Plier les genoux, baisser les yeux? Ha! [Liam]

Quelqu'un la réveillait. Elle avait mal au crâne, elle distinguait une voix, sans la comprendre. Elle se crispa, et referma les yeux. Encore cinq minutes...
On lui colla une taloche dans la joue, elle fut vraiment réveillée. Avant qu'elle puisse se mettre à rager, elle sentit quelque chose de froid la tirer au niveau du cou. Un collier d'acier, relié par une chaîne. Ah, oui, c'est vrai...

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Seikusu, un jeudi soir. Elle disputait un match amical avec un débutant qui voulait voir l'écart qu'il y avait entre lui et la championne. Il se démerdait plutôt bien, mais elle lui avait quand même collé une bonne raclée. Voyant qu'elle allait être en retard pour e dîner, elle avait coupé par le parc. Mais pour une raison étrange, le bois semblait beaucoup plus vaste que d'habitude. Elle chercha à rebrousser son chemin, et s'aperçut qu'elle s'était perdue. Un homme vint à sa rencontre.

- Excusez-moi, je suis un peu perdue, vous pouvez m'aider? J'habite un peu au sud et...

L'homme décocha un coup de poing visant l'abdomen, mais elle le bloqua sans difficulté d'une main. Elle grogna:

- C'est quoi ton problème à toi? Tu veux qu'on le fasse, c'est ça?

Elle perçut une petite lumière dans les yeux de l'homme et fut projetée en arrière. Elle percuta un arbre, et il tomba. Elle se relevait avec difficulté:

- De la magie? C'est quoi ce bordel?

L'inconnu était déjà arrivé sur son flanc droit. Il lui attrapa la tête et l'éclata contre son genou. Elle tombait à quatre pattes au sol, et sentit quelque chose l'écraser violemment au sol, la même chose qui l'avait éjectée. Elle s'évanouit.

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On l'amena au-devant de la scène, et elle tomba à genoux devant la foule. Son T-shirt était déchiré à la verticale, et on avait retiré son soutien-gorge. Elle chercha à refermer sa veste, mais le curseur de la fermeture éclair avait lui aussi disparu. Un homme criait à côté d'elle:

- Prochain lot, une jeune humaine de la Terre! Elle est forte et pleine de vigueur! Et regardez-moi ce joli minois, cette poitrine! Allez gamine, fais-nous profiter de tes formes! Enlève ton haut!

Elle se releva, et se jeta sur le vendeur en lui décochant un violent coup de pied dans les côtes. On entendit un craquement bruyant, et le type tomba au bas de la scène en hurlant de douleur. L'autre homme, qui l'avait réveillée et la tenait en laisse, sortit une petite manette avec un bouton, et appuya. Flying Blow sentit l'électricité parcourir tout son corps et cria, c'était la deuxième fois qu'on lui faisait ce genre de coup bas. Elle tituba et finit par tomber sur les fesses. Le vendeur se relevait et parla sans crier, parce que c'était devenu très douloureux:

- Une nature sauvage et farouche, et regardez-là, elle peut aussi bien s'occuper de votre sécurité que de votre corps!

Elle serra les dents, et releva la tête vers le type qui l'avait châtiée: c'était le chasseur qui l'avait capturée.

- Toi, espèce de connard...

Le marché aux esclaves, le lieu qui accueille le plus de vie sans doute dans chaque ville c’est ici que se définissent les vrais maitres du pays, on peut dire ce qu’on veut mais être capable de vendre n’importe quel esclave à un puissant était un atout majeur, et  on en obtenait une sorte de pouvoir tout à fait grisante, que ledit puissant ne fasse pas quelque chose qui partirait en faveur de…prenons comme exemple Liam Eckart, et bien ce fameux Liam Eckart, qui l’empêcherait de faire acheter au puissant un assassin plutôt qu’un esclave docile ?  là est toute la beauté de la chose. Les esclavagistes dominent le monde, c’était une sacro-sainte vérité, une triste vérité, mais qui était assez pragmatique pour que l’on en comprenne toute l’horreur. Enfin, horreur, tout dépend du point de vu bien sur…

Lord Eckart donc, puisqu’on parle de lui, venait de passer une demi-journée des plus fructueuses. Comme d’habitude, ses esclaves  s’étaient vendus comme des petits pains, malgré la présence des marchandises d’un autre esclavagiste, un lord Sla…quelque chose. Il avait fait des bénéfices loin d’être négligeables, et avec un tel chiffre d’affaire, il avait fait des investissements juteux, se mêlant aux affaires des autres, achetant une partie de leur entreprise, ainsi, il avait de la marchandise sur une douzaine d’étals, ho certes, un seul avait le label Eckart, son étal personnel.

Le label Eckart c’était quatre choses  Docilité – Education – Utilité - Virginité, les esclaves étaient dociles, savaient tout faire, du ménage aux comptes, savaient lire écrire, compter, faire des tâches complexes sans souci d’émancipation, et le dernier point, mais pas le plus important, c’était qu’elles avaient encore leur hymen (il le reconstituait après les avoir complètement brisées, si il avait du n arriver jusque là), pour les femelles, et encore complètement puceaux, pour les mâles.

Enfin bref, tout ça pour dire que Liam, en joie après ses affaires, observait la marchandise des autres, sait-on jamais, qu’ils aient une perle à proposer à vendre, s’arrêtant devant un étal, il vit une scène qui le surprit et qui le fit sourire, en effet, alors que l’on présentait une nouvelle esclave fraîchement capturée de la terre, une vraie beauté il fa fallait le reconnaitre. Il y avait des affaires à  faire, alors que la jeune femme typée asiatique était présentée à l’étal et que le premier ordre fusait, celle-ci , non seulement, n’obéit pas, mais en plus, elle envoyait un coup de pied des plus violent dans les côtes du vendeur. Il aurait juré d’ailleurs avoir entendu un craquement.

Et alors que l’homme tombait de son étal, Liam éclata de rire, un rire néanmoins discret, mais pas de cris de douleur venant de la jeune femme, aussi n’avait-elle sans doute pas été punie, on avait du juste donné un coup sec sur le collier. L’acheter pourrait être intéressant, et qui voudrait, à part lui, se coltiner une esclave qui n’était pas dressée.

« Une nature sauvage et farouche, et regardez-là, elle peut aussi bien s'occuper de votre sécurité que de votre corps! »

Là, Liam applaudit franchement, en riant de manière clairement audible en s’approchant de l’étal, les gens s’écartant de son passage, comme intimidés, quoique, vu le sourire de bon nombres, il s’agissait d’un spectacle qui promettait d’être assez intéressant, enfin, selon eux, Liam, lui, comptait bien négocier un prix faible pour une esclave non dressée.

« Bravo, quelle démonstration de savoir-faire !  Je suis…estomaqué par tant de docilité ! »

Il sourit en continuant à s’approcher , sourire aux lèvres.

« J’ai une question, pourquoi vendre une esclave qui se rebelle physiquement contre vous ? »

Des assentiments montèrent de la foule, un brouhaha des forma et s’intensifia, se désintéressant un peu de la scène, non !  Si les gens se désintéressaient, il  devait faire remonter l’attention !

« Mais dans ces conditions, qui voudrait l’acheter ? Allons-y, quel prix proposez-vous pour un article dont les qualités sont moindres ! Si vos clients ne peuvent pas se fier à vos esclaves, peut-être ne peuvent-ils pas se fier à vous ! »

Le grand final approchait, d’ici quelques secondes, ses profits allaient encore augmenter, et peut être aurait-il de belles réductions pour qu’il se la ferme….d’ailleurs, alors qu’il tournait le dos à l’étal pour haranguer la foule, il sentit une main se refermer sur son épaule et l’ « inviter » à le suivre en arrière-boutique.

Liam sourit un bref instant avant de faire mine d’être surpris et il se laissa entrainer, les véritables négociations pouvaient commencer…

Elle replia ses jambes sur elle-même et écouta. Quoi, une esclave? C'était quoi ces histoires? De la magie, et maintenant ça, pourquoi personne ne s'affolait? Pourquoi pouvait-il parler impunément d'esclavage, pourquoi pouvait-on vendre des gens au 21e siècle sans que personne ne soit choqué?Quel était ce lieu, qui étaient tous ces gens? Où était Seikusu, où était son père? Et elle, où était-elle? Que lui était-il arrivé? Tout ça était réel, si elle avait rêvé, son étrange collier, ou même la baffe, elle n'aurait rien senti. La baffe, oui... Elle levait les yeux: l'homme qui venait de parler suivait le vendeur derrière l'estrade. Le type boitait et se tenait les côtes, le simple fait de respirer devait être atrocement douloureux. Et puis, envers et contre tout, la championne du monde souriait.

- Tu te crois meilleur que moi parce que tu me tiens en laisse, hein? Tu as cru que tu m'étais supérieur parce que tu peux faire ce truc avec tes yeux?

Le chasseur qui tenait avec fermeté sa marchandise la regardait se relever, surpris. En général, un esclave qui prenait une telle châtaigne mettait du temps à remettre ses idées en ordre. Mais Flying Blow en avait vu d'autres. Elle empoignait sa chaîne d'une main, et de l'autre, elle levait un doigt. Ses yeux malicieux pénétrèrent ceux de son persécuteur avec un regard hargneux. Mais elle continuait à sourire.

- Une seconde pour toi, tête de con...

Elle lui tourna le dos et tira violemment sur le lien pour attirer l'homme à elle. Fidèle à sa réputation elle sauta, et toute l'assemblée crut la voir s'envoler. Elle fracassait le crâne du pauvre type en une magnifique retournée acrobatique, et se réceptionnait alors que derrière elle, les dents du chasseur de primes tombaient sur le plancher. Mais plutôt que de chercher à fuir, elle s'en alla au derrière de la scène, et interpella son vendeur qui discutait avec un "hé!" typique de son sale caractère. Le type se tournait vers elle, et elle désigna du pouce son acolyte qui gisait sur le sol.

- Celui-là est H.S, c'est qui le suivant?

Effrayé, le type lâcha à Liam comme une ultime proposition:

- Trois mille pièces et elle est à vous. C'est vraiment donné!

Liam était bien content d’avoir réussi son petit manège, maintenant il était le maitre dans les négociations, on pouvait ne pas le croire, mais pourtant…avec son petit scandale il maintenait la foule sous son emprise, quelques mots de plus et le marchand n’oserait plus faire le moindre pas dans ce coin sans risquer de se faire lyncher ! Le comprenait-il ? Si il le comprenait, il saurait que c’était le prix que Liam en voudrait qui serait une délivrance pour lui, quel qu’il soit. Mais il avait une idée bien définie derrière la tête…
   
« Tu te crois meilleur que moi parce que tu me tiens en laisse, hein? Tu as cru que tu m'étais supérieur parce que tu peux faire ce truc avec tes yeux? »

Il tourna la tête vers la jeune femme qui invectivait son geôlier, elle avait un regard très intéressant. Il était farouche, et il voyait briller au fond de son regard l’essence même de la rébellion, ce serait divin…exquis, délicieusement agréable. Il la dresserait, il la briserait, il la réduirait à l’état de loque, à un point o elle supplierait qu’il lui donne un ordre, au point de se rendre compte que le seul bonheur de sa vie était la volonté de son maître !

« Une seconde pour toi, tête de con... »

Il la regarda faire avec intérêt, très beau mouvement, un timing très bien calculé ce qui prouvait une grande expérience du combat, quand il disait qu’elle ferait une parfaite garde du corps, il ne pensait pas que ce serait aussi vrai, regardez donc ce mouvement. Premier temps, elle se protège en exposant son dos, le privant d’accès à ses organes vitaux, ensuite elle le déséquilibrait en l’attirant vers elle d’un coup sec et brusque. Et enfin, dans un mouvement dont le côté spectaculaire gâchait un peu l’efficacité étant donné la dépense d’énergie physique qu’avait dû nécessiter un tel saut, il désapprouva cette esbroufe.  Bon, il fallait reconnaître que les résultats étaient probants, elle avait carrément atomisé son gardien. Elle lui avait fracassé le crâne.

D’un air provocateur, elle défia l’interlocuteur de Liam qui n’avait d’ailleurs plus eu d’intérêt pour lui pendant le spectacle.

« Celui-là est H.S, c'est qui le suivant? »

Le vendeur fut effrayé. Intérieurement, Liam remercia sa future chose, grâce à elle, les négociations seraient encore plus simple. Bientôt, elle lui appartiendrait, bientôt, elle pleurerait à ses pieds. Bientôt, elle lui obéirait.

«  Trois mille pièces et elle est à vous. C'est vraiment donné! »

Liam sourit. Non, on essayait encore de le voler. Trois mille pièce d’or pour ce qui se résumait à de la qualité physique, le reste étant absent. Il lui fallait donc le lui rappeler…dommage…cette personne risquerait de vite déchanter.

« Alors reprenons, vous me vendez une marchandise qui n’est même pas ce bonne qualité car elle nécessite encore un dressage complet et intensif au caractère fondamentalement rétif. Et en plus vous me proposer un prix qui équivaut à celui d’une esclave déjà dressée. N’y aurait-il pas une autre arnaque ? Ou est-elle ?Elle n’en vaut pas plus de mille cinq cent, deux mille si on compte la force et l’agilité dont elle vient de faire preuve à l’instant ! »

Il sourit en regardant alternativement les deux personnes, l’esclave et le vendeur. Une idée germait dans son crâne de véritable cinglé sadique, il voyait un opportunité de faire une affaire en or.

« Ou alors…voila ce que je vous propose, vous allez me la laisser pendant un mois, un mois pendant lequel je la dresse complètement pour vous, si je réussis, vous m’offrirez cette esclave, si j’échoue, vous la récupérerez et je vous verserais une indemnité de trois mille cinq cent  pièces d’or. Qu’en pensez-vous ? »

Il tendit une main gantée de velours noir

Le vendeur était littéralement cerné. D'un côté, la marchandise la plus dangereuse qu'il n'ait jamais vue, qui était prête à mettre n'importe qui au tapis, et de l'autre, un bon négociateur, excellent orateur, qui allait le débarrasser d'elle, certes pour rien, mais maintenant. Il bredouilla:

- Q-q-que pensez vous de cela? S-si vous échouez, vous payer l'indemnité, et en plus vous pouvez garder l'es...

Le plat d'un pied s'écrasa sur le côté de son visage et l'envoya à terre avant qu'il n'ait terminé sa phrase. Dans un dernier moment de conscience, il lui sembla entendre la voix de la dite esclave, en train de s'écrier "me snobez pas!".
Prenant la place du vendeur, la championne du monde de Street Fight se retrouva juste devant Liam, le regard fier et le sourire mauvais. Elle pointa le type de son habituel index provocateur:

- Je suis pas ton esclave le goth aux cheveux longs! Tu sais qui j'suis? Je suis Flying Blow, je t'éclate quand tu veux bonhomme!

Elle s'arrêta comme si elle venait de se rendre compte de quelque chose d'important, puis se pencha un peu en avant, posant la main sur son genou dans une posture aguichante:

- Tu te rends compte? En fait ce serait à toi de travailler pour moi, monsieur personne, je suis quand même la meilleure!

Elle ajouta un petit clin d’œil complice à son petit manège, puis conclut en envoyant ses deux genoux vers le menton de Liam. On va bien voir qui est le serviteur de qui!

Cela se passait mieux  que ce qu'il espérait, le marchand avait carrément les chocottes, il avait si peur qu'il aurait pu l'acquérir gratuitement, mais bon, il avait hâte de voir comment les choses allaient tourner...ce serait un pur délice que de réussir à faire ce qu'il voulait.

« Q-q-que pensez vous de cela? S-si vous échouez, vous payer l'indemnité, et en plus vous pouvez garder l'es... »

Il ne finit jamais sa phrase, mais il n'en avait pas besoin pour comprendre que le marché était conclu, elle venait de l'assomer, voir pire, avec un mafgnifique coup de pied dans le crâne. L'esclave rebelle se dressa donc devant Liam, provocatrice, comme depuis le début, et, sourire aux lèvres, elle sourit avant de dire :

« Je suis pas ton esclave le goth aux cheveux longs! Tu sais qui j'suis? Je suis Flying Blow, je t'éclate quand tu veux bonhomme! »

Oh, vraiment ? Elle éclatait Liam quand elle voulait selon ses dires, il trouvait cela fascinant, une vulgaire humaine qui se croyait l'égale d'un être surhumain, inhumain même. Elle avait de l'espoir...enfin bon, prenant une pose que l'on pouvait considérer comme attrayante pour quelqu'un qui était intéressé par la bagatelle pour ajouer :

« Tu te rends compte? En fait ce serait à toi de travailler pour moi, monsieur personne, je suis quand même la meilleure! »

Et après un bref clin d'oeil, toujours dans le même sens que la pose, elle passa à l'attaque, elle lui sauta dessus pour lui envoyer ses genoux dans le visage, mais elle était lente, très lente, enfin, pour un vampire elle paraissait lente, il était le prédateur naturel de l'homme, et tout en lui était fait pour ce rôle, y compris sa vitesse, er à côté de cette vitesse, elle semblait lente !

Il s'écarta alors sur le côté, assez pour qu'elle puisse passer  sans le toucher, et tendant le bras il saissait la laisse qu'elle n'avait pas détaché et donna un coup sec vers l'arrière, dans le but de faire tomber au sol la jeune femme. Puis il lachea ladite laisse.

« Bon, je suppose que je n'ai pas le choix...Même si je n'qime pas me donner en spectacle, je vais de voir t'apprendre dès maintenant quelques petites notions... »

Il retira son manteau, et retira ses gants en velour pour mettre un gant aussi noir que le premier, mais en cuir et renforcé de métal au poing gauche, et de l'autre main, il dégagea le fouet de sa ceinture, il se recula de deux pas, attendant la miss.

« Je dois t'avouer que ce moment est mon préféré, si tu veux réussir à me toucher, il va falloir accélérer, car ce n'est pas en imitant les escargots que tu vas me toucher. Vas y, montre moi jusqu'où tu es prête à aller pour ta liberté, donne toi à fond, la chute n'en sera que plus dure ! »

Il fit claquer son fouet dans le vite ramenant le poing ganté vers lui. Son objectif était simple : il comptait attraper flying blow avec son fouet pour l'amener vers lui et lui caresser violemment l'abdomen du poing !

Elle s'était laissée avoir comme une débutante. Cette riposte lui avait apprise trois choses sur son adversaire: primo, il avait de bons réflexes. Éviter ainsi une attaque surprise montrait qu'il était constamment sur le qui-vive. Secundo, il était relativement rapide. Avoir des réflexes c'est bien, mais éviter un coup sauté de la part de Flying Blow relevait déjà de l'exploit. Enfin Tertio, il était capable de réfléchir avec rapidité et lucidité au cœur même d'un combat, si on considère qu'il a pu riposter rapidement et efficacement à un assaut qui se voulait surprenant et fulgurant. En gros, un novice du combat dirait juste: Wah, mais il est fort ce con! Petit bonus, il avait de l'esprit. Il savait répondre à la provocation par la provocation. Donc il avait du répondant, ça promettait un combat intéressant. Mais toutes les qualités énumérées précédemment, la jeune femme les possédait également. Allongée par terre, elle souriait.

Il lui suffit d'une impulsion pour se remettre sur pieds, mais bien qu'elle se décidât à se battre avec sérieux, elle n'adopta pas la garde du style Kurayari. L'inconnu avec qui elle avait engagé le combat venait de dégainer un fouet et d’inter-changer son gant. Il venait donc d'augmenter la portée de ses coups, ce qui expliquait pourquoi il s'était reculé. Pour ce qui était du gant, elle devint beaucoup plus méfiante. On lui avait déjà fait le coup des tasers caché dans des gants de boxe, elle ne souhaitait pas renouveler l'expérience.

Cependant, et contrairement à l'ordinaire, elle ne se protégeait pas, et n'avançait pas non plus. Non, elle s'accroupit soudainement et attrapa sa propre laisse de la main gauche, donnant un grand coup horizontal pour l'enrouler autour ds jambes de Liam, ce qu'elle réussit avec brio. Force, vitesse, technique, endurance, et ingéniosité. C'est ces cinq qualités qui avaient fait d'elle la championne du monde.
Se servant de sa flexion elle s’éleva dans les airs, exécutant quelques acrobaties pour donner de l'élan à sa jambe droite tendue. Comme il le lui avait conseillé, elle accélérait. L'échauffement était terminé à présent, elle se battait avec la même fougue qu'en finale de championnat, ou contre son père. Son père... Après ça, était-elle certaine de pouvoir le revoir un jour?

Son talon s'abattit sur l'abdomen du Vampire,ensuite de quoi elle exécuta un salto arrière pour se rétablir. Elle avait confiance en elle, elle était plus que déterminée à rentrer chez elle.

- Permets-moi de me présenter: Je suis la légendaire Flying Blow, championne du monde de Street Fight, invaincue depuis près de trois ans! Et je suis prête à me donner à fond contre toi, sale SM efféminé!

Bien que ce n'était pas la première fois qu'elle mettait sa vie en jeu dans un combat, elle y prenait toujours un plaisir malsain, comme un jeu dangereux et excitant.

Le coup fut rapide, violent, efficace, il manquait juste de quoi lui prouver de quoi elle était capable, mais voilà, l'ennui, c'était qu'elle était humaine, quand bien même elle accélère ses coups, elle était toujours plus lente que lui, ses coups étaient douloureux, certes, mais il avait vu bien pire, aussi, n'esquissa-t-il qu'un léger rictus au moment du choc, un rictus qui pasa comme une lettre à la poste, en toute facilité ! Il n'allait certainement pas se plaindre, mais en même temps, si elle continuait comme ça, elle n'irait pas loin, d'autant que si elle se ervait de sa laie, bientôt, elle ne erait plu qu'un fardeau pour elle, elle allait bien vite le découvrir ! Quitte à lui faire une petite démonstration !

De plus, elle pouvait toujours lui dire tout ce qu'elle voulait, il s'en foutait, il ne connaissait pas le sreet fight et au fond, cela ne semblait pas vraiment l'obnubiler, et il ne connaissait pas non plu ce surnom de flying blow, bien que si elle continue avec des coups faiblards, elle finisse par ne pas mériter un nom aussi pompeux !

« Flying blow, c'est cela ? J'aurai cru plutôt à flying flick ! Arrête de donner des pichenettes au lieu de véritabkle coups ! Mai en tout cas, tu es inconnue au bataillon, et franchement, je ne m'en porte pas plus mal !  Tu voi, ta légende se limite à un cercle restreint de personnes sans valeur, le vraies légendes, ce sont celles qui ont un impact sur tout un peuple, ne te prends pa pour ce que tu n'es pas !  Tu n'es qu'une simple chose, rien de plus, une chose qui est désormais mienne ! Oui, tu ne vaux que cela, le prix d'une chose, et comme toute nouvelle choe à moi, je vais commencer par te brier pour ensuite te remodeler comme je l'entends! »

Il se contentait d'attendre, il ne ouhaitait pas se battre et n'attaquerait qu'une fois la victoire certaine !D'ici là, il regarderait apprendrait à lire se mouvements, quitte à encaisser, et si l'occasion de présentait, il saisirait de la main gantée la chaine/laisse de la jeune femme.

« Bon, allez, viens sérieuement et frappe de toute te forces, je ne m'equiverait pas, qu'on en finisse ! »

Non, cela ne finirait rien, bien évidemment ! Ce se contenterait de la rendre hargneuse, pour la pousser à la faute de manière poussée, à cause de la rage et de la déconcentration, elle serair hâtive et donc foutue !

« Ah et au passage,, crois moi, quand j'en aurai fini, tu préfèrera que je joue dans le SM, tu as tout intérêt ç me batrre, mais en es-tu  vraiment capable ? J'en doute.... »

Il fit claquer le fouet dans le vide avant de l'envoyer à la rencontre de la combattante !  Une incitation à venir à sa rencontre en somme, mais asez violente pour laisser un magnifique sillon là où celui ci passerait ! Un illon, ou mieux, bien sur, peut être que le foet s'enroulerait !  C'était certain ! Et il ne l'envoyait nulle par ailleurs que vers la jambe d'appui pour le saut, et plu précidément, au genou !  Si le genou lâcjhait alors c'était fini pour elle, donc techniquement, il avait du être la cible de coups précédents, donc, il était normal qu'il puise être facilement fragilisé !

Enfin, bon, c'était à voir, le coup retentit pour atteindre sa jambe. Allait-il réussir ?

C'était quoi ce mec? Elle était la plus puissante combattante, ses coups pouvaient sans problème traverser le béton, et elle n'y allait plus de main morte! Pourquoi avait-il l'air indemne? Aucun être humain ne pouvait encaisser un tel coup, ni même faire semblant de l'avoir encaissé! Sa force était inefficace, et ce type se moquait qu'elle fût rapide ou non. Il lui restait l'endurance, l'ingéniosité, et la technique. Et elle avait beau faire monter son égo pour se motiver, il ignorait totalement de quoi elle parlait.

« Bon, allez, viens sérieusement et frappe de toutes tes forces, je ne m'esquiverai pas, qu'on en finisse ! »

Il s'agissait de ne pas perdre son sang-froid. Outre esquiver, il y a trois autres façons de recevoir une attaque: l'encaisser, la bloquer, ou la contrer. Bloquer était fort probable, vu que cette option offrait toujours la possibilité d'une riposte tout en minimisant les dégâts. Mais elle n'avait pas le temps de réfléchir à ça que le fouet arrivait déjà vers sa jambe. Elle avait largement le temps de le voir venir: il devait chercher à la titiller, et non à la frapper. Et leva donc le pied en sautant un peu pour creuser l'écart, et dès qu'il revenait au sol, elle se ruait vers lui avec toute la hargne d'une lycéenne dont on voyait la moitié des seins.
Vous voulez connaître le plus gros inconvénient d'un fouet? Pour éviter que la lanière vous revienne à la gueule ou se perde, il est nécessaire de la stabiliser à la fin de chaque coup, ou de l'accompagner au bout de son élan. Ce qui signifiait qu'on baissait la garde entre chaque assaut, comme avec un nunchaku. Profitant de l'occasion, Flying Blow plaqua sa paume contre le visage de Liam, fléchissant légèrement les jambes, et plaçant sa main gauche entre ses omoplates pour s'aider alors qu'elle emporter avec elle dans les airs.

- Sinistra Bomber...

Elle dépliait le bras pour amener la tête de son acheteur vers le bas. Trop tôt? Ils commençaient à peine à redescendre. Kamishini se plaçait au-dessus de lui, pieds joints sur son ventre, jambes pliées. Au moment de toucher le sol, elle les déplia, écrasant le Vampire au sol, profitant du rebond pour se donner de l'élan.

- Deuxième version: Escape!

Oui, elle foutait le camp. Courant droit devant elle de toute la puissance de ses jambes, sans se retourner, pour échapper à ce malade qui semblait bien trop fort pour elle. Elle serrait les dents: comment pouvait-il exister des êtres aussi forts? La fuite relevait plus de la sagesse que de la lâcheté, mais bien qu'elle eût toujours cherché des adversaires plus forts, elle ne s'attendait pas à un tel écart. Ni à un tel enjeu. Où était Seikusu? Où était son père? Elle se consolait en se disant que ce n'était pas du Street Fight, sans quoi elle n'aurait jamais osé fuir. Elle devait se cacher. Puis rentrer chez elle. Ce mec était un vrai monstre.

Elle s'enfuyait et il commençait un poil à s'échauffer ! Elle était douée, mais il lui fallait reconnaître qu'elle n'était pas mauvaise dans son genre  la miss. Une fois bien dressée, elle serait très douée pour jouer les gardes du corps. Il faudrait une tenue plus professionnelle....mais le sukjet n'était pas là !  Elle était très douée pour le combat au corps à corps, elle avait profité du retour du fouet et donc de l'instant où il baissait un poil sa garde. C'était surprenant, et elle en avait profité pour lui mettre une bonne raclée, et pas qu'un peu !  Où était-elle au juste ? Là bas ! Elle s'enfuyait en toute hâte ! Une preuve de sagesse mine de rien !, oui, quand on rencontrait quelqu'un de trop fort, fuir n'était ps de la lacheté, mais de la sagesse, donc forcément, ilvyait en cela quelque chose d'extrèmement positif !, si elle était assez intelligente pour fuir comme une hase devant lui, alors elle serait intelligente pour se soumettre au bon moment ! Bon, allez, il fallait la poursuivre. Souriant, il se releva et se mit à marcher, il avait repéré son rythme cardiaque, sa pulsation caractéristique, pour le reste, ce serait du gateau, en se focalisant là dessus, il ne pouvait pas la perdre, il la retrouverait toujours, et plutôt vite, mais en, même temps, pouvait-il agir autrement que de l'attraper ? Cela devenait une question d'amour propre. Il fit un geste de la main et l'un de ses gardes lui laissa sa monture et alla payer le vendeur alors qu'il montait en selle et qu'il se metait à la poursuivre, mais bon, même si elle avait pris un peu d'avance, personne de normal, personne comme cette fillette ne pouvait être plus rapide qu'un cheval, même si ce cheval était avant tout connu pour pouvoir supporter de lourdes charges que pour sa célérité.

La rejoindre était donc une formalité, rien de plus, mais pour l'attraper, il fallait quelque chose en plus. Aussi saisit-il le lasso accoché à la selle, il allait jouer au cow boy avec une génisse humaine....amusant, non ? Il accéléra pour dépasser la jeune femme, et au moment où il la dépassait, illâchait son nœuds coulant autour de sa tête avant de tirer brutalement, continuant sa course, l'entrainant derrière lui, quitte à ce qu'elle traine par terre, ça lui ferait du bien, et pas qu'un peu, elle apprendait ce que veut dire mordre la poussière ! Elle allait bouffer de la terre ! Il fit volter sa monture et retourna près du stand, toujours à pleine allure, elle ne pouvait pas se libérer de toute manière, entre le chocs du sol irrégulier et la vitesse qui maintenait le nœud, autant vous dire qu'elle était coincée et devait s'étrangler à petit feu !

Il ne stoppa sa monture qu'en ar'rivant près du stand du vendeur. Il claqua des doigt et un homme se présenta avec un carcan en acier. Souriant, il saisit la corde pour attirer la jeune femme à lui et il lui envoya une mandale à bout portant de sa main au gant ferré au creux dans la mâchoire, histoire de la sonner et de lui intimer l'ordre de se taire avant de resserer la corde autour de de son cou histoire d'éviter tout débordement. Il fit signe à deux gardes d'approcher

« Brisez lui les poignts et les chevilles, on verra ce qu'en pensera mademoiselle la combattante après cela ! »

Elle courait, comme si sa vie en dépendait. Est-ce que sa vie en dépendait? Le cheval l'avait rattrapée, elle était trop épuisée pour accélérer. La corde autour du cou, elle avait tenté de sauter vers l'avant pour reprendre de l'avance, mais l'élan du destrier l'avait déséquilibrée, et elle trainait derrière la monture, étranglée comme un pied-tendre. Ils faisaient demi-tour. Et merde, foutue!
Les gens ont la fâcheuse manie, lorsqu'ils sont -en quelque sorte- pendus, de tirer la corde qui leur retient directement la gorge. Kamishini, elle, attrapa la corde tendue qui la liait à Liam, et plia les bras pour donner du mou entre ses mains et son cou. Ainsi, la corde était moins serrée, et bien qu'elle trainait toujours bêtement au sol, elle n'avait plus de risques de virer au bleu, ou que les cahots finissent par faire un faux mouvement avec le lien, et ne lui rompent la nuque. Le cheval s'arrêta, elle lâcha la corde et souffla. Elle avait eu beau essayer de se redresser comme elle pouvait, elle avait trainé sur le pavé: ses fesses et son short troué s'en souvenaient, heureusement que sa culotte de tissu n'avait rien. Liam le tira encore à elle, et elle n'eut pas le temps de se donner une impulsion pour minimiser l'étreinte autour de son cou. Par chance, la torgnole qu'elle prit ensuite dans la tronche manquait d'élan, et elle en avait vu d'autre, raison pour laquelle elle riait bassement. Juste de l'acier? Si j'avais su...

- Brisez-lui les poignets et les chevilles, on verra ce qu'en pensera mademoiselle la combattante après cela!

C'est à ce moment-là qu'elle vit le type au carcan, et qu'elle le sentait un peu mal. Mais loin de se laisser abattre, elle s'assit en tailleur et sourit naïvement. Vous savez ce qui est embêtant avec les championnes arrogantes? On met beaucoup de temps avant de leur faire perdre la face.

- Trois choses: d'une ce serait douloureux, de deux, si j'ai bien compris où vous voulez en venir, je perdrai toute utilité. De trois, je suis assez intelligente pour savoir que si tu continues à me frapper au visage, tu vas faire baisser mon prix à la revente.

Elle se releva, et croisa les mains derrière elle. Croyant qu'elle obtempérerait, le type au carcan lui ordonna de présenter ses mains. Elle lui présenta son genou, en lui collant dans les joyeuses, et frappa d'un puissant coup de pied l'entrave dans sa main. Il lâcha prise, et l'objet d'acier parcourut environ quatre mètres en vol, avant d'atterrir, légèrement tordu.

- Une dernière chose, j'ai des conditions. Mettons que je vous suive: je veux pas porter ces trucs, c'est moche, c'est moyenâgeux, c'est lourd et ça ne va pas avec mon teint. Et si vous tenez tant à ce qu'on aille jouer ailleurs, achetez-moi au moins des fringues, j'ai froid et les miens sont tout abîmés!

Elle regarda l'autre sous-fifre tomber à genoux en se tenant les bijoux, et revint sur Liam. Elle était toujours fière, digne, même si elle commençait progressivement à se laisser faire. En espérant qu'elle finirait par avoir une ouverture...