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Empereur et Ouvrière {Mon Empereur}

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Sue L. Stuart

Humain(e)

Empereur et Ouvrière {Mon Empereur}

samedi 03 mai 2014, 22:13:03



Elle l'a eu ! Elle l'a eu ce rendez-vous ! Enfin, enfin ... L'Empereur lui-même va la recevoir. Sue a pris ses dessins parce qu'il faut qu'elle lui montre précisément ce qu'elle veut faire. Et elle a pris ses ailes aussi, les ailes que les Voltigeurs applaudissent des deux mains parce qu'elles sont si innovantes. Elle les a pris dans un gros sac. A vrai dire c'est un peu lourd à porter pour sa petite stature mais elle n'en a rien à faire. Elle a tellement de chances de rencontrer enfin l'Empereur. Elle va pouvoir lui parler précisément de ses projets, de pourquoi elle a besoin de son aide. Pourquoi elle a besoin de son aide, déjà ? Les parents de Constance -sa maîtresse, la femme de sa vie !- ne veulent pas lui donner de quoi acheter du Solsticium. Alors, il faut bien qu'elle trouve un moyen de se faire payer, subventionner ses inventions. C'est tout de même quelque chose qui va servir à l'Empire tout entier, elle mérite bien un peu des encouragements, non ? Et puis, si l'Empereur n'est pas content, pas vraiment sûr des bonnes idées de Sue, elle trouvera un moyen moins conventionnel de le faire changer d'avis. Elle inspire longuement et hausse la tête en regardant le palais. Bon Dieu, elle va rentrer dans le palais. Elle, Sue L Stuart !

Elle passe une main dans sa chevelure bicolore et zieute rapidement sa tenue. Mmm… Flitz dirait bien qu'il faut s'habiller un peu moins pour aller voir l'Empereur de Vapeur mais Sue est une mécanicienne dans l'âme et rien ne peut changer ça. Elle porte un pantalon un peu trop grand et son haut est rempli de noir. Elle a juste prit le soin de rapidement se maquiller avec un trait noir sur sa paupière qui met en valeur ses envoutants yeux bruns. Elle esquissa un sourire et s'étire. Ouah, ces ailes sont lourdes à porter. Elle irait bien rendre visite à l'Empereur en arrivant par la fenêtre avec ses superbes ailes, mais ça ferait un peu bizarre finalement. Elle éclate de rire, toute seule avant de se concentrer et de récapituler ce qu'elle amené avec elle. Ses plans, ses ailes, ses solsiticium pour montrer dans quelles conditions elle doit travailler, ses outils, si elle a besoin de faire une démonstration. Et la plans de son père, mort pour l'Empire. Ca devrait faire de l'effet, de sortir cette phrase pendant l'entretient. Le seul point négatif, c'est qu'elle ne parle pas comme un noble et qu'elle ne sait toujours pas écrire … Mais bon, ça va pas s'voir tout de suite, ça, nan ?

Elle pénètre enfin dans l'enceinte du palais. L'Empereur fait des rendez-vous particuliers avec les Ouvriers qui auraient besoin de son aide. Elle demande son chemin. Les belles dames de la Cours, avec leurs belles robe, leurs décolleté plongeants, leurs tailles mises en valeur par leurs habits si nobles. Sue fait un peu tache à côté avec son haut un peu larges, ses habits sales, ses épaules nues, ses joues émaciés un peu salies par les différents produits qu'elle utilise à longueur de journées. Rah, et cette muche de cheveux qui lui revient toujours devant le nez ! Elle attrape une clef à molette légèrement plus petites que les autres et la passe derrière son oreille pour faire tenir ses cheveux un peu en place. Ca fait cliché, mais rien à faire. Il faut être un minimum présentable pour l'Empereur. Enfin, elle toque à la porte qu'on lui a indiqué et entre silencieusement, sa démarche assurée tranchant terriblement avec ses vêtements qui n'ont rien à faire dans un palais. Portant son sac de toile où les ailes cliquètent avec un bruit assez assourdissant, elle le fait glisser de son dos pour le poser à côté d'elle. Elle se courbe humblement, posant presque un genoux au sol pour saluer son Empereur. Un sourire est pourtant peint sur son minois au traits fins. Un sourire qui n'est pas humble mais bien fier de ce qu'elle vient porter à son Empereur. Elle se relève doucement pour enfin poser ses yeux marrons sur l'Empereur lui-même.

<< -Majesté ... >> Elle s'arrête. Sire, peut-être ? Elle n'en a strictement aucune idée, finalement. Tiens, elle aurait du regarder avant de venir se présenter devant lui. Toussotant légèrement, elle sourit un peu plus, ses lèvres pulpeuses dévoilant des dents d'une blancheur éclatante. << Ou Sire, je ne sais pas vraiment .. Je suis venu vous voir pour vous présenter … mes créations et celles de mon défunt père pour les Voltigeurs et les bateaux volants armés. >>

Elle préfère parler simplement et aller directement au sujet de sa venue. Elle ne va pas passer par quarante chemins, non plus ! Elle n'est pas là pour faire des courbettes, même si rencontrer son Empereur la fait légèrement rougir. Non, elle est là pour pouvoir exercer sa passion, ne plus avoir de barrière entre son métier et ce qu'elle aime ! Et elle est prête à tout pour enfin pouvoir montrer à sa mère que la thermodynamique n'est pas une passion qui tue. Perdant ses yeux marrons dans ceux de l'Empereur sans aucune peur, elle rajoute avec un demi sourire.

<< - Sue L. Stuart, pour vous servir, Empereur. >>


L'Empire n'attend que toi !

Szaalion IV

Humain(e)

Re : Empereur et Ouvrière {Mon Empereur}

Réponse 1 dimanche 04 mai 2014, 17:29:36

Szaalion ne détestait pas les "Jours de charbon", pour tout dire. Il lui arrivait de prendre beaucoup de plaisir à recevoir lors de ces deux jours mensuels bien précis les ingénieurs les plus anonymes de son empire, qui pouvaient se présenter devant lui afin de présenter leurs inventions et autres innovations de visu. Le souverain appréciait toujours de découvrir les talents qui émergeaient depuis les entrailles chaudes et contraignantes de la Vapeur, parce que quelques uns de ses sujets les plus modestes faisaient parfois montre d'un talent indéniable qui ne pouvait que servir l'état volant et ses dépendances. Ignorer de telles capacités ou ne pas les aider à prendre leur pleine mesure était, selon la tête couronnée de l'Empire, un gâchis des plus considérables. Parce qu'aucun empereur ne pouvait rencontrer tout son peuple en tête à tête, les Jours de Charbon avaient été instaurés par l'arrière grand-père de Szaalion. Durant deux jours précis dans le mois, les ingénieurs avaient l'incroyable possibilité de s'adresser à l'empereur sans passer par les rébarbatives voies administratives et pouvaient ainsi espérer que leur souverain lui-même reconnaisse la valeur de leurs travaux. C'était une chance incroyable, qui permettait de s'extraire de sa condition pour gravir les échelons... Si la démonstration et le projet étaient convaincants. Car dans le cas contraire, Szaalion faisait payer cher la perte de temps contre-productive qu'un vaporéen mal préparé lui infligeait. C'était donc souvent quitte ou double, mais Szaalion IV passait tout de même pour être un empereur assez ouvert et patient, comparé à son père. Trop sévère, trop pressé de congédier et de punir. L'actuel seigneur de l'empire se refusait à passer pour un tyran, mais veillait à conserver une autorité significative.

Néanmoins, la fin du second jour arrivait et confortait le souverain blond dans son sentiment de frustration. Cela faisait déjà plusieurs mois que les Jours de Charbon n'apportaient rien de probant ni de réellement noveateur et cette ultime journée avait été le clou de toutes les autres. Quel ennui ! Les vaporéens manquaient ils donc d'esprit d'innovation, ces dernires mois ? Rien d'excitant ou d'un tant soit peu intéressant ne lui avait été proposé, à part un obscur projet mal défini d'amélioration des armes au Solsticium. Son ingénieur avait été invité à se représenter le mois suivant et Szaalion s'était montré déçu de ce qui était ressorti de ces derniers jours.
Quand on frappa à la porte close de son office, l'empereur fit signe à son secrétaire,
Albus Roulepierre, de faire ouvrir. Albus invita donc la personne derrière les battants à entrer et regarda la bicolore passer la porte pour s'avancer vers les deux hommes. Szaalion était derrière un superbe bureau de bois richement orné, droit dans le grand fauteuil dans lequel il gisait fièrement. Sa main alerte faisait courir la pointe d'une élégante plume sur le velin d'un parchemin -celui d'un quelconque décret à valider- et le souverain ne releva pas les yeux pour la personne qui venait d'entrer. Ainsi, la femme fut accueillie davantage par Albus qui inclina légèrement la tête dans un salut poli avant de lui faire signe de s'adresser à l'Empereur de Vapeur.

Quand le "Majesté" passa les lèvres de la jolie ingénieure, Szaalion daigna enfin lui accorder son attention. Ses yeux irisés d'éclats d'or en fusion détaillèrent la nouvelle venue en silence et sa plume alla reposer dans l'encrier tandis que son silence invitait la vaporéenne à continuer. Finalement, Albus prit la parole.


- Adressez vous à l'empereur en l’appelant Votre Excellence, mademoiselle. Le ton était poli, aimable. Roulepierre, assurément, ne cherchait pas à la rabaisser. Et présentez vous à l'empereur.

Elle obtempéra, expliqua les raisons de sa venue avant même de donner son nom. Szaalion, qui n'en montra absolument rien, s'en amusé. Un véritable ingénieur de l'Empire défendait davantage sa mécanique que son nom et ses éventuels titres, car seules comptaient les créations qu'on pouvait établir et faire fonctionner durablement. Beaucoup d'inventeurs et de penseurs de la Vapeur oubliaient cela, leur esprit d'innovation et de mécanicien souvent empêtrés dans la facilité d'une place dont ils se contentaient. Comme partout, la suffisance et l'égo étaient un cancer qui gangrenait silencieusement l'Empire.
Les yeux de Szaalion se rivèrent sur ceux de Sue tandis qu'Albus susurrait quelques mots à l'oreille du souverain, lui rappelant qui était cette demoiselle. Une de ses machines avait mal fonctionné et entraîné des dégâts assez conséquents dans un des niveaux de la Mecanicae Imperium. Pourtant, Sue n'avait pas réellement été inquiétée par les autorités... Parce que, comme elle allait le découvrir, son empereur voyait son échec d'une bien singulière façon.


- Je sais qui vous êtes, mademoiselle Stuart. Vos exploits se sont chiffrés à... il consulta rapidement un feuillet sorti d'un tas bien empilé... Environ quatre-mille pièces d'or pour le simple aspect matériel. Vous avez causé des dommages à quelques points d'acheminement de la vapeur vers les niveaux inférieurs de la cité. Ainsi, près de vingt-sept ouvriers et ingénieurs ont porté plainte contre vous parce que la vapeur leur faisait défaut pour leurs propres travaux. Certains n'ont pas demandé moins que votre tête, d'autres ont réclamé que votre personne devienne leur propriété afin que vos performances sexuelles stimulent leurs intellects et les aident à rattraper le retard engendré par vos désastreux essais. Vous le savez, ils étaient dans leur droit.

Szaalion la regarda, toisant sa personne de son regard inquisiteur. Sue n'ignorait bien sûr par que l'Empire prônait une sexualité très libertine, considérant que l'acte sexuel stimulait efficacement l'esprit des ingénieurs. Certaines lois autorisaient même des ingénieurs bafoués par d'autres à réclamer justice en demandant une littérale mise à disposition du corps du fautif afin qu'il servât de dédommagement quant à l'entrave faite à leur ingéniosité. Cependant, l'empereur avait lui-même écarté les détracteurs de Sue. Hormis un joli faciès et un corps qu'on devinait tout à fait désirable, Szaalion estimait qu'elle possédait quelque chose que ses ennemis n'avait pas. Quelque chose d'infiniment plus utile à l'Empire que sa seule paire de seins ou la seule chaleur de son entre-cuisses.

- Ces gens se sont présentés à moi à la faveur des Jours de Charbon pour faire état de leurs plaintes à votre encontre entre deux présentations mécaniques des plus insipides. Je vous ai soustraite à la punition parce que j'ai du respect pour les gens comme vous : vous avez encore l'esprit d'innovation des pères de nos pères, qui ont propulsés notre cité parmi les nuages. Vous n'avez pas peur d'entreprendre et à fortiori de vous lancer. Voilà ce que j'attends des fils et des filles de l'Empire, mademoiselle Stuart !

Pour la première fois, le souverain afficha un léger sourire. Presque complice, pour tout dire. Le bel empereur retrouva néanmoins sa réserve habituelle, reprenant le fil de ses mots en fixant toujours l'ouvrière. Délicieuse, tout de même. La belle Sue serait du plus bel effet au milieu des draps de son lit, mais l'heure n'était pas à la bagatelle et Szaalion chassa ses pensées déviantes.

- Je me doutais que vous vous présenteriez à moi à la faveur des Jours de Charbon, un mois ou l'autre. Ainsi, je vous ai laissée tranquille jusque là malgré les dégâts que vous avez causés. A présent, il est temps de régler votre note. Il laissa planer un léger temps avant de continuer. Vous allez me présenter votre projet, quel qu'il soit. Si il est convaincant, je vous mettrais au régime qui conviendra selon la qualité de vos travaux, ainsi que le veulent la nature des Jours de Charbon. Si vous échouez à me convaincre, vous serez donnée en pâture à vos détracteurs jusqu'à, disons... Jusqu'à ce que j'estime que vous ayez suffisamment payé. Ce qui pourrait tout à fait durer de très longues années si vous me décevez.

Pour tout dire, Szaalion souhaitait qu'elle réussisse à le convaincre. Il se refusait à perdre un esprit comme le sien mais ne pouvait pas la laisser impunie après avoir contribué à l'inactivité de plusieurs ouvriers et autres inventeurs, il en allait de son image auprès d'une partie majoritairement nombreuse de son peuple et Szaalion ne pouvait laisser un contentement public gronder trop ouvertement.
D'un geste de la main, l'Empereur invita Sue à faire son exposé. Albus la regardait également, la plaignant silencieusement. Le secrétaire savait que ces deux derniers jours et leur relative inutilité avaient grandement entamé la patience de Szaalion, qui serait certainement prompt à rendre la justice. La jeune demoiselle Stuart jouait -littéralement- la direction prochaine de son destin à un embranchement des plus crucial.

Sue L. Stuart

Humain(e)

Re : Empereur et Ouvrière {Mon Empereur}

Réponse 2 dimanche 04 mai 2014, 20:49:42

Sue a encore du mal à imaginer la chance qu'elle a. Pouvoir présenter ses projets directement à la plus haute représentation de l'état, pouvoir lui montrer à quel point elle aime son métier et combien elle est douée dans sa passion … Avoir même l'Empereur Szaalion IV devant elle, en personne, le grand Szaalion décrit dans les contes, petits fils d'un des plus grands Empereur de tous les temps .. Elle est fière. Elle est sûre que si son frère était encore dans l'empire, il serait très fier d'elle. Sue est au paradis, elle vole parmi les anges et paraît voir le plus grand des anges, l'Empereur lui-même. Elle exagère un peu, effectivement, mais que voulez-vous ? Pour une mécanicienne dont le métier est de créer et de jouer avec des engrenages, pouvoir présenter ses projets fous à celui qui pourrait rendre réalité ses plus grands rêves .. C'est magique. Elle ne peut que se répéter ça dans son cerveau en boucle, comme une rengaine, un refrain d'un seul mot : Magique, magique, magique ! Si jamais ses inventions sont acceptées, sa vie va devenir un bonheur ambulant. Elle va devenir la joie ambulante qui sautille bêtement dans les rues en répétant "magie, magie, magie !" Sue expire tout l'air qu'elle a dans ses poumons. Il faut vraiment qu'elle se calme. Arriver hystérique, excitée et déjà écarlate devant l'Empereur, ce n'est pas une bonne chose. On perd en crédibilité, et on a pas tout son cerveau qui fonctionne quand on arrive hystérique à un rendez-vous. Et s'il y a bien un endroit où son cerveau doit fonctionner, c'est bien dans le bureau de l'Empereur pour lui faire part de l'importance de ses découvertes, pour lui prouver par A + B qu'elle a plus que raison, que ses idées sont les meilleures. Sue ne sait pas que ses prédécesseurs n'ont été que des bons à rien qui ont déçu l'Empereur et elle compte donc utiliser tout ce qu'elle a en son pouvoir pour se faire remarquer  : son talent, sa beauté, son caractère et sa passion. Elle est décidée et à vrai dire, elle a avec elle sa capacité à oublier certaines choses … Comme le fait qu'elle a tué une personne avec une de ses constructions … Construction qu'elle vient présenter à l'Empereur. Elle sait là où elle s'est raté, et ne compte pas refaire les mêmes erreurs. En attendant, elle a comme devoir personnel de plaire à Szaalion IV … Pour elle, c'est devenu une obligation et elle veut marquer l'esprit sans doute très occupé de son Empereur. Elle veut qu'on la connaisse. Elle veut qu'on accepte sa passion. Et comme il y a très peu de mécaniciennes dans le monde de la thermodynamique, autant tirer son épingle du jeu.

Sue a une dernière chance qui peut faire pencher la balance de son côté : elle n'a pas peur. Alors, les punitions qui peuvent pleuvoir sur son frêle dos ne l'effraient pas, elle ne regarde pas ce qui peut lui arriver le lendemain, elle ne panique pas en se disant que si elle ennuie son Empereur, sa vie pourrait très bien devenir un enfer. Après tout, elle mérite les encouragements de l'empire. Elle a confiance en elle, elle sait qu'elle peut le faire. Les Jours de Charbon n'ont qu'un tranchant pour elle : la réussite. Si les autres ont échoués, elle ne peut que réussir et les écraser de ses connaissances. Ce qu'elle prévoit ne pourra qu'intéresser, voire passionner l'Empereur. Les rumeurs disent qu'il est intelligent et assez doué avec l'ingénierie … Dans c'cas, Sue saura comment lui plaire, comment effacer ses bavures qui avaient peut-être laissé quelques traces sur les parchemins des dégâts à réparer et à payer.


Au premier coup d'œil, Sue n'a vu que la chevelure d'or de l'Empereur. Sans le voir vraiment, son visage penché sur un parchemin, elle distingue quelques uns de ses traits et ne peut que rendre justice aux rumeurs des courtisanes : Il est beau. Non, ce n'est pas le terme. Il est tout simplement divin. Cet homme est l'élégance pure et la mécanicienne retient le rougissement intempestif de ses joues ainsi qu'un sourire moqueur qui n'aurait été adressée qu'à elle. Ele préfère se moquer de ses hormones qui lui expliquent que son cœur vient de se mettre à tambouriner contre sa poitrine parce que l'Empereur lui plaît à un point qu'elle n'avait jamais imaginé auparavant. Mais Sue pense bien que c'est parce qu'il Empereur, justement. Superbe homme et chef d'une nation, comment ne pas rougir devant ça ? Mais elle se retient tant bien que mal et répond avec un doux sourire au salut de l'homme qui l'accueille. Espérant ne pas trop se tromper sur la dédomination, elle doit se faire violence pour ne pas arrêter de parler quand ses yeux croisent ceux de l'Empereur. Il la cloue sur place, elle ne peut que réellement rougir cette fois-ci. On mettra ça sur le dos de la panique. Hochant la tête quand le gentilhomme la reprend, elle mordille légèrement sa lèvre inférieure. Votre Excellence.. Ça sonne mieux, effectivement.

- Adressez vous à l'empereur en l’appelant Votre Excellence, mademoiselle. Et présentez vous à l'empereur.

Sue baisse un peu les yeux pour glisser avec un sourire un peu gêné.

<< - J'aurai dû le savoir, je suis désolée … >>

Mais rien n'ébranle sa sûreté, pas même quand elle perd ses yeux d'un marron foncé dans ceux de son Empereur, osant ce que d'autres n'auraient peut-être pas pu imaginer. Mais pourquoi baisserait-elle les yeux ? Après tout, il a beau être Empereur, elle regarde l'homme et non le statut et l'état qu'il représente. Ce n'est pas Szaalion IV qu'elle fixe ainsi, son regard se perdant doucement et se noyant dans les iris du jeune homme, c'est juste Szaalion qui la fait sombrer dans les méandres de sa beauté. Maintenant qu'elle le voit et qu'elle peut le détailler, le fixer, se nourrir de son visage, elle ne perd pas une miette de ses traits et elle ne peut empêcher un sourire aux bords charmeurs de s'esquisser sur ses lèvres légèrement sèches. Elle voit l'homme qui l'a accueilli parler avec l'Empereur. Se redressant un peu, le dos bien droit et le port noble, gardant sur ses lèvres un sourire qui n'avait pas lieu d'être mais qu'elle n'avait pas la motivation d'effacer, elle baisse enfin son regard scrutateur, pour écouter parler l'Empereur.

Au fur et à mesure que l'Empereur s'exprime, Sue perd ses couleurs. Le rouge disparaît en entendant qu'il la connaît … Elle se rappelle qu'elle a effectivement fait des dégats. Et quand il donne la somme de ce qu'elle a couté à l'Empire, c'est directement le teint de pêche de ses joues qui s'envole pour la laisser livide et légèrement honteuse. Ses sourcils se froncent un peu, son nez retroussé se renfrogne légèrement, son sourire fait place à une moue des plus gênée et elle ne peut que savoir que Szaalion IV voit les changements qui sont en train de se faire sur son visage. La simple idée de devoir se retrouver plus ou moins l'esclave sexuelle d'ingénieurs ratés et sans doute malsains la rende malade et elle maltraite légèrement son haut avant de relever la tête vers l'Empereur, ses lèvres légèrement tremblantes. Il n'est pas tant de perdre toute contenance, Sue ! Elle passe sa langue sur ses lèvres et hoche simplement la tête, ne prenant pas le risque de l'interrompre. Mais cette fois, elle ne le fixe pas dans les yeux, son regard restant cloué aux lèvres du jeune homme, de seulement quatre ans son aîné, après tout.

Elle sent son regard sur elle et bouge légèrement, une mèche de ses cheveux glissant le long de son épaule alors qu'elle imagine très bien ce qui va lui arriver dans les quelques minutes à venir. Pour que l'Empereur lui-même lui parle de cela, c'est que les gardes ne vont pas tarder et qu'elle sera dans quelques heures dans une quelconque maison d'ingénieurs, nue et offerte à leurs saillies. Il faut bien être un homme pour devoir baiser pour être inspiré ! En tant que femme, personne ne lui propose un gentil jeune homme pour la stimuler dans ses inventions. De toute manière, elle n'en aurait pas besoin et cela la déconcentrerait plus qu'autre chose. Mais les pratiques de l'Empire restent celles édictées par les anciens et Sue ne pense pas pouvoir échapper à sa punition. Dommage d'avoir apporter ses ailes pour en arriver à ce résultat là. Elle est prête à argumenter s'il faut mais alors qu'elle entrouvre ses lèvres pour parler, l'Empereur reprend.

- Ces gens se sont présentés à moi à la faveur des Jours de Charbon pour faire état de leurs plaintes à votre encontre entre deux présentations mécaniques des plus insipides. Je vous ai soustraite à la punition parce que j'ai du respect pour les gens comme vous : vous avez encore l'esprit d'innovation des pères de nos pères, qui ont propulsés notre cité parmi les nuages. Vous n'avez pas peur d'entreprendre et à fortiori de vous lancer. Voilà ce que j'attends des fils et des filles de l'Empire, mademoiselle Stuart !

Cette fois, les joues de Sue s'enflamment. Un rouge du plus belle effet les colorent et un sourire vient éclairer son minois alors que d'un mouvement d'épaule elle remonte cette mèche qui l'incommode. Il faudra qu'elle la coupe. Elle arrête enfin de triturer son haut et nouant ses deux mains, elle rend à l'Empereur le rapide sourire qu'il lui a offert, le sien étant peut-être un peu plus large, mais surtout moins succinct. Et avec les idées qui lui viennent, le rouge des joues de Sue s'explique d'autant plus qu'elle trouve que l'Empereur devrait s'offrir le luxe de sourire plus souvent. Votre charme est décuplé par votre sourire, Votre Excellence retient-elle avec difficulté. Non pour une fois, malgré son habitude à parler trop vite, elle se doit de rester calme. Cela ne se fait pas, l'étiquette, Sue ! Elle l'écoute encore déblatérer, la peur s'étant enfui de son cerveau au moment ou l'Empereur lui a appris qu'il l'a déjà soustraite à la punition. Elle peut lui présenter son projet ! Elle va avoir le temps de lui soumettre l'une de ses plus grandes inventions, le temps de lui montrer qu'il n'a pas eu tort d'avoir confiance en elle, qu'il a bien choisit. Elle ne le décevra pas et c'est ce qu'expliquent clairement les yeux de Sue quand ils se posent de nouveau dans ceux de Szaalion. Et si vous pouviez perdre une nuit avec moi, un jour, cela serait au mieux … Rah, arrête ça ! Elle doit se concentrer. Pour être convaincante, il faut être convaincue et être convaincue passe par être concentrée sur son sujet.

De longues années .. Un frisson la parcoure et elle avance d'un pas pour baisser la tête et susurrer de sa voix légèrement tremblante après toutes ces émotions.

<< - Je vous remercie de la confiance dont vous m'avez gratifié, Votre Excellence. >> Elle humecte de nouveau ses lèvres et après un léger silence reprend. Elle a préparé ce moment depuis des semaines, elle ne doit pas flancher. Se baissant pour attraper le gros sac, elle l'ouvre pour faire sortir une paire d'ailes d'acier à la forme légèrement archaïque. Elle prend encore quelques secondes pour les étendre devant elle, à la vue de l'Empereur. << Très bien. Il y a de ça 21 ans, mon père a dessiné, construit et essayé une première forme des ailes que je vous présente. Elles avaient et ont toujours la particularité, malgré leurs esthétique archaïque, d'être d'une légèreté impossible à reproduire et de demander si peu de Solsticium, qu'on les a cru impossible à voler. Les essayant, mon père s'est lamentablement écrasé sur le sol, perdant la vie. J'ai repris ses indications et suite à certains remodelage des engrenages, j'ai pu les faire fonctionner. Leur système repose sur la thermodynamique, Excellence. Elle permet à ces ailes qui pourraient sembler lourdes d'agir grâce à la chaleur de la vapeur et elles offrent une souplesse et une dynamique qui n'existe pas même avec les ailes actuelles de vapeur. La vitesse qu'on peut atteindre avec ses ailes, la hauteur même est sans égal. >> Elle pose un instant sa voix et inspire longuement, reposant les ailes. C'était le prologue, maintenant il faut passer rapidement à la suite. Elle essaie de faire court, mais elle va devoir rentrer dans les détails et peut-être impatienter l'Empereur. Mais pour une fois, on l'écoute et elle ne va pas se priver de son audience. Elle se baisse et sort un parchemin rempli de dessins, s'approchant de l'Empereur. Sans être gênée, elle étale doucement avec la sûreté qui la caractérise, le parchemin sur le bureau, n'effleurant surtout pas le jeune homme. Son doigt se pose sur le dessin central.

<< - Voilà mon projet, Excellence. Il s'agit d'un bateau volant. C'est la nouvelle version, l'autre étant un pur échec comme vous me l'avez fait vous-même constater. >> Elle lui sourit, légèrement avant de se reconcentrer. << La différence avec les bateaux actuels est l'utilisation des fluides des transformations cycliques. Cela s'appuie sur les principes fondamentaux de la thermodynamique. Mais je ne veux pas vous importuner, et je ne m'étendrais pas sur l'utilisation que je fais de la thermodynamique. Mais l'Empire de Vapeur relie déjà le travail mécanique de la chaleur à l'énergie mécanique d'un système. Ce fondamental est accumulé à d'autres principes et ce que je vous présente à un double avantages. Les tirs armés sont plus puissants puisqu'ils sont directement reliés à la conversion d'énergie que l'on utilise pour faire voler le bateau … Et surtout. Le taux de Solsticium, comme dans les ailes que je vous ai présenté, est abominablement bas. Les économies que ce bateau peut faire faire à l'état en temps de guerre, ainsi que sa maniabilité qui est beaucoup plus simple, sont .. Comment dire ça .. Très importantes. >> Elle reprend enfin son souffle et tapote le parchemin en le laissant entre les mains de l'Empereur. << Je parle beaucoup, je suis désolée .. Enfin, sur le côté il y a d'autres dessins de ce qu'on peut faire comme ballons, navire volants en suivant cette logique. Je ne vais vous les présenter, mais il y aurait autant d'économies. Et on peut créer des navires encore plus performants avec certains engrenages que je ne vous montrerai pas. J'ai déjà assez abusé de votre temps, Excellence. Mais une fois lancée, j'ai toujours du mal à … Oh, merde ! >>

L'insulte lui échappe alors que la clef à molette dans ses cheveux tombe sur le sol, sous le bureau de l'Empereur. Ah, ben voilà ! Tous les cheveux de Sue lui retombe sur le visage, certaines mèches venant chatouiller sa poitrine. Elle couine et vient passer sa main sur son front pour remonter ses cheveux en offrant une mine dépitée à l'Empereur. Une insulte devant Szaalion IV. C'est du beau. Sans attendre elle se baisse et passe sous le bureau pour aller récupérer sa clef à molette. Ow bordel. Ow, sainte mère la vapeur… Ow maman. Sue reste un instant là, cul en dehors, son regard perdu sur les jambe, le bas du torse et l'entrejambe de son Empereur. On a pas une vue si belle vue tous les jours. Elle rattrape sa clef à molette, la replace dans ses cheveux et ressort, légèrement écarlate, la bouche toujours très légèrement entrouverte. Mraaaah, ces idées !

<< - Hum .. Pardon .. Je .. Désolée. Enfin .. Vous êtes convaincu, Votre Excellence ? >>

Elle ne perd pas de vue son but. Tout d'même. C'est Sue !


L'Empire n'attend que toi !

Szaalion IV

Humain(e)

Re : Empereur et Ouvrière {Mon Empereur}

Réponse 3 dimanche 04 mai 2014, 22:54:06

L'empereur n'avait pas manqué de détailler les variations faciales qu'avaient empruntées les traits de Sue tandis qu'il avait parlé de sa voix claire et tranquille, mâtinée de cette assurance qu'avaient souvent les puissants. Par habitude, Szaalion guettait les visages et leurs réactions. Une partie de ses cours de diplomatie avait porté sur l'étude des interlocuteurs par leurs différentes actions et mimiques. Et l'Empereur s'était tant et tant entraîné qu'il ne cessait jamais de lire les visages qui se présentaient à lui, mettant simplement ses conclusions de côté lorsque la conversation n'avait rien de particulièrement notable. Sue était passé par un panel d'expression assez conséquent tandis que Szaalion s'était exprimé et le souverain aurait juré lire plusieurs fois du désir au fond de ces prunelles couleur écorce vive. Cela ne le dérangeait pas, bien au contraire : Stuart était tout à fait son genre de femme et son côté débraillé et simple ne l'en rendait que plus attirante à ses yeux. Les femmes qui n'appartenaient pas à la cour n'était pas tenue d'arborer de lourdes et contraignantes toilettes qui, si elles avaient un attrait sexuel notable, étaient devenues pour l'Empereur un peu rébarbatives.
Lui, au contraire de Sue, ne montra absolument rien. Aucun émoi notable, aucun sentiment particulier. Szaalion était toujours détaché, entretenant ce léger côté "citadelle imprenable" qui marquait ses apparitions en public. D'après ses soeurs, ça ne l'en rendait que plus attachant lorsqu'il daignait laisser un sourire passer ses lèvres. Il avait observé Sue tout en parlant donc et ne manqua pas de continuer quand la parole fut donnée à la mécanicienne. Sans se montrer pressé ou même blasé, Szaalion porta à l'ouvrière une oreille des plus attentives et rien en lui, de sa posture à ses mouvements, ne trahissait un quelconque intêret feint.
Oubliant l'envie qu'il avait de parcourir le corps de Sue du bout des doigts et de l'ensemble de son anatomie, l'Empereur tourna sa pleine concentration sur les propos de la mécanicienne.

Il regarda les ailes de métal se déployer devant lui, comme il entendit les origines de l'appareillage. D'un oeil expert, Szaalion embrassa le design de la création et trouva les lignes assez élaborées tout en faisant montre d'un aérodynamisme clair et net, chose qu'on ne pouvait qu'attendre sur un modèle destiné au vol. D'après Sue, c'était une idée qu'elle avait reprise et améliorée de façon à la rendre encore plus effective et fonctionnelle. De là à rendre ces ailes plus performantes que les Aile-de-vapeur, le souverain blond trouvait cela un peu présomptueux et haussa légèrement un sourcil dubitatif quand Stuart lui fit part de cette partie de son exposé. Il ne la reprit toutefois pas et la laissa continuer, appréciant mentalement qu'on puisse reprendre le thermodynamisme pour des créations plus simples alors que l'Empire se reposait depuis trop longtemps sur le seul Solsticium, qui avait comme défaut d'avoir être à miner. Cela entraînait des négociations avec les terrestres, des compromis dont Szaalion préférait généralement se passer.

Et la voilà qui s'étale sur le bureau de l'Empereur sans en demander la permission ! Albus avance d'un pas et s'apprête à la rabrouer, mais Szaalion lui fait un geste de main. La spontanéïté de Sue a quelque chose de rafraichissant après ces heures de courbettes et de bien-séance, sans compter qu'elle n'a rien fait qui relève du lèse-majesté. Quittant le confort du dossier de son fauteuil rembourré de cuir moelleux, le dos de l'Empereur se penche sur le parchemin et ses yeux lâchent le corps de Sue pour s'attarder sur les schémas qu'elle soumet à son attention. Szaalion découvre un coup de crayon technique certes perfectible mais cependant clair et net, poussé dans ses détails. Comme Stuart, le souverain est d'abord un inventeur, un ingénieur compétent et lettré qui comprend ce qu'on lui met sous les yeux et ce que la belle lui explique. Certaines des libations de Sue restent soumises à caution dans son esprit, sachant que certains alliages utilisés par les manufactures de l'Empire réagissent mal à l'utilisation de la Thermodynamique et que le Solsticium est là pour éviter que cela ne devienne gênant, voire catastrophique. Sue Stuart est une rêveuse utopique mais ses projets sont empreinte d'une réalité certaine qui séduit doucement l'empereur.

Ce dernier se saisit des plans pour les étudier plus en détail quand le juron fuse dans le bureau, indignant Albus qui réagit d'un "Mademoiselle !" plein de reproches. Contraint par l'étiquette, Szaalion ne peut laisser passer le rire qui l'agite doucement et qui se manifeste par un large sourire que Sue ne peut malheureusement pas voir. La voilà partie sous le bureau de son souverain à la recherche de sa clé la croupe en l'air, croupe que Szaalion ne se prive pas d'admirer en se penchant un peu au-dessus du bois noble du meuble travaillé sous lequel Sue farfouille. Voilà bien une vision qui le met en appétit, la chaleur du désir phallique se mettant à brûler tranquillement dans son bas-ventre.


- Hum .. Pardon .. Je .. Désolée. Enfin .. Vous êtes convaincu, Votre Excellence ? demande t'elle en se relevant, les joues rouges.
- Oh, j'ai apprécié ce que vous m'avez montré, oui.

Joueur, le souverain accepte de laisser courir son sourire pour que Sue puisse comprendre qu'il ne lui en veut pas, chose qui n'est pas le cas d'Albus qui piaffe de l'envie de recadrer Sue. Le secrétaire connait assez son empereur pour savoir qu'il verrait mal une intervention de sa part, aussi se tait-il à contre-coeur. Szaalion détaille Sue avec un regard prédateur qui doit ne tromper personne quant à ses intentions envers elle, bien qu'il revienne aux schémas. L'amusement était agréable, mais il est temps de revenir à des préoccupations plus terre-à-terre. Qu'il soit diverti ou excité, Szaalion reste l'Empereur avant toute chose et se doit donc de s'acquitter de ses devoirs.

- Vos plans manquent cruellement d'annotation manuscrites, mademoiselle Stuart. Votre façon de dessiner des schémas techniques mériterait d'être améliorée et certaines de vos estimations sont à revoir si vous destinez véritablement vos idées au génie militaire. Ses yeux revinrent aux siens. Ce point, toutefois, n'est pas imputable à vos seules capacités. Les usines impériales gardent jalousement certains secrets et cela peut compromettre, je l'admets, certaines innovations venues de l'extérieur. Vous comprendrez aisément que ce qui concerne l'effort de guerre n'est pas révélé au commun.

Sans cérémonie, Szaalion se détourna de Sue pour venir vers Albus, qui se pencha légèrement vers lui.

- Les Jours de Charbon de ce mois sont terminés, secrétaire. Occupez vous des derniers papiers, voulez vous ? Nous nous verrons pour la réunion de dix heures demain.
- Bien, Votre Excellence. Dois-je faire raccompagner miss Stuart ?
- Non, elle reste avec moi. Bonne soirée, Albus.
- Egalement, Votre Excellence.

Albus s'inclina et s'éloigna finalement sans plus prêter d'attention à Sue, pendant que Szaalion lui se levait de son fauteuil et s'écartait de son bureau en faisant signe à l'ouvrière de lui emboîter le pas. Derrière le secrétaire se refermèrent les portes de la belle office et l'Empereur se dirigea vers le fond de la pièce en direction d'une petite porte qui donnait, une fois ouverte, sur un long  et large couloir richement décoré qui circulait dans les parties de la Forge Stellaire que des gens du commun comme Sue ne pouvaient qu'imaginer. Et sûrement leurs rêves les plus fous étaient-ils un peu terne devant l'aménagement du magnifique château impérial, qui témoignait d'un raffinement élégant et fonctionnel parfaitement accordé à Szaalion... A moins que ce ne fut l'inverse. Le souverain marchait d'un pas sûr et sec, sachant pertinemment où il allait.

- Après qu'on vous aie vue emprunter ces couloirs avec moi, on dira sûrement que vous avez ouvert les cuisses pour me convaincre, miss Stuart. Si je me faufilerais tout à fait entre les vôtres, ce sont d'abord vos talents qui me séduisent. Ainsi, je vais vous donner l'occasion de m'en montrer toute l'étendue.

Ils croisèrent un groupe de domestiques qui s'inclinèrent bas au passage de Szaalion, qui bifurqua sur la droite pour filer dans un nouveau couloir, qu'on devinait plus usuel que le premier. Moins décoré, le corridor dans lequel Sue et l'Empereur évoluaient était plus fonctionnel qu'autre chose et donnait sur une porte qu'ouvrirent deux gardes impériaux après un salut militaire en bonne et dûe forme. L'ouvrière put alors découvrir une cour intérieure aussi vaste que son décorum était pauvre, au sol composé de gravillons blancs et au ciel crépusculaire de fin de journée pour seul toit. Sur les côtés, on apercevait quelques petits établis aux outils bien rangés mais également des Ailes-de-vapeur disposées sur des râteliers ordonnés, dont l'un comptait un petit attroupement de trois soldats qui se raidirent à l'arrivée de leur souverain. Deux d'entre eux étaient débraillés et le dernier finissait d'ouvrir son uniforme de cuir, le casque de sa tenue de vol reposant sur un banc tout à côté du trio. Ils saluèrent cérémonieusement avant que Szaalion ne les autorise au repos. Ceci fait, l'Empereur se tourna vers Sue.

- Ces hommes font partie des Voltigeurs assurant la défense du palais, mademoiselle Stuart. Ils seront donc parfaits pour tester le prototype que vous avez apporté.

L'empereur adressa à sa belle ouvrière un sourire amusé, avant de continuer.

- A moins que vous ne préfériez assurer la démonstration vous-même ? Cette cour me donnera un excellent point de jugé quant à vos Ailes. Ainsi, je saurai ce que je dois penser de vos talents. Et si c'est justifié, je leur donnerai suite.

Szaalion s'approcha d'elle, plongeant ses yeux dans les siens après avoir prit la liberté d'arrêter sa ligne de visée sur le vallon rebondi de ses seins qu'il devinait fermes. L'envie d'elle ne l'avait pas quitté et si Sue n'était pas bête, elle pourrait la lire dans les prunelles du beau souverain. Pourquoi ne l'avait t'il pas traînée dans une pièce solitaire pour la prendre ? L'Empereur n'en savait trop rien. Sûrement son esprit pragmatique dominait-il la puissance assurée de ses hormones, simplement.

- Ne me décevez pas, mademoiselle Stuart.

Sue L. Stuart

Humain(e)

Re : Empereur et Ouvrière {Mon Empereur}

Réponse 4 lundi 05 mai 2014, 19:08:33

Sue ne peut pas non plus aller jusqu'à espérer plaire à l'Empereur. Non, c'est quelque chose qui fait parti des fantasmes des petites ouvrières qui se touchent le soir dans leurs lits, ça fait parti des désirs des jeunes femmes bien nées, des filles comme Constance qui donnerait bien son âme pour passer la nuit dans le lit de Szaalion IV : "le beau, et superbe étalon de la couuuuuurs, Sue ! Il paraît que quand il bande .. Hum, je t'explique même pas !" Non, ça ira. Sue est certes une vaporéenne, le sexe restant un passe-temps favoris et elle a beau être très ouverte sur ce genre de pratique, mais fantasmer bêtement sur des on dit, c'est vraiment pas son truc. Non, autant fantasmer sur quelque chose qu'on connaît parce que peu sont les femmes qui voient l'Empereur de si près. Mais maintenant, Sue aura du mal à effacer le visage de son Excellence de son esprit et à ne pas le voir pendant tous ses ébats à la place des visages si mornes des jeunes gens qui lui font l'amour. Ils sont mignons, elle a bout gout, Sue, mais par rapport aux doux traits et aux cheveux d'or de Szaalion, la concurrence est rude, effectivement. Et à l'avis de Sue, se fendre d'un sourire de temps en temps ne lui donne que plus de charme. Sous le masque du mystérieux Empereur au cœur glacé, ses admiratrices peuvent prétendre parfois à recevoir de lui un rayon de soleil. Mmm … Décidément, ses pensées s'égarent quand elle imagine L'Empereur Szaalion IV. Un pouvoir séducteur ? Sans aucun doute, être roi et d'un charme sans égal doit lui apporter beaucoup d'avantages pour remplir sa couche de jolies courtisanes et de princesses de pays étrangers ! Alors pourquoi perdrait-il son temps en compagnie d'une mécanicienne à l'expérience sexuelle assez réduite ? Aucune raison. Et c'est ainsi que Sue arrive à se déprimer elle-même pour ne pas avoir trop d'espoirs et être déçue. Après tout, cela semble plus réaliste que de voir un Empereur s'intéresser à elle, non ? Elle finira bien par  oublier ses yeux et son visage. Puis qui dit qu'elle se donnerait à lui s'il paraissait s'intéresser à son cul ? Sue n'a pas réfléchit à cette éventualité mais tout d'même.. Ca f'rait très fille de joie. Sa mère était une pute, mais elle … Non. Sans se faire désirer, elle ne se donnerait pas comme ça.

Sue l'a décidé, si elle se sent ne serait-ce qu'un tout petit peu désirée, elle pourra enfin se faire plaisir et faire plaisir à son égo en n'acceptant pas. Après tout, Sue distingue l'Empereur de l'Homme. L'Empereur ne ressentira jamais rien pour elle. C'est l'homme et sa queue qui la voudra et dans c'cas .. Il ne sera plus empereur ! Alors le faire languir un peu et ne pas être directement sa proie, son met, son dessert. L'Homme est comme un autre, rien de plus qu'un homme au visage fin et délicieux. Intelligent, mais homme, Sue en a décidé ainsi. Encore faut-il qu'un jour, il s'intéresse à elle. On peut revenir au point d'départ, finalement. Tss. Elle n'avait qu'à s'habiller mieux, aussi. Comment veux-tu plaire ? Mmm. A vrai dire, c'est pas son but non plus, alors il faut qu'elle arrête de penser à de telles choses. Ce n'est pas bien professionnel ! Que deviendrai l'Empire si Szaalion faisait de même, hein ? Sue soupire. Bon sang, un jour, elle va se mettre à dire tout ça à voix haute et devant lui. Ca le fera vraiment pas. Quelle réaction aurait son secrétaire, et lui devant de telles paroles, si crues, si .. Sexuelles ? Cela la ferait presque rire mais elle n'en a plus le temps. Elle se concentre sur sa présentation pour ne pas dire de bêtises. Elle est bien sûr convaincue de ce qu'elle raconte, mais un terme de travers pourrait tout faire tomber la tour d'espoirs que Sue se crée en parlant de ses projets. Elle ne veut pas tout voir s'écrouler tout de suite. Elle préfère que ça soit l'Empereur lui-même qui le fasse !

Elle se doit d'être prétentieuse et présomptueuse. C'est sûr que ça qu'un inventeur comme elle compose : elle doit faire mieux, toujours mieux que les autres, mais avec ses moyens, elle doit reprendre des choses moins biens pour les faire devenir encore meilleurs. Elle passe une main dans ses cheveux. La peur de déplaire avec sa présomption l'effleure un instant mais après tout, il faut de tout pour faire un monde. L'Empereur pourra bien apprécier ses inventions et son caractère à la noix ! S'il l'accepte, bien sûr.  Elle reprend son exposé, décrit, montre, repose et vient s'étaler doucement pour montrer plus précisément ce qu'elle fait. Comment veut-il comprendre et saisir toute l'innovation du projet s'il ne voit pas ce qu'elle a dessiné ? Elle jette un coup d'œil au secrétaire et se retient de lui tirer la langue. Pas de dévergondage en public ! Tapotant, puis laissant le soin à L'Empereur de regarder le temps qu'il veut les dessins qu'elle lui offre, Sue continue son exposé, calmement. Elle aurait pu rester aussi calme, les idées claires, les joues pâles et le regard vif, mais le destin n'est toujours pas de son côté et après lui avoir fait vagabonder dans tous ses fantasmes actuels, la voilà à se retrouver à quatre pattes sous un bureau. Si c'est pas un nid à fantasmes et idées perverses, désirs sexuels et pensées déviantes, ça ! Elle le cherche, la Sue, elle le cherche.

Elle évite de trop réfléchir cette fois-ci. Elle reste juste là à limite baver en voyant les jambes et le reste, rien qu'en imaginant ce qu'un si beau costume peut cacher. Elle se recoiffe, se repimpe rapidement comme quelqu'un de pressé mais qui prend quand même le temps d'accorder ses minutes aux choses futiles et se relève pour furtivement apercevoir le regard de Szaalion sur son arrière train qui se dandine un peu, bombé et fier. Elle ne peut réprimer un sourire fier, faire monter le désir chez un homme est toujours un petit plaisir que les femmes savent manier à la perfection, charmantes et dangereuses. Sue n'est pas une exception et elle se promet de lui montrer un peu plus quand elle aura l'occasion rien que pour le chauffer et lui faire envie de tout découvrir de ses mains nobles qui ressemblent plus à celles d'une femme que les propres mains de la mécanicienne. C'est sur cette pensées délicatement entreprenante que la vaporéenne relève ses yeux pétillants de jeunesses et d'inventivité vers son Empereur, attendant sa réaction qui lui est si importante. Un destin entre les mains d'un homme, est-ce bien juste ?

- Oh, j'ai apprécié ce que vous m'avez montré, oui.

Un sourire. Le large sourire qu'elle tire à son Empereur la ravie et elle y répond par un timide rire, légèrement gêné. Hum. Elle n'est pas encore un morceau de viande, Excellence, revenez à ce qui nous intéresse. Elle est tiraillée entre l'envie de lui sauter dessus, ce qu'elle ne pourra jamais faire à un Empereur, et celle de s'éloigner de ce met empoisonné. Mmm… Il y a chez l'Empereur une dangerosité délicieusement attirante. Elle se penche un peu sur le bureau, jouant de ses pieds sur le sol, impatiente d'entendre ce qu'il a lui dire. Déjà toute remplie de joie et d'espoir pour la suite en sachant qu'elle l'intéresse un minimum, Sue pose ses coudes sur le bureau, face à l'Empereur en lançant un léger sourire au secrétaire, l'écoutant silencieusement alors que des rougeurs reviennent à ses joues. Mmm.. Elle perd son sourire et joue lentement avec une mèche de ses cheveux bicolores, l'enroulant autour de son pouce avant de répondre, lentement mais avec un accent un peu malheureux. Elle ne veut pas lui faire pitié, mais la vérité n'est pas très agréable à entendre et ne montre pas Sue sous son plus bel angle. Son caractère est à jour dans ses quelques mots. 

<<- Il y a, Excellence que je ne sais pas écrire … Je n'ai jamais pris le temps d'apprendre réellement. Ceci explique le manque d'annotations … Et à vrai dire, comme pour l'instant, j'ai tout moi-même monté, je ne prends jamais le soin d'écrire ce que je rajoute au fur et à mesure que je crée. Tous ces plans sont parfois obsolètes une fois que j'ai monté les machines, Votre Excellence, je reprends très souvent le montage même des engrenages.>>

Elle a perdu de nouveau ses yeux dans ceux du jeune homme et hoche seulement la tête. Elle comprend très bien, et ne peut qu'acquiescer avec un sourire. Elle n'en demande pas tant après tout. Elle se recule un peu du bureau et s'attend à se faire congédier, son regard parcourant de nouveau le salon pour se rappeler de ce qu'elle aura vu dans ce palais. La seule chose qu'elle entend, finalement, c'est qu'elle n'est pas renvoyer à son petit deux pièces miteux et à sa cave où elle empile les inventions, les essais, les ratages. Elle sourit, longuement, un très très beau sourire qui illumine les joues de la jeune femme. Elle le suit sans un mot de plus, attrapant son sac et le posant sur ses épaules légèrement voutées pour l'occasion. Elle mordille son index qu'elle est venu glisser entre ses lèvres, rongeant son ongle en détaillant la silhouette de l'Empereur, son regard s'attardant sur ses fesses. Graouh.

Son regard passe des fesses au couloir. Ow, bordel. Elle s'arrête un instant, s'immobilisant alors que son regard se perd sur le couloir si bien décorant, si luisant de richesses, de propreté, de beautés de toute part que ça lui donne presque le tournis. Elle en laisse tomber le sac par terre et ne voit plus l'Empereur qui continue d'avancer, trop concentrée sur tout cela, son regard ne sachant plus où se poser. Quand elle l'entend reprendre la parole, elle reprend sur son dos son sac et se met à courir, rapidement, sa poitrine ballotant légèrement par le manque flagrant de soutien gorge alors qu'elle rejoint l'Empereur, un pas derrière lui. Sue n'est jamais à l'aise avec des soutien-gorge, pour faire tous les mouvements que la mécanique l'obligent à faire, elle ne peut pas bouger comme elle veut, elle ne peut pas s'étirer sans que le tissu ne l'irrite. Alors elle n'en met plus, au moins, ça règle le problème. Haussant un sourcil, son sourire se meut en une moue un peu gênée alors qu'elle le suit sans problème, son pas étant rapide, ses enjambées un peu grandes mais elle sourit de nouveau. Elle se retient de glisser son doigt sur le bras de l'homme. Elle a envie de faire quelque chose, de toucher sa peau, mais l'étiquette empêche tout mouvement amical qu'elle a naturellement. Ses émotions qui passerait d'habitude dans ses mouvements se concentrent dans sa voix quand elle murmure, doucement.

<<- Je n'aurai pas ouvert les cuisses, Excellence, si cela vous rassure >> Ton sourire s'accentue un peu alors que ta langue vient se perdre sur tes lèvres joueuse, passant doucement sur tes lippes en les humidifiant. << -  Merci beaucoup, Votre Excellence … Vous montrez que votre protection n'a pas été mise dans de mauvaises mains est une de mes plus grandes ambition. >> Ton sourire esquissé est légèrement sur joué mais après tout, le langage de la cours est toujours surjoué. Un de plus, un de moins, tu ne peux que faire comme les autres.

De nouveau, elle se tait et le suit, zieutant sur les domestiques en esquissant un salut de la tête parce qu'elle n'est pas du tout de la famille impériale et doit le minimum de politesse. Enfin, la porte s'ouvre et elle relève la tête vers le ciel, son cou se tendant alors qu'elle fixe le ciel avant de revenir poser ses yeux marrons sur les voltigeurs qu'elle salue doucement. De vue, elle en connait un à qui elle sourit, son clignement d'œil ne trompant pas. Elle le connaît même très bien. A vrai dire, Sue a des connaissances chez les voltigeurs après avoir fait plusieurs expériences sur ses ailes et celui là fait partie des connaissances intimes. Elle hoche doucement la tête et pose le sac sur le sol. Un grand sourire se peint de nouveau sur ton visage et tu ouvres le sac pour en sortir les ailes remontant son pantalon qui est trop large au niveau des pieds, jusqu'à son genoux des deux côtés. Elle fait de même avec ses manches, les remontant jusqu'à ses coudes alors que ses épaules, elles, sont déjà nues. Elle finit par attacher ses cheveux et enfile doucement les ailes en se cambrant un peu, les mains sur les hanches, faisant craquer son dos, son ventre un peu en avant et mis à nu quand son haut se remonte un peu. Elle enfile des lunettes bicolores et sourit légèrement.

<< - Je préfère vous le montrer moi-même. Pas que je n'admire pas vos Voltigeurs, ils connaissent mon admiration pour leur travail. Mais pour ne pas vous décevoir, autant le faire moi-même. >>

Elle lui sourit, se retenant une énième fois de poser ses lèvres sur sa joue et soufflant juste un peu dans le cou de l'Empereur avant de sauter un petit coup, ses ailes se mettant en marche. Elle monte pour l'instant à une vitesse assez égale qu'elle accélère légèrement pour voir le palais de toute sa hauteur, ayant bien dépassé l'enceinte de la cours intérieur. Elle commence quelques mouvements rapides, fait une boule sur elle-même et d'un coup file vers le sol, contrôlant exactement la vitesse donnée par les ailes avant de s'arrêter à un mètre tout au plus du sol, d'un coup et de remonter, rapidement, faisant quelques voltiges pour le pur plaisir. Elle ne s'y connait pas bien mais peut montrer la maniabilité extrême de ses ailes. Elle redescend pour être à porter de voix et dire, doucement.

<< - Je vais arrêter toute dynamique créée actuellement par la chaleur. Je n'ai jamais vraiment tenté l'expérience, mais ça devrait fonctionner. >> Ou sinon, écrasage au sol, à quatre mètres, tout d'même. Le but ? Planer. Planer sans utiliser aucune énergie, ce que les ailes de vapeur ne permettent pas. Fixant les yeux de l'Empereur, elle arrête l'arrivée de chaleur, d'un coup. Sous les yeux des jeunes gens, Sue tombe d'un mètre et quelques avant de rester suspendue dans l'air, comme accrochée aux nuages. Un sourire victorieux aux lèvres, Sue réallume les arrivés d'énergie pour redescendre doucement au sol, posant les pieds par terre. Le poids soudain des ailes qu'elle avait comme oubliée la fait aller en avant et elle tombe sur le sol en couinant légèrement, son coude s'entaillant assez pour faire perler du sang sur la cours.

<< - Outch. Désolée de vous salir vos sols, Excellence… >> Elle se relève et fait glisser les ailes sur le sol. <<- Mais c'est pas l'atterrissage qui s'est mal placé, c'est moi qui suis pas vraiment dégourdie. Si vous voulez des essais plus approfondis, il vaut effectivement compter sur vos professionnels. Je suis une mécanicienne, seulement. Mais le planage fonctionne ! En utilisant simplement les colonnes d'air, on peut économiser quelque chose comme .. À je ne sais pas de tête, mais l'utilisation de l'air lui-même pourrait sans doute vous être utile.>> Suçotant le sang qu'elle fait glisser sur son avant bras, elle enlève les lunettes. En tombant, son haut s'est légèrement entrouverts sur sa poitrine légèrement sanguinolentes puisqu'elle la aussi assez bien égratigné sur le sol. Elle passe un doigt entre ses deux seins pour récupérer le sang avant de se rappeler avec qui elle est et se détourner légèrement, sous le regard amusé des voltigeurs. Elle tire la langue à son ancien amant avant de relever la tête vers l'Empereur. << - Enfin … Si vous voulez plus d'essais, les ailes sont à vous de toute manière.>>

Sue esquisse une révérence. Elle pense qu'on va lui donner congés et grogne un peu sous la douleur de son coude. Grr.
« Modifié: lundi 05 mai 2014, 21:05:26 par Sue L. Stuart »


L'Empire n'attend que toi !

Szaalion IV

Humain(e)

Re : Empereur et Ouvrière {Mon Empereur}

Réponse 5 jeudi 15 mai 2014, 12:30:04

- Ne pas savoir écrire ou lire est un crime, miss Stuart, avait-il dit tout en marchant. Les lettres sont des composantes essentielles des arts vaporéens. Vous ne pouvez prétendre être une véritable mécanicienne si vous ne comprenez pas le sens lettré des mots.

L'Empereur avait, à l'instar de son père avant lui, tenu à ce que l'instruction soit délivrée dans tous les niveaux qui constituaient la titanesque cité de la Mecanicae Imperium. Szaalion était un homme de culture et d'instruction qui refusait que son peuple n'ait pas accès à ce qu'il considérait comme les plus grandes armes d'un peuple. Dès son accession au pouvoir, le souverain avait augmenté le nombre d'écoles et fait en sorte que les enseignants de tous poils soient mieux payés et considérés afin de contribuer à promouvoir les voies estudiantines. Mais l'Empire avait toujours misé sur le travail acharné et les preuves à fournir, ce qui avait conduit les enfants de Zeratull à bouder les bancs scolaires pour préférer les ateliers et les mises à l'épreuve de leurs talents et de leur ingéniosité. Tous voulaient se faire connaître, accéder aux sphères impériales, au détriment de connaissances qu'ils estimaient parfois très secondaires alors qu'elles étaient en fait absolument nécessaires. Combien d'inventeurs Szaalion avait-il vu se présenter lors des Jours de Charbon avec une invention qu'un peu de lecture dans les ouvrages dédiés aurait perfectionnées, le refus de culture ayant handicapé les capacités créatives des ouvriers concernés ? Trop, bien trop. C'était un superbe gâchis et il regrettait déjà que la charmante mademoiselle Stuart soit de ceux là. Toutefois en ce qui concernait la bicolore, ses capacités et son invention avaient fait s'échauffer favorablement la vapeur. Ainsi, par la grâce de la déesse des rouages, Sue avait-elle le droit de pénétrer dans les couloirs du palais impérial pour y faire démonstration de son attirail devant l'Empereur lui-même. Une voie royale dont il faudrait que ses Ailes se montrent dignes...

Il avait évolué dans le couloir les mains croisées dans le dos, toujours aussi noble de port et écrasant de prestance naturelle. Szaalion était assurément un bel homme mais il dégageait ce quelque chose qui faisait de lui un véritable souverain. Un charisme particulier, une présence qu'on ne pouvait ni nier ni ignorer. Le bel imperator était sur le trône par la naissance, sans qu'on ne puisse lui refuser cette évidence. Et ce qu'il faisait dans l’intérêt des Vaporéens avait maintes fois confirmé qu'il était un bon empereur dont le nom perdurerait dans les âges, à travers le grincement des engrenages. Il esquissa un nouveau sourire quand elle lui affirma qu'elle n'aurait pas ouvert les cuisses, réagissant de façon presque moqueuse. Szaalion ne connaissait pas une seule de ses sujets qui lui aurait refusé la couche. Au-delà du séduisant jeune homme se découpait toujours le souverain impérial et rien que pour cela, nulle femme n'aurait sut lui refuser ses faveurs. Il ne rebondit toutefois pas à l'affirmation, préférant répondre à la suite.


- Ma protection ne vous est encore nullement accordée, miss Stuart. Vous avez simplement la possibilité de vous l'attirer, pour l'heure. Il tourna la tête pour la regarder. Ce qui est, en soit, bien plus que toutes les personnes qui sont passées devant moi ces derniers jours. Je reconnais votre talent théorique. L'aspect pratique de votre invention reste à démontrer et ce sera cela qui scellera votre sort, si j'ose dire.

Dès qu'ils eurent pénétré dans la cour sous l'oeil des Voltigeurs, l'ambiance sembla légèrement changer. Ce n'était plus vraiment l'Empereur qui regardait Sue préparer sa tenue et ses ailes en vue de la démonstration qu'il avait demandé, mais plutôt un homme qui regardait une femme se déplier grâcieusement devant lui. Un mâle devant une femelle aurait également été une expression appropriée puisque une envie purement instinctive lui étreignait toujours le bas-ventre, comme une sensation discrète qui savait se rappeler à sa conscience dès qu'il posait l'oeil sur le fuselage flatteur de l'ouvrière. Mais plus que tout cela, c'était un inventeur qui observerait avec attention les fruits du travail d'un autre, lui enviant l'espace d'un instant ses possibilités de s'enfermer à l'envie dans un atelier. Tout empereur qu'il était, Szaalion n'avait jamais le temps de replonger allégrement les mains dans les rouages, la graisse et les outils. Il était souverain à plein temps et avait troqué son tablier de cuir et ses lunettes de protection contre la belle livrée impériale et ne le regrettait que lorsqu'il faisait face à un mécanisme qu'il aurait aimé avoir monté lui-même.

C'est hautement attentif que l'empereur regarde Sue décoller, s'élever dans le ciel. Les Voltigeurs observent eux aussi en se donnant de discrets coups de coude et se glissant des mots qui semblent les amuser tandis qu'on voit la jolie mécano évoluer dans les cieux, les yeux braqués sur elle tandis qu'elle redescend un peu après un ensemble de cabrioles plutôt grossières mais correctement exécutées. L'Empereur observe d'un coup d'oeil les Voltigeurs, curieux de leurs réactions de professionnels. Les hommes semblent approuver sérieusement la marge de manoeuvre, la commentant positiviement. Un excellent point pour Sue, en vérité. Le blondin ramène son regard sur la jeune femme qui le fixe en lui disant qu'elle va lui démontrer les capacités de planeur de son invention, ce à quoi Szaalion répond par un simple hochement de tête, curieux. Même les soldats semblent retenir un instant leurs souffles, avant que les Ailes n'arrêtent de cracher leur énergie et que Sue ne restent en suspension au-dessus du sol pour y rester suspendue un moment.
Szaalion n'y croyait pas vraiment. Il attendait presque que le poids des Ailes ne rappelle violemment à Sue Stuart les lois de la gravité mais une sorte de petit miracle s'accomplit et l'Empereur ne peut empêcher son visage pourtant généralement impassible de dépeindre sincèrement l'agréable surprise qui le saisit devant l'exploit, alors même qu'un des Voltigeurs ne perdent de sa retenue pour féliciter Sue avant que la vue de son souverain ne le pousse à se calmer et à adopter une position plus digne. L'Empereur lui signifie d'un geste qu'il n'a pas à s'inquiéter et revient à la demoiselle, qui vient de se laisser entraîner par le poids de son engin alors qu'elle est au sol.


- Le planage fonctionne, oui...

Il reste pensif un moment, regardant les Ailes restées sur le sol pendant que Sue semble lécher ses plaies. La scène amuse l'Empereur -surtout lorsqu'elle vient à se centrer sur l'agréable buste de l'apprentie cascadeuse- et il n'en perd pas une miette, appréciant d'un sourire le décolleté un peu plus fripon et désirable encore de sa sujette. Bien qu'il fixe la bicolore, c'est finalement à l'un des Voltigeurs qu'il s'adresse après avoir détourné légèrement la mire de ses yeux.

- Faites prévenir le commandeur de la Platinum Guard que mademoiselle Stuart ici présente va passer un peu de temps au palais. Et faites envoyer Ophélia à l'atelier trois.
- A vos ordres, Excellence !

Et le jeune homme de s'élancer avant que Szaalion ne revienne à Sue, lui faisant signe de ramasser son prototype et de le suivre une nouvelle fois après avoir salué de la tête les Voltigeurs restants. Rien de très formel, juste un brin de politesse que les soldats sont obligés de lui rendre avec bien plus de déférence avant de regarder le curieux duo disparaître derrière les battants d'une porte différente de celle par laquelle ils sont entrés et qui est en fait, comme Sue ne tarde pas à le découvrir, une cage d'ascenseur des plus agréables, tapisée d'un rouge profond et ornée d'éléments forgés de la couleur de l'or. Szaalion actionne la manette qui indique quelques niveaux en dessous de celui où ils se trouvent actuellement, puis se tourne vers elle. La pièce mouvante qui les entoure est relativement étroite et les deux se retrouvent presque au contact, ce qui ne manque pas d'attiser encore l'envie de l'Empereur qui prend son temps pour détailler plus avant l'anatomie de la belle ouvrière dans un sourire léger qui ne trompe personne quant à l'avis qu'il se fait sur ce qu'il voit.

- Vous n'auriez donc pas ouvert les cuisses, miss Stuart ? C'est un véritable crève-coeur pour moi. Il vient lui caresser très évasivement la joue. Au moins, vous serez certaine que vos Ailes ont à présent tout mon intérêt sans que ce dernier soit motivé par les faveurs que je pourrais espérer de vous. Sa main finit presque négligemment par glisser sur le dessin de l'un de ses seins pour le suivre du bout du doigt, avant qu'il ne continue. Et je vais le prouver.

Alors qu'il aurait put tout à fait refermer la main sur le fruit de sa poitrine, l'ascenceur stoppe sa descente et ses portes s'ouvrent. L'Empereur se détourne de Sue comme si rien ne s'était passé tandis qu'il sort de la cage entourée par deux hommes de la Platinum Guard. L'endroit qu'ils viennent à arpenter est bien moins formel que les premiers couloirs. Ici, on sent la graisse de moteur à pleines narines et le bruit des machines et des outils est à peine étouffé par des murs métalliques plus sales et usés qu'on ne pourrait penser à l'un des étages du palais impérial. L'éclairage est chiche, l'endroit trop décalé par rapport à Szaalion qui y semble être comme une erreur. Mais Sue, quant à elle, est parfaitement adaptée au nouveau décor. Ca et là, des gardes sont postés, abandonnant leur réserve pour saluer Szaalion au fil de son passage. Comme si il connaissait chaque détour et chaque couloir aussi long que large où les ouvriers passent à côté d'eux, le souverain entraîne Sue.

- Vous n'êtes sûrement pas sans vous douter que la Forge Stellaire possède son propre complexe mécanique pour survenir à ses besoins. Si les étages supérieurs sont la tête du trône, vous arpentez à présent le coeur. Nous sommes au premier niveau de ce que les ouvriers nomment les Tripes de Fer. Ici sont présents les ateliers des ingénieurs impériaux ainsi que la plupart des arrivées de vapeur alimentant le palais. Encore en dessous se trouvent les hangars des machines de la défense ainsi que les manufactures impériales. Vous n'avez encore nullement le droit d'y descendre, dit-il en empruntant un nouveau corridor. Néanmoins, c'est un droit que vous pouvez acquérir.

Finalement, les voilà qui arrivent devant une grande porte de métal frappée d'un "3" gravé à même le battant. L'endroit semble un peu à l'écart du reste du complexe et seuls deux gardes se trouvent positionnés devant le petit couloir qui mène à l'ouverture, devant laquelle se tient une jeune fille blonde essoufflée qui effectue une très maladroite révérence avant d'ouvrir la porte sur un signe de tête de Szaalion. Elle s’exécute et laisse passer le couple, qui peut découvrir un endroit des plus inattendus... Ou presque. Les voilà dans un grand atelier, où les murs sont couverts de tuyaux et de vieux plans jaunis par le temps, mâchonnés par les rats. C'est haut de plafond -assez pour que la carcasse d'une barque volante en pende au bout de chaînes sans que cela ne paraisse en prendre tout l'espace- et large, un long et très complet établi couvrant une partie de l'endroit alors que le coin gauche est une forge éteinte et que se trouve à l'opposé un bureau bien rangé. Au milieu et dans le reste de l'espace, c'est un superbe bordel d'engrenages laissés là à l'abandon, de prototypes poussiéreux parfois sans queue ni tête. Un atelier vaporéen des plus complets en somme, orné d'une immense baie vitrée s'ouvrant sur le ciel qui s'obscurcit lentement.

- Ici, vous allez pouvoir perfectionner votre prototype, mademoiselle Stuart. Vous aurez à votre disposition et sur demande ce qu'il vous manquera en matériaux et autres outils, ainsi que la compagnie de cette jeune femme, Ophélia. C'est une des petites mains des Tripes de Fer, qui cherche un maître d'apprentissage. Si elle vous semble compétente, vous serez en droit de la prendre sous votre aile.

A ces mots, la petite blonde lance un regard plein d'espoir à Sue. Etre apprentie au sein même du palais est une chance inespérée, qu'elle a obtenu grâce au dur labeur de ses parents au sein des entrailles de la Forge Stellaire. Un honneur, comme le sait certainement Sue, et la reconnaissance de la valeur familiale.

- Bien que votre démonstration m'ait convaincu, c'est un projet militaire qui se doit d'être soumis à l'approbation du Commandeur des Voltigeurs, Titus de Méridias, avant d'être validé et utilisé. Mon vote en votre faveur s'exprime par ceci : je vous laisse un an pour peaufiner de façon définitive vos Ailes. Durant cette année, vous serez considérée comme Ouvrière Impériale et pourrez jouir de cet atelier à votre convenance. Venez.

Il entraîna alors Sue vers le fond de l'atelier pour lui faire découvrir en se postant devant la grande baie vitrée une mezzanine, accessible grâce à une petite échelle.

- Le logement est inclus, dit-il. Vous pourrez faire venir vos affaires ici depuis votre maison en ville. Tout le confort tient ici : eau courante, cuisine, salon. Et lit.

Szaalion ajouta le dernier élément dans un sourire amusé, sa main s'étant depuis aventurée sur les fesses de Sue qu'il avait légèrement caressées avant de finalement les pétrir d'une main ferme aux intentions les plus explicites. Une légère érection se faisait déjà jour entre ses cuisses, visible seulement si on s'attardait sur cette partie de sa personne. Le souverain conservait la parole et ses gestes, ses doigts capturant et palpant les rondeurs de la chute de rein de son ouvrière avec toujours autant de fermeté, ses regards s'étalant parfois sur le buste généreux de son vis-à-vis.

- Je n'aurais qu'une seule exigence, miss Stuart. Que vous appreniez à lire et à écrire durant cette même année. Et que vous réussissiez à convaincre le Commandeur, afin que vous puissiez devenir Ingénieur Impérial de guerre pour que je puisse jouir de votre... présence, acheva t'il dans une caresse légère de l'un de ses seins depuis son autre main. Avez vous quelque chose à dire ?


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