu’elles étaient prodiguées de la sorte, avec tant de douceur, comme si tout l’avenir de la réussite de cet assaut en direction du plaisir reposait sur chaque mouvement, aussi infime soit-il. Son nectar intime commençait à entretenir le taux d’humidité de sa culotte de bain, un simple regard de Pandore le lui aurait indiqué sans le moindre doute : ses lèvres s’étaient gorgées de sang, de désir, d’envie, et leur relief était presque indécent à travers la fine étoffe unie. Puis tout cessa, un léger grognement de frustration fut audible, mais elle savait, que ce n’était que le début d’une suite qui se révélerai sans nul doute meilleure encore, car malgré la qualité des bouffées de chaleur, qui laissaient suinter quelques gouttelettes de sueur, tout cela n’en était encore que de simples prémices d’un avenir qui s’annonçait des plus radieux. La noiraude reprit la parole, après un dernier gémissement alors que Naysha abandonnait elle aussi, comme une vengeance emplie de vilénie, ses caresses. Le ton était plus que suggestif, le vouvoiement présent pour la première fois, la nature du rapport allait légèrement changer, une nouvelle fois. Le tout semblait presque sur joué, mais qu’est-ce que ça faisait maintenant ? Plus rien, ce n’était que du détail, un petit « bonus » à la situation présente, qui convenait plus que bien aux deux protagoniste d’une scène qui commençait à prendre une tournure sérieuse, tournure qui faisait indéniablement monter la température dans cette piscine toujours désertée… Pour le moment.

-   Je vous en prie, Pandore, faites.

Le vouvoiement était retourné à son expéditrice, après tout, si elle voulait que la sulfureuse rouquine soit sa Reine, elle ne s’abaisserait pas à tutoyer une personne d’un rang bien inférieur, ou alors… peut-être que ce n’était en rien calculé, et qu’elle lui renvoyait un certain respect plutôt égalitaire qui semblait être sa préférence lors des rapports, qu’ils soient de nature sexuelle ou non ? Quoi qu’il en soit, la voilà qui se retrouvait à son tour allongée, plus ou moins au-dessous de Pandore, qu’elle regardait avec ce regard empli de désir, le sourire qui l’accompagnait était expressif lui-aussi. Sa langue s’immisça dans son nombril, un choc électrique la parcourut aussitôt, la faisant se cambrer, s’offrant bien plus qu’elle ne l’était déjà. Dans le même temps, les genoux de la lycéenne se repliaient, offrant ainsi plus se surface de ses propres cuisses à la divine créature qui lui offrait tant de plaisirs. Les mains remontaient, alors que la jeune femme lâchait des soupirs de contentement, elle qui avait été privée durant un moment qui lui avait paru si long de ces caresses bienfaitrices…

Quelques gémissements légers revenaient de plus en plus régulièrement, contrainte de devoir attendre avant que le Graal du plaisir ne viennent enfin à sa rencontre, elle n’appréciait que trop cette situation lancinante. La langue lâcha enfin son nombril, une délivrance qui permit à sa cambrure de se faire moindre, mais déjà la langue remontait le long de son corps, humide, tiède, un régal. Naysha ne pouvait rester inactive, alors qu’elle sentait, en prime, la poitrine de sa compagne remonter le long de son bassin, suivant le rythme horriblement lent de la langue. Une main dans la chevelure noire, qui se retrouva rapidement à suivre, sans vraiment attirer, la langue de Pandore, en se déposant sur sa nuque. D’autres frissons étaient provoqués par l’impression froide qui laissant la longue chevelure qui rampait, telle un lézard, le long de ses courbes si alertes au moindre effleurement. Les yeux à demi clos, la main gauche de la jeune femme se posa naturellement sur la hanche de sa partenaire, remontant en une caresse lente et appuyée sur le côté du sein de cette dernière.

L’arrivée sur son sein fut comme l’accomplissement d’une quête interminable, l’apogée d’un désir qui était devenu supplice, la juste récompense d’un effort intensif, et elle manifestait cet état de fait par un long gémissement, presque plus proche du feulement animal, alors que la langue venait de débuter une sorte de danse délicieuse que l’on souhaitait sans fin. Naysha, quant à elle, caressait la nuque de Féhrys, comme si elle était une féline qui saurait apprécier sa douce fermeté, tandis que sa seconde main, plus précisément ses ongles, jouaient à aller et venir lentement le long du sein plus petit mais dont la texture était ô combien appétissante. Une nouvelle courte rupture, alors qu’elle sentait cette langue aventurière reprendre un nouveau chemin, faisant encore frissonner d’avantage la belle, ou exprimer son plaisir, mêlé d’impatience souhaitée, par de nouveaux longs soupirs. Elle poursuivait ses caresses plus subtiles, alors qu’elle pût sentir contre ses tétons dardés ceux de sa partenaire, qui venaient de s’appuyer sur les siens. Un baiser langoureux au milieu de cette joute tétonique, Naysha y répondit avec beaucoup de passion, de désir, d’envie, d’impatience, alors que sa propre langue s’égarait à la recherche de son agresseuse qui avait tout son consentement depuis bien longtemps…

Le jeu continuait, lentement, à son rythme. Naysha profita de la position nouvelle de Pandore pour glisser sa jambe droite entre celles de la noiraude, et la replier, encore, et encore, jusqu’à sentir contre sa cuisse l’intimité tout aussi humide que la sienne, et commencer à lentement jouer à plier, puis déplier, sa propre jambe, créant un frottement assisté par le tissu contre ce sexe qui ne demandait que cela. Dans l’état qu’elle était, voilà Férhys, oui, elle jouait vraiment, là, lui demander si tout cela lui plaisait. Elle avait envie de lui soupirer la réponse, mais non… elle voulait savoir qu’elle avait largement le dessus, tant la belle lycéenne était à fleur, réceptive, alerte, au moindre frottement, au moindre glissement, au moindre c hoc que leurs pointes dressées se faisait volontairement, et délicieusement, subir… Jouant le jeu, la jeune rousse répondit, sur un ton se voulant un murmure, sorti lors de l’un de ces soupirs, entrecoupé d’un gémissement indécent, le rythme était, lui aussi, lent : elle répondait simplement à la provocation qui lui avait été faite.


-   C’est un réel supplice que d’être confiée à vos bons soins… Tel que l’on souhaiterait que jamais il ne s’achève…

Que pouvait bien faire Naysha, sinon intensifier le frottement de sa cuisse, au travers de l’étoffe, à l’intention de son sexe dont elle pouvait sentir l’humidité sur sa propre peau. Les autres caresses continuaient, plus vigoureuses elles aussi, tant sur le côté du sein gauche de Pandore, que derrière sa nuque. Sur  cette dernière d’ailleurs, l’on pouvait presque commencer à ressentir un massage précis et plutôt bien fait, à chaque fois sur des petites zones que quelques doigts, ou alors la base de la paume pouvait correctement entreprendre…

( Désolé s’il y a peu de neuf, mais j’aimerais bien te laisser continuer à « diriger » un petit peu. :) )
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Gemini Pandore

Invité

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Re : La vie et son cours [PV Naysha]

Réponse 10 lundi 01 juin 2009, 16:52:00

(Tu me vois honoré de tant de confiance  ;D)

   La bouilloire est un récipient de cuivre, de taille moyenne, servant à faire bouillir de l’eau ; il existe différents modèles de bouilloires, lesquelles peuvent être en cuivre, en fer, en étain, en argent, en or au besoin, ou en aluminium. Cet artefact très pratique permet ainsi d’avec un bon feu et d’un peu de temps, d’obtenir une eau parfaitement adéquate pour le thé, café ou autre boisson. Au japon, les bouilloires sont dotées d’ornements pour le folklore. L’utilité de la bouilloire réside dans le fait qu’en plus de chauffer l’eau, elle dispose d’un petit dispositif sifflant lorsque la vapeur devint très dense, signe primordial d’une ébullition, et permet ainsi de par le bruit produit et la température de l’ustensile de retirer à temps la bouilloire du feu et de server la boisson avec une divine attention. En l’occurrence, Férhys sifflait intérieurement depuis un bon moment, mais en aucunes façons il ne vint à l’esprit de Naysha de retirer sa flamme pour permettre à la divine bouilloire de perdre un peu de température.

   Naysha ne semblait pas calculer l’effet de ses caresses sur le corps de Férhys, dont la sensibilité exacerbée par le retrait de sa protection épidermique ; son corps était parcouru de tremblements octroyés par la langue de Naysha sur son téton droit, exponentiellement dressé, tandis qu’elle même jouait avec la poitrine de la sublime lycéenne. Le jeu des sens semblait atteindre un paroxysme difficilement exprimable, car Naysha qualifia celui-ci d’excellent supplice. Mais Férhys comme la jeune fille étaient d’accord, il valait mieux laisser tomber les sous-entendus, cela ne servait plus a rien. Mais continuer sa comédie de petit agneau en face de sa reine n’était pas une mauvaise idée, et lui semblait d’autant plus novateur que d’habitude, elle regardait le monde de haut, ailes sombres déployées, obscurcissant le ciel. Mais pour l’instant, elle était au même niveau d’altitude que la jeune humaine et n’avait pas révélé ses ailes. Et ne comptait pas le faire. Après tout, il serait mentir qu’affirmer que Gemini Férhys n’avait jamais eu de rapports sexuels, mais ceux-ci avaient été … communs. Communs dans la méthode comme dans le principe, et ce jusqu’à l’insipidité de l’acte sexuel même, auquel elle avait fini par ne pas apporter plus d’importance qu’une chaussette sale posée sur le rebord de la route, abandonnée, solitaire. Mais avec Naysha, cela était … Différent : la jeune fille ne suivait que son instinct, mesurant jusqu’ou elle pouvait échauffer Férhys, la tirant vers elle, la séduisant … Et c’est à cette
chaleur découverte fois que Férhys se laissait aller.

    Naysha semblait avoir apprécié ses caresses, étant donné que sa propre activité de caresse et de baisers sur les seins de Férhys semblait étouffer ses gémissements. Et celle-ci parlait la voix entrecoupée de ces mêmes gémissements … Les gémissements de Naysha qui d’ailleurs ajoutaient quelques morceaux de bois supplémentaire et du pétrole pour amplifier le feu ardent qui chauffait la bouilloire qu’était devenue Férhys. Mais il lui semblait que Naysha semblait vraiment hyperactive ; elle bouillait, elle aussi, de désir, mais aussi d’une grande impatience : elle voulait du plaisir, beaucoup de plaisir. Et quand je dis qu’elle en voulait, c’était un euphémisme : elle désirait, elle était impatiente, elle se cambrait, s’agitait, tout cela pour que Férhys passe a la vitesse supérieure. Mais le principe de la divinité pouvait se résumer à « tout vient à temps à qui sait attendre ». Il n’empêchait que si elle s’arrogeait le droit de faire attendre Naysha plus longtemps, c’était elle-même qui allait exploser … Férhys sentait beaucoup de vapeur dans son esprit, et l’excès d’amalgame de vapeur pouvait être dangereux pour l’intégrité physique de son esprit.

   Elle eût un léger pincement au cœur lors de l’interruption des caresses de Naysha, quand elle s’était relevée, tout comme de son grognement d’impatience et de frustration, comme si la rupture de l’apport de caresses à sa poitrine lui déplaisait grandement. Mais la dance suivante servit apparemment à se faire pardonner de la part de sa reine, qui lui passa la main dans les cheveux pour lui caresser la nuque, à la manière d’une maîtresse qui caresse son chat obéissant qui buvait son lait. De fait, Naysha tremblait de plus en plus lorsque la langue de Férhys pénétra son nombril, puis ses tremblements varièrent d’intensité tandis qu’elle explorait avec intense volonté l’épiderme de sa jeune reine laquelle écarta les jambes comme une invitation à de nouvelles caresses, et laissait s’échapper des gémissements de contentement qui embaumaient le cœur de Férhys. Cœur trembla lorsqu’elle sentit la main de la jeune fille rejoindre sa propre hanche et la caresser en remontant vers sa poitrine. La bouilloire posée sur le feu disposait d’un compteur, lequel affichait sans retenue « danger ». Les caresses et léchouilles de Férhys s’accéléraient, témoignage de son excitation. Puis s’en revint le temps de baiser.

   La déesse des ténèbres était aux anges. C’était gonflé pour une déesse des ténèbres, mais ce baiser lui emplit le cœur, l’âme et l’esprit. Elle ne savait pas si cette chaleur qu’elle sentait en elle pouvait s’en aller fondre la glace qui emprisonnait le cœur de Lumhyll, et cela lui était égal. Ce moment lui sembla durer une éternité, tandis que leurs seins s’entrechoquaient et leurs langues se caressaient. Puis une nouvelle déflagration l’amena à pousser un cri de plaisir et de stupéfaction.

   En effet, la jambe de Naysha avait subrepticement pris place entre les jambes de la déité, et la jeune lycéenne avait entrepris de tendre et détendre la jambe, ce qui créait un frottement infernal sur les lèvres intimes de Férhys, laquelle ne se retenait plus de gémir à haute voix, le corps parcouru de tremblements intense qui pouvaient ressembler à des convulsions. Elle se délectait de cette sensation de plaisir qui revenait régulièrement dans le frottement, même si loin de contenter le feu de son corps, elle l’attisait, le rendant douloureux pour la propriétaire du corps en question, la main de Naysha caressant toujours sa nuque. Férhys sentait son intimité se mouiller encore plus, et bientôt, ce n’était plus de l’humidité : c’était une fontaine. Son nectar intime coulait le long de la jambe qui accélérait toujours ses mouvements, frottant l’intimité contre son tissu, frottant les chairs contre elles-mêmes … Les pupilles de Férhys étaient remontées, de manière à ce que l’on ne les voie presque plus, tandis qu’un filet de bave qui n’aurait jamais pu égaler la production - presque industrielle - de son sexe coulait de sa bouche.

   Au diable ! Au diable le statut divin ! Au diable les ténèbres, au diable sa fierté et au diable ses problèmes existentiels. Actuellement, Férhys était juste une femme, une femme surchauffée par une autre, une femme qui perdait toute raison à cause de l’impact du plaisir qu’une humaine lui offrait. Et sans compter les caresses proférées sur sa nuque. Férhys, sous l’impact de ce plaisir, sentit, si c’était possible, ses tétons se dresser encore plus contre ceux de Naysha. Elle arrêta ses léchouilles, et son baiser, absorbée par le mouvement de Naysha. Férhys avait pratiquement, à l’instar de la lycéenne, perdu la raison et agirait par instinct. A quoi bon calculer un acte aussi naturel que faire l’amour ? Cette pensée lui vint aussi naturellement qu’elle acceptait le plaisir qu’elle recevait. Elle ne semblait même plus apte à parler. Puisque le combat contre un boss de haut niveau était entamé, il fallait positionner son équipe afin d’assurer la stratégie victorieuse. Petite précision : à ce niveau, la bouilloire avait été placée au dessus de lave en fusion. Férhys initia donc la contre-attaque … Si toutefois on pouvait appeler cela comme ça.

   Sa main descendit inexorable, toujours tremblante des mouvements qu’exerçait Naysha sur son intimité et rejoint le ventre de la jeune humaine. Elle effectua quelques caresses, puis descendit caresser les courbes indécentes qui suintaient leurs nectars à travers le maillot de bain de la lycéenne. Elle fit des caresses linéaires, en aller retour, utilisant trois doigts : un pour la lèvre gauche, un pour la lèvre droite, et un qui s’insinuait dans la fente, à travers le tissu, retenu néanmoins par cette finie protection de tissu noir qui, attira le regard de Férhys. Elle se sentait gênée par ce maillot de bain. Tandis qu’elle se sentait prise d’une furieuse envie de l’arracher, elle remonta sa main et appliqua sa paume sur le ventre de Naysha, avant de la faire descendre et de la faire pénétrer le maillot de bain de la lycéenne. Elle sentait l’humidité, le liquide, tandis que son propre nectar coulait en abondance sur la jambe de la lycéenne. La main de Férhys se balada encore quelque instant, puis elle trouva le Saint Graal. Qu’elle ne pouvait encore apercevoir mais qu’elle sentait sur ses doigts, ces petites lèvres fermées, exsudant de la cyprine.

   Les doigts de Férhys commencèrent dés lors leurs activité ; s’agitant dans le maillot de bain à caresser ces lèvres en surface, doucement … En faisant tourner légèrement son index sur la petite crevasse de ses lèvres, Férhys riva son regard sur le doux visage de Naysha, parvenant à articuler entre ses gémissements :


« Ma … Ma Reine … Ô ma Reine … Laissez moi … Laissez moi … Vous … Donner … Plus de plaisir ! »

   Ensuite de quoi elle écarta de deux doigt – à l’intérieur de son maillot – les lèvres du sexe de Naysha et y passa un doigt. Le doigt en question décrivit des cercles, des arcs de cercles, des caresses et pressions sur les parois. Puis elle inséra un nouveau doigt, puis un troisième et se mit à contracter et décontracter son doigt à l’intérieur de la jeune lycéenne. Férhys produisait à profusion sur la jambe de Naysha son nectar d’excitation tandis qu’elle allait de plus en plus vite. Elle recommença à lécher le cou de Naysha. A la différence qu’elle y allait vite, se cambrait, et s’activait comme si cela était une question de vie ou de mort. Elle voulait donner du plaisir à Naysha. Du plaisir, encore du plaisir, plus, plus, plus ! Elle voulait l’entendre gémir, graver ses gémissements dans son cœur, aussi augmentait t’elle la fréquence de ses caresses intenses proférées dans l’intimité de Naysha et la vitesse de ses léchouilles. Avec sa main libre, elle s’empara du tétons de la lycéenne, qu’elle chatouillât, titilla, dorlota entre ses doigts.

   Elle interrompu ses mouvements dans l’intimité de Naysha et retira ses doigts de son maillot de bain, ceux-ci étant trempés du nectar de Naysha, en haletant, elle les porta à son bouche en se délectant du délice dont elle se régalait. Ce liquide lui semblait la plus exquise des boissons, tandis que sa langue passait et repassait ses propres doigts.

« Hm … Hm … Délicieux … Exquis … Ma Reine … Permettez-moi … Vous … Êtes si … Si … »

   Elle ne finit pas sa phrase pour la bonne et simple raison qu’elle embrassa pleinement et avec vélocité Naysha, sa langue se frayant un chemin jusqu’à dénicher celle de la lycéenne, avec sur le visage une expression de félicité : Férhys voulait combler Naysha. Elle se moquait dorénavant d’avoir des règles en tant que divinité. La main qui avait pénétré le sexe de Naysha, sur le commandant de Férhys qui n’y tenait plus, et n’avait plus la patience de refaire des « mouvements compliqués », saisit une des ficelles du maillot de bain de la jeune lycéenne. Il n’était pas la peine d’essayer d’arrêter la divinité sombre ; sa force musculaire actuelle aurait permis l’explosion pure et simple d’un établissement scolaire. Mais elle n’avait pas augmenté la capacité de pression de son bras pour assassiner Naysha : elle se contenta d’arracher son maillot de bain. Aussitôt, sa main retrouva l’activité qu’elle avait quittée. Avec douceur, mais vélocité, elle commença à effectuer des va-et-vient en Naysha, deux doigts lui servant amplement. Férhys relâcha la bouche de Naysha. Elle s’appuya contre Naysha, ayant du mal à tenir debout. Ses jambes vibraient avec une dangereuse intensité, ne pouvant plus soutenir le poids certes léger du propriétaire du corps. Et ce qui devait arriver arriva ;

   Férhys tomba, incapable de supporter le plaisir amplifié par son corps hypersensible. Parcourue de tremblements, le goût de Naysha lui restait sur la langue. Elle s’en alla à quatre pattes remplacer sa main dans l’exploration du sexe de Naysha : elle assigna sa langue à l’AIMEEDIN, ce qui pourrait se traduire par Activité Intensive et Minutieuse de l’Exploration Exquise De l’Intimité de Naysha. Va-et vient, caresse, baisers, léchouilles des lèvres, tandis que ses mains caressaient les cuisses, le bas-ventre, le postérieur de Naysha … Férhys agissait comme son corps le lui dictait. Elle voulait donner à sa Reine le plaisir qu’elle avait attendu depuis si longtemps. Elle appartenait entièrement à Naysha en ce moment, s’offrant et offrant à Naysha. La bouilloire contenait tellement de vapeurs qu’il était difficile de ne pas le voir : Férhys avait quelque peu rougi. Mais ce n’était pas de la gêne, c’était de l’impatience, de la frustration, du désir ardent, une pleine concupiscence qui dévorait son cœur tandis qu’elle buvait pratiquement le nectar qui s’écoulait sur sa langue avec appétit. L’acte avait une grande sensualité et une grande douceur, malgré les apparences quelque peu douteuses qu’il pourrait avoir. Nous qualifierons cela de désir charnel pratiquement obsessionnel.

   Finalement, Férhys quitta son poste de léchouilles et, la langue pendant ruisselante, lança à Naysha un regard ardent et presque implorant. Sa pupille était fixe, perçante … Elle signifiait silencieusement que donner du plaisir à la lycéenne l’échauffait aussi. Puis elle concentra ses léchouilles sur le point le plus sensible du sexe, le clitoris, qu’elle lécha, suçota, pourlécha.   

Naysha

Humain(e)

Re : La vie et son cours [PV Naysha]

Réponse 11 lundi 01 juin 2009, 20:06:06

Surchauffée, elle l’était désormais, et ses soupirs et gémissements mêlés ne faisaient qu’accroître cette impression. Elle était à point, prête à entrer en ébullition, non, la marmite à vapeur était ce qu’elle était devenue, ou, peut-être, une simple casserole qui attendait que le feu qui faisait s’évaporer l’eau qu’elle contenait se tarisse enfin. Mais non, elle savait très bien que l’eau du récipient aurait tout loisir de s’évaporer rapidement, toujours plus rapidement. Férhys avait crié, un cri si soudain, spontané, issu d’un plaisir puissant, espéré, mais inattendu, qui était provoqué par un geste qu’elle n’osait demander, qu’elle désirait, qu’elle aurait probablement voulu supplier de recevoir, et qui était arrivé, comme pour augmenter encore plus la température montante des corps des deux femmes qui se donnaient à corps perdu, à la recherche du partage d’un plaisir délicieusement lent dans sa montée.

Elle n’était pas bête, même dans son état instinctif. Ou plutôt, cet état lui conférait une lucidité impressionnante dans le choix de ses gestes, aussi simples qu’ils fussent. Elle se doutait bien que Férhys ne serait pas insensible, mais ne s’était toutefois pas doutée d’une telle réactivité. Des gémissements, sa liqueur intime qui lui détrempait la cuisse, ne faisant que lubrifier le contact qui en profitât pour devenir plus proche, plus « glissant », plus fort, plus intense, et plus la divinité mouillait, plus le tout devait devenir délicieusement cruel, à moins qu’elle ne fût prise d’une jouissance à cet instant précis, mais peut-être lui en fallait-il plus…

Le regard dans le vide, les gémissements, les ondulations incontrôlées de son corps, si cette Férhys avait été n’importe quelle autre femme, elle aurait été submergée par une jouissance incommensurable, mais elle était différente, spéciale, et peut-être, particulièrement longue à atteindre la plus haute récompense lors d’un acte charnel, mais là n’était pas le plus important, toutes deux y parviendraient, assurément, et la jeune humaine peut-être trop tôt au goût de sa partenaire, mais si cela se présentait, elle ne serait pas à blâmer, après tout, elle, elle n’était qu’une simple humaine…

De son côté, Naysha mouillait aussi, les caresses qu’elle recevait étaient elles aussi un régal dont elle aurait bien souhaité ne jamais être séparée, mais tout a une fin, du moins… avant la suite, dans un cas tel que celui-ci. Elle sentait l’effet produit par sa cuisse lorsque la main de Férhys se mit en mouvement, celui-là même qui se rendait vers cet endroit duquel bien des plaisirs naissaient, elle savait inconsciemment, qu’elle y irait, il en était impossible autrement, pas embrasée à un tel point. Le ventre de l’humaine se tendait vers cette main qui la parcourait en divines caresses, et enfin, elle y était, dans un profond gémissement, alors que l’humaine avait les yeux clos depuis bien longtemps. Des caresses si simples au dessus de son maillot, mais si délicieuse, elle à l’accoutumée déjà si sensible, réactive, dans l’état dans lequel elle était elle aurait pu crier de plaisir si une simple mouche s’était posée à un endroit sensible. Cris qui vinrent dès que le majeur de Férhys pressât entre ses lèvres, alors que l’humaine était cambrée, et que ses propres mouvements devenaient de plus en plus rapides et appuyés contre le maillot de sa partenaire.

La main s’éloigna dans un léger grognement, mais à peine son intimité avait été délaissée, qu’elle était cette fois-ci la cible de caresses directes, bien assez délicates au vu de la situation, dont la jeune femme se délectait en gémissements libérés sans la moindre retenue. Des mots, ils lui passèrent au-dessus, et de loin, Naysha ne put y répondre, elle ne les avaient qu’à peine entendus, et encore moins assimilés : son cerveau était sur « Off » depuis bien longtemps déjà, seul son instinct la guidait, la faisait réagir. Nouveaux cris de plaisirs lorsqu’enfin des doigts la pénétrèrent, non, ils ne l’avaient pas pénétrée, il avait glissé dans la quantité abondante de lubrifiant naturel, presque aspirés même, tant le lieu était détrempé, chaud. Nay n’avait toujours pas cessé ses caresses, tant de la nuque, qui étaient de vrais micro-massages adorables, que du sein qui était devenu bien plus libre, et il était inutile de dire que les pointes qui lui avait parues s’agrandir encore, tout du moins celle qu’elle caressait, triturait, tirait légèrement, faisait tournoyer, pressait, pinçait, et s’appliquait à en prendre soin, recevait son juste dû.

Tout allait vite, toujours plus vite, tout était plus appuyé, plus précis, de la part des deux femmes, Naysha savait qu’elle ne pourrait pas tenir indéfiniment, la casserole avait depuis longtemps quitté sa plaque vitrocéramique, elle avait fondu depuis longtemps entièrement, et l’eau était à présent jetée directement dans un feu qu’elle ne faisait, dans ce cas, qu’empirer. L’un de ces foyers nécessitant une application spéciale de mousse ou toute autre chose, mais là, elle n’était que vapeur. Elle suait, Férhys aussi, et les deux corps avaient tout loisirs d’encore mieux glisser l’un sur l’autre si la situation venait à le demander. Léchouilles que Nay rendait sur le cou de sa partenaire, voir parfois, lorsqu’elle y parvenait, sur le lobe de l’oreille de celle-ci, tentant même de le mordiller. Un téton était à nouveau sous l’emprise de Férhys. La jeune étudiante ne recevait que des caresses divinement agréables, mais pas en un endroit, mais en plusieurs, la jouissance montait rapidement, comme une flèche à peine décochée d’une arbalète sur bandée, dont la corde était à la limite de la rupture.

Soupirs, gémissements, cris, ondulations incontrôlées, voilà le langage auquel la brillante lycéenne avait du se résoudre, et la libération allait arriver, nécessaire dans un tel d’excitation, et comme si la noiraude l’avait pressenti, elle délaissa son vagin, au dernier moment, une seconde plus tard, et c’était le drame, l’échec. Elle goûta à la cyprine de l’adolescente avant de venir l’embrasser cette dernière avec une rapidité, une fougue, une passion plus qu’explicite, et l’humaine le lui rendit, passionnément, langoureusement, fougueusement, et bien d’autres adjectifs pouvaient être ajoutés : envie, désir, supplication, et tant d’autres. Les langues dansèrent lors d’un ballet endiablé, longuement, aucune des deux femmes souhaitait rompre ce contact, alors que la pression avait pu légèrement diminuer pour la rouquine, qui n’avait plus de rouge que la chevelure, non, et depuis longtemps le sang lui était monté aux joues, sans la moindre gêne, pour elle non plus.

Les ficelles avaient perdu en humidité elles, et elles se défirent le plus simplement du monde lorsque la déité voulut l’arracher, et c’était pas plus mal, elle l’aimait bien ce maillot, même si en l’instant présent, il était plus que le dernier de ses soucis. Les mouvement dans sa grotte intime revinrent, laissant des cris de plaisir s’échapper d’entre les douces lèvres de sa propriétaire, mais ce fut, presque « heureusement », court, avant que sa délicieuse compagne succombe de ce que ses lèvres, et probablement son clitoris, subissaient depuis de longues minutes maintenant. Elle s’écroula sur Naysha, avant de lui accorder un instant de répit, qu’elle s’octroyait elle aussi. Se glissant le long du corps nu de la belle, l’autre belle remplaça ses doigts par une langue inquisitrice, nouvelles caresses, plus somptueuses que les autres, et Naysha elle, ne pouvait pratiquement rien offrir à sa conquête du moment. Un regard qui en disait long sur l’envie de Férhys, et il n’en fallut pas plus pour que la lycéenne, dans un instant de lucidité, ou peut-être de frustration de ne pouvoir donner, se déplaça, au moment même ou la divinité s’approchait dangereusement de son clitoris.

Elle se glissa sur le sol, hors de la portée de Férhys, haletante, en sueur, rougie par tout ce désir, et en profitait pour une nouvelle fois faire baisser cette pression qui l’avait une nouvelle fois amenée trop proche de la jouissance. Les carreaux lisses, la sueur humidifiante, elle glissait bien, et se mit en sens inverse, alors que Férhys semblait peinée, frustrée, et les termes étaient bien faibles. Les regards se rapprochaient alors que la rousse se hissait sous le corps de sa complice, lui offrant  nouveau son intimité, les cuisses largement ouvertes, et avait, elle, arraché d’un geste presque désespéré le bas du maillot de la sublime noiraude, qu’elle aurait prit bien trop de temps à retirer. Prenant délicatement appui sur les cuisses détrempées de sa belle, elle se hissa jusqu’à son antre, et la gratifia d’une longue lapée, presque trop lente, tout du long de sa fente plus qu’ouverte, indécemment ouverte, dans cette position qu’elle avait.

Elle avait trouvé un presque appui stable, et, caressait l’intérieur de la cuisse gauche de Férhys, lentement, la griffant à peine de ses ongles parfois, alors que la seconde main était allée à la recherche du clitoris dardé de sa compagne. Un doigt lui tourna autour, le frôlant, puis appuya dessus, avant d’être rejoint et assisté d’un deuxième doigt. Ensemble, ils étaient ravageurs, changeant de mouvement de manière aussi inattendue que le vent, le petit « bouton » recevait une attention qu’il devait désirer depuis bien longtemps : pressé, délaissé, compressé, tiré, tournoyé, et le tout dans une douceur incommensurable. Sa langue, elle, s’immisça entre les grandes lèvres, lapant le maximum du nectar à disposition, avant de finalement abandonner devant la tâche qu’il était absolument impossible de remplir, tant cette femme produisait de ce jus qui était un régal. Venant donc pincer entre ses lèvres, voir très légèrement mordiller l’une des petites lèvres, la langue jouait avec celle-ci, puis se fut au tour de la seconde, il ne fallait pas faire de jalouse. Finalement, presque noyée, la langue s’introduit lentement entre ces lèvres, pénétrant le plus profondément le vagin de sa partenaire, avant de se mettre subitement en mouvement incohérents. Rapides, tournoyants ou s’approchant d’une paroi ou d’une autre, puis revenir un court va-et-vient, et recommencer dans un ordre aléatoire…
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Gemini Pandore

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Re : La vie et son cours [PV Naysha]

Réponse 12 lundi 01 juin 2009, 23:21:21

   Pour Férhys, il était raisonnable d’affirmer qu’elle n’était pratiquement plus qu’une masse d’instinct, excitée par le moindre gémissement, la moindre caresse derrière sa nuque tandis qu’elle allait de plus en plus vite avec sa langue. Il n’était pas inutile de préciser que sa conscience propre avait presque disparue. Mais ce qui lui restait comme conscience lui pré-indiquait qu’il fallait qu’elle donne du plaisir, son amour, son désir, à la jeune humaine, la première à s’être montrée douce avec elle, la première à l’avoir désirée … Naysha était pour Férhys, la seule personne de son univers, en ce moment. Mais en même temps était-elle extrêmement calculatrice. Elle proférait ses caresses, excitant la jeune lycéenne avec sa langue … Profondément, activement, avec désir … Cet état de pure extase était une des nombreuses séquelles de sa vie solitaire.

   Aussi le simple baiser avec la lycéenne, leurs langues se caressante dans une osmose parfaite, une dance magnifique, suffisait à amener Férhys dans le plaisir le plus intense. La félicité, le bonheur … Même si elle savait au fond d’elle qu’elle était qu’une femme en passant dans la liste de Naysha, elle s’en fichait. Elle s’abandonnerait à elle … Et lorsque tout finiras, elle repartirait dans l’ombre pour ne plus jamais en sortir. Mais pour l’instant fallait-il qu’elle donne le plus de plaisirs qu’elle pouvait à Naysha. Et en recevoir. Toujours, les deux jeunes femmes semblaient perdues dans leurs caresses, chacune ayant perdue depuis longtemps la capacité de réfléchir clairement.

   Lorsqu’elle retira son maillot de bain et que Férhys s’en alla goûter aux nectars de Naysha, la jeune fille semblait au bord de l’explosion interne tandis que la langue de Férhys allait et venait, tournait, léchait, ramenait ce nectar, l’amenait à sa gorge, et que Férhys ne buvait. Rien ne la détournait de ce point qu’elle léchait avec avidité, qu’elle considérait comme ruche, et le nectar vaginal comme un pur miel. Mais la jeune fille sembla trouver inconvenant d’accepter les caresses de Férhys, ou plutôt Férhys sentit-elle comme cela le mouvement de recul de Naysha. La jeune humaine se laissa glisser sur le carrelage de la piscine, et s’éloigna des caresses de Férhys. A son niveau, elle ne comprenait pas pourquoi, elle se sentait … Frustrée, impuissante … Une profonde peine empli son cœur et ses viscères se resserrèrent. Elle se sentait brusquement mal, excitée, privée de l’objet de ses désirs, de Naysha, et cela … par Naysha elle-même. Mes amis, le destin est cruel. Lentement, pourtant cela refroidit aussi quelque peu Férhys. Elle rentra sa langue dans sa bouche en raclant celle-ci avec tant d’insistance qu’elle la fit saigner. Son regard se contracta jusqu’à redevenir celui de la divinité des ténèbres. Froid, glacial … Une colère froide d’avoir été dépossédée de ce à quoi elle tenait, d’avoir été dépossédée de Naysha … Elle suçait son propre sang, comme s’il pouvait s’être mêlé au doux nectar de Naysha …

   Puis elle remarqua quelque chose dans sa froide observation ; Naysha, au lieu de s’en aller, revenait vers elle. Avait-elle eu besoin d’une pause ? Avait-elle interrompu les caresses de Férhys pour au fond ne faire que se protéger du plaisir ? Pour ne pas atteindre la félicité suprême avant que Férhys ne la rejoignent elle-même ? Les deux femmes étaient ruisselantes de sueur, et l’ambiance était devenue bien chaude, la température du corps de Férhys élevée, à l’instar de celle du corps de Naysha, comme leurs enveloppes charnelles recouvertes de sueur en témoignaient. Férhys vit Naysha glisser sur le carrelage, jusqu’à se positionner en dessous d’elle. Le regard glacial de Férhys se posa sur elle tandis que dans son expression faciale se lisait son incompréhension. Naysha avait-elle reculée pour mieux sauter ?

   Il fallait dire que dans sa position accroupie à quatre pattes, il n’était pas difficile d’avoir accès à ses parties inférieures ; puis la déité sentit du mouvement ; et quand l’auteur utilise le mot sentir, c’est qu’il faut comprendre que Férhys analyse les mouvements en se servant de ses cinq sens. Mais la n’est pas la question. Naysha, les jambes ouvertes, s’offrait de nouveau à Férhys, tandis qu’elle enlevait le propre maillot de bain de la déité, qui retrouva presque instantanément son calme. La peine, la frustration qu’elle avait ressentie s’évanouit en même temps que revint un nouveau plaisir. S’étant servie de Férhys comme appui, elle s’était relevée et avait effectuée un très long et très profond passage de langue dans son intimité aux lèvres ouvertes.

   Férhys sentit la langue caresser la partie la plus sensible de son corps, et dans un long gémissement et … 5 Août 1945, les forces américaines laissèrent choir une bombe à fission nucléaire sur la ville d’Hiroshima, qui fut réduite en cendre dans une gigantesque explosion, dont une déflagration d’une puissance équivalente était contenue dans une certaine bouilloire qui venait de recevoir un apport de chaleur suffisant pour la faire siffler avec une violence infernale, ce qui fut par ailleurs révélé par le long gémissement que la belle Férhys poussa, le corps parcouru d’un frisson presque … divin. La noirceur survenue de la frustration de Férhys s’en alla tandis qu’elle perdait ses appuies et que ses bras flanchaient, la précipitant au sol, le visage face au sexe ruisselant de désir de l’humaine. La jeune fille proférait à Férhys des caresses qui lui apportaient un plaisir inimaginable ; elle sentait ces  effleurements sur son bas ventre, tandis que deux doigts experts jouaient avec son clitoris, le tirant, compressant, décompressant, le fait languir … Une acrobatie infernale qui amenait de plus en plus de nectar à s’écouler du plus profond de Férhys. C’était un enfer, un supplice, que de recevoir tant de plaisir … Mais c’était si bon … Si bon …

   Férhys ferma les yeux, des éclairs et de vives lumières clignotant devant ceux-ci, elle sentait son corps prise d’un courant électrique … Puis l’humaine révéla son talent de jeu de langue, jouant à l’intérieur de Férhys dans le lieu le plus secret de son corps … Cette performance, en plus donnant a la petite « balle » de Férhys le plaisir qu’elle suppliait de se voir attribuer depuis si longtemps, était des meilleures que la divinité ait jamais connue. Elle sentait celle langue chaude, mouillée, active, tourner en elle, retourner, s’attaquer aux parois, aux lèvres supérieures, inférieures, à une lèvre après l’autre, dans un ordre douteux, mais produisant un tel effet sur la divinité qu’elle-même ne savait pas quand serait sa limite. Les parties inférieures du plaisir était le point faible de Férhys, et Naysha, de par sa performance, devait l’avoir très bien comprise. La divinité tremblait, se cambrait, contractait son bas-ventre, la langue pendant, un mélange de salive et de sang coulant sur son menton, les pupilles rivées vers le ciel, gémissait intensément, l’esprit parcouru par de nombreuses lumières. Il fallait … Il fallait qu’elle donne à Naysha … Son plaisir, son affection, son désir.

   S’appuyant sur ses coudes, elle ramena ses mains sur les cuisses de Naysha. Il fallait … Avant qu’elle ne vienne … Elle se mit à caresser doucement le mont de vénus, puis la cuisse, puis de nouveau le mont de vénus. Férhys souriait. D’un doigt agile, elle mis la main sur le clitoris, dardant, dur, d’une couleur exquise, dégageant une odeur si parfaite … Invitant celui-ci à le prendre en bouche … A jouer avec … Et c’est ce qu’elle fit. Elle prit la petite boule entre ses deux lèvres, qui tremblaient de plaisir en étouffant ses gémissements, et fit passer lentement sa langue en cercle sur la petite boule. Un moulinet infernal, sorte de basse vengeance pour l’avoir privée de son corps un temps qui lui avait semblé être l’éternité. Férhys faisait tourner le clitoris de Naysha avec sa langue, puis, jugeant que les quelques instants de moulinet divin suffisaient, elle descendit ses mains, et avec extrême douceur, écarta les deux grandes lèvres, pour révéler l’intimité cachée. Cette chair délicieusement rose, cette odeur si appétissante, ce liquide qui venait du plus profond désir … Férhys se pencha et se mit à passer activement sa langue sur ces parois révélées, son souffle tiède venant à répétition sur les parois ainsi écartées de Naysha, ainsi que sa langue, lapant avec envie  ce liquide, ces chairs, avec la vitesse et l’insistance d’un chat buvant son lait. Férhys cajolait cette partie de Naysha, l’embrassait, la léchait, la pourléchait, avec une douceur des plus exquises et une attention divine … Elle désirait que son amante aille au septième ciel … Dont elle-même n’était pas très loin. C’est tout juste si elle arrivait à éviter de gémir. Sa blessure à la langue s’était régénérée d’elle-même avant qu’elle ne concentre ses activités sur l’intimité de Naysha. Puis, relâchant ses lèvres, elle posta ses mains sous le postérieur de la jeune fille, et le caressant, elle le remonta quelque peu.

   Les lèvres avaient retrouvée leurs positions initiale, et Férhys s’était penchée sur la sublime jeune femme, et fit pénétrer sa langue au plus profond qu’elle pouvait reprenant ses mouvements circulaires, tournoyants, appliquant une sainte pression, compression sur chaque lèvre, son souffle chauffant la petite bille dardée, régulièrement. Les deux jeunes filles s’abandonnaient l’une à l’autre, et la respiration de Férhys, qui était de plus en plus haletante, servait presque d’affirmation au fait qu’elle commençait à atteindre sa limite. Elle bougea quelque peu inutilement son bassin, mais cela ne fit qu’augmenter le plaisir qu’elle recevait. C’était divinement infernal. Un superbe supplice dont aucune des deux ne voulait mettre fin trop rapidement … Elles voulaient jouir ensemble, sans doute, et elles étaient bien parties pour atteindre cet objectif.

   Férhys fit pénétrer deux doigts dans l’intimité de Naysha, et, tout en la même partie, elle effectua de précieux mouvements de va-et-vient, tandis qu’elle sentait une vague de chaleur envahir son propre corps. La bouilloire était presque à sa limite de contenance, et s’efforçait de combler sa partenaire. En ces moments, Férhys n’avait jamais eu autant de plaisir. Elle gémissait avec force et intensité. Il était probable qu’elle ne tarderait pas à atteindre l’orgasme.

Naysha

Humain(e)

Re : La vie et son cours [PV Naysha]

Réponse 13 mardi 02 juin 2009, 05:12:27

Naysha avait elle aussi déconnecté de toute réalité depuis longtemps, son seul univers encore actif, dans lequel elle baignait, dans lequel elle nageait avec une aisance déconcertante, cet univers, c’était sans doute celui qu’elle préférait, mais dans lequel elle savait que les passages ne duraient jamais plus d’un temps, et qu’il faudrait tôt ou tard, mais le plus tard serait le mieux, revenir sur Terre. Le plaisir se donnait, se recevait, sans compter, et surtout sans se soucier de ne pas en recevoir assez… Et pourtant, lorsque la belle humaine se défit de l’emprise, qu’elle aurait souhaitée éternelle, de Férhys, celle-ci sembla ne pas comprendre ce simple désir de partage qui n’était plus, Naysha obligée de ne faire que de recevoir, sans même pouvoir n’en rendre qu’une infime partie. Ses yeux étaient heureusement à demi-clos, voilés par ces nombreuses caresses qui avaient fait grandir en elle un plaisir qui ne fût que rarement aussi intense, aussi délicieux, et elle avait matière à comparer…

Un voilage sans doute salvateur dans une telle situation, mais en plus autant déconnectée de la réalité, elle n’a pas vraiment senti ou réalisé le regard glacial que lui adressait Férhys, alors qu’elle craignait, sans la moindre raison, de perdre quelque chose qui allait rapidement revenir, et être enfin pleinement actif, pour son plaisir à elle. Et cette chose n’était pas n’importe laquelle, ho non, et toute divinité ayant un jour ou l’autre porté son regard sur elle aurait pu le dire : elle allait « attaquer », dévorer sa proie, l’asséner de coups plus vils les uns que les autres, dans le seul but provoqué par sa folie passagère de l’amener à une jouissance que jamais elle ne pourrait oublier, comme elle prenait souvent la peine de le faire avec la grande majorité de ses partenaires.

Comme l’on pouvait s’y attendre, la réaction n’avait rien d’imprévisible, sinon peut-être pour Férhys, lors de sa venue. Une longe lapée, lente, mais appuyée, qui avait dans une telle situation un effet dévastateur, et il y avait fort à parier qu’il fût le même si Férhys, au lieu de rester dans ses pensées désormais inatteignables sous l’assaut que venait de lui porter Naysha, avait aussitôt répliqué de manière similaire, la réaction aurait été très très proche de celle de la divinité qu’elle avait sous sa langue : un choc électrisant, mais inquantifiable tant l’effet provoqué, se déployant dans tout le corps de sa propriétaire était rapide, rendant toute éventuelle résistance impossible, tant la puissance orgasmique et thermique était énorme. Le gémissement était lui tout autant prévisible, tout comme le fléchissement et l’abandon  instantané de tous les muscles ou presque de la propriétaire de ce corps si rapidement ravagé.

Dès lors, tout s’enchaina a une vitesse fulgurante, le « sprint » avait commencé, et rien ne pourrai plus l’interrompre, sinon un cataclysme naturel. Quelqu’un serait rentré, il aurait été simplement ignoré, leur monde n’était que de plaisir, d’approche de la jouissance, et elles étaient les deux seules à y avoir accès, personne, vraiment personne, n’aurait pu empêcher ce sprint effréné de se terminer. Elle sentait Férhys fondre sous son expertise, sous sa précision, sous ses gestes totalement dénués de calculs, juste enchaînés le plus naturellement du monde, et l’abondance de ce liquide si délicieux revenir en quantité, et surtout, en continu qui lui permettrait à coup sûr de ne pas avoir soif avant un long moment. Elle avait bien compris qu’elle avait touché le point culminant de l’offrande de plaisir pour la sublime noiraude, qui ne contrôlait plus rien de ses gémissements, halètements, cambrures, ondulations ou même tremblements, elle était littéralement submergée. Naysha se sentit obligée de ralentir, elle avait trop inversé la situation, c’était elle qui ne faisait que de donner, sans recevoir, sinon ces manifestations qui étaient la plus belle des récompense : les réactions de sa partenaire, mais elle voulait jouir avec elle, tout bientôt, la délivrance devenue vitale approchait à grand tours de roues, plus que quelques mètres.

La lycéenne tressauta lorsque la déité se remit à la toucher, tout n’était qu’un échange de douceur divin, les deux se menaient au plaisir, sans aucune retenue, avec ce seul objectif en tête, tout le reste n’existait plus. Le clitoris était visé, puis ce fut rapidement au tour de son clitoris plus que visible, pis ses lèvres, les autres… Trop de caresses, oui, elle en recevait trop, à tel point qu’elle fût totalement incapable de sentir chaque mouvement, mais la certitude était qu’elle était largement comblée : à son tour de crier son plaisir, de gémir, de feuler, d’onduler, de se cambrer, d’amener son bassin à la rencontre de ses bienfaiteurs, de… Naysha inversa ses caresses sans même que Férhys dût s’en rendre compte. Le clitoris était aspiré, pincé entre des lèvres ou ses dents, alors que la langue, rapide, le titillait délicieusement. Trois doigts la pénétraient en rapides va-et-vient, s’octroyant par cous instant un répit afin de se mouvoir librement dans le vagin de la noiraude, frôlant ses parois, se laissant aller dans une sorte de… chaos désordonné, mais délicieux, avant de reprendre un autre mouvement. La deuxième main, de loin pas inactive… Peut-être le dernier moment de cette étreinte qu’elle n’oublierait jamais, vraiment jamais. Elle allait porter le coup de grâce, alors qu’elle-même allait couler dans les abimes du plaisir d’ici quelques secondes, peut-être une de plus, ou une de moins…

Caressant l’intérieur de la cuisse de celle qui allait devenir Pandore dès qu’elle aurait joui, et donc réussit à ouvrir cette boîte mythique, la seconde main était détrempée de cyprine, et un doigt se hissa jusqu’à la rosace de Férhys, et appuyait doucement, à peine… Naysha espérait que cette pénétration, mêlée au reste, annoncerait la fin de ce moment qu’aucun adjectif ne pouvait réellement quantifier. Forçant toujours en douceur, elle sentait la résistance diminuer, jusqu’à fondre totalement, alors que les phalanges de l’index pouvaient entrer, l’une après l’autre, lentement, lui laissant le temps de s’habituer à cette présence, jusqu’à s’immobiliser lorsque le doigt fût entièrement rentré, avant d’entamer un lent va et vient, tournoyant, qui cherchait déjà à dilater l’endroit si tout cela ne suffisait pas encore…
Fiche de Naysha - Disponibilité : Variable selon le boulot.
Infos sur les RPs en cours et terminés sur la fiche.

Gemini Pandore

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Re : La vie et son cours [PV Naysha]

Réponse 14 mardi 02 juin 2009, 16:16:56

   La danse de Férhys et de Naysha entrainait les deux jeunes filles dans les affres du plaisir, si profondément qu’elle les enchaîna froidement à se désir partagé, entre deux jeunes et belles femmes, qui étaient toutes les deux perdues dans le rêve de leur jeu séducteur, l’une contre l’autre, chacune faisant face à l’intimité de l’autre, chacune découvrant l’autre. Telles des froides chaînes liant chaque corps à l’autre, dans des tremblements, ondulations, reculs, cambrages, donnant, recevant du plaisir, le corps parcouru d’une sueur froide. Enfermées dans leurs univers de plaisir et de satisfaction, le reste du monde n’existait plus. Leur conscience ne faisait plus qu’une, unie dans l’acte charnel, la découverte du corps de l’autre. La poitrine de Férhys se frottait contre le ventre de Naysha, parcourue de tremblements.

   Le rituel entre les deux filles semblait les avoir amenées toutes les deux devant leurs limites de leurs corps à recevoir du plaisir. Chacune n’agissait que pour une délivrance de cet état extatique qui leurs plaisant tant, l’une à l’autre. Quel serait la suite de cela, Férhys s’en moquait. Naysha, dans son excitation, le regard brouillé, semi clos, n’avait pas aperçu son regard de colère froide. La divinité, pliante sous les caresses de la jeune humaine, se dis qu’enfin, cela n’était pas plus mal. Les caresses de Naysha, en ordre désordonné, instinctif,  mais en parfaite symbiose, apportait à la divinité un plaisir immense qu’elle ne pouvait plus contenir ; Férhys étouffait ses gémissements en lapant le plus rapidement qu’elle pouvait la petite bille dardée de la jeune humaine, tandis qu’avec trois de ses doigts, plongés au plus profond de l’intimité de la jeune humaine, elle effectuait de rapide, mais doux va-et-vient, pour que le plaisir de la lycéenne soit exempt de douleurs, qu’il n’en reste que ce plaisir qui s’insinuait dans leurs viscère, comme un doux poison, pour corrompre leurs esprits. Ce ballet divin dura encore quelques instants. Les deux femmes, corps contre corps, dansaient ensemble depuis assez longtemps déjà, et l’air autour d’elles était devenu très chaud ; bien plus chaud que leurs souffles qui venait a répétition échauffer ou réchauffer leurs partenaires, les amenant un peu plus loin vers le sommet de leurs plaisirs. Mais les deux cherchaient la délivrance à cet état si bon … Et il leur fallait atteindre le sommet.  

   Férhys, la liqueur de Naysha s’écoulant sur ses doigts, concentrait ses efforts sur la petite bille, qui frémissait sous ses coups de langues, comme elle-même frémissait sous ceux de Naysha, qui se révélait bien plus qu’expérimentée en matière d’amour et de sexe. Férhys ne pensait pas à la suite, tandis qu’elle tentait de bouger son bassin tremblant pour diminuer cette vague de plaisir qui transcendait son corps en le faisant vibrer avec tant d’intensité que ses tétons, frôlant le ventre de l’humaine, ressentaient ce contact comme de nouvelles caresses. Un déluge de plaisir qu’elle n’allait pas contenir longtemps, mais qui l’amenait à augmenter la fréquence de ses mouvements en Naysha, et sur son clitoris. Une combinaison redoutable, mais il semblait encore une fois que Naysha disposa d’un arsenal de technique qui égalait l’arsenal de techniques sombre qu’elle avait lorsqu’elle se battait. A la différence que l’arsenal Nayshaïte ciblait son public en apportant à celui-ci plus de joie, de plaisir, de délectation ;

   Toujours s’occupant de Naysha, Férhys poussa un cri de plaisir incontrôlé lorsque la jeune belle fille força la rosace de la déité des ténèbres. Elle sentait ses doigts humides de son propre nectar pénétrer profondément la fleur en question, puis faire quelque va-et-vient tandis, s’arrêtant lorsqu’une contraction établissait une résistance, puis reprenant de plus belle lorsque la résistance en question était passée avec succès. Férhys sentait ce double apport de plaisir qui la faisait secréter en abondance son nectar, et ne pouvait contenir ses gémissements, de plus en plus forts, de moins en moins contrôlés. Ses propres mouvements en Naysha l’accélérèrent. Naysha entrainait véritablement Férhys vers la jouissance … Et d’une manière telle … Le bassin de Férhys était pris de tremblements, vibrant, tremblant, se contractant. Naysha avait pénétré en un lieu immensément sensible pour la divinité, qui, tout en continuant à octroyer le même traitement intense à Naysha. Férhys ne voyait plus rien, n’entendait plus rien à part leurs gémissements, et ressentait des vagues électriques dignes d’une tempête remonter à son cerveau en fréquences régulières.

   La main libre de Férhys adopta la tactique de Naysha ; stimulation de la rosace en question, en décrivant un formidable arc géométrique pour que ses doigts rejoignent la figure en question et prouvent en effectuant une rotation sur l’artefact rosacien la splendeur du mouvement ; les doigts de la divinité rejoignirent ensuite les lèvres de la déité ou ils s’humidifièrent adéquatement avant de pénétrer les plus profonds intérêts de Naysha, doucement, délicatement, effectuant des mouvements très lents de va-et-vient, tandis que la langue de la divinité s’employait à scientifiquement explorer le sexe de sa partenaire. Les mouvements de Férhys lui étaient dictés par son propre corps, la divinité, nous n’avons sans doute pas besoin de le repréciser, n’étant plus apte à réfléchir. La danse continua ainsi quelques instants supplémentaires avant la fin et son générique.

   Tandis que Naysha s’employait à octroyer un divin plaisir à Férhys, la bouilloire explosa. L’onde de choc réduisit la cuisine entière en poussière, emportant ustensiles et appareils électroménagers ; Une violente vague remonta dans le corps de Férhys, ravageant au passage son cœur et sa raison, et remonta à son cerveau, qui devait sans doute afficher « Danger » quand au niveau de pression supporté. Il y eu dans l’organe complexe et cervical une crépitation, puis un renvoi de la charge, répandant le plaisir le plus intense dans le corps d’une Férhys parcourue par des convulsions, vibrations, et autres en –ions, et de tremblements. Son nectar se déversa en véritable cascade pendant que, les yeux clos, des larmes de plaisir coulant de ses yeux, le visage contracté en une expression d’intense plaisir, Gemini Pandore Férhys poussait un long hurlement exprimant sans coup férir qu’elle venait d’atteindre l’orgasme, serrée contre sa partenaire, qui semblait visiblement prise d’un phénomène semblable, mais à sa façon. Finalement, l’esprit se vidant totalement, le corps en sueur dans cette atmosphère ardente, dont la température était par ailleurs montée en flèche, Férhys ne put faire autre chose que se laisser tomber sur son amante, prise de tremblements.

   Se faisant glisser pour descendre du corps de sa partenaire, elle se hissa en utilisant toute la force de sa volonté et de ses bras, au niveau de sa partenaire, sur l’épaule de laquelle elle se laissa retomber, respirant vite, fortement, et toujours émettant de légers gémissements de contentements. Maintenant qu’elle avait été emmenée dans un rêve, elle ne désirait pas que celui-ci prenne fin trop vite. Férhys désirait rester encore un peu auprès de Naysha avant que celle-ci ne décide de s’en aller. Sa longue chevelure noire et froide se mêlant avec la chevelure de la rouquine, Férhys haletait, contre la première femme qui l’avait amenée aussi loin dans le plaisir, plus loin qu’elle n’était jamais allée en plus de huit cent millions voire milliard d’année d’existence. Pour justifier leur danse, Férhys se devait d’accomplir un dernier acte … Un acte qui lui couterait bien des forces, alors qu’elle était épuisée par l’acte charnel qu’elle venait d’accomplir. Elle leva doucement et lentement la main, la posa sur la joue de Naysha avec une extrême douceur et ramena la tête de celle-ci vers celle de la divinité des ténèbres.

   Férhys donna à Naysha un baiser passionné, avec une infinie tendresse, caressant la langue de la jeune fille, faisant valser sa langue envers la sienne, en un long moment qui pouvait paraître aussi long que l’éternité. Férhys désirait graver cet ultime baiser en sa mémoire, au plus profond de son cœur, car jamais, jamais elle ne s’était sentie aussi calme, apaisée, qu’auprès de la jeune humaine. Peut-être cette vague d’intense plaisir était ce qu’il fallait à Férhys pour l’aider à supporter son existence solitaire … Elle rompit doucement l’instant magique, puis se blottit contre Naysha, les yeux clos, la douce chaleur du corps de la lycéenne se mêlant avec celle de son propre corps … Férhys écoutait les battements du cœur de Naysha, le rythme de sa respiration, avec plaisir. Peut-être pour refroidir leurs corps échauffés devraient-elle nager quelque peu avant l’ultime séparation entre la divinité et la sublime humaine …

   Férhys, en ce moment précis, pensait utiliser la Boîte de Pandore pour faire un cadeau à Naysha. Elle réfléchissait à une idée de cadeau d’adieu.

« Modifié: mardi 02 juin 2009, 16:31:33 par Gemini Pandore »


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