Invasion du royaume de Rydia [PV Stephen Connor]

-Ma reine, des feux se sont déclenchés au niveau des fermes au nord de la vallée et près du village Dent-Noire !

Magikya se redressa subitement de son trône et s'avança vers la sentinelle essoufflée et encore choquée par ce qu'elle venait de voir à l'horizon.

-Ma reine... Une armée est en route...

Il n'en fallut pas plus pour que la jeune femme ordonne aux gardes dispersés dans cette grande salle du trône de faire sonner le grand cor, que tous les villageois aux alentours puissent se réfugier dans l'enceinte du château et que tous les soldats se préparent à éventuel affrontement face au mystérieux danger qui semble approcher.

-Où sont Celtia et les gardes-frontières ?

-En route vers les feux ma reine. Dix loups de la meute de Wog et lui-même, ainsi que Wiga sont partis se placés sur les collines aux alentours de la Grande route pour protéger les réfugiés, comme vous l'aviez ordonnez en cas de crise.

-Très bien, allons à la muraille pour les préparatifs. Si il s'agit vraiment d'une attaque en règle, nous allons devoir nous battre.



Plus loin, une vingtaine de soldats et Celtia couraient à travers la forêt qui entoure le village. Ce bataillon d'élite ne faisait aucun bruit, ou à peine. La course de Celtia était ainsi belle, une danse naturelle entre les arbres, mais l'arc à la main, une lame elfique dans le fourreau, cela allait devenir une danse mortelle.
Rapidement, la fumée commençait à les piquer, les sons venaient à eux, des bruits de lames, des cris, le sang coulait alors qu'il faisait encore jour. Ils avaient mit un certain temps à distinguer les feux, jusqu'à ce qu'ils deviennent suffisamment imposant. Celtia fit arrêter la troupe, ils ralentir tous le pas, se fondant parmi la nature. De là où ils étaient, sur une colline boisée, ils pouvaient parfaitement distinguer le village et ses alentours, et ce qu'ils craignaient était bien en train d'arriver, et même prie, car l'armée qui commençait à entre dans le village, déclenchant une fuite de ses habitants et une inutile résistance était bien plus nombreuse que tout l'armée du royaume.
L'un des soldats interrogea alors Celtia sur les actes à suivre. La jeune femme, d'une beauté elfique, le fixa de ses yeux verts, puis lui ordonna de courir au château pour prévenir que cette armée était de près d'un millier d'hommes, ce qu'il se précipita de faire. Puis elle se tourna vers ceux restants :

-Nous, nous allons tenter de les ralentir, le plus longtemps possible !

Ils se précipitèrent alors vers l'orée de la forêt, déclenchant des tirs mortels depuis l'ombre des arbres. La jeune femme ne savait combien de temps ils tiendraient ainsi, mais c'était la seule chose a faire.
Rapidement, les soldats ennemis contre-attaquèrent, malgré leur manque de visibilité, ils tiraient un tel nombre de flèches qu'elles venaient toucher, au hasard, les soldats de Celtia. Cinq tombèrent après quelques volées. Les soldats ennemis commencèrent même à s'aventurer parmi les arbres. L'armée était tellement nombreuse que les soldats de Magikya ne pouvaient les encercler, condamnés à les attaquer sur un seul flanc ils étaient peu mobile et n'allaient pas tarder à se retrouver encercler.

Celtia ne se le fit pas dire deux fois. Elle repartit rapidement dans l'ombre de la forêt, pourtant à peine secouée, ayant une grande maîtrise de soi et vécue de nombreuses guerres et batailles. Au bout de quelques précieuses minutes, elle réussie à ramener autour d'elle huit de ses guerriers, dont deux étaient blessés. Selon les estimations, ils en auraient touchés à peu près une quarantaine, ayant eu le temps de viser leurs deux premières volées furent assez meurtrières, les autres moins. Parmi ces soldats ennemis touchés, ils n'avaient aucune idée du nombre qui seraient incapable de se battre, une grande majorité espéraient-ils.
Voyant l'état de deux de ses hommes, blessés plutot superficiellement par les flèches mais davantage par la chute, ils ralentiraient les autres. L'elfe répéta ainsi mot pour mot ce que lui avait dit l'officier ennemi à l'un de ses hommes. Ainsi, ceux saufs iraient rapidement au château, elle irait au rythme des blessés, elle avait sur elle de quoi les soigner un peu et ils devraient atteindre le château avant l'armée ennemie.

Ainsi, plus tard, l'un des gardes-frontières réussis à trouver Magikya, entourée de soldats et de sa protectrice, sur les murailles, surveillant l'avancée des réfugiés et la consolidation des portes et autres structures. Lorsqu'il lui rapporta les propos de l'officier ennemi, ainsi que les blasons qu'il avait cru percevoir parmi cette troupe, il l'entendit pousser un juron, chose plutôt rare avec elle. Magikya réfléchit un moment, regardant l'horizon. Puis elle se tourna vers les soldats :

-Ces soldats viennent de Savaya. Ces vieux rois idiots et avides... Je leur ai refusé l'exploitation de la vieille mine naine de la vallée. Ces rois cupides en veulent aux trésors enfouis, artefacts magiques et métaux précieux. On ne peut pas les leur laisser, ils seraient les plus puissant sur des contrées à la ronde... Et Celtia ?

-Elle accompagne deux de nos blessés.

-J'espère qu'elle arrivera avant les troupes ennemis. Nous allons laisser la porte ouverte aussi longtemps que possible. Vous pouvez disposer.

La jeune reine se tourna vers le flux de villageois, elle espérait sincérement qu'ils étaient nombreux à avoir put fuir, il faudrait vraiment améliorer les défenses du royaume. Ils avaient été pris au dépourvu et moins de 200 soldats face à un millier, la défense allait être laborieuse, rien que pour surveiller l'ensemble de la muraille, il allait falloir armer des civils, ils avaient des armes pour une centaine, à peine. Soit 300 hommes... Assez pour surveiller la muraille mais pendant combien de temps ?
Elle vit la meute de Wog ainsi que le bataillon de Wiga, ce devait donc être les derniers villageois. Wog et Wiga arrivèrent ainsi rapidement donner leur rapport à Magikya, la plupart des villageois avaient put fuir à temps, avertis par des fermiers. Cela la rassura. Mais, au loin, elle put discerner l'armée qui arrivait. On vint lui donner une épée elfique, légère et maniable, elle aussi voulait faire couler le sang.

Magikya se trouvait face à la porte encore ouverte et que l'on était en train de consolider lorsqu'une sentinelle vint l'avertir que l'armée ennemie était positionnée non loin. Elle parlait alors avec Volia, magicienne de la cour et les nouvelles étaient mauvaises. En effet, le royaume ne comptait que deux magiciens, en plus de Volia, l'un était partis en quête d'artefacts et le deuxième était actuellement entre la vie et la mort après une embuscade qui avait eu lieu il y a une semaine, hors du royaume. Aussi talentueuse qu'elle l'était, Volia serait vite épuisée entre les soins et les sorts mortels.
Lorsqu'elle apprit que l'armée ennemie était déjà là, elle soupira, énervée, Celtia n'était toujours pas rentrée. Elle hésita un instant, espérant jusqu'au dernier moment qu'elle arriverait à atteindre la porte mais elle savait bien que c'était désormais impossible.

-Fermez les portes et continuez de les renforcer, elles vont vite être mises à l'épreuve...

Une autre sentinelle vint, un peu plus tard, l'avertir qu'un cavalier se dirigeait vers le château, surement pour demander une quelconque reddition mais elle savait déjà quelle serait sa réponse, elle connaissait trop bien les rois de Savaya...
Elle se précipita alors sur la muraille, se frayant un chemin à travers la foule alors que le silence c'était instauré, tous écoutant les paroles du soldat avec peur et inquiétude. Magikya monta les marches en grandes enjambées, pour le plus grand bonheur d'un de ses soldats la suivant qui admirait avec un désir tout à fait masculin la beauté de ses jambes. En effet, sa tenue, dans cet acte, faisait de large, peut-être même trop, mouvements. Arrivée en haut, l'ennemi venait de finir son discours.
C'était un homme à la musculature plutôt impressionnante et qui semblait en pleine confiance de ses moyens et de son armée. La jeune reine le fixa dans les yeux, toujours habillée de sa tenue de magicienne, les soldats qui échangèrent quelques propos de peur se turent rapidement.

-Je suis Magikya, reine du royaume de Rydia et de son fier peuple, nous avons vécus et nous sommes battus face au chaos. Je ne crois pas en cette soudaine magnanimité de vos souverains. Les discussions s'arrêtent ici, vous arrivez en saccageant et détruisant tout ce qui se trouve sur votre chemin et vous pensez que nous allons accepter vos demandes. Il en va de la dignité de ce royaume qui n'a jamais reculé. Vous voulez du sang ? Ce souhait là vous sera exaucer.

Sans demander son reste, elle tourna les tallons pour continuer de voir les préparatifs et tenter de remonter le moral de ses troupes. Elle se battrait avec ses soldats en première ligne. La centaine d'armes n'avait pas encore été totalement distribuée, mais la bataille allait bientôt commencer, elle serait courte, un camp l'emporterait rapidement, plus qu'à espérer que ce soit eux.

Magikya fut violemment projetée au sol, une explosion semble-t-il, ou autre chose venait de se produire sur le mur d'entrée. Sa vision fut floue un temps, elle entendit des cris de douleur. Lorsqu'elle vit de nouveau convenablement, allongée sur le dos sur la muraille à côté de l'entrée, elle put voir Latya, sa protectrice, la défendre des ennemis qui semblaient déferlaient en de puissantes vagues. Magikya se releva rapidement, sa lame toujours à la main, mais elle perdit Latya de vue, entraînée dans un combat acharné avec un ennemi haut comme un troll.
La reine vit alors que la porte était détruite et les ennemis se précipitaient déjà à l'intérieur de l'enceinte. Worg se précipita sur les premiers assaillants, il disparu rapidement sous les ennemis, plusieurs fondèrent sur lui mais il faudrait plus que cela pour en arriver à bout.

-Repoussez-les !

Magikya criait à ses soldats, les encourageaient, il ne fallait pas qu'ils abandonnent, tout ne pouvait pas être déjà fini et perdu pour eux.
C'est alors qu'elle sentit une main gantée venant de derrière elle, agripper le bord de son corset, là où celui-ci dévoilait le creux entre ses seins, et ainsi la projeter au sol. Magikya ne sut si oui ou non l'un de ses seins fut momentanément dévoilé, et peu importe. Elle roula sur le sol pour esquiver un coup d'épée et en profita pour frapper de son épée l'une de ses jambes, et lorsqu'il tomba au sol, elle l'acheva avant de tuer d'autres ennemis.
Elle put jeter un coup d'oeil vers sa magicienne, Volia, celle-ci tremblait comme une feuille, épuisée par tous ses sortilèges. Elle se trouvait devant l'entrée principale, tentant d'empêcher toute progression ennemie, ce qui paraissait marcher pour le moment. Mais, soudainement, elle s'effondra, ayant dépensé bien trop d'énergie. Deux soldats la rattrapèrent avant qu'elle ne tombe sur le sol et la ramenèrent plus loin dans les lignes afin qu'elle puisse récupérer. Les ennemis avancèrent ainsi brutalement de plusieurs mètres, soulagés de l'absence de la magicienne et l'armée de Rydia avait mit du temps à reformer ses premières lignes.
Désormais, par leur avancée, les troupes ennemies se précipitaient déjà sur les marches les plus proches de l'entrée pour arriver sur les murailles. De nombreux archers tombèrent rapidement n'ayant eu le temps de se défendre et Magikya se retrouva débordée, tranchant sans arrêt.

Alors qu'elle cru avoir un moment de répit, elle entendit un sifflement derrière elle. Elle se retourna et para une épée qui se précipitait vers son torse. Devant elle se trouvait l'homme qui avait parlé en bas de la muraille, il avait une sacré force, devait surement être l'un des principaux officiers voir le commandant de cette armée, elle ne pouvait se laisser battre. Mais était-elle en mesure de le combattre ? Elle l'attaqua et l'homme paraît avec une grande habileté.

Latya avait été éloignée malgré elle de la reine, autour d'un tourbillon de lames, elle essayait de revenir vers elle mais cela semblait être une tache bien difficile, voir impossible. En effet, l'armée ennemie  était désormais en train d'enfoncer la porte du donjon. Soit la dernière défense du royaume.

Plus loin, Celtia était de retour et regardait le combat depuis sa position avec les deux blessés. Elle ne pouvait plus rien faire tant le combat semblait avancé et perdu pour Rydia. Elle aperçut Worg, au niveau de la porte d'entrée, se battre avec vaillance. Mais les soldats tiraient des flèches attachées à des cordes pour l'immobiliser, et cela finit par porter ses fruits. Le protecteur de la vallée se retrouvait plaqué sur le sol, les soldats ennemis avaient réussis à le capturer. Celtia espérait qu'en restant ainsi en retrait elle aurait l'occasion, par la suite, de tenter de libérer quelques prisonniers au moins. Désormais, l'heure était à la défaite.

En effet, au même moment, le donjon était investis par les troupes ennemies qui avaient brisée la porte. Il n'y avait désormais plus aucun bastion et toutes les défenses avaient sombrées.

Magikya se retrouvait ainsi seule au milieu de nombreux ennemis, impossible pour elle de fuir en arrière. Mais le combat allait être de courte durée si elle n'avait pas une excellente idée d'ici peu. Les coups du deuxième homme semblaient vouloir lui faire échapper l'épée des mains tant il frappait fort. La jeune femme commençait à souffrir au niveau du bras, celui-ci devenait vraiment douloureux avec tous ces coups qu'elle ne paraît plus qu'au dernier moment, son souffle devenait également difficile et le faite de ne pas savoir comment arranger les choses l'empêchaient de penser sereinement, elle paniquait.

C'est alors que le commandant fit un saut incroyable. Ce fut tant inattendu qu'elle ne put réagir ni même comprendre ce qui se passait. Et lorsque le collosse qui était en face d'elle lui donna un coup de pied, elle n'eut le temps de réagir non plus, elle se retrouva le souffle coupée, et malgré elle recula de quelques pas. Elle sentit alors une main se refermait sur son bras tenant l'épée, on lui fit une clé de bras. La douleur était déjà tellement grande dans son bras avant même cette clef qu'elle lacha directement sa lame avant de se retrouver projetée au sol. Lorsqu'elle se retourna, une lame était pointée vers elle.

L'ennemi avait gagné. Magikya essayait de reprendre son souffle en considérant la situation, mais il y avait désormais peu de choses à faire. Elle ne dit mot, fixant son adversaire victorieux dans les yeux, en signe de dernier défi.

-Je n'ai pas vraiment le choix... Suivez-moi.

Avec sa défaite, les combats éparpillés un peu partout dans l'enceinte, sur les murailles, et en partie dans le donjon, s'étaient rapidement arrêtés en apprenant la nouvelle ; leur reine avait perdu un duel contre le commandant de l'armée adverse, sans elle, ils n'avaient ni le courage ni la volonté de poursuivre cet inutile combat.

Magikya parti ainsi de la muraille, suivie de près par ce sombre commandant. La jeune femme sentait que quelque chose de malsain s'en dégageait, mais s'en dégageait aussi une formidable puissance. Elle ne pouvait plus se permettre de riposter après cette défaite, ce serait mettre à mort tout son peuple qui était à la merci de l'armée ennemie.

Cette armée était d'ailleurs en train de récupérer les armes des rydiens, soit abandonnées soit données, il n'y avait plus aucune résistance à cette heure. Puis, Magikya entra dans le donjon, elle vit les mines effondrées de son peuple, soldats blessés, femmes, enfants et vieillards avaient du mal à voir leur reine guidant le chef de l'armée adverse à travers leur château. La jeune magicienne prenait ainsi son temps, échangeait des paroles avec eux, essayant de les rassurer, que rien de grave ne se produirait, qu'elle allait examiner les conditions de paix avec cet homme, mais que le peuple n'aurait pas à souffrir.

Elle fit un détour vers la grande salle où se trouvaient les différents blessés. Elle parla un moment avec la soignante en chef. Cette dernière put lui donner une estimation des pertes, et heureusement que le combat s'était arrêté, car une fois la muraille franchie de nombreux soldats étaient tombés. Quant aux officers, la plupart s'en étaient pas trop mal tiré, le plus à plaindre était peut-être Worg qui avaient subit de nombreuses blessures, mais la plupart superficielles ou qui ne tarderaient pas à être soignées.

Ces choses faites, et rassurées d'avoir pu discuter avec son peuple, Magikya prit le chemin de sa chambre. Celle-ci se situait dans les plus hauts étages du donjon, la marche était plutôt longue mais elle ne prit pas la peine d'adresser une seule parole à l'homme la suivant, elle se contentait de marcher devant, de prendre garde à ce que sa robe ne dévoile pas trop ses jambes.

Enfin, dans un long couloir, où se trouvaient encore des soldats de son royaume, elle lui dit seulement qu'ils s'y trouvaient. Elle s'arrêta devant une porte, plus grande que les autres, qu'elle ouvrit, dévoilant sa chambre. C'était une grande pièce, à droite se trouvait son lit, ainsi que l'armoire qui contenait sa garde-robe, armoire encore ouverte dévoilant ses tenues et ce qui la gêna mais elle n'osa aller la fermer, et à gauche un bureau et une petite bibliothèque. Chose surprenante mais qu'elle avait tenue à avoir, le mur d'en face comprenait plusieurs fenêtres et une porte. De là où elle et l'homme se trouvaient on pouvait voir le petit jardin qui s'y tenait. C'était une ancienne cour où elle avait mit un petit jardin, elle y venait pour se reposer et méditer. La pièce était déjà éclairée, elle avait prévenu l'un de ses servants d'allumer les bougies.

-Voilà, c'est ma chambre. Que voulez-vous maintenant ?

Par un réflexe naturel, Magikya sentit une chaleur investir son corps à la vue du torse du commandant. Celui-ci était magnifiquement sculpté, les muscles gonflés, elle avait rarement vu un tel corps, elle garda le regard fixé sur celui-ci, regardant ce torse se soulevé au rythme de sa respiration. La jeune femme, qui était encore une grande novice au niveau des relations sexuelles et qui n'avait guère eu de véritables relations, oubliait presque qu'il s'agissait d'un ennemi. Surement aurait-elle agi autrement si ses yeux n'étaient pas aussi innocents.

Elle ne sut combien de temps s'était écouler durant ce face à face. Elle ne réagit ainsi pas lorsqu'elle sentit ses mains se posées sur ses hanches et la rapprocher de son torse, à la seule exception que la poitrine de Magikya se mit à se soulever elle aussi avec intensité. Elle essaya de se concentrer mais c'était tellement de choses nouvelles pour elles que cela s'avérait difficile, elle avait du mal à contrôler ses pensées dont le centre d'intérêt était ce corps musclé.

Magikya se doutait depuis le début que c'était bien ce qu'il voulait, mais elle avait refuser de l'accepter. Ce qui lui avait permit de garder son calme, ce qui était nécessaire afin que le peuple aussi garde son calme et confiance en sa reine. Elle avait continué comme si de rien n'était, qu'il s'agissait réellement de pourparlers. Mais il en était tout autre, et, au fond, elle le savait.

L'embrasser ? Cela, par contre, l'avait surpris, elle aurait cru qu'il serait plus expéditif mais le ton sur lequel il l'avait dit ne cachait pas sa véritable nature, c'était un ordre, ni plus ni moins. Tentant de réfléchir à la situation qui se déroulait beaucoup trop rapidement à son goût, elle essayait désespérément de ne pas coller sa poitrine à son torse, elle était suffisamment troublée ainsi.

Néanmoins, et maladroitement, elle rapprocha son visage, doucement. Jusqu'à ce que ses lèvres soient collées contre les siennes. Elle sentit alors la langue du commandant se forcer un chemin à travers ses lèvres, ce qu'elle finit par laisser faire. La jeune femme sentait sa langue tourner contre la sienne et elle accepta finalement de participer à ce ballet.

Hésitante et timide, elle finit par poser ses mains contre les hanches de l'homme, par curiosité ou envie, elle voulait sentir ce corps.

Tout se déroulait beaucoup trop vite selon Magikya, mais elle aimait cela et ses pensées étaient confuses, se bousculaient. Puis elle le sentit prendre sa main et la glisser vers son membre légèrement durci. Et celui-ci semblait être d'une taille plutôt remarquable. La jeune femme, à moitié nue, était face à un vrai dilemme, devait-elle s'offrir aussi facilement ou non ? Elle éprouvait du mal à rendre un jugement objectif, elle aimait cette situation. Elle éprouvait à peine de la gêne d'être ainsi nue puisque lui l'était tout autant.

Elle laissa sa main toucher le membre chaud et dur du commandant, et cela l'excitait. Elle sentait une chaleur investir son corps et plus particulièrement son bas ventre. Elle éprouvait même du plaisir à être ainsi les seins hors du corset, elle avait chaud, une chaleur sensuelle. Ses tétons roses durcissaient contre le torse sculpté de l'homme, elle n'éprouvait plus non plus de gêne à être ainsi collée contre ce corps.

Cependant, elle n'osait pas trop le satisfaire ainsi. Mais elle s'accroupit, sans le regarder, elle avait déjà l'impression de rougir. Puis elle se mit à genoux, étant toujours en talon c'était la position la plus simple. De ses deux mains elle enleva lentement le boxer de l'homme, découvrant, ce qu'elle soupçonnait, un sexe grand et épais, et seulement à moitié durci.

Magikya posa ses longs doigts de sa main droite sur ce membre, ce toucher chaud l'excitait, elle se mit à faire quelques mouvements de va-et-vient, le masturbant délicatement. N'ayant jamais fait cela dans un tel contexte, ses premiers mouvements de poignets étaient plutôt maladroits, mais elle prit rapidement de l'assurance, elle le sentait durcir dans sa main. Ses pensées étaient désormais beaucoup plus crue, ce n'était plus d'un simple contact qu'elle avait envie, mais de sentir ce pénis en train de durcir en elle.

Elle rapprocha lentement son visage du sexe de l'homme qui posa une de ses larges mains sur son épaule, il voulait qu'elle le fasse. Elle ouvrit la bouche et sentit le gland chaud de l'homme. Maladroite, elle n'osa tout d'abord faire des mouvements de tête pour plus de plaisir, elle se contentait de faire tourner sa langue autour de ce membre. Elle posa ensuite ses mains sur les fesses, fermes de l'homme, elle aimait ce contact musclé, puis elle se mit à faire des mouvements d'avant en arrière, assez rapide, sa poitrine se ballotant légèrement.

Elle sentait son membre durcir de plus en plus dans sa bouche. Magikya avait aussi envie de se faire plaisir, mais elle n'osa pas enlever son sous-vêtement, d'une de ses mains elle se mit à toucher un de ses seins, à le malaxer.

Au bout d'un moment, elle arrêta cet acte et se releva, touchant désormais un des pectoraux de l'homme d'une main et son pénis d'une autre, continuant de le masturber.