Un fumeur qui fait boire une mineure ? (Smoker)

Coco était sur l'Olympe, quand une prêtresse de la déesse de l'amour vint lui demander de se présenter devant sa demi-sœur.  Ne pouvant refuser une entrevue avec Aphrodite, il partit vers le lieu où il croisait souvent sa sœur jumelle. Il fut bien déçu de ne pas la voir, mais il avait appris qu'elle était un peu joueuse avec lui.

La seule chose qui était suspect, fut une lettre. Il le prit et se mit à lire, percevant l'art de sa demi-sœur à rendre une demande énigmatique et remplit de sous-entendu. Sa mission d'aujourd'hui,  et il devait l'accepter, fut de s'habiller convenablement, dans le sens en fille, pour visiter Nexus et offrir son service à qui le demandait.

Sucrette se mit donc à retourner dans sa chambre et ouvrit la penderie, il fallait porter une tenue qui soit aguichante, sans pour autant ressembler à une fille de joie, c'est le meilleur moyen de dégouter les hommes s'apercevant de la supercherie. Aussi prit-il des sous-vêtements blancs avec un peu de dentelle, accompagné de collants blancs avec des motifs noirs en forme de fleur. Coco savait que des représentations florales étaient très appréciées par la population Nexusienne, sans doute l'allusion au printemps et aux belles filles. Il enfila par la suite une robe d'un rouge qui attire l'œil, sans être trop agressif aux yeux, regardant à deux fois avant de le porter.
Avoir une tache ou une couture de craqué n'est pas quelques chose qu'Aphrodite aimerait voir. La robe glissa facilement sur son corps, n'étant retenue que par les épaules plongeant au niveau du soutien-gorge, sans pour autant dévoiler ce dernier ou son manque de poitrine. Sucrette se mit à choisir ses chaussures, choisissant de petites bottines noires.

Ce n'était pas le style préféré de Coco, mais il fallait s'adapter à Nexus qui avait un style assez particulier.

Une fois prêt, il se mit à se faufiler vers un portail, Aphrodite ayant caché certain sur l'Olympe pour faciliter les actions de son demi-frère. En un instant il se trouva dans Nexus, plus précisément dans le quartier chaud. En ce lieu on peut trouver de tout, des filles de joie, des vendeurs d'armes, des dealers, des esclavagistes,  mais aussi des tavernes et des auberges. Coco se mit à sillonner cet endroit, à la recherche d'une personne à servir ou divertir.

Pendant près d'une heure il ne se passa rien, c'est alors qu'une personne vint l'interpeller. Quoi qu'il ait à proposer, Sucrette sera toujours ravi de l'accompagner un peu.

Il ne savait pas encore que la situation allait prendre une drôle de tournure.

Sucrette se mit à réagir face à l'appel de Smoker, se dirigeant avec un pas gracieux, semblant totalement insensible au danger qui planait sur lui et des prédateurs prêts à se jeter sur lui pour le dépouiller de tous ses bien ou le violer. La divinité était-elle insouciante ? Non, Coco savait très bien que dans ce lieu sa présence était source d'envie, mais qu'au final son corps androgyne et les soins qu'il peut prodiguer sont un bien tellement rare que la chance de se faire tuer serait quasi-nulle. Aussi se mit-il tout simplement à sourire devant Smoker, comme s'il s'agissait d'un ami, Coco considérant ceux qu'il aide comme des personnes qui mérite son amour et sa dévotion. Pour peu que l'on lui offre un minimum de respect.

Avec ses yeux reflétant son bonheur de pouvoir être utile, il se mit à regarder l'apparence de Smoker, étant en partie amusé de tomber sur une personne qui inspire tout de suite le respect par sa carrure, mais aussi sa posture qui montrait qu'il était fort. D'une oreille attentive, il se mit à écouter la requête de cette étrange personne, d'une voix androgyne, Coco se mit à répondre avec un ton enjoué.

- Cela sera avec joie, je connais bien Nexus. Vous voulez allez à un endroit particulier monsieur ? Je doute que cela soit pour avoir une fille de joie ou des drogues, tout du moins vous n'avez pas l'air de vous intéresser à cela pour l'instant.

On pouvait dire que Coco n'avait pas sa langue dans sa poche, son côté gentils le rendait très bavard, sans doute trop. Était-il perspicace pour autant ?  Pas vraiment, il n'avait formulé sa dernière phrase que par intuition et rien d'autre.