La Cage de la Shaman [The xXx Gang]

Loin des lumières artificielles de Tekhos ou des lueurs violentes des lampes modernes de Nexus, les étoiles brillaient de mille feux sur les terres sauvages. Bien à l'abri dans leur huttes, il n'y avait que quelques villageois qui n'était pas d'humeur à faire la fête, ce soir-là. De manière générale, tout le monde participait en effet aux festivités qui battaient leur plein, rituel traditionnel où la nourriture et l'alcool coulaient à flots pour abreuver de plus belle chansons et danses ethniques. Le festival du Soleil était typique de ces contrées, et aucun village ne manquait une occasion pareille de se détendre et de faire la fête. Derrière leurs cœurs endurcis par leurs difficiles conditions de vie, les terranides libres savaient toutefois profiter de la vie.

Les rires et les cris donnaient de l'ambiance à la jungle environnante où l'on ne devinait pas que, malgré l'apparent relâchement, quelques sentinelles scrutaient de leur vision de nyctalope les alentours, pour vérifier que personne n'était sur le point de s'attaquer aux villages qui atteignaient, avec toutes ces festivités, une vulnérabilité à son seuil maximum.

Orbrea leur avait laissé sa place, ce soir-là.

La shaman avait beau être la gardienne des différentes tribus terranides de cette partie du continent et, par conséquent, passer moins de temps à bavarder avec elles qu'à les protéger, il n'empêchait qu'il y avait toujours une bande de terranides qui la croisaient peu de temps avant ce genre de fête et qui ne pouvaient s'empêcher de l'inviter à venir s'amuser avec eux. C'était devenu une activité que la jeune elfe s'accordait de temps à autre, pour éviter que sa discipline naturelle ne lui apporte trop de frustration. Il était important de rechercher un certain équilibre pour ne pas devenir définitivement aussi aimable qu'un ours des montagnes.

Ce fut donc avec plaisir, sachant ses tâches déléguées sur d'autres personnes, que la shaman participait au jeu du qui boira le plus, sous les yeux amusés d'une invité un peu spéciale, en directe provenance de Zon'da, la capitale des terranides.

Luciole était une amie proche de Orbrea. Plus jeune qu'elle, il s'agissait d'une shaman encore en apprentissage qui était envoyée par leurs maîtres de Zon'da jusqu'ici, pour servir de messagère et vérifier que tout allait bien. C'était une élève assez douée malgré le handicap qu'elle partageait avec Orbrea - ses origines de créature maléfique entravaient son apprentissage de la magie blanche, mais elle était assez maligne pour se concentrer sur d'autres domaines.
Elle finirait sûrement ici dés la fin de ses études... et ce n'était pas pour déplaire à son aînée, qui l'accueillait chaque année à la même date, et partageait un peu de bon temps avec quelqu'un de semblable à elle, qui pouvait la comprendre.

Le concours terminé - et remporté par la Gardienne haut la main qui salua les applaudissement à son égard d'un geste maladroit, Luciole entreprit de faire quitter la table à son amie, qui la suivit sans vraiment comprendre où elles allaient.

Une des huttes libres servit de réponse, alors que l'ambiance festive cédait sa place au calme et au silence du lieu. Jetant un regard interrogateur à sa compagne, Luciole ne manqua pas de pousser doucement son amie sur les couchettes à ras-le-sol, puis de lui tomber dessus pour éviter toute tentative de fuite. Un sourire éclaira les traits de la shaman, et ses mains tombèrent directement sur les fesses de la plus jeune. Celle-ci ne put s'empêcher de rougir, mais ne se dégagea pas.

"Quel affront, Gardienne, souffla-elle doucement. Et dire que je pourrais te dénoncer directement aux maîtres de la Caste... tu ne fais pas bien ton travail, après tout, ajouta-elle en souriant.
"Tu ne crois pas que c'est parce que tu me déconcentres un peu ?"

A cette réponse, s'ajouta une cabriole qui retourna les deux elfes et une main lascive qui se glissa sous le kimono de Luciole. Celle-ci gémit avec douceur. Les deux partenaires échangèrent vite un baiser, tout en s'offrant une étreinte qui n'était après tout qu'annuelle. Elle ne se voyaient que rarement, étaient incapables de placer des mots sur leurs sentiments respectifs. Mais chacune souhaitait le bonheur de l'autre, et elles étaient prêtes à se protéger mutuellement.
Les lèvres brunes d'Orbrea plongèrent rapidement dans le cou, puis le décolleté de sa partenaire, qui inclinait la tête en arrière, les yeux mi-clos. La plus jeune fut la première à être dévêtue par l'expertise de sa partenaire, pourtant pas forcément habituée aux plaisirs sexuels, vue son quotidien de semi-ermite. Mais l'alcool et la connaissance presque complète de ce corps et de ses désirs aidant un peu, Orbrea se retrouva vite à goûter aux lèvres basses de Luciole, déjà presque trempées.
Ces préliminaires avaient en plus un petit quelque chose de très excitant : l'idée que n'importe qui puisse soulever les plans de la tente pour les voir. Chacune se disait que, comme chaque année, ce qu'elles étaient sur le point de s'offrir l'une à l'autre résulterait sur une fin de soirée qui les contenterait toutes les deux.

C'était sans compter un brusque revirement de situation : l'arrêt de l'orchestre de percussions, et plusieurs cris qui firent relever la tête de la shaman, plongée entre les cuisses de sa compagne. Celle-ci, à moitié déshabillée, sortit aussi de sa transe pour jeter un regard interrogatif vers l'entrée de l'habitation.

"Que..."
"Tais-toi, grommela son amante, déjà consciente de ce qui s'était passée. Tiens, prends ça."

En quelques secondes, sa main dénicha une fine lame coincée entre sa ceinture et la lança à Luciole qui l'attrapa au passage. Les cris d'effroi avaient accueillis ceux de colère, au fur et à mesure que la situation se précisait. Si les sentinelles avaient été neutralisés, on pouvait s'attendre à des scénarios plutôt inquiétants...

Mais pendant qu'Orbrea essayait d'observer, au travers des pans de tissu de l'entrée, ce qui se passait, il y eut un bruit sourd qui les firent toutes deux sursauter. Le toit de paille venait d'être arraché, et ses fondations de bois brisées faillirent leur tomber dessus.
Se protégeant le visage de ses bras bruns, le regard de la Gardienne se retrouva vite sur la source de tout ce remue-ménage... pour peu qu'il n'y ait qu'une seule source à déclarer.

La source de ce fatras, c'était une femme. Une grande femme, d'accord, impressionnante même, mais pourquoi tant de tapage pour une simple femme ? Cette demoiselle transpirait d'une sensualité bestiale, féline, canine, tout bonnement animale. Son apparence était contradictoire : Sa silhouette était des plus féminines, entres les énormes obus qui lui servaient de poitrine, l'affinement délicieux et l'évasement fécond de ses hanches... Une féminité pourtant troublée par la musculature saillante, dont les reliefs présents sur ses cuisses, ses bras, son ventre, étaient accentuer par les lueurs dansantes des flammes. Cette femme était nue, sa toison blanche bien visible dans l'obscurité, tranchant avec le hale de sa peau. Sa courte chevelure claire permettait un repérage facile de la donzelle, même dans l'ombre. Pour toute parure, l'étrange créature arborait un collier ras du cou fait d'os et de tissus, agrémenté de plumes à la mode tribale. Un bracelet de cuir, jurant avec le côté archaïque de ses bijoux, enserrait son bras droit, frappé du mot "MISTRESS" en lettres d'or. De toute évidence, c'était elle qui avait abattu la hutte et à mains nues avec ça. Ses lèvres pulpeuses s'arquèrent en un sourire carnassier, tandis que ses yeux azuréens se posaient sur le charmant petit couple d'elfes noires.

- Hmmm... Je savais bien que j'avais sentis une odeur de luxure par ici. Ses dents blanches ressortaient dans l'obscurité, donnant à son sourire un côté encore plus lugubre. Bonjours mes jolies. Vous devriez reposer vous jouets, vous pourriez vous blesser avec... Héhé...

De toute évidence, la dame ne semblait pas du tout impressionnée par Orbrea et son amante, les jambes fléchies, en position de bête prête à bondir.

Si la Gardienne jetait un oeil aux alentours, elle pouvait s'ôter un doute de la tête : Cette femme n'était pas la seule cause de ce raffut. D'autres donzelles, aux looks différents mais partageant toutes un goût pour les tenues vulgaires et révélatrices, ainsi que despare-chocs imposants, soyons honnêtes, étaient éparpillées dans le village. Mais, plus inquiétant, c'était la présence de ces... créatures. Des sortes d'homme-bêtes aux traits canins, grands et musclés. Chacune des assaillantes du village semblait avoir sa propre méthode pour lutter contre les guerriers pris aux dépourvu : Ici, une brunette aux gants longs et bottes montantes détournait les flammes des torches et du grand feu festif, les manipulant comme des marionnettes. Là, une blonde munie d'une casquette rouge sombre et d'un monocle mettait ses adversaires au tapis en maniant un fouet avec une précision diabolique, ses coups les laissant se tordre de douleur au sol. A côté, une blondinette plus petite - et paradoxalement avec la plus grosse paire de seins - dansaient lascivement, sous le regard incrédule d'hommes et de femmes qui, ensuite, se laissaient attraper par les homme-chiens sans même résister. Les deux dernières, l'une rousse, l'autre blonde, observaient la scène sans y prendre part, ne jugeant visiblement pas leur participation utile. Les monstres canins, eux, faisaient preuve d'une brutalité décérébrée, frappant et agrippant leurs proies, les assommant s'ils résistaient trop ou les traînant tout simplement vers l'obscurité de la jungle. Certains avaient été terrassés par les vaillants guerriers de la tribu... mais ces créatures semblaient plus terrifiantes encore une fois mortes : En effet, les quelques terranides présents autour des cadavres couinaient en se masturbant frénétiquement, incapables de se contrôler.

Une chose paraissait cependant évidente : Qui que fussent ces agresseurs, ils ne cherchaient pas à éradiquer ce pauvre village, les attaques des Mistress autant que de leurs serviteurs bestiaux visant à neutraliser les habitants en les endommageant le moins possible. Même la sorcière qui jouait avec le feu ne visait pas vraiment les gens, ses servant de la chaleur pour calciner les javelots et flèches tirés contre elle, embrasant les huttes ici et là pour faire sortir ceux qui s'y étaient réfugiés. Bien vite, ce petit jeu illumina tout le village de suffisamment de lumière pour qu'on y voit comme en plein jour.

Mais il y avait un problème plus pressant pour le duo de shamans : Mistress Feral, la femme nue et visiblement très costaude qui leur faisait face, prête à en découdre... sans pourtant attaquer. Peut être espérait elle pouvoir intimider ses adversaires, pour les pousser à se rendre ?

- Allez, mes jolies, soyez sages et peut être que je vous laisserais finir ce que vous avez commencé.

Sa petite tirade finie, la costaude demoiselle s'avançait en direction d'Orbrea et de Luciole, restant sur ses gardes, prête à bondir, à frapper, à esquiver. Plus loin, la blonde avec la casquette frappée du sigle xXx tourna la tête vers le couple d'elfes noires. Sans un mot, elle commença la traversée du village dans leur direction, ne se souciant nullement de la bataille qui faisait rage tout autour. Un javelot fusa vers sa tête, mais une plaque rocheuse sortit du sol, servant de rempart à la blonde l'espace d'une seconde, avant de s'effriter et de revenir à la poussière... le tout sans que Mistress xXx ne s'arrête.

Les deux elfes contemplaient avec des yeux ronds la nouvelle venue. Une femme massive, sauvage, qui aurait presque pu passer pour une habitante des environs si elle avait possédé des attributs de terranides. De par sa force - celle de quelqu'un capable de détruire des charpentes à mains nues, mais aussi de par sa nudité, pas choquante en soi pour les filles habituées à la simplicité d'une vie dans la nature, mais qui révélait de généreuses formes et des muscles saillants... Sa présence en imposait, et même pour la Gardienne qui était déjà grande et musclée, ce morceau-là avait de quoi impressionner.

Celle-ci finit par jeter un coup d’œil méfiant, voyant cette étrange femme avancer vers elles. Cela dit, avant que Feral ne puisse faire un pas de plus, Orbrea eut le réflexe de se retourner et de taper dans l'une des colomnes de bois de la fondation déjà bien entamée - ce qui eut pour effet évident de faire s'effondrer l'habitation. Luciole la regarda d'un air effaré.

"Orb-"
"VITE !"

La coupable de cet évènement, en un éclair, attrapa Luciole par le bras et bondit hors de la maison, la laissant ensevelir son ennemie.

Les dégâts étaient cependant bien au-delà de la présence de cette sauvage, comme le constatèrent les deux shamans. Orbrea eut tout le loisir d'observer le paysage, ses traits tordus en une expression horrifiée.

Le village tout entier était embrasé. Ses habitants ne s'en sortaient pas, malgré les coups des sentinelles qui redoublaient d'efforts pour chasser les intrus de leur territoire. Ou plutôt des intruses.
Ce n'était pas difficile de les distinguer : voluptueuses, attaquantes... mais surtout, transpirant d'une aura démoniaque à plein nez. C'était une aura facilement reconnaissable, et pour cause : l'elfe avait un peu de cette énergie corrompue qui coulait dans ses veines. Les elfes noires étaient après tout, de base, des créatures impures. N'avoir pas de mauvaises motivations ne changeait rien à cette généalogie qui marquait aussi Luciole. Celle-ci lançait des regards troublés au gang, à la différence de Orbrea qui ne pouvait que les regarder avec une haine non contenue, les poings serrés.

"..."

Cette bande de perverses l'avait prise de court. Oh, ce n'était pas entièrement de sa faute, d'autres shamans traînaient après tout dans le coin et avaient dû se faire mettre hors de nuire au passage... c'était surtout la vue des innocents à terre, toutes ces personnes qu'elle était censé protéger.
Sa protection n'était que peu efficace face à six créatures de cet acabit, et la Gardienne le savait. Les deux mains néanmoins levées en direction du gang, elle profita de ses réserves d'énergies magiques encore pleines pour lancer un sort : la place du village fut prise dans un puissant courant venteux, qui envoya la plupart des corps affaiblis des villageois et les masses de Bitchmongers un peu partout dans les arbres aux alentours. Les Mistresses, quant à elles, si elles ne furent pas rejetées par dessus bord, furent au moins désarçonnées, et eurent l'occasion de rencontrer à la suite une épaisse boule d'énergie qui brûla tout sur son passage, cette fois-ci envoyée par la shaman encore en apprentissage.

L'ambiance redevint ainsi un peu plus calme, alors que de la fumée envahissait les alentours et rendait la visibilité plus difficile. Les elfes étaient capables de voir correctement dans la nuit : les torches avaient en effet été éteintes par le courant d'air magique, mais une vision nyctalope rendait les choses plus simples.

Dos à dos, les deux combattantes scrutaient les alentours, sans autre armes que leurs capacités magiques, pour l'instant. Le silence uniquement brisé par les aboiements des Bitchmongers et les cris d'agonie qui s'en suivaient donnait à cet instant l'image d'une scène cauchemardesque...

Feral ne s'attendait pas du tout à ce que cette petite elfe fasse montre d'une si grande force, aussi fut elle prise totalement au dépourvu quand le reste de la charpente s'écroula sur son dos, la faisant disparaître sous une pile de débris. Le reste du Gang, ainsi que des Bitchmongers, ne vit pas plus venir la bourrasque qui souffla l'entièreté du village, expulsant ses habitants aussi bien que ses assaillants. Les homme-bêtes se retrouvèrent éparpillés tout autour, certains au sol, d'autres dans les arbres. Pourtant, malgré cette apparente réussite, la boule d'énergie envoyée par l'apprentie percuta violemment une paroi rocheuse, sortie soudainement du sol, s'explosant dessus et la détruisant au passage, dans un nuage de poussière. De la fumée, une silhouette féminine, plantureuse, émergea. C'était Mistress xXx qui, visiblement avait réussi à se prémunir du vent... Etant elle même une magicienne élémentaliste, elle avait su détourner les courants aériens pour ne pas être touchée. Levant la main devant elle, la dangereuse femme créa une petite sphère incandescente, avant de la propulser dans les airs. La boule de feu s'éleva rapidement, avant d'éclater en un orbe beaucoup plus gros, comme un soleil miniature qui remplissait la place de lumière. Ainsi éclairée, la situation devenait plus apparente.

Outre Mistress xXx, Mistress Magician aussi avait utiliser sa sorcellerie pour éviter de s'envoler. Mistress Leather demeurait également dans la place, déroulant son fouet d'un poteau de bois, s'en étant visiblement servit pour ne pas partir trop loin. Mais à part elles, aucune autre n'était visible. Un owweee... s'élevait de la frondaison, provenant de Willpower qui se retrouvée pliée en deux sur une branche. Un grand fracas retentit, lorsque Feral expulsa les décombres qui la recouvrait, en s'époussetant. Regardant tout autour d'elle, la bestiale fut surprise de voir comment la scène avait changé depuis qu'on l'avait ensevelie.

- Whoa ! Il s'est passé quoi ?
- Ces demoiselles sont de puissantes shaman et ont littéralement soufflé tout le monde, rétorqua la leader du gang, avant de poursuivre : Feral, occupe toi de regrouper les Bitchmonger avec Willie et Futa, si tu la trouves, et continue à capturer les terranides que tu trouveras. Je m'occupe de ces jeunes femmes.

Mistress Feral ne parut pas très heureuse de cet ordre, mais se contenta de grommeler en se dirigeant vers le premier paquet de Bitchmongers qu'elle trouva, avant de rejoindre Mistress Willpower qui descendait souplement de son perchoir. La cheffe avançait calmement vers Orbrea et son amoureuse, calme... dangereusement calme. La sorcière brunette et la blonde au fouet virent l'encadrer, formant un trio sensuel, avant de s'arrêter à quelques mètres du couple d'elfes noires. La leader du Gang se fendit d'un sourire, pinçant délicatement la fermeture éclaire de sa tenue, l'ouvrant lentement. Son opulente poitrine jaillit brusquement, libérés du cuir qui les comprimait, à la vue des gardiennes de ce village. Ces seins, si beaux, si gros, avaient quelque chose... d'hypnotique. Comme si les regarder embrumait peu à peu l'esprit de ceux qui les fixaient. Et, lorsqu'elle se mit à parler, la bouche pulpeuse de Mistress xXx provoquait le même trouble.

- J'aurais du sentir votre présence avant même d'attaquer, vous avez l'air puissantes...
- Et moi donc. Ajouta Mistress Magician.
- Mais je suis au regret de vous annoncer que votre résistence est futile. Vous serez bientôt à quatre pattes, à nous supplier de remplir vos orifices. Autant s'épargner un épuisement inutile, si vous vous rendez, nous ne serons pas trop vilaines avec vous.

La sculpturale blonde parlait avec l’assurance et l'autorité d'une cheffe. C'était une femme dangereuse, regroupant à elle sule tous les pouvoirs de ses subordonnées : La sorcellerie de Magician, la création de parasites péniens de Futa, la force de Feral, le contrôle du plaisir et de la douleur de Leather, ainsi que l'hypnotisme de Willpower. Et cet hypnotisme, elle en usait tout au long de son petit discours. Regarder ses seins ou ses lèvres engourdissait lentement l'esprit, jusqu'à l'incapacité de penser à autre chose et, une fois ce stade atteint, Orbrea et Luciole ne pourraient plus refuser le moindre de ses ordres. Peut être que les elfes noires se rendraient compte de la chose avant qu'il ne soit trop tard, cependant...

De leur côté, Magician et Leather étaient prêtes à lancer l'assaut, selon la réaction de celles qui leur faisaient face. La blonde avait son fouet bien en main, prête à lancer sa lanière sur leur peau d'ébène, tandis que Magician commençait déjà à manipuler l'air tout autour, au cas où Orbrea essaierait de nouveau le coup de la bourrasque. Mistress xXx se passa une main caressante sur la poitrine, autant par jeu que pour y attirer le regard des gardiennes, avant de souffler :

- Alors ?

Debout dans la pénombre, les deux elfes se concentraient pour remonter doucement leur énergie magique et, en même temps, utilisaient leurs yeux pour voir dans l'obscurité et être au courant, pour pouvoir réagir à toute les situations possibles. Néanmoins, ce fut presque inutile de prendre autant de précautions : l'obscurité disparut en effet bien vite, chassée par une épaisse boule de lumière qui prit sa place au-dessus de leurs têtes, comme un étrange soleil.

Trois des attaquantes se dirigeaient lentement vers les deux sauvages qui se tenaient toujours dos à dos et ne les quittaient pas des yeux. Si pour Orbrea la situation était presque habituelle - les chasseurs d'esclaves n'étaient jamais très loin - il n'en était pas de même pour Luciole qui observait les trois membres du Gang avec inquiétude, bien qu'elle tentait de le cacher sous ses sourcils froncés. Sa camarade tenta de la rassurer en pressant discrètement sa main, avant de reporter son attention sur xXx et ses propos...

Enfin, moins sur ses propos que sur xXx, en fait.

Cette femme avait quelque chose d'extrêmement convainquant dans sa manière de parler, et dans son attitude générale, en fait. Malgré son côté austère et le fait que son amante soit juste à côté d'elle, l'elfe n'avait pu s'empêcher de remarquer que ce charisme provenait principalement des atouts gigantesques de la cheftaine du raid... encore plus lorsque cette énorme poitrine de libéra totalement de sa prison de tissu, ballotant doucement sous l'effet de la pression qui se retirait.
Le teint sombre de la shaman empêchait de remarquer ses joues qui s'échauffaient au fur et à mesure des paroles de la belle blonde.
Il fallait rajouter à ça les restes d'excitation des précédents ébats entre les deux elfes, et il en fallait de peu pour que la proposition fut acceptée, malgré tout ce qu'elle pouvait impliquer. Mais les tremblements de la petite apprentie qui se faisaient ressentir dans son dos l'empêchèrent de succomber aux charmes de cette plantureuse femme.

Luciole était une personne émotive de base, et elle n'était probablement pas prête à finir entre les griffes de furies pareilles. A peine habituée aux ébats avec son aînée, c'était encore une jeune femme innocente à qui le xXx Gang ne devait sûrement inspirer rien de bon. C'était aussi une des personnes qui comptait le plus pour sa camarade qui finit par quitter le décolleté de la Mistress des yeux, lui lançant un regard noir.

Dés lors, sans prévenir, ce fut avec un petit cri aigu que Luciole leva ses bras et qu'une étrange substance, semblable à une gerbe d'eau, alla éclabousser le corps de Magician qui se tenait devant elle, et qui fut forcée de reculer sous la pression du choc magique. Le mouvement libéra une brèche dans la barrière que formaient les Mistress avec leurs corps, et qui permit aux deux elfes de s'écarter, avant de s'enfuir en direction des bosquets qui entouraient le village...

Courant pendant de longues minutes au travers de la forêt, elles ne regardaient pas derrière elle si les femmes les suivaient ou pas. Si elles avaient tenté une échappée de cette manière, c'était que le combat ne les intéressait pas : ces femmes étaient au nombre de six, et - Orbrea pouvait en être sûre, maintenant qu'elles avaient été assez prés pour sentir leurs auras - bien plus puissantes que de simples chasseurs d'esclaves de bases qui traînaient leurs savates habituellement dans la forêt.
Épuisées par la course, les deux femmes s'arrêtèrent à l'abri d'un bosquet proche.

"Luciole..." souffla Orbrea, reprenant son souffle, les mains sur les genoux. "Depuis quand tu sais lancer des filtres anti-magies ?"
"Je l'ai appris le mois dernier... mais je ne suis pas encore au point..."

Un sort de ce niveau était en effet difficile à maîtriser, et ne devait pas avoir privé la magicienne longtemps de ses pouvoirs.

"Qu'est-ce qu'on va faire ?" Reprit la plus jeune, apeurée. "Ces femmes... elles sont comme tous ceux que tu croises toute la journée ?"
"... Non, avoua l'aînée, gênée d'une telle révélation. Non, elles n'ont rien à voir avec ce que je vois d'habitude."

Ses pensées tournaient autour de la voix de xXx, et de ses fabuleux attributs. Comme si c'était le moment de penser à ça, se ravisa-elle en secouant la tête. La petite voix de son ami répéta :

"Qu'est-ce qu'on doit faire ?.."

Même avec leur niveau, il était impossible de les avoir en étant juste deux. La solution convenait donc d'aller chercher dans les villages alentours du renfort, et aussi de les prévenir de la menace que représentaient ces étranges femmes...
Ragaillardie par cette idée qui paraissait bonne, Orbrea saisit donc la main de sa compagne et l'entraîna avec elle, lui demandant de surveiller les alentours alors qu'elles partaient en route du prochain village...

Voir quelqu'un fuir devant soi était à la fois flatteur et frustrant. Flatteur, parce que cela confirmait, en quelque sorte, la supériorité du Gang, une supériorité qui agissait sur l'adversaire en l'effrayant suffisamment pour provoquer sa fuite, ou bien une supériorité suffisante pour que l'opposent opère un repli stratégique. La frustration, elle, venait du fait que si l'adversaire s'enfuyait, il fallait perdre du temps à le poursuivre, pour ne parfois rien attraper du tout. Mais ainsi allait la vie, il fallait savoir faire avec... et Mistress xXx avait l'habitude. Orbrea et Luciole purent entendre, au moment où elles tournèrent les talons, le sifflement d'un fouet, puis le claquement de la lanière à quelques centimètres de leurs oreilles, preuve que Mistress au monocle avait réagit assez rapidement, même si cela ne se révéla pas suffisant. Et, tandis que le couple d'elfe noires s'enfonçait dans la frondaison, un autre genre de sifflement se fit entendre, comme celui de son maître lorsqu'il appelle un animal de compagnie.

Orbrea était assez intelligente pour comprendre qu'elle et son amante ne sauraient terrasser le Gang xXx seules, surtout lorsque ce dernier avait à sa disposition un nombre indéterminé de Bitchmongers, ces homme-chiens démoniaques, à disposition. Trouver du renfort, voilà une idée qui avait de l'avenir. Tout ce qu'elles deviaent faire, c'était arriver au village suivant, afin d'y trouver un autre shaman, d'autres terranides qui pourraient se préparer face à l'envahisseur... Ce ne devait pas être bien difficile, si ?

"Heu... Orbrea ? Les animaux sauvages n'ont pas l'air dans leur état naturel."

La petite Luciole faisait exactement ce qu'on lui avait demandé : scruter les environs. Et dans les environs, les choses se présentaient mal. Au début, ce ne fut qu'une impression diffuse d'être observée. Très vite, cette impression devint une certitude, quand des grondements félins se firent entendre. Puis des ombres se déplaçaient entre les troncs, des silhouettes félines, massives. Les panthères des environs semblaient toutes attirées par le couple d'elfes sombres comme par un aimant, oubliant au passage tout instinct territorial, toute rivalité. Pour des shamanes habituées à la faune locale, cela n'avait rien de normal : Ces prédateurs étaient déjà très dangereux seuls, mais ce qui les rendait plus faciles à appréhender était, justement, leur caractère solitaire. Normalement, lorsque plus d'une panthère se rencontrait, c'était soit parce que l'un d'eux était une femelle en chaleurs, soit par hasard... et dans les deux cas, l'affrontement était l'issue la plus probable. Mais, à en juger par le nombre d'ombres, il n'y avait pas seulement deux panthères, mais bel et bien quatre qui rôdaient juste à la limite de leurs champs de vision. Lorsque la sensation d'être traqués fut plus évidente, une des panthères sortir de l'ombre, pour barrer la route de la Gardienne et de l'Apprentie. Ce comportement était tout aussi anormal que le reste : normalement, les félins chassaient à l'abri du regard, fondant sur leur proie par surprise... pas en leur faisant face, pas en la prévenant de leur présence. Ces panthères agissaient de manière étrange, comme si quelque chose, ou quelqu'un, les influençaient pour qu'elles empêchent le duo d'elfes noires d'atteindre leur objectif.

Très vite, les autres panthères sortirent de l'ombre, encerclant les deux femmes, afin de leur couper toute possibilité de fuite, sans pourtant se décider à attaquer. Le temps qu'Orbrea et Luciole comprennent ce qui se passait, la voix familière de Mistress xXx raisonna dans la jungle, avant que la femme elle même n'apparaisse, tenant un gros chien - un molosse terrien, au collier frappé du mot "Bitchmaker" - en laisse, l'animal s'arrêtant en remuant gaiement la queue à la vue des deux femelles. A vrai dire, ce toutou, bien que visiblement très puissant physiquement, avait l'air d'être d'une gentillesse proprement désarmante. Avançant à son côté, la plantureuse blonde passa une main caressante sur sa tête, provoquemnt un jappement joyeux de sa part.

- C'est qui le bon chienchien ? Hein ? C'est Bitchy ! Nouvel aboiement joyeux de la part de l'animal, sans que cela ne semble perturber le moins du monde les félins, encerclant toujours le couple de shamanes. Oui... Bitchy est le meilleur pour retrouver les salopes un peu trop farouches, pas vrai Bitchy ? Encore une fois, l'imposant dogue allemand aboya gaiement. Brave toutou. Je suis désolé les filles, mais je vous avez prévenu : Votre résistance est futile, vous débattre ne fera qu'aggraver votre cas.

La leader du Gang était seule face à deux magiciennes et, pourtant, elle semblait confiante en sa capacité à capturer ses proies. Où étaient ses deux amies, la manieuse de fouet et la brune à lunettes ? Peut être étaient elles à la traîne, ne pouvant suivre la cadence du molosse aussi bien que leur patronne ? Ou bien la dite patronne avait elle décidé qu'elle seule serait suffisante... Quoi qu'il en fut, les deux Mistress n'étaient pas là pour le moment. Mais Mistress xXx, comme pour démontrer que, même seule, elle avait l'avantage du nombre, claqua des doigts. A ce son, les panthères se figèrent, s’asseyant comme si on leur en avait donné l'ordre, sans quitter les elfes noires des yeux.

- J'espère que vous avez déjà affronté ce genre de gros chats, parce qu'il faudra les éliminer avant de pouvoir reprendre votre route. Le sourire de la ravissante blonde s'élargit, se faisant plus carnassier. Mais je vais être belle joueuse, je vous propose un marché : Si l'une d'entre vous parvient à me battre en duel, je vous laisse partir toutes les deux et je fais même libérer les les villageois que j'ai capturé.

Tout en disant cela, Mistress xXx s'approchait calmement du petit couple, entrant dans le cercle formé par les panthères, qui la laissèrent entrer sans faire d'histoires.

Les choses ne se présentaient pas si mal, pensait la shaman en survolant presque le sol humide de la forêt. Les torches des villages aux alentours étaient encore allumés : la lumière formait autant de points clairs dans l'obscurité de la forêt que d'habitude. Leur proximité apportait encore un avantage... seul le calme environnant pouvait laisser penser que ces drôles de femmes ne s'étaient pas arrêtés à leurs frontières.
Il était de plus étrange que les filles n'aient croisé aucun corps des sentinelles sur leur route. Ces femmes les avaient-elles soudoyés ? Capturés ?

Le pire restait encore à venir, et ce fut un fait qui fut renforcé sous la remarque de Luciole, qui désigna d'un doigt hésitant d'épaisses ombres qui se faufilaient au travers des rangées d'arbres. Prise d'un mauvais pressentiment, Orbrea accéléra le pas... mais les panthères noires n'étaient pas réputés pour aller au pas, et elles rattrapèrent bientôt la cadence de la gardienne, qui grogna de frustration en se voyant prise au piège.

Et pour ne rien arranger, l'une des attaquantes sortit de l'ombre aussi soudainement qu'un courant d'air, apparemment très satisfaite d'avoir rattrapé ses proies, un chien d'une taille impressionnante se tenait sagement à ses côtés. Cela fit vaguement sourire l'elfe : vouloir effrayer des représentantes de la nature telles qu'elle avec un molosse et une poignée d'animaux sauvages montrait bien que Mistress n'était pas dans son élément le plus avantageux.

Cela dit, le comportement de ces bêtes n'avait rien de naturel : il fallait s'attendre à tout.

Les tuer étaient exclus - ça n'entrait pas dans l'idéologie que s'imposaient les deux elfes noires, et la blonde avait tout intérêt à ne pas le savoir. Les neutraliser leur ferait perdre un peu plus de temps... mais chercher une autre solution en prendrait tout autant, si ce n'était plus.
Le manque de choix augmentait la frustration de la gardienne qui serrait les dents, mais opta finalement pour le premier choix. D'un geste ample, elle brisa de son poing le tronc d'un jeune arbre environnant - peut-être de manière plus violente qu'elle ne l'avait espéré, la colère aidant. Le brisant en deux à pleines mains, un morceau fut balancée sur une des panthères qui ne réagit pas assez vite et encaissa le coup en pleine tête, avant de tomber inconsciente sur le sol. Les trois autres ne s'éloignèrent pas pour autant, surtout intéressés par Luciole qui se tenait plus prés d'elle. Celle-ci était alerte, des sortilèges en tête et le couteau de son amante toujours dans sa main brune.

L'autre morceau était pointé en direction de Mistress, en guise de gourdin prête à l'écraser. Les yeux dorés de la shaman brillaient de colère.

"Je ne prends pas en considération la parole de quelqu'un qui s'approprie la conscience d'êtres plus nobles qu'elle. Je vais te réduire en charpies... et tes amies regretteront de t'avoir suivi, crois-moi."

La colère déformait tant et si bien ses traits que même son amie ne la reconnaissait pas. On était loin de l'habituelle pacifiste qui arpentait les sols de cette forêt.

Orbrea déclina l'invitation de duel de Mistress xXx, se disant probablement que deux shamanes pourraient venir à bout d'une femme seule et de ses bêtes. Faisant une fois de plus preuve de sa force remarquable, la Gardienne parvint à assommer une panthère, après avoir fracassé le tronc d'un jeune arbre en deux, pour se servir d'une moitié comme gourdin et de l'autre comme projectile. Les panthères restantes s'agitèrent, mais ne passèrent pas immédiatement à l'attaque, semblant attendre l'ordre de la leader du Gang pour faire quoi que ce soit. Cette dernière, d'ailleurs, ne semblait pas le moins du monde impressionnée, toisant celle qui la menaçait de son impressionnant gourdin. Pour toute réponse, elle décrocha un cylindre noir et épais fixé à sa ceinture, le déployant d'un mouvement sec du bras : Il s'agissait d'une matraque télescopique. Pour quelqu'un originaire de Terra, ce genre d'outil était totalement inconnu, mais quelqu'un en ayant déjà vu aurait remarqué l'aspect anormal. Tout d'abord, il ne semblait pas fait de plastique dur, comme c'était habituellement le cas. Hormis la poignée couverte de caoutchouc anti-dérapant, le reste de l'arme contondante avait l'air d'être composé de métal noir, ou bien d'une sorte de pierre polie. Autre détail intriguant, la dernière tige semblait creuse et laissait dépasser deux pointes métalliques, crépitant d'étincelles à interval régulier.

Se massant la nuque de la main libre, avant de la faire craquer d'un mouvement de la tête, Mistress xXx gardait son sang froid. Elle leva ensuite sa main, paume vers le ciel, en direction d'Orbra.

- Je n'ai pas la prétention de m'approprier leur conscience, petite gourde, juste leur cul. La blonde sourit, dévoilant ses dents blanches, avant de poursuivre : Je suis originaire de Terra, tu sais ? Mais j'ai visité la Terre et, là bas, j'ai étudié quelques trucs avec mes nouvelles amies. Comme, par exemple, le fait que le bois est constitué en majeur partie d'eau...

Où voulait elle en venir ? Orbrea n'allait pas tarder à le savoir : La dominatrice blonde crispa ses doigts, sa main prenant l'aspect d'une serre de rapace. Répondant à son influence, l'eau qui constituait le gourdin végétal de la Shaman gela instantanément. La brutalité de l'action, couplé au mouvement imposé à la glace elle même, fit éclater le bois, privant la pauvre elfe noire de son arme. Mistress xXx saisit l'occasion pour foncer vers son adversaire, lui assénant un rapide coup de matraque sur la pliure du genou, afin de la forcer à le poser au sol. Elle enchaîna avec un balayage du pied qui faucha la pauvre Gardienne, la frappant avec une telle force qu'elle fut expulsée contre un arbre voisin. Mais, plus troublant que la puissance de cette dominatrice, c'était la sensation qu'elle éprouva au contact de la matraque : Comme si, pendant la seconde où son corps touchait l'objet, toute sa magie avait disparut. Heureusement que le coup fut porté avec la tranche de l'arme, sinon Orbrea aurait eu à se soucier d'un vilain coup de jus en prime.

- Oh, excuse moi, j'ai oublié de te prévenir. Ma matraque est recouverte d'obsidienne. C'est un matière très prisée des esclavagistes : elle empêche ceux qui la touchent d'utiliser la magie. Heureusement pour toi, l'effet ne dure que pendant la phase de contact. Ah oui... et la pointe produit de l'électricité, au cas où tu n'aurais pas remarqué...

De son côté, Luciole devait faire face aux trois panthères, qui attaquèrent presque en même temps. Mais, heureusement pour l'apprentie, les bêtes ne semblaient pas vouloir la blesser sérieusement : Elles ne tentaient pas de la mordre et leurs griffes n'étaient pas non plus sorties. Cependant, ces félins restaient massifs et puissants et un coup de patte, même sans la lacération habituelle qui l'accompagne, n'étaient pas à prendre à la légère. Bitchmaker, de son côté, regardait la scène, assis sur son derrière comme si de rien n'était. Il haletait, la langue pendante sur le côté, comme un adorable abrutis.