Fin d'une aventure. Sans le savoir, pour en commencer une nouvelle. Cela faisait environ une bonne semaine que j'étais aller sur Terra pour me dégourdir les jambes. Dans la vie terrienne, j'avais dû être noté absent par ces humains. Décidément, je ne pensais pas toujours à tout, pourtant... Je m'en fichais un peu. La succube du nom de Natsu m'a sûrement couvert, comme souvent. Une demoiselle peu ordinaire puisqu'elle est une démone assoiffé de sexe. Un pacte ? Jamais, disons qu'avec elle, j'ai conclus un marché anodin. Elle me couvre lors de mes escapades aussi bien de jour que de nuit, ainsi que lors de mes absences, en échange de quoi, je lui offre quelques services, sans trop lui en donner pour autant. Une simple amie dirions nous, même si elle a que faire des sentiments, aussi bien humain que normaux...
J'étais donc de retour de la forêt aux plaisir si on peut la nommer ainsi. J'avais retrouvé mes attraits humains, enfin vampirique, car au fond, un vampire est un humain à la puissance, ainsi qu'à l'agilité et rapidité sur humaine. Avec cependant des traits notables. Comme des canines plus affutées, notamment celles sur le côté avant de la mâchoire. Puis enfin, le détail mondialement connu... La soif de sang.
Passant ce portail, j'étais de nouveau sur terre. L'odeur de l'air était moins pure que dans cette forêt ça ne faisait aucun doute. Le calme de même puis qu'à peine arrivé, mes oreilles furent assaillit de bruits de klaxon, de cris ou plutôt de bruits d'humains ou autre qui parlaient trop fort, le son multiplié par le nombre de personne, autant dire plusieurs milliers... Je sentis un bref instant ma tête tourner. Sûrement le manque d'hémoglobine... Après tout, une semaine que je ne m'étais pas nourris de sang à proprement parler. Autant dire que mon corps avait trèèèèèèèèèèèèèèès faim.
* Je dois trouver quelqu'un... *
Mon ventre en gargouillait tellement ma faim était grande. Mais que faire ? Sauter sur un ou une passante de préférence là dans la rue ? Non, bien entendu que non. Mais bon, je devais éloigner un de ces brebis de son troupeau pour mieux le mordre et surtout, de manière discrète. Vint alors le moment que je préfère, celui où je me transforme non pas en serial-killer, ne l'étant nullement, mais celui où mes sens s'éveillent, quand je commence à scruter chaque gestes les notant au fond de ma mémoire.
Tient, celui-là il range un objet, celui-ci prend un taxi, celui-ci semble bien trop entouré, ah... Finalement, après une marche à la recherche de la proie idéale, je voit une demoiselle aux airs innocent se diriger vers une ruelle...
Vous savez, le genre de petite ruelle classique où les méchants vous sautent dessus dans les films d'horreur. Pareil ici...
Le prédateur quitte donc son chemin pour suivre celui du jeune brebis égaré sans même le savoir. Bientôt, le brebis se retour, et regarde le loup dans les yeux. Mais il est déjà trop tard. Repéré, la cible devient méfiante et prend peur. Elle court, mais face à une endurance dépassant celle d'un athlète normal... La pauvre proie n'a aucune chance.
Un bruit sourd se fait entendre, finalement, le loup le tient entre ses mains... Trop tard. Elle crie, mais ma main l'empêche de faire entendre le moindre son aigu.
Mon souffle glacé se pose sur son cou, avant que ce soit mes crocs. Puis après un léger craquement, le sang coule doucement dans ma gorge. Un sourire satisfait, je boit doucement, vidant, sans pour autant avoir le désire de tuer, bien au contraire. Il faut savoir préserver ses friandises, sans quoi après on n'en a plus et là nait le manque...
Je buvais donc, sans me rendre compte de millier de détail, comme celui qui aux yeux des autres peut avoir une importance. Dit comme ça, tout le monde pourrait penser que mon aura, ce qui me définit aux yeux des êtres malins ou angélique, est noire. Pourtant, depuis ma « purification » chez Ivy.. Celle-ci est presque totalement pure. Pourquoi presque ? Parce que je vient de la salir avec mon acte...
* Délicieuse... *
Seul bémol dans l'histoire. J'étais tellement préoccupé par cette personne que je ne remarquais pas ce regard porté sur nous. Visiblement, il y a des souris dans le coin...
