Comme il le savait, comme il l'avait prédit, la personne à qui il avait à faire à l'intérieur du bouis-bouis sortit, toujours enveloppée de cette longue cape qui faisait en sorte que les ombres avalent ses traits, toutefois, cxe n'était pas dur de discerner pour le vampire les traits qui se trouvaient bien planqués dans les ténèbres. Trop facile pouvait-il dire. Mais la provocation dont elle faisait preuve avait un poil le don de l'échauffer ! Oui, il n'aimait pas l'arrogance, surtout quand c'était un être inférieur qui osait sourire de la sorte. Il lui ferait regretter ce sourire provocant !
Elle lui rappela qu'elle l'avait rejoint, non, sans blague ? Formuler des évidences semblait l'amuser, lui, il avait mieux à faire que d'enfoncer les portes ouvertes, oui, il avait vu qu'elle était là. Il l'avait vue dès qu'elle avait franchie la porte de l'auberge pour sortir, et derrière lui, il avait senti son étalon piaffer, il avait hâte de quitter ce lieu misérable, lui aussi ?
Elle eut l'air d'hésiter un peu beaucoup avant de finalement demander si il avait une monture pour elle, la bonne blague. Elle n'était pas prévoyante, ce n'était pas de sa faute ! Si elle était incapable de prévoir un minimum il n'y pouvait rien, se déplacer à pied était long, et elle semblait préférer cela puisqu'elle n'avait pas de monture, alors pourquoi se plaignait-elle ? Elle ne voulait pas courire ? Mais tant mieux pour elle, il n'enavait strictement rien à faire, il n'allait certainement pas lui laisser sa propre monture ! Enfin bon, il s'arrangerait sans doutepour lui trouver une monture.
Par contre la question des informations en plus n'était pas, quand à elle, stupide, non, elle était légitime, tout à fait légitime ! Et il n'allait pas lmui refuser cela, non, mais pas maintenant. Il n'avait aucunement l'intention de tout lui dire, il ne lui dirait que ce qu'elle avait besoin de savoir, mais avant d'en dire plus, une question restait en suspend....il ne voulait pas passer pour un pingre, hein ! Mis la question de la somme le tracassait un peu trop à son goût. Il fallait éclaircir cela ! Aussi simplement que cela !
Et il avait très bien compris cette allusion à l:a sexualité, elle pouvait avoir une libido débordante, tant qu'elle ne le faisait pas en plein travail et qu'il n'avait pas à supporter ses ébats, il s'en cognait royalement, mais si elle y tenait, il y avait tout une salle de garde remplie de soldats en attente d'affectation à détendre dans son domaine......mais il ne forçait pas la main ! C'était juste à disposition si elle y tenait tant que cela !
« Il y a sans doute une question à régler avant même e parler de la mission, le prix.....quoiqu'au final, le prix sera sans doute dérisoire par rapport à mes gains.... »
En effet, le prix de la récolte serait ajusté en fonction des services de la mercenaire ! Donc le prix avait eu d'importance, il le négocierait par principe, mais ça s'arrêterait là ! Le vampire monta en selle et la regarda d'un air un peu trop hautain sans doute, mais pouvait-on lui en vouloir d'être une entité supérieure au commun ? Il commença à partir, d'un pas lent, le cheval piaffait mais il le retenait.
« Venez »
Ne pas s'y méprendre, il s'agissait là d'un ordre, oui, un ordre, une indication, une obligation d'agir, hors de question qu'elle reste sur le carreau, mais comprenant qu'elle ne bougerait sans doute jamais si il ne lui expliquait pas le motif de ce déplacement, il n'y avait aucune trace de contrats passés entre eux après tout.
« Il y a mes gardes, mon escorte, celle que vous remplacerez, l'un d'eux vous laissera son cheval et rentrera à pied. Il y a aussi ma litière où nous pourrons rédiger le contrat et tous les détails loin des oreilles et des yeux indiscrets ! »
Il continua d'avancer sans mot dire avant de finir par descendre de cheval. Dans la pénombre, portée par quatre magnifiques chevaux d'ébène, de gros chevaux, de trait sans doute, il y avait une litière, sans doute assez grande our deux ou trois personne, dans laquelle on pouvait aisément tenir en tailleurs. Il y monta prestement.
« Venez »
Il écarta les rideaux de soie noire et entra, l'invitant donc à faire de même. Il y avait peu de lumière, juste une bougie magique qui éclairait mais ne chauffait pas. Il y avait une minuscule table, guère plus qu'un petit tabouret sur lequel se trouvait du parchemin, un encrier, et une plume.
« Donc, quelle serait votre somme pour m'emmener et me ramener chez moi sans la moindre égratignure, sachant qu'il faudra y compter la nourriture, l'entretien de la monture, l'équipement autre que celui que vous portez, et tous les frais annexes et connexes. Je ne parles pas d »un simple trajet au travers des landes dévastées et des terres sauvages, je dois aller récupérer une marchandise dont il faudra garantir aussi la sécurité jusqu'au manoir. Mission dangereuse car pour ne pas attirer l'attention, vous serez la seule protection que j'aurai. »