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L'esclave du Joyau [PV Alice]

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]

Réponse 45 lundi 23 janvier 2012, 00:25:59

Les miaulements de plaisir de sa petite neko résonnaient comme une douce chanson dans les oreilles de la Princesse de Sylvandell. Elle lui massait tendrement les seins, les serrant entre ses doigts, les remuant, et sursauta en sentant la queue poilue de Sakura se glisser dans son intimité. Alice en poussa un cri de surprise et de plaisir, guère habituée à sentir quelque chose d’aussi doux et poilu en elle, mais c’était loin d‘être désagréable. Elle espérait juste, un peu naïve, que cette queue ne laisserait pas trop de poils dans son intimité, tout en se disant, dans son esprit pervers, que ce serait une bonne raison d’inviter Sakura à y retourner.

Sakura alla l’embrasser, tournant pour cela la tête, son corps chaud et tremblant remuant contre le sien, et la Princesse répondit tout naturellement à son baiser, lui mordillant ses belles lèvres, les aspirant, tout en commençant à promener ses mains. La petite neko tendit les siennes pour pincer le beau cul d’Alice, serrant ses griffes contre son corps, et Alice répondit comme sa neko l’attendait, explorant ses deux trous. L’une de ses mains glissa dans son intimité, y laissant quelques doigts, et l’autre se glissa entre ses fesses, et elle commença à les remuer, bercée par les miaulements et les ronronnements de sa petite Sakura.

La Princesse ne pouvait pas le nier ; c’était particulièrement délicieux ! Le corps rougi par le plaisir, elle sentait cette queue se glisser entre elle, et hurlait à son tour, comme elle l’avait fait toute la journée. Il y avait tant de choses à faire avec Sakura ! Sa neko ne tarda pas à cracher sa petite cyprine dans un dernier miaulement, humectant les doigts de la Princesse, et cette dernière ne tarda également pas à mouiller les poils de sa queue..

« Ffffffuuuuuihhhh !!! » soupira Alice, éreintée.

La journée n’avait pas été de repos, puisqu’elle en avait passé l’essentiel à faire l’amour ! Qui aurait cru qu’elle aurait pu être aussi excitée que ça ? Si on lui avait dit qu’elle aurait passé des heures et des heures à jouir, sans aucun autre arrêt que le repas avec son Père, elle ne l’aurait jamais cru, mais les faits étaient là. Alice avait passé toute sa journée avec Sakura, et, si son corps était fatigué, elle savait que sa libido en redemanderait dans les prochains jours. Légèrement superstitieuse, Alice en acquit une nouvelle fois la conviction que la venue de Sakura n’était pas que la venue du hasard, et qu’il devait sans doute y avoir derrière une volonté mystique.

Plongée dans ses réflexions, elle sentit la tête de sa neko dodeliner, et s’écraser contre ses seins avec douceur et lenteur. Baissant les yeux, la Princesse réalisa que la petite neko s’était lové&e contre son corps, et s’était mise à s’endormir ! On lui avait toujours dit que les nekos avaient le sommeil facile ; c’était assurément vrai pour Sakura. Un sourire étira les lèvres d’Alice, qui embrassa sa belle neko sur le front, la tenant entre ses bras.

« Oui, ta journée a été épuisante, et celle de demain le sera encore plus, alors… Dors, ma belle neko, dors, mon bel ange, je veillerais sur toi…. », murmura la Princesse.

A Sylvandell, les nuits étaient glaciales. Le Château étant dressé au centre d’un immense ravin, le vent sifflait furieusement. Alice veilla donc à bien se couvrir, et, tout en tenant la neko d’une main, elle défit les couvertures, afin de déposer sa belle en plein milieu, le temps pour elle d’aller tirer les lourds rideaux recouvrant les fenêtres, et souffler les bougies. La seule source de lumière émanait dorénavant du feu qui crépitait dans l’âtre de la cheminée, feu indispensable pour ne pas être gelée. Maintenant que tout était prêt, Alice se faufila également sous les draps. S’il y avait de la cyprine et de la sueur sur le devant des draps, on ne les sentait pas à l’intérieur, et elle frissonna en se glissant dessus, refermant la couverture, avant de récupérer Sakura. La neko poussa un petit soupir, mais ce n’est pas dans les bras de Morphée qu’Alice comptait l’envoyer, mais dans les siens.

Elle serra la petite Sakura contre elle, repliant un peu la couverture, le drap lui arrivant à mi-hauteur du visage. Avec une main, elle caressait délicatement le bas du dos de la neko, et plaça l’autre sur ses cheveux.

« Bonne nuit, Sakura… » murmura Alice.

La Princesse s’effondra bien rapidement.

Elle ne fut même pas réveillée par la venue matinale de Lõara, habituelle, pour réveiller le feu dans la cheminée. Les matinées étaient généralement froides, et il était habituel que la servante vienne au petit matin pour réchauffer le feu. Elle regarda en souriant les deux femmes dormant ensemble, puis se retira délicatement, veillant à ne pas les réveiller.

Sakura Korvander

E.S.P.er

Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]

Réponse 46 lundi 23 janvier 2012, 13:39:12

La journée passée m'a tellement épuisée, entre le voyage en cage, la drogue, et le très long moment de plaisir avec ma princesse, que je me suis endormie d'un sommeil profond, dénué de tout rêve. En contre partie, je me sentais en pleine forme le lendemain matin. La lumière du soleil passait difficilement au travers des rideaux et le feu de cheminé était toujours actif, comme si il ne s'était jamais éteint de la nuit.

Une fois bien réveillée, je remarque qu'Alice me serre dans ses bras, comme une petite fille ferais un câlin à une grosse peluche. Peut être n'en a t-elle-même jamais eue... Je caressa tendrement son visage en replaçant une mèche derrière son oreille, en reprenant forme humaine. Je suis restée un long moment ainsi, prenant plaisir à la caresser, un large sourire sur les lèvres.

Ce n'est qu'une dizaine de minutes après moi qu'elle se réveilla à son tour, ouvrant ses beaux yeux avec difficulté. Avant même qu'elle ne réalise quoi que ce soit, je dépose un doux baisé sur ses lèvres, puis me redresse pour lui murmurer tendrement un petit bonjour, continuant mon geste sur sa joue.

- Bonjour Alice... Bien dormie ?

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]

Réponse 47 lundi 23 janvier 2012, 20:48:39

Alice émergea difficilement de ce coma léthargique qu’on appelait « sommeil ». Elle ouvrit ses faibles yeux, et les referma en sentant les rayons du soleil. Même s’ils venaient de manière tamisée, ils étaient là, et cela suffisait à perturber les yeux de la Princesse de Sylvandell. Elle poussa de petits gémissements, sentant quelque chose de doux et de chaud sur son corps, jouant avec ses cheveux, et, quand elle rouvrit les yeux, elle sentit de délicieuses lèvres se presser tendrement sur les siennes, lui offrant un onctueux baiser, caressant sa joue. Un sourire étira les lèvres de la Princesse en retour à ce geste d’affection.

« Bonjour Alice... Bien dormie ? »

La Princesse ne répondit pas tout de suite, glissant ses mains sur le corps de Sakura, le caressant, avant de répondre à son baiser.

« Oh oui, ma belle Sakura. Bonjour à toi… J’ai dormi comme une fée ! »

Elle lui sourit, glissant également ses mains dans les cheveux de Sakura, et passa soudain une main devant ses lèvres, afin de cacher un énorme bâillement. Elle étira ensuite son corps, sentant des frissons remonter le long de ses muscles. Elle se sentait si bien, dans le lit. Elle aurait volontiers voulu y rester là l’éternité, avec pour spectacle le corps de sa protégée, mais on décida autrement. Quelqu’un toqua à la porte, et Lõara, sa servante, entra, avec son éternel petit sourire sur les lèvres.

« Bonjour, Mesdames.
 -  Bonjour, Lõara, répéta Alice sur un ton toujours endormi.
 -  Le petit-déjeuner vous a été servi sur un plateau à proximité, indiqua la femme, et le maréchal-ferrant a préparé votre cheval pour votre excursion vers la Terre des Dragons.
 -  Oh, fit Alice. Merci, Lõara.
 -  Je vous en prie, Madame. »

Sur ce, Lõara se retira, et Alice regarda Sakura en lui souriant, puis, sans prévenir, et dans un gloussement, la retourna, se retrouvant sur elle. Alice put l’embrasser comme il le fallait, avant de rompre le baiser en se mordillant les lèvres.

« J’ignore ce que tu produis sur moi, Sakura, mais j’ai encore envie de te faire l’amour… Mais nous ferons cela plus tard, malheureusement. Il vaut mieux aller au zénith au Territoire des Dragons, c’est le mieux. Je vais donc t’ expliquer ce que nous allons faire, mon ange. »

Alice ne put toutefois s’empêcher de l’embrasser encore une fois, et ce fut la fois de trop. Ses seins s’enfoncèrent contre ceux de sa Sakura, et elle sentit le désir naître et exploser une nouvelle fois.

« Oh, et puis les dragons peuvent bien attendre un peu… » estima-t-elle.

Quelques caresses, gémissements, et tâches liquides un peu plus loin, Alice, apaisée et parfaitement réveillée, se tenait avec Sakura sur l’un des balcons de ses quartiers, emmitouflée dans une robe de chambre, et tendit sa main vers un sentier sinueux à la sortie du pont, partant vers les montagnes.

« Tu vois ce sentier, là ? Il mène à la Griffe, le dernier bastion avant d’atteindre le Sanctuaire des Dragons. C’est par là que j’irais à dos de cheval. Nous allons manger ensemble, Sakura, prendre notre bain, puis tu retourneras dans nos quartiers, pendant que j’irais aux écuries. Lorsque tu me verras partir, il te suffira de te transformer en fée, et de voler me rejoindre. Qu’en dis-tu ? »

Le plan était assez simple, et, du point de vue d’Alice, il leur permettrait aisément de pouvoir se soustraire à la surveillance des gardes, et rejoindre la Terre des Dragons. Elle retourna dans ses appartements, en compagnie de Sakura, et commença à faire sa journée. Même si elle ne le montrait pas forcément, elle était relativement anxieuse à l’idée de désobéir ainsi aux ordres de Père, même si elle en ressentait une curieuse forme d’excitation. Elle restait intimement convaincue que tout irait bien.

Comment aurait-il pu en être autrement ?

Sakura Korvander

E.S.P.er

Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]

Réponse 48 jeudi 26 janvier 2012, 12:41:17

Les réveils auprès de ma princesse étaient très agréables à mon goût. Entre caresses corporelles et embrassades, j'étais rapidement excitée... et avais de nouveau envie d'elle...

- Oh oui, ma belle Sakura. Bonjour à toi… J’ai dormi comme une fée !

Nous nous passions mutuellement les mains sur le visage et la chevelure, lorsque quelqu'un toqua à la porte. Ce n'était autre que la servante qui revenait.

- Bonjour, Mesdames.
- Bonjour, Lõara...
- B-bonjour...


C'est la première fois que j'adresse la parole à Lõara. Après tout, elle va devenir une collègue, même si nos fonctions ne sont pas les mêmes.

- Le petit-déjeuner vous a été servi sur un plateau à proximité, indiqua la femme, et le maréchal-ferrant a préparé votre cheval pour votre excursion vers la Terre des Dragons.
- Oh ! Merci, Lõara.
- Je vous en prie, Madame.


Elle fini par ressortir de la chambre et, sans crier gare, je me fis retournée par ma princesse, après avoir plongée mon regard dans le sien. Une fois placée correctement sur moi, à califourchon, elle se pencha sur mes lèvres dans un vrai baisé langoureux. Nos langues dansèrent ensemble un long moment, avant que Alice ne se décide à le rompre. La voir se mordiller la lèvre inferieur la rendait trop craquante.

- J’ignore ce que tu produis sur moi, Sakura, mais j’ai encore envie de te faire l’amour… Mais nous ferons cela plus tard, malheureusement. Il vaut mieux aller au zénith au Territoire des Dragons, c’est le mieux. Je vais donc t’ expliquer ce que nous allons faire, mon ange.

Mais je ne l'entendais pas de cette oreille. J'avais terriblement envie d'elle et je risquais de foutre le plan en l'air si j'étais autant tendue. Mes mains caressant son tendre fessier, je me lève légèrement pour lui murmurer une petite phrase aguicheuse à l'oreille, presque suppliante sur la fin.

- Moi aussi je veux passer un moment de plaisir avec toi ma douce... Je crois bien que tu es devenue ma drogue... J'ai besoin de ma dose...

Alice m'embrassa encore une fois, nos poitrines se rencontrant mutuellement. C'est cella qui la fit finalement craquer.

- Oh, et puis les dragons peuvent bien attendre un peu…

Heureuse, je vins la prendre dans mes bras, seins contre seins, tandis que nous nous plaçons en ciseau. Notre intimité respective frottant intensément sur la douce jambe de l'autre, nos mains parcourant sensuellement le corps chaud de notre amante, l'excitation montait graduellement jusqu'à atteindre son paroxysme, dans une jouissance intense et commune.

De longue minutes plus tard, je me trouvais blottie dans les bras de ma princesse, observant le paysage matinal sur l'un des balcons.

- Tu vois ce sentier, là ? Il mène à la Griffe, le dernier bastion avant d’atteindre le Sanctuaire des Dragons. C’est par là que j’irais à dos de cheval. Nous allons manger ensemble, Sakura, prendre notre bain, puis tu retourneras dans nos quartiers, pendant que j’irais aux écuries. Lorsque tu me verras partir, il te suffira de te transformer en fée, et de voler me rejoindre. Qu’en dis-tu ?

- Ça peut marcher... Mais il faudra quand même que je reste discrète le temps de te rejoindre... Je ne suis pas sûre que les fées soient très courantes, dans cette région...


Je me sent bien, entre ses bras... Je m'y sent en sécurité, avec l'impression que rien ne pourra jamais m'arriver... Est-ce cela que l'on nomme l'amour ? Le véritable amour ? Il faudra que je fasse le point un jour...

Après un succulent petit déjeuné (bien que ça manquait de jus d'orange) et un bain des plus torrides, je suis remontée dans ma chambre, afin de me préparer. Autant me changer en fée dès maintenant. Une fois devenue une petite fée argentée, je me suis emparée d'un crayon qui trainait sur le bureau pour m'empaler dessus, histoire d'assouvir ma pulsion sexuelle due à ma métamorphose. Ce serrait idiot de m'exciter entre les deux beaux seins d'Alice. Une fois mon petit jet de cyprine expulsé de mon antre des plaisirs, je volette me réfugier dans mon grand kimono, qui se transforme aussitôt en une petite robe semi transparente, tandis qu'une fleur de cerisier apparaît dans ma chevelure d'argent. Comme les fées ont des noms de fleurs, elles en mettent une du même nom dans leurs cheveux. C'est pourquoi mon Artefact en fait de même avec moi, bien que ma fleur soit plus synthétique que naturel. Bref, je me suis assise sur la rambarde du balcon, attendant patiemment l'arrivée de la princesse.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]

Réponse 49 jeudi 26 janvier 2012, 16:35:09

(Voici la tenue d’Alice : http://images.alphacoders.com/145/145265.jpg)

Après un petit-déjeuner assez sommaire, mais agréable, Alice et Sakura retournèrent dans une bassine. La Princesse retrouva alors des plaisirs enfantins, s’amusant à couler et éclabousser Sakura. Sa petite protégée répondit de même, et la séance se termina en un long et sulfureux câlin, ponctué de rires et de gémissements. Alice se sentait infiniment heureuse et légère, transportée dans un petit cocon de bonheur et de délice. Chaque chose devant avoir une fin, le bain se termina, et, tandis que Sakura retournait, sur un dernier baiser, dans les quartiers de la Princesse, celle-ci délesta ses robes pour des vêtements un peu plus chauds, et qui lui permettraient de monter à cheval.

L’équitation était un plaisir qu’Alice avait pratiqué très jeune, et l’un des rares qu’elle avait réussi à aimer. L’escrime, la boxe, la préparation magique, physique… Tout cela lui avait toujours paru fastidieux et impossible, mais, inversement, monter et galoper à cheval lui avait toujours fait plaisir. Elle enfila donc des vêtements un peu plus souples, plus chauds, ainsi qu’une petite armure de protection, fort heureusement très légère.

« Soyez prudente, l’encouragea, comme d’habitude, le mestre qui l’avait initié à l’équitation.
 -  Ne vous en faites pas » sourit, avec désinvolture, la Princesse.

La Princesse de Sylvandell était en train de faire quelque chose qui lui aurait sûrement valu une multitude de coups de fouet. Pourtant, elle ne se sentait bizarrement que peu inquiétée, étant surtout très excitée à l’idée de désobéir ainsi à son Père, et aux règles. Il fallait après tout bien dire que la Princesse avait passé sa vie à devoir obéir à des ordres, afin de veiller à sa propre sécurité. Désobéir, c’était… C’était très excitant ! Elle sourit nonchalamment, et commença à galoper. Alice monta avec son cheval, Éclipse, comme elle l’appelait, des petites marches, quittant l’enceinte du château pour traverser l’immense pont. Elle n’adressa pas un seul regard en arrière, afin de ne pas attirer l’attention, et ne tarda pas à faire s’élancer Éclipse au triple galop. Elle poussa des cris de plaisir, sentant son corps rebondir contre le cheval, et tira sur les rênes pour qu’il s’arrête en quittant le pont.

Alice partit sur la gauche, et suivit prudemment un sentier escarpé menant vers la Griffe. Le sentier longeait le grand précipice qui entourait le château, et elle continua à avancer, montant le long de la pente, avançant tranquillement, jusqu’à ce que Sakura daigne la rejoindre. La Princesse s’arrêta sur une espèce de plate-forme d’observation. La Griffe apparaissait au loin, avec sa petite tour se découpant entre les rochers. Alice en profita pour contempler le vide devant elle. Le lac de Sylvandell pouvait se voir au loin. Une eau très froide, glaciale, mais qui permettait d’alimenter Sylvandell, par le biais de canaux et d’oléoducs. Le vent soufflait aussi, faisant remuer ses cheveux, et Alice sourit, heureuse. Elle ferma les yeux pour profiter de cette sensation, et, quand elle les rouvrit, elle vit une petite créature voler devant elle. Alice tendit la main pour que Sakura s’y poser, et lui offrit un sourire édenté.

« Coucou, toi, sourit la Princesse, glissant son autre main pour caresser son dos. Tu t’es mise une belle robe, mon ange… Allez, viens, passe par mon ventre, il devrait y avoir suffisamment d’espace pour que tu te glisses jusqu’à mes seins. »

La Princesse avait, sous son armure, une tunique un peu plus confortable. Elle gloussa un peu en sentant Sakura avancer le long de son corps, jusqu’à pouvoir se glisser contre ses seins. Seule sa tête ressortait, et la Princesse repartit à nouveau. Éclipse avança lentement, tant la route était escarpée et difficile. Le cheval ne tarda pas à atteindre le petit manoir de la Griffe, et Alice, au bout d’un moment, baissa les yeux.

« C’est amusant… confessa-t-elle. J’espère que tu as bien chaud, mon amour. Maintenant, chut ! Il nous faut affronter les gardes… »

Elle posa un doigt sur ses lèvres pour ponctuer ce qu’elle disait, et atteignit le manoir de la Griffe. Plusieurs archers et arbalétriers se tenaient sur une terrasse. Depuis l’épisode de Ciri’, qui avait tué toute la garnison, cette dernière avait été sensiblement renforcée, et était dirigée, non plus par un simple sergent, mais par un capitaine. Alice reconnut le Capitaine Laroche, et sourit. Laroche avança avec deux gardes, et elle aperçut, dissimulées en hauteur, des sentinelles. Des archers qui surveillaient la zone. Les Sylvandiens restaient à la lisière du Territoire des Dragons, veillant à ne jamais aller trop loin, de manière à ne pas gêner les dragons.

« Bonjour, Princesse, sourit Laroche, un homme assez beau, mais qui portait une moustache assez grosse.
 -  Je vous souhaite bien le bonjour, Capitaine Laroche.
 -  Désirez-vous être accompagnée, Madame ?
 -  Je pars prier au Sanctuaire. Une garde serait inutile et contre-productive, Messire capitaine. »

Laroche acquiesça, et laissa Alice partir. Cette dernière éperonna à nouveau Éclipse, et le cheval s’enfonça dans la Terre des Dragons. Les dragons volaient dans le ciel, et elle atteignit une petite forêt. Encore une fois, la Princesse se mit à avancer à travers les arbres. C’était une forêt minuscule, plus un bosquet qu’une forêt, et elle atteignit une rivière.

« Tu peux sortir, Sakura… Les gardes ne vont jamais aussi loin… »

Elles se trouvaient devant un petit ruisseau.

« Pas trop nerveuse, mon cœur ? » lui demanda Alice.

Sakura Korvander

E.S.P.er

Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]

Réponse 50 jeudi 26 janvier 2012, 19:06:26

Dès que je la vis enfin, je me laissa tomber de la rambarde et me mis à voleter vers Alice, volant dans les branche des rares arbres ou rasant les murs, lorsqu'il y avait un peu trop de monde à mon gout. Bref, je restais principalement à couvert. Il me fallut bien une dizaine de minutes pour quitter les remparts de la ville et je dû même faire un léger détours pour éviter deux ou trois sentinelles. Mais je réussi finalement à la rejoindre. La princesse m'accueillit dans sa main tendue avec un grand sourire.

- Coucou, toi. Tu t’es mise une belle robe, mon ange… Allez, viens, passe par mon ventre, il devrait y avoir suffisamment d’espace pour que tu te glisses jusqu’à mes seins.

Sans dire un mot, je passe par en bas pour me faufiler sous ses vêtements, m'aidant du tissu pour grimper jusqu'à sa poitrine. Ce n'était pas franchement facile, dans le sens où j'étais un peu à l'étroit et que Alice tressautait un peu en gloussant. Prenant ma respiration à grand coup, je passe entre ses seins serrés l'un contre l'autre et me faufile avec beaucoup de difficultés, jusqu'à ce que ma tête dépasse de ses deux monts de chair. Nous avons avancées un moment encore, avant qu'elle ne baisse les yeux vers moi.

- C’est amusant… J’espère que tu as bien chaud, mon amour. Maintenant, chut ! Il nous faut affronter les gardes…

Mon amour... Je me sens rougir de bonheur... Je ne voulais pas attirer l'attention des gardes, aussi me suis-je fait si discrète, que je n'ai rien vue ni entendue de ce qui a suivi. Plusieurs minutes passèrent, avant qu'Alice ne me demande de refaire surface.

- Tu peux sortir, Sakura… Les gardes ne vont jamais aussi loin…

Il me fallut quelques minutes pour m'extirper de ma cachette, même si j'aurais bien aimée y rester encore un peu. Nous étions désormais près d'un petit ruisseau entourés d'arbres, surement plus très loin du fameux sanctuaire...

- Pas trop nerveuse, mon cœur ?

- Au contraire, je suis dévorée par la curiosité !


Je m'envole vers son épaule pour m'y assoir et lui fait un câlin en frottant ma petite joue contre la sienne. Cette fois je peux le dire, je l'aime... J'espère que cet amour est réciproque, au vu des tendres petits mots qu'elle me dit depuis ce matin...

- C'est quoi, la suite des opérations ?

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]

Réponse 51 vendredi 27 janvier 2012, 00:16:45

« Au contraire, je suis dévorée par la curiosité !»

Cette phrase la fit sourire, et Alice la laissa s’asseoir sur son épaule, remontant vers sa joue, frottant sa petite tête contre la sienne. Ce contact la fit encore une fois rigoler.

« C'est quoi, la suite des opérations ? » demanda alors Sakura.

Tournant la tête, Alice commença à lui répondre, mais Sakura était si proche, et si petite, que son souffle la renversa sur son épaule. Alice en pouffa, et se reprit rapidement.

« Désolée, ma belle… Quant à la suite des opérations… Nous allons laisser le cheval ici, car la route est assez escarpée, et difficile à pratiquer pour le cheval. Il faut suivre ce ruisseau jusqu’au Sanctuaire des Dragons. »

La Princesse descendit du cheval, et caressa Éclipse. Ce dernier poussa un petit hennissement, et elle caressa avec son nez son museau.

« Ne bouge pas, Éclipse, je vais revenir… »

Alice regarda ensuite Sakura, continuant sur le ton. Il n’était plus nécessaire pour elle d’être sous forme de fée, et elle lui parla donc de ce cela.

« Tu peux prendre une autre forme, Sakura. Prends celle qui te plaît le mieux… »

Dans le fond, en forme de fée, elle serait mieux, évitant à devoir se mouiller les pieds, ou à marcher sur le sol cahoteux. Alice se mit à marcher le long du ruisseau, sur des petits graviers, s’appuyant sur les rochers, se faufilant entre les montagnes. Le Sanctuaire était relativement éloigné. Ils avancèrent au milieu de rochers pointus et escarpés, des espèces de griffes sinistres. Un dragon vola soudain au-dessus d’eux, ses longues ailes les recouvrant brièvement d’un voile noir. Le dragon poussa un rugissement et s’envola ensuite dans les airs. Souriant, Alice le regarda pendant plusieurs secondes, puis reprit sa marche.

Le ruisseau les amena dans un autre petit bois, devant une grande plaine où plusieurs dragons erraient au centre. Alice s’arrêta sur une espèce de plate-forme d’observation en bois, datant de l’époque d’Erwan Korvander. Entre les arbres, on pouvait voir, sur cette clairière, des dragonnes surveillant des dragonneaux, de petits dragons qui gazouillaient joyeusement. L’un d’eux tenta de s’envoler en courant, mais s’écrasa sur le sol, roulant par terre. Alice les regarda pendant plusieurs secondes en souriant. Une grande dragonne dorée était lovée au centre, léchant un petit dragonnet doré, tandis que d’autres dragonnes se promenaient.

Se retournant, la Princesse posa un doigt sur ses lèvres vers Sakura, avant de lui faire un clin d’œil.

« Évitons de les déranger, ma belle… »

Alice suivit le sentier, passant entre de nouveaux rocs, et ils traversèrent une belle forêt, les conduisant vers le Sanctuaire des Dragons. La Princesse suivit le chemin le plus rapide, les dragons étant de plus en plus nombreux, et elles finirent par atteindre  le Sanctuaire des Dragons, une immense clairière avec, au centre, un petit lac avec une structure en acier. Le Cœur du Sanctuaire. Alice frémit, sentant son cœur bondir dans sa poitrine. Elles y étaient… Enfin. Le Sanctuaire des Dragons. La Princesse se retourna vers Sakura.

« On y est, c’est le… »

La Princesse ne parvint malheureusement pas à achever ce qu’elle avait à dire, car un terrible rugissement se fit entendre. Un immense dragon atterrit devant elle, et poussa un grondement à réveiller les morts.

« RRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRROOOOOOOOOAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRR !!! »

Écarquillant les yeux, Alice vit la silhouette magistrale d’un dragon doré, qui rugit à son encontre. Muette de stupeur, elle vit le dragon cesser de rugir, puis son regard se porta sur Sakura. Il soupira, faisant jaillir de la fumée de ses narines, puis s’envola sans mot dire, se mettant à tournoyer dans le ciel, avant de se poser dans le Sanctuaire, un peu plus loin, au milieu d’un parterre de fleurs. Se remettant de ses émotions, Alice soupira longuement, avant de regarder à nouveau sa protégée.

« Je… Je crois qu’il nous saluait… » fit-elle avec un sourire mal assuré.

Le rugissement d’un dragon était toujours quelque chose de terrifiant, mais le dragon n’avait pas cherché à les dissuader de partir. Si ça avait été le cas, il les aurait attaqué, ou aurait craché du feu. Reprenant son souffle, la Princesse désigna du doigt la structure au centre.

« C’est… C’est là qu’il faut se… Se rendre », acheva-t-elle.

Sakura Korvander

E.S.P.er

Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]

Réponse 52 vendredi 27 janvier 2012, 13:01:31

Après quelque secousses supplémentaires dues à son rire et après être tombée à la renverse, elle s'excusa en poursuivant.

- Désolée, ma belle… Quant à la suite des opérations… Nous allons laisser le cheval ici, car la route est assez escarpée, et difficile à pratiquer pour le cheval. Il faut suivre ce ruisseau jusqu’au Sanctuaire des Dragons.

Elle s'exécuta et descendit de son cheval, après quoi Alice me fit savoir que je pouvais continuer sous la forme qui me convenais le plus. Malgré tout, je décide de rester sous ma forme actuelle. Redevenir humaine nous ralentirait et changer de forme nous ferrais perdre du temps, à cause de mes pulsions sexuelles. La marche dura un long moment, entre les rochers escarpés, la boue due à l'eau du ruisseau, les graviers, etc... Un dragon passa juste au dessus de nous et je sursauta légèrement, tandis que ma princesse se mit à sourire encore plus en le voyant.

Nous avons finalement atteint une sorte d'estrade en bois, qui donnait sur une clairière. Au centre de celle-ci, je pu voir plusieurs dragonnes veiller sur leurs petits. Vu son expression faciale, il était évidant qu'elle aimait fortement les dragons dorés, puissants et libres. Tout ce que je n'était pas pour le moment... Alice se tourna alors vers moi.

- Évitons de les déranger, ma belle…

Nous avons donc continuées notre chemin sur un sentier aride, avec un nombre impressionnant de dragon autour de nous. Plusieurs minutes passèrent, avant que nous ne débouchions sur une grande clairière avec un lac et un édifice en acier au centre. Malgré le coté austère, je le trouvais agréable et reposant.

- On y est, c’est le…

- RRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRROOOOOOOOOAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRR !!!


Si tout à l'heure, j'ai légèrement sursautée, j'ai cette fois ci fait un petit bond pour atterrir sur la tête d'Alice, mon petit cœur battant à la chamade. L'imposant dragon face à nous est véritablement impressionnant. C'est à ce demander comment fait la princesse pour rester de marbre face à son rugissement. Mais plutôt que de nous cramer sur place, il décide de reprendre son envol, pour ce poser au centre de la clairière. Alice soupira longuement, avant de lever la tête vers moi en me souriant, d'un air mal assuré.

- Je… Je crois qu’il nous saluait…

- C'est... C'est lui le... P-patriarche ?


J'étais littéralement morte de trouille. Et Alice à reçue son sang lors d'un rituel ? Je n'imagine même pas dans quel état elle devait se trouver... Elle tendit le doigt vers la structure, pour continuer sur le même ton.

- C’est… C’est là qu’il faut se… Se rendre.

Je me contente de hocher la tête, me demandant si son rituel était douloureux ou non. Tandis qu'elle se remet en route, je m'accroche fermement à son épaule après être revenue dessus, ne voulant pas la quitter un seul instant, dans ce secteur qui me semblait tout d'un coup hostile.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]

Réponse 53 vendredi 27 janvier 2012, 20:19:19

« - C'est... C'est lui le... P-patriarche ? » demanda Sakura.

Est-ce de la peur qu’Alice ressentait dans sa voix ? Elle était paradoxalement heureuse de voir enfin une réaction normale ! Quand un dragon rugissait, son Père se contentait de dire qu’il avait « le feu qui jaillissait pas au bon endroit de sa foutue anatomie », Ciri’ se contentait de dire qu’il faudrait l’égorger sur place, et la plupart des Commandeurs s’en souciaient. Inversement, Alice, la première fois qu’elle avait entendu un dragon rugir, avait défailli. Il lui avait fallu de nombreuses années pour s’y habituer. Quand on vivait au milieu des dragons, on n’avait, de toute façon, pas spécialement le choix. Alice regarda à nouveau le dragon doré, et sut instinctivement que ce n’était pas le Patriarche. Il était bien trop jeune pour cela, même s’il avait une taille impressionnante.

« Non, ma beauté, je crois que c’était une forme d’humour propre aux dragons, et une invitation, finit-elle par dire. Le Patriarche souhaite bien te voir. Le dragon doré ne t’aurait pas laissé pénétrer dans ce cercle sacré, autrement. »

Alice s’avança sur la berge du lac qui se dressait devant elle. C’était un lieu empreint de magie et de féérie. Juché au milieu des montagnes, le Sanctuaire des Dragons était un havre de paix, un jardin merveilleux, et, une fois n’est pas coutume, la Princesse se sentit infiniment petite devant un tel spectacle. Lentement, elle s’avança près de la surface du lac, face à l’île centrale, où la structure en pierre, composée de quatre espèces de griffes recourbées, se dressait silencieusement. Alice s’approcha du lac, et fléchit les genoux, presque en position de prière.

« Il faut que tu ailles au centre du lac, Sakura... Mais je t’encourage à reprendre ta forme normale. Le Patriarche t’attend au centre, dans l’Autel. »

Elle attendit que Sakura reprenne sa forme normale pour lui délivrer un gros baiser sur les lèvres, la serrant contre elle, afin de se mordiller les lèvres. Elle savait aussi ce que ce grondement signifiait : un avertissement. Alice savait qu’elle ne pouvait aller plus loin.

« Je ne peux pas venir avec toi, ma belle. C’est une épreuve que tu dois faire seule, mais tu n’as pas à t’inquiéter. Le Patriarche… J’ignore ce qu’il veut te faire, mais ce ne sera que bon pour toi, mon petit sucre. Vas-y… »

La Princesse attrapa un petit caillou, et le jeta sur l’eau. Au lieu de disparaître dans l’eau, le caillou rebondit à la surface, ne s’enfonçant que très légèrement, avant de flotter en surface. La Princesse regarda ensuite Sakura.

« Marche sur l’eau, et va à l’intérieur… Le Patriarche viendra ensuite. Courage, et ne t’en fais pas. Je resterais là, bien sagement. »

Elle l’embrassa une dernière fois, et la poussa légèrement en posant une main sur ses fesses, pour l’amener sur le lac. Alors que Sakura marchait, Alice vit de nombreux dragons jaillir des horizons, se posant sur les piques et les rochers, se mettant à gronder en chœur, provoquant un tumulte qui fit frémir Alice. Les dragons remuaient des ailes, et crachèrent des langues de feu, sans que rien ne puisse atteindre Sakura. Alice fit signe à Sakura de poursuivre, jusqu’à ce qu’elle atteigne l’Autel.

Le tintamarre des dragons continua pendant plusieurs minutes, et un immense dragon doré jaillit alors, ses immenses ailes s’étalant sur plusieurs mètres. Les dragons se turent instantanément, formant deux rangées compactes, et l’énorme dragon alla se poser sur l’Autel, ses longues ailes la recouvrant intérieurement, tandis qu’il abaissait sa tête pour fixer Sakura, ses immenses yeux la fixant. Alice ne voyait toutefois pas ce qui se passait, et entendit des bruits de pas derrière elle.

En se retournant, elle vit la silhouette massive du Roi de Sylvandell, Tywill Korvander, s’avancer sur un cheval, accompagné par plusieurs mestres, gardes, et même le Limier, le Commandeur qui restait généralement à Sylvandell pour surveiller le royaume.

« Père ?! Mais que… ?
 -  Petite fleur, crois-tu donc pouvoir me mentir impunément ? » répliqua vertement son Père, en descendant de cheval.

Pour avoir pris un cheval, il avait du prendre un autre chemin que le sien. Voulant éviter de croiser des éclaireurs, Alice avait marché au sein du Territoire des Dragons.

« Je sais très bien ce que tu as fait avec ta belle dans la baignoire, tout comme je sais qu’elle peut modifier son apparence, et même plus que ça.
 -  Mais… Pourquoi ce simulacre, alors ?
 -  Les putains de mestres qui m’accompagnaient au banquet sont pas du genre à accepter qu’une esclave puisse librement aller au Sanctuaire.
 -  Vous… Vouliez que je vous… Que je vous désobéisse, Père ? » rougit-elle.

Il se contenta de sourire, et lui tapota la tête, ce qui la fit rougir encore plus.

« ’Pas besoin de chier entre deux culs le savoir ; tu es une Korvander, ma fille. Néanmoins, ma belle, si jamais il ne se passe rien…
 -  Vous parlez dans le vide, Père. »

A l’intérieur de l’Autel, le Patriarche continuait à fixer Sakura, et cracha sur elle un feu vert. Le feu se répandit dans tout l’Autel, éblouissant Sakura, et, lorsque cette dernière dut rouvrir les yeux, sa surprise devrait être grande, en constatant qu’elle ne se trouvait manifestement plus dans l’Autel, mais dans une espèce de plaine orangée. Une licorne trônait à côté d’elle, et, devant elle, on pouvait voir un dragon colossal, une immense masse qui semblait même défier les Dieux, tant il était majestueux, grand, et immense. Même les plus dragons de Sylvandell ressemblaient à des gringalets face à cette montagne immense :


On l’appelait le Patriarche, mais il avait connu bien des noms, et son regard argenté se posa sur Sakura. Une forme noirâtre, parcourue de flammes, apparut alors devant Sakura. Une forme d’homme, même s’il n’avait pas de visage, pas de sexe, ni de cheveux. Il ouvrit l’une de ses mains, et des flammes en jaillirent, diffusant dans le ciel des images représentatives de la vie de Sakura : son existence sur Terre, sa sœur, sa capture par les esclavagistes, sa rencontre avec l’elfe rouge, et sa rencontre avec Alice… Les flammes d’images tournoyèrent dans le ciel, entourant Sakura, avant que le Patriarche ne se mette enfin à parler.

« Sakura Konoe… La femme aux multiples formes… Celle qui a voyagé entre les mondes et entre les espèces… Je vous remercie d’avoir accepté mon invitation. Votre mémoire indique que vous me connaissez sous le terme dont les descendants du Maudit m’affublent : le Patriarche. »

Sakura Korvander

E.S.P.er

Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]

Réponse 54 samedi 28 janvier 2012, 16:39:39

- Non, ma beauté, je crois que c’était une forme d’humour propre aux dragons, et une invitation, finit-elle par dire. Le Patriarche souhaite bien te voir. Le dragon doré ne t’aurait pas laissé pénétrer dans ce cercle sacré, autrement.

De... De l'HUMOUR !? Dans un coin de ma tête, j'imagine un groupe de dragons s'esclaffer derrière une colline en voyant notre réaction... Leur foutrais moi, de l'humour ! Alice s'avança doucement vers l'eau du lac, avant de s'y agenouiller. Elle me demanda alors de reprendre une forme humaine et j'y obéis, ma fine robe transparente redevenant mon fidèle kimono. Je voyais bien son air surpris mais je lui fit un bref signe de tête, histoire de lui faire comprendre que je lui expliquerais plus tard. Après quoi elle enchaîna.

- Je ne peux pas venir avec toi, ma belle. C’est une épreuve que tu dois faire seule, mais tu n’as pas à t’inquiéter. Le Patriarche… J’ignore ce qu’il veut te faire, mais ce ne sera que bon pour toi, mon petit sucre. Vas y… Marche sur l’eau, et va à l’intérieur… Le Patriarche viendra ensuite. Courage, et ne t’en fais pas. Je resterais là, bien sagement.

Elle m'embrassa une dernière fois, avant de me pousser légèrement sur l'eau. Prenant mon courage à deux mains, je m'avance vers l'autel, bien qu'ayant un peu peur tout de même en voyant les dragons se mettre en lignes de chaque coté en crachant des gerbes de flammes au dessus de moi, telle des arches, tout en provoquant un tremblement pas possible de leurs pates. Je me retourna vers ma princesse, qui me fit signe de continuer, puis poursuivis mon chemin jusqu'à la structure de métal. Les dragons continuèrent encore un moment, puis se turent soudainement, provoquant soudainement un silence oppressant.

C'est alors qu'il apparu... Un dragon immensément grand, réduisant les autres au statut de nouveaux nés. Il vola un moment, effectuant des cercles concentriques pour atterrir finalement face à moi. Ses ailes firent le tour de la structure et son regard plongea en moi. Des voix se firent entendre, mais je ne m'en souciais guère... Après un moment, où aucun de nous ne lâchait l'autre du regard, le dragon cracha un feu vert sur moi, et je me protégea instinctivement en levant les bras tout en fermant les yeux. Pourtant, ce feu ne me brulait pas... il se contentait seulement de me réchauffer agréablement, d'une douce et bienveillante chaleur... Lorsque je rouvris les yeux, la surprise fit totale. Adieu l'autel et le lac, j'étais à présent dans une immense pleine orangée, à l'image du dragon face à moi. Egalement à mes coté, se trouvait une licorne. Je n'eu pas de temps pour me demander le pourquoi de sa présence, car une forme noirâtre s'enflamma dans le ciel, prenant la forme de mes nombreux souvenir, avant que le feu ne se mettent à tourner autour de moi. C'est là que je l'entendis pour la première fois.

- Sakura Konoe… La femme aux multiples formes… Celle qui a voyagé entre les mondes et entre les espèces… Je vous remercie d’avoir accepté mon invitation. Votre mémoire indique que vous me connaissez sous le terme dont les descendants du Maudit m’affublent : le Patriarche.

Je me rendit alors compte que je l'avais déjà entendue... Cette voix m'avais insufflée le courage nécessaire pour m'évader du manoir de Hiro... Et pourquoi le maudit ? Mieux valait ne pas demander... C'était apparemment un sujet sensible...

- En ce cas, quel est votre véritable nom ? Et pour quelle raison m'avez-vous appelé ?

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]

Réponse 55 samedi 28 janvier 2012, 20:16:31

« En ce cas, quel est votre véritable nom ? Et pour quelle raison m'avez-vous appelé ? »

Suite à cette question, la forme noirâtre ne tarda pas à répondre, mais répondit encore plus. Dans ce lieu, on ne pouvait dissimuler grand-chose. Alice en avait fait l’expérience. Dans ce lieu, le dragon d’Or lisait ses pensées sans aucune difficulté, et il lui répondit donc.

« Mon véritable  nom ne peut pas se concevoir dans ta langue, Sakura Konoe. Je suis l’un des derniers survivants des premiers dragons, ceux qui ont soufflé sur le monde, et l’ont embrasé, ceux qui ont enfanté la vie. Mon véritable nom importe peu » finit par décider le dragon d’Or.

Il se rapproche ensuite d’elle, tandis que l’immense dragon d’Or fixait silencieusement Sakura. La forme noirâtre se rapprocha d’elle, et poursuivit ses explications.

« Je t’ai mandé, car ton être est particulier… Généralement, ce que vous appelez ‘‘ADN’’, ou ‘‘code génétique’’, est achevé à chaque création, et n’évolue que sous des conditions spécifiques. Le tien, Sakura Konoe, présente cette originalité d’être comme le tronc d’un arbre, dont les feuilles sont encore à découvrir. Tes liens avec la descendante du Maudit font de toi quelqu’un qui mérite que je te déverrouille l’accès à d’autres branches de ton ADN. »

Les flammes noirâtres commencèrent à lécher le corps de Sakura, et le beau kimono de la jeune femme disparut alors, dévoilant son corps nu. Les flammes noirâtres léchèrent son corps, ne faisant ressentir à Sakura, ni chaud, ni froid, tandis que la voix reprit sur son ton calme et posé.

« Tu as le droit d’avoir peur, mais ce qui va suivre ne sera que dans ton intérêt. Dans ton corps coule les semences du descendant du Maudit, et c’est pour moi suffisant. Je vais révéler en toi des capacités enfouies, des pouvoirs dont tu n’as même pas songé, et qui feront de toi l’un des êtres les plus redoutables qui existe. »

Les flammes s’enroulèrent autour du corps de Sakura. Bien qu’elle soit nue, il n’y avait rien de sexuel dans ce que faisait le dragon d’Or. La tête se forma, avec une bouche, s’approchant du visage de Sakura.

« Je vais apposer mes lèvres sur les tiennes, Sakura Konoe, et tu partageras un peu de mon sang. Deux nouvelles choses s’offriront à toi. La première te concernera directement, et l’autre concernera les autres. Je vais t’offrir la possibilité de transformer tes partenaires comme tu le fais avec ton corps, sous la condition que tu aies leur consentement. Autrement, la transformation échouera. Te sens-tu prête ? »

La licorne se rapprocha, et frotta avec son museau la tête de Sakura, avant de s’écarter à nouveau, comme pour l’inciter à ne pas hésiter. Les lèvres du dragon d’Or n’existaient pas vraiment, mais on voyait un petit trou. Dans une certaine mesure, le dragon d’Or l’enlaçait, mais il ne comptait pas agir sans le consentement de Sakura. Si elle ne voulait pas ce qu’il lui offrait, les transformations génétiques échoueraient.

Dehors, Alice continuait à attendre, nerveuse, espérant que tout se passerait bien. Les dragons étaient toujours là, attendant patiemment, et son cœur battait légèrement dans sa poitrine. Elle ne savait absolument pas ce qui se passait à l’intérieur, mais les dragons dorés avaient craché des torrents de feu, formant un cercle enflammée autour de l’Autel. Les flammes enveloppaient le dragon d’Or, dont les ailes étaient recourbées sur l’Autel.

Sakura Korvander

E.S.P.er

Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]

Réponse 56 samedi 28 janvier 2012, 22:46:18

Les flammes tournaient toujours autour de moi, noires et menaçantes. Pourtant, je n'en avais pas peur... Je me sentais en sécurité, face à cette entité qui semblait veiller sur moi depuis mon arrivée sur Terra.

- Mon véritable nom ne peut pas se concevoir dans ta langue, Sakura Konoe. Je suis l’un des derniers survivants des premiers dragons, ceux qui ont soufflé sur le monde, et l’ont embrasé, ceux qui ont enfanté la vie. Mon véritable nom importe peu.

Puis, il se rapprocha un peu plus de moi, avant de poursuivre...

- Je t’ai mandé, car ton être est particulier… Généralement, ce que vous appelez ‘‘ADN’’, ou ‘‘code génétique’’, est achevé à chaque création, et n’évolue que sous des conditions spécifiques. Le tien, Sakura Konoe, présente cette originalité d’être comme le tronc d’un arbre, dont les feuilles sont encore à découvrir. Tes liens avec la descendante du Maudit font de toi quelqu’un qui mérite que je te déverrouille l’accès à d’autres branches de ton ADN.

Mes liens avec la descendante... parlait-il de l'amour sincère que j'éprouvais pour Alice ? Quant à cette histoire de branches et d'ADN... Etait-ce ce à quoi je pensais ? Les flammes se collèrent pratiquement à mon corps et se mirent à lécher ma peau, soudainement nue. Je savais toutefois que mon Artefact n'était pas détruit. Il était toujours là, quelque part...

- Tu as le droit d’avoir peur, mais ce qui va suivre ne sera que dans ton intérêt. Dans ton corps coule les semences du descendant du Maudit, et c’est pour moi suffisant. Je vais révéler en toi des capacités enfouies, des pouvoirs dont tu n’as même pas songé, et qui feront de toi l’un des êtres les plus redoutables qui existe.

Bon, c'est vrai que le mot "redoutable" n'a pas de quoi me rassurer, même si je me sentis rougir lorsqu'il fit référence à la cyprine d'Alice, que j'avais avalée lors de nos ébats de ce matin... Les flammes enserrèrent mon corps dans une chaude étreinte et une tête munit d'une "bouche" se format au bout de la colonne noire...

- Je vais apposer mes lèvres sur les tiennes, Sakura Konoe, et tu partageras un peu de mon sang. Deux nouvelles choses s’offriront à toi. La première te concernera directement, et l’autre concernera les autres. Je vais t’offrir la possibilité de transformer tes partenaires comme tu le fais avec ton corps, sous la condition que tu aies leur consentement. Autrement, la transformation échouera. Te sens-tu prête ?

Après le mouvement initié par la licorne, je hoche la tête en signe de confirmation, avant de poser mes lèvres sur la forme noire. Je sentis un fluide épais, au gout métallique, couler dans ma gorge, avant que la forme ne se rétracte. Durant plusieurs secondes, il ne se passa rien, le temps à mon organisme d'assimiler ce sang. Et sans prévenir, une douleur immense me transcenda de part en part, comme si une lance en fusion était passé en travers de mes tempes. Et ce fut un véritable hurlement à réveiller les morts, qui quitta ma gorge. Tombant à genoux, les mains sur la tête, je voie horrifiée mes bras et mes jambes en sang, la chair à vif, comme brulée jusqu'au muscle. Je poussa un second hurlement, plus retentissant que le premier, lorsque des écailles acérées sortirent de mon corps et des griffes remplacer mes doigts. Je préféra poser le tout au sol, de peur de me broyer accidentellement la tête, et la douleur me transperça le crâne, lorsque deux cornes en sortirent. Mes oreilles étaient également en sang et ma vue commençaient également à ce brouiller. Etait-ce du à la transformation également ou était-ce seulement du à la douleur, je me sentais trop faible pour y réfléchir d'avantage. Mais le pire, ce fut lorsque mes ailes sortirent de mon dos, déchirant la peau, des os et des muscles supplémentaires se créant, tandis qu'une queue démesurée sortit elle aussi au niveau du coxis.

Ensuite, mes blessures se guérirent d'elles mêmes et se fut comme si j'étais née ainsi. Mais mon estomac n'en supportât pas d'avantage et je rendis mon repas au sol, vomissant tripes et boyaux, tremblante de fièvre... De toutes mes nouvelles formes, celle-ci avait été la plus douloureuse... Malgré tout, je n'avais pas perdue connaissance... Certes, j'étais très affaiblie, mais toujours consciente. Mon Artefact se manifesta alors, s'adaptant à ma forme de Demi-dragonne dorée, avec une apparence adaptée. Un tissu de cuire de la même couleur recouvrit ma poitrine et mon bas ventre, et des griffes se matérialisèrent pour former comme une armure naturelle, se confondant avec mon corps. Une pierre orange était également enchâssée dans le tissu... Ma respiration était irrégulière et il me faudra sans doute un moment pour reprendre contenance...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]

Réponse 57 dimanche 29 janvier 2012, 01:21:21

Les flammes continuaient à brûler dehors, et Alice s’était mise à prier, espérant que tout se passerait bien. Il n’y avait naturellement aucune raison que ça ne fonctionne pas bien. Le Patriarche en personne était là, ce qui était la preuve indélébile qu’elle avait eu raison en l’amenant ici. Se relevant, elle regarda son Père, qui observait silencieusement les dragons.

« Ça commence à durer… songea Tywill.
 -  C’est le signe qu’il se passe quelque chose. »

Alice espérait que tout irait bien. Le Patriarche continuait à s’occuper d’elle, et les dragons continuaient à attendre. Alice les regarda également, intimidée. Il se dégageait une telle atmosphère de cette séance qu’elle sentait faiblement son cœur battre dans sa poitrine, nerveuse. Les minutes et les minutes continuaient à s’écouler, et le soleil poursuivait lentement sa course dans le ciel, jusqu’à ce que le Patriarche finisse par se redresser. Son regard croisa celui des humains, puis il poussa un grondement, avant de relever ses longues ailes. Les dragons se mirent à rugir également, dans une cacophonie assourdissante, qui amena Alice à plaquer ses mains sur ses oreilles.

« Putain, mais ils ont pété les plombs, ou quoi ?! »

Le Patriarche poussa alors un terrifiant grondement, et cracha une immense langue de feu, qui s‘étala sur une quinzaine de mètres, avant de se redresser, s’envolant dans le ciel. Les dragons le suivirent alors, formant une espèce de tornade, et le dragon d’Or disparut dans le ciel. Interloquée, Alice baissa alors les yeux, et sursauta en voyant, à la place de Sakura, quelque chose d’autre. Tywill vit également cette femme avec des ailes de dragons, des griffes pointues, une queue, et des cornes.

« Nom d’un bordel de merde de dragons… soupira Tywill, interloqué.
 -  Sakura… souffla Alice. C’est… ? Non, je… Comment est-ce que… ? »

Elle comprit. Elle comprit enfin ce que le Patriarche voulait, et ce qu’il lui avait fait. Il avait offert à Sakura une nouvelle forme, celle d’un dragon en or. Alice entreprit de se relever, un peu absente, commençant à comprendre ce qui se passait, en même temps que les autres soldats. Elle fléchit le genou en même temps que les soldats, que les mestres, et même Tywill fléchit également le genou. Devant leurs yeux ébahis de stupeur, la volonté divine du Patriarche s’était exprimée. Il avait transformé Sakura en une demi-dragonne, et le peuple de Sylvandell lui rendait hommage.

*C’est un prodige ! songea-t-elle dans sa tête. Un véritable miracle !*

Silencieusement, les hommes de Sylvandell entreprirent de se redresser, mais ce fut Alice qui parla. Elle marcha le long de l’eau, s’approchant de Sakura, n’osant pas la toucher, un sourire ravi sur les lèvres.

« Sakura, tu… Tu… »

La Princesse de Sylvandell était tellement surprise qu’elle ne savait plus quoi dire, et même son Père, qui était d’habitude si prompt à trouver un juron adapté à la situation, semblait peiner à comprendre ce qui se passait. Sans qu’on ne puisse se l’expliquer, Sakura, la petite esclave, était devenue une espèce de nouvelle élue, comparable à Erwan Korvander « le Maudit ».

« C’est… Oh putain, Sakura, c’est incroyable ! »

Est-ce qu’elle avait juré ? Ciel, c’était le signe on ne peut plus évident qu’elle était chamboulée !

Sakura Korvander

E.S.P.er

Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]

Réponse 58 dimanche 29 janvier 2012, 11:11:09

J'eu finalement énormément de mal pour reprendre un rythme normal, avant de pouvoir me remettre debout, sur mes deux... pattes... Mes avant bras comme mes jambes, sont lourds et imposant, pas du tout adaptés pour manipuler quoi que ce soit. En revanche, je peux ressentir une sorte de puissance circuler en moi... Je voudrais tordre des barres d'Acier à mains nues, je suis sur que ce serrais possible. Comme pour les formes précédentes, je n'avais pas seulement l'apparence d'une dragonne... mais aussi les capacités naturelles...

- Je... Merci, je... sais pas quoi... dire d'autre... Merci...

J'ignorais pourquoi il en avait décidé ainsi... Peut être bien pour une raison que seul l'avenir dira... La pleine orangée disparue pour laisser place à l'autel et les dragons firent un véritable tumulte... que mes nouvelles oreilles supportaient relativement facilement... et dans un certain sens, je les comprenais... Ce qui me fait donc penser que j'ai également acquis le langage draconique. Ils s'envolèrent finalement droit vers le ciel, en tournoyant telle une immense tornade dorée et enflammée. Dès qu'ils disparurent, je me retourna et eu la surprise d voir tout le monde agenouillé devant moi, y compris Alice et son père... Sur le coup, j'ai rougi de gêne, ne sachant plus trop où me mettre... Finalement, tous se relevèrent et ma princesse vint me rejoindre sur l'eau, un large sourire sur les lèvres.

- Sakura, tu… Tu… C’est… Oh putain, Sakura, c’est incroyable !

Je lui ai souris en retour, avant de basculer vers l'avant et de poser ma tête contre elle, reprenant une apparence humaine sans douleur cette fois si.

- Je suis... fatiguée...

L'instant suivant, je dormais dans ses bras, sans mettre départie de mon sourire... Par la suite, j'apprendrais que j'aurais dormie près de trois jours, mon corps se remettant doucement de la métamorphose... Il me tardait de dire à Alice comment cela s'était passé, avec le Patriarche...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]

Réponse 59 dimanche 29 janvier 2012, 14:20:32

« Je suis... fatiguée... »

Sakura formula cette phrase, avant de s’écrouler mollement sur Alice, qui sursauta. Craignant un malaise quelconque, elle sentit son cœur battre nerveusement dans sa poitrine. Elle porta silencieusement Sakura, la ramenant sur la berge. La jeune femme était lourde, à moins que ce ne soit Alice qui soit trop légère. Elle la déposa délicatement sur l’herbe, et un apothicaire alla vers elle, ne tardant pas à établir son diagnostic.

« Elle dort, expliqua-t-il simplement.
 -  Sacré bordel de Dieu, lâcha alors Tywill, retrouvant sa verve. Elle n’est pas comme les autres, celle-là…
 -  N’est-ce pas ce que je vous avais dit, Père ? répliqua vertement Alice. Il faut rentrer, maintenant. »

Devant cet ordre autoritaire, les soldats échangèrent des regards entre eux. Tywill marcha devant sa fille, et attrapa Sakura, la soulevant comme un fétu de paille, et la conserva entre ses deux grosses mains, évitant de la poser sur son épaule.

« Légère comme une plume… Les foutues apparences sont foutrement trompeuses. Quand je repense au prix qu’on l’a obtenu, cette donzelle-là… »

Et, sur ces mots, Tywill partit d’un franc éclat de rire, avant de faire demi-tour. Alice le suivit, et vit alors, parmi les chevaux, son fidèle Éclipse, que les gardes avaient probablement du aller chercher, à moins que ce dernier ne se soit débrouillé pour les rejoindre en personne. Elle caressa son museau, et sauta sur lui, tandis que Tywill se posa sur son énorme cheval, glissant Sakura devant lui, se débrouillant pour la maintenir entre ses bras, l’attachant avec des sangles, avant de décamper.

Rejoindre Sylvandell ne fut pas spécialement difficile, et Sakura fut placée dans l’infirmerie du château, pour un examen médical. Au bout de plusieurs heures, l’apothicaire décréta à une Alice angoissée et à un Tywill surpris que Sakura ne craignait rien, qu’elle n’avait aucune maladie, mais était juste très épuisée. Elle resta donc dans l’infirmerie, dans un lit bien plus petit que celui dans lequel Sakura avait dormi, mais qui était probable, et permettait à l’apothicaire et à ses assistants de veiller à son état de santé Elle ne fit pas qu’une petite sieste de plusieurs heures, et, quand le soir approcha, on la nourrit par le biais d’une petite piqûre. Ce n’était pas grand-chose, mais ça lui assurerait de quoi permettre à son corps de ne pas trop manquer d’aliments. Dès le soir même, Tywill signa de sa plume un billet qui affranchissait Sakura, et le fit notifier du sceau royal de Sylvandell, décrétant solennellement qu’aux yeux de Sylvandell et du dragon d’Or, Sakura Konoe n’avait plus aucune autre attache que l’affection naturelle et légitime envers le dragon d’Or, litanie rituelle exprimant qu’elle était libre. Parallèlement, une autre lettre fut signée et tamponnée du sceau royal, dans laquelle Sylvandell assurait son entière protection à celle qui avait été bénie par le dragon d’Or. Plusieurs exemplaires furent réalisés et transmis dans la soirée par des messagers aux baronnies, ainsi qu’à l’administration centrale d’Ashnard.

Sakura ne se réveilla pas le lendemain, et Alice fut passablement nerveuse, ce que ses servantes, comme Lõara, ressentirent sans hésitation, lui affirmant qu’elle se réveillerait. Elle était là à chaque fois que l’apothicaire inspectait Sakura, continuant à répéter, comme un leitmotiv, les mêmes et les mêmes phrases.

« Elle continue à dormir. Son corps est épuisé… Il y en a pour plusieurs jours. »

Follement inquiète, la Princesse passait parfois plusieurs heures dans le centre médical, tournant en rond, observant Sakura, guettant le moindre geste, un clignement des yeux. Au moins son sommeil était-il paisible, et voir sa belle endormie était pour Alice un grand plaisir. Elle semblait si heureuse, si belle… La Princesse s’assurait qu’elle ne manquait de rien, veillant à ce qu’elle soit installée le plus près possible des multiples cheminées du centre médical. Comme dans chaque partie du château de Sylvandell, les courants d’air étaient glaciaux. Sakura dormait donc sous deux couvertures la nuit, avec le feu crépitant à côté de son lit.

Quand Sakura rouvrit les yeux, Alice n’était pas là. Elle se trouvait dans le temple, en train de prier, mais, dès qu’elle apprit la nouvelle, elle retourna rapidement au château. Pendant ce temps, l’apothicaire avait expliqué à Sakura ce qui s’était passé, soit qu’elle avait dormi pendant trois longues journées, et venait de se réveiller en plein milieu de l’après-midi. Un rapide diagnostic établit qu’elle se portait bien, même si son corps était encore assez fatigué. L’apothicaire prescrit donc, en prenant en considération le petit corps faiblard de l’ancienne esclave, de la laisser dans le lit au moins jusqu’à demain. Il ne fallait pas prendre de risques avec une femme qui avait été choisie par le dragon d’Or.

Alice retourna rapidement dans le centre médical, et s’entretint brièvement avec l’apothicaire, qui lui fit part de son diagnostic. Plusieurs domestiques et autres officiers se tenaient là, et elle les congédia, désirant être seule avec Sakura, envoyant même bouler l’apothicaire hors de sa pièce. Lorsqu’elles furent enfin seules, Alice s’assit à côté du lit de Sakura, et lui offrit un long baiser.

« Bonjour… lâcha-t-elle ensuite. Comment te sens-tu, ma belle ? »


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