Matou, matou, tu es où ? [Pv Pandora]

Raptus s'amusait à jouer avec une jeune femme qui avait un égo trop gros, l'entendre crier et supplier sa tortionnaire de la libérer était une douce mélodie aux oreilles de la divinité, qui n'en finissait pas de trouver toujours une autre idée pour le rendre folle, la chasseresse continua de manipuler sa futur poupée pendant dix petite minutes, puis finit par la relâcher, la pauvre humaine avait les yeux hagard et était devenue folle, sans compter que son ventre avait largement enflé, ce que Raptus avait laisser germer dans le ventre de sa victime allait la tuer à coups sûr et pas avec la douceur escompté, nul doute que sa proie préfèrera mettre vite fin à ses jours avant que la gestation soit à son stade final et que la douleur lui transperce chaque cellule de son corps de part en part, Raptus décida que cela suffisait.

La divinité reprit sa forme humaine et étira ses bras, elle déborde d'énergie ce qui n'est pas toujours agréable car cela incite à toujours se dépenser pour évacuer se surplus inaltérable, un liquide noir se mit envlopper la divinité, ce qui fiut apparaitre una magnifique robe découvrant son dos et étant fendue à mi-cuisse, à l'avant on pouvait voir le début de sa poitrine et un oiseau de tatoué dessus, ses pied nu furent vétus de talon aiguille, sur ses oreille pendaient des têtes de morts, Raptus aimait ce style typiquement humain. Une fois présentable elle se mit  partir en chasse d'une nouvelle proie, mais cette dernière allait sans doute être différente des autres, Raptus le voulait.

Elle se mit à marcher dans tout les coins de la fille, n'usant pas de ses pouvoirs, car cela tuerait le plaisir de traquer une proie qui ne peut fuir une fois que Raptus la traque, restait à savoir si sa proie serait du genre combative ou fuyarde, cela promettait de toute façon d'être intéressant.

C'est alors qu'une silhouette se mit à attirer l'attention de la chasseresse, aussi se mit-elle à la suivre sans chercher à vraiment prendre de la distance, le bruit de ses talons signalant la présence de Raptus à chacun de ses pas, la rue étant étroite, le son résonna, donnant davantage de sensation morbide dans cette rue sombre et étroite, ce que sa proie ne pouvait voir ce fut du liquide noir couler sur les côté de la rue, une précaution si la proie se révèle avoir des crocs pour le moins aiguisés.

Puis à la sortie Raptus prit à droite alors que sa proie prenait une tout autre direction, la chasseresse aurait lâché une proie ? Non, il en était tout autrement, elle partie dans un magasin et deux jeune fille en sortie, deux terranide, une chienne et une chatte, se crêpant le chignon, mais on voyait bien que c'était plus pour s'amuser qu'autre chose, se traitant affectueusement  l'une de vache laitière et l'autre de planche à pain.

Puis par une drôle de coïncidence elles croisèrent Pandora, si la chienne se mit à regarder avec mépris la terranide, il en était tout autrement avec la chatte qui sentait l'odeur d'une de ses congénère et ne put s'empêcher de sauter sur la demoiselle et se mettre à la chatouiller.

Mais sous ses deux apparence se cachait Raptus, qui voulait amuser un peu la proie et la chauffer un peu avant de commencer.

Quelle semaine. Son maître de "l'instant", car elle en changeait beaucoup, était particulièrement généreux, et n'avait voulu ses services que pour son violon. Même si le corps de Pandora n'était pas vraiment repoussant, il ne s'était jamais intéressé aux corps de ses esclaves, ne les utilisant que pour les tâches ménagères, et autre de sa maison. Certains pouvaient certes servir de porte parasol, parfois, mais quand on regardait leur situation et celles que pouvaient avoir d'autres esclaves, elles ne se plaignaient pas du tout. Pandora, donc, ne servait qu'à une chose, ravir les oreilles de son propriétaire, de sa famille, et de ses invités par sa musique. Il l'avait achetée un mois auparavant, et depuis, une fois par semaine, comme il était content d'elle et de ses "prouesses" il lui laissait chaque fois une journée de repos. Elle gardait son collier au cou, pour qu'elle ne se fasse pas attraper par d'autre, mais il savait qu'elle ne s'enfuirait pas non plus. Il était un trop bon parti et trop gentil avec ses possessions pour que celles-ci envisagent de le quitter.

C'est donc pourquoi elle se retrouvait dehors, contente de sa presque liberté, et pourtant fière de porter le collier, voyant, en cuir, son précieux violon bien entretenu entre les mains, son archer avec elle, collé contre le bois ciré de l'instrument. Durant la matinée, elle avait joué deux trois morceaux, et certains passant qui s'arrêtèrent devant elle pour se laisser porter par sa musique lui donnèrent même de l'argent à la fin. Et dire que son maître l'autorisait à garder ce qu'elle gagnait durant ses journées de repos... A sa dernière vente, elle avait vraiment gagné le gros lot. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas eu une existence aussi paisible. Elle se demandait combien de temps cela durerait. La durée la plus longue qu'elle était restée avec le même maître avait été de deux mois, suite à quoi il avait changé. Elle ne s'était pas du tout plainte, car celui-ci était quelque peu odieux. A cette pensée, elle secoua la tête, elle ne devait pas y repenser ! Non, ceci était du passé, et maintenant elle était plutôt heureuse.

Heureuse... A cette dernière pensée, un frisson parcourut son échine. Quelque chose n'allait pas. Elle sentait qu'une personne d'une grande force était dans la rue, et que ses intentions étaient toutes sauf gentille. L'instinct primaire des terranides, dans ces cas était très utile. S'inclinant bien bas devant les derniers passants qui l'avaient payé, glissant les pièces d'or reçues dans une de ses poches, elle s'empressa de quitter les lieux, soudainement craintive. Se forçant à ne pas courir malgré la peur qui la tenaillait, tout cela pour ne pas attirer l'attention de quelques malotrus qui auraient tôt fait de l'arrêter, ou pire, elle s'engagea dans une ruelle, et ne s'arrêta pas. Sa crainte se confirma et grandit encore d'un cran quand elle entendit derrière elle le bruit reconnaissable des talons aiguilles sur les pavés. Sa nature de Terranides amplifiant sa perception des choses, et sa nature à elle faisant que seule sa peur augmentait, elle se mit véritablement à courir, pour une fois qu'elle avait un bon maître, elle ne se ferait pas avoir facilement ! C'était la seule pensée qui lui occupait l'esprit.

Protégeant son précieux instrument contre elle de ses deux bras, elle se dirigea directement vers la foule la plus proche, pour disparaître à l'intérieur. Se laissant porter par le flux des passants, elle se calma peu à peu, n'entendant plus ce bruit qui l'avait fait frémir d'horreur. Lorsqu'elle se pensa en sécurité, elle sortit de la foule pour se reposer un peu à l'écart. Mais à peine eut-elle mis son nez dehors qu'elle se retrouva face à deux terranides, une chienne et une chatte. Si elle n'avait aucun sentiment mauvais pour chacune d'elle, le regard chargé de mépris de la première l'étonna un peu, et la réaction de la seconde lui fit sortir ses griffes. Ayant reçu l'accord de son maître pour se protéger s'il le fallait, elle n'hésita pas, et griffa le visage de la chatte. Faisant un saut en arrière, et son mauvais pressentiment revenant au galop, elle courut tête baissée dans la ruelle la plus proche.

Si quelqu'un s'en prenait à elle, alors Pandora utiliserait les grands moyens. C'est ce qu'elle avait décidé. Mettant à son épaule son violon, elle commença donc à jouer. Contrairement à ce qu'elle avait fait pour les passants, cette musique était clairement agressive. La ruelle, plongée dans l'illusion trop réelle de la violoniste, s'était transformée en un champ de barbelé. Autour de Pandora, on pouvait clairement voir une bulle protectrice, et tout ceux qui entraient dans le début de l'illusion, c'est à dire la ruelle, oubliaient directement d'où venaient la musique. Les quelques passants qui osèrent se montrer en ressortir rapidement, habits déchirés, et en sang. Les illusions de Pandora étaient devenus de véritables objets. Bien sûr, si elle s'arrêtait de jouer, l'illusion disparaissait, mais jusque là, un assaillant aurait bien à faire, entre les choses sur les sols et les murs, l'oubli généré par la musique et la bulle protectrice...

RAptus apprécia moyennement de se faire griffer la tronche par une terranide, mais la voir fuir dans la ruelle était un spectacle si excitant qu'elle décida de considérer cette griffure comme une invitation à lui faire comprendre qui est le plus fort entre elle et cette chatte. Ce que la divinité avait vu c'était que cette terranide avait une très bonne agilité, chose qui allait se trouver être très utile lors de sa séance de dressage.

la forme chienne suivit donc Pandora avec lenteur, pendant que la chatte montait sur le toit pour prendre en tenaille la fuyarde, quel ne fut pas sa surprise en voyant la terranide jouer de la musique, mais très vite la vérité éclata aux yeux de la divinité, elle usait de la magie des notes de musiques, un art qui était aussi merveilleux que dangereux, cela dit elle avait une grosse faille, car il fallait entendre la musique pour en être affecté, mais pour l'instant elle n'estimait pas cette solution indispensable, la chatte se mit donc à l'autre bout de la ruelle, puis les deux formes se mirent à tendre leurs main droite vers le barbelé.

Un liquide noir jaillit de leurs menottes et enveloppa la sphère puis vint une chose qui allait certainement faire peur à Pandora, la sphère se rétractait, le liquide noir ne faisait que serre sa prise et émettre un bruit strident de ferraille qui se frotte et grince sous la puissance du liquide, puis d'un coups plus rien, la sphère reprit sa taille initiale et la liquide noir partit en vapeur retournant vers les deux forme de Raptus, qui c'étaient approchées.

La chienne parla la première.

- Tu crois que ce genre de truc va marcher sur nous.

Vint après la chatte.

- Si tu me fais des excuses de façon adéquates on promet de pas trop t’amocher.

Le choix pouvait sembler évidant, ne pas faire confiance et continuer à jouer, mais la boule de barbelé se mit à tomber en poussière, comme s'il avait été rongé par un acide. Les deux terranide continuèrent de s'approcher de Pandora qui allait très vite se retrouver acculé contre le mur.

Cela faisait plusieurs fois qu'elle avait usé de cette "magie". Plus qu'une magie, pour les illusions de barbelé belles et bien physiques, elle concentrait son art sur le ressenti. Étrangement, plus personne ne prenait cette ruelle, si les premiers étaient arrivés puis repartis en sang, les autres s'avançaient vers elle puis repartaient comme s'ils avaient changé d'avis. L'art de Pandora était tel qu'il ne pouvait stimuler directement le cerveau, les ondes choisies avec les fréquences avaient ce pouvoir. Ce n'était pas de la magie, seulement un talent énorme.

Si au début, elle avait préféré fermer les yeux pour se concentrer sur la mise en place des barbelés, elle les avait rapidement ouvert, pour pouvoir observer les réactions des deux .... choses. Elle savait que celles-ci ressemblaient à des Terranides, mais son instinct, une fois de plus, lui disait le contraire, ressentant une énorme puissance malfaisante. Pandora, prônant la prudence, continuait à jouer, sans bouger d'un centimètres, sauf ses bras, et le haut de son corps, qui accompagnait sa musique.  Les doigts volaient sur les cordes, frappaient au bon moment, puis repartaient tandis que l'archet, fou, les frottait sans relâche. Derrière cette danse, on pouvait sentir toutes les émotions que mettait la Terranide. Elle ne voulait pas se laisser avoir, elle tenait à sa position. Son maître lui avait donné son accord, alors elle l'utiliserait jusqu'au bout.

Quand sa bulle protectrice commença à se resserer autour d'elle, elle n'eut aucune crainte, c'était normal, puis sans qu'elle ne comprit pourquoi, cela redevint normal. La Chose -elle ne savait pas comment l'appeler- avait fini par abandonner ? Elle en doutait, et ce doute se confirma quand elle vit les deux Terranides se rapprocher. Apparemment, elle ne savait pas si c'était une seule ou bien effectivement deux personnes. La première disait "nous" tandis que la seconde disait "me"... Préférant les ignorer, elle continuait à jouer, usant de son talent comme elle pouvait, recréant un parterre de braise, espérant que cela les dissuaderaient de s'approcher plus.

Quand la sphère de barbelé commença à s'éffriter, elle continua à jouer, sereine. Changeant peu à peu de thème, passant d'un système modale classique à un système modale évolutif, restant sur le premier degrés et ne changeant que la tonalité*, la mélodie gagna en puissance. Les doigts volaient de plus en plus vite, bien que tout paraisse plus lent. La boule s'était reformée, changeant sans cesse de matériaux, passant de féraille, à de l'eau, ou encore du feu. Par terre, les cendres s'étaient mises à rougeoyer. Si une des deux Terranides s'avançaient, une odeur de chaire brûlée s'élèverait bien rapidement dans le ciel.


*basée sur l'étude d'howard shore, (celui qui a composé les musique du Seigneur des Anneaux) qui change donc du système modale classique, en enchainant trois premiers degrés, et ne touchant qu'à la tonalité, modulant. (Considéré comme de la musique classique, à tord, donc.)

Plus la neko se débattait pour garder sa liberté, plus cela excitait Raptus qui se retenait pour briser la mélodie de la demoiselle en un simple coups, les deux corps se mirent à marcher sur les braises, toute deux soupirant d'aise à sentir la chaleurs sous leurs pieds, se faisant absorber pour se diffuser dans tout le corps, la violence, la douleur elle adorait cela mais pas uniquement en tant que donneuse, cela dit les deux terranides s'arrêtèrent devant la bulle qui n'arrêtait pas de changer d'élément, ce qui rendait quelque peu difficile, en tout cas sans blesser gravement la chatte à l'intérieur.

Ce que Pandora ne pouvait voir c'est qu'un liquide noire s'enfonçait dans le sol et allait réserver une bonne surprise à la terranide qui allait devoir compter que autre chose que son instinct et ses yeux. La chatte fit apparaitre un fouet alors que la chienne avait entre les main un tazer, ne sachant pas si leur proie connaissait cette outils qui envoi de puissante décharge qui tétanie les muscles en procurant une horrible douleur si ce n'est de légère marques de brulures.

Pandora continua de forme sa protection changeante quand d'un coups des lianes jaillirent de sous terre pour ligoter ses poignets, ses cheville sa tête et sa queue, plaquant le tout contre le sol avec violence, la chienne se mit à s'approcher, laissant le fouet de détendre, l'extrémité touchant le sol.

- Alors on fait moins la maline ma mignonne, je vais te donner une leçon de bonne manière.

La chatte se mit à devancer l'autre, levant sa patte, griffe sortie et elle griffa le dos de Pandora pour réduire en charpies ses affaires.

- En petite tenue tu ne courras pas bien loin (rire). Voilà pour la griffure sur ma face.

La chatte donna deux coups de tazer dans le dos de la chatte, prenant le soin de décharger la batterie sur Pandora, la laissant une fois que sa victime arrête de gigoter et reprenne conscience suite aux puissantes décharges.

Avec tous les changements d'état de la boule qui l'entourait, Pandora ne pouvait effectivement pas voir ce qui se passait à l'extérieur. Mais jusqu'alors, rien n'avait pu la percer, alors pourquoi s'en faire pour une chose qui ne risquait pas d'arriver ? Il lui suffisait donc de continuer à jouer ainsi, malgré la fatigue que cela entrainait, et à un moment, celles qui la poursuivaient se lasseraient, non ? Elle ne comprenait pas comment celles-ci avaient pu supporter les brulures sous leur pieds, et à vrai dire, elle s'en fichait clairement. Tout ce qu'elle voulait, maintenant, c'était revenir auprès de son maître, dans sa villa, se faire féliciter à la fin d'une de ses improvisations, puis aller manger tranquillement...

Mais tout ça n'était plus vraiment à l'ordre du jour. Pendant plusieurs minutes, les deux silhouettes qu'elle pouvait observer à l'extérieur de sa bulle lorsque celle-ci devenait transparente avaient cessé de bouger, quelque chose n'étaient pas normal. Elles étaient encore sur des braises brulantes, mais elles restaient là, tranquilles. Ou bien ces créatures n'étaient pas des terranides, ou bien elles étaient passées par un maître, ou une maîtresse particulièrement horrible... Penchant plus pour la seconde chose, elle en frissonna d'horreur, pour elles.

Avant qu'elle n'ait pu exprimé sa pitié de quelque façon que ce soit, des lianes sortirent directement de terre, la plaquant au sol avec violence. Feulant de rage de s'être fait prendre, elle n'avait aucun moyen de s'échapper. Cou, poignets, chevilles, et même la queue avaient été ligotés. Quoi que cette simple dernière prise aurait suffit à elle même, elle ne pouvait strictement rien faire. Crachant la terre qu'elle avait pu prendre en feulant bêtement contre le sol, elle tourna la tête pour les voir... ou plutôt voir leurs pieds.

Elle pu voir la chienne approcher, et le bout caractéristique d'un fouet se détendre pour atteindre le sol. Dans sa position et avec une telle arme dans le coté adverse, elle ne ferait pas long feu. Oubliant directement toute pitié envers elle, elle ne put pourtant que regarder les pieds de la chatte se rapprocher, devançant la chienne. Pour se venger, celle-ci, d'un coup de griffe, lui laboura le dos, réduisant sa robe à un simple lambeau de tissu inutile... l'insultant cordialement pendant que celle-ci parlait, elle ne comprit pas ce qui se passait quand elle senti deux points piquante sur son dos, jusqu'à recevoir dans ce dernier une véritable torture. Elle ne savaient pas pourquoi, mais ses muscles ne cessaient de se tendre jusqu'à la crampe, sans laisser une seconde de répit à la pauvre chatte.

Ses yeux ouverts, bouche ouverte comme voulant pousser un cri, mais n'y arrivant pas, elle finit par les fermer, et son corps, contre son ordre à elle, fut pris de convulsion. Une dizaine de minutes plus tard, son corps tout courbaturé, elle se demanda un instant ou elle était avant de comprendre qu'elle était toujours attachée. Sentant que dans son corps, chaque muscle criait leur douleur, elle ne bougea pas et se mordit les lèvres silencieusement. Une fois que sa crise passée, n'ayant toujours rien compris du pourquoi et du comment de la Chose, elle tourna sa tête vers les deux folles, un air de défi apeuré dans les yeux. Son éducation faisait d'elle une chatte modèle, et elle ne pouvait se résoudre à trahir son maître actuel.

-Vous avez fini de vous amuser ?! J'ai un maître comme le prouve mon collier. Vous n'avez pas le droit de faire cela !

Se tendant un coup, pour tester la solidité de ses liens, elle poussa un miaulement de douleur non-voulu sentant son dos, mal en point, et retomba par terre, pestant contre ces folles. Toutes les illusions avaient bien évidemment cessées, même si les douleurs et les brûlures, elles, étaient bien réelles.

Raptus s'amusait de voir cette terranide se débattre autant qu'elle pouvait, son corps se pliant d'une douleur jouissif, convulsant avec saccade, ce qui n'arrangea en rien l'excitation de voir Pandora souffrir, la divinité se mit à penser qu'elle avait peut être trop électrocuté sa victime, pensée qui se dissipa devant son regard de combattante effrayée, animant dans la tête de la tortionnaire des idées perverses et au combien douloureuse.

Bien sûr que l'histoire du collier n'était pas inconnue aux oreilles de la divinité, après tout elle n'est pas une esclavagiste crainte pour rien, tout ce qui concerne les esclaves et les maître elle ne le connait que trop bien, aussi la chatte changea hors de la vue de Pandora, le tazer en une dague effilée comme une lame de rasoir, puis mit la chatte sur le dos, s’asseyant sur elle à califourchon, elle plaqua la tête contre le sol de sa main droite, alors que de sa main gauche, elle coupa petit à petit le collier, jusqu'à ne laisser qu'un petit bout, la chienne saisit le collier et le tira d'un coups, coupant la respiration pendant quelques seconde à Pandora, le temps que le collier cède.

- Sans collier tu n'as plus de maître. (rire)

Elle ouvrit la bouche et avala le collier, bien que sous cette apparence cela soit difficile de déglutir l'objet, mais au final elle réussit à l'avaler. Une fois ceci fait la chatte et la chienne se unir leur corps pour donner une nouvelle forme, prenant celle d'une jeune humaine n'ayant pas plus de 20 ans, les yeux de la même couleur que sa chevelure rousse, sa tenue était tout de noire, tenue gothique qui laissait voir ses formes généreuses sans le moindre signe de pudeur, avec un tatouage sur l'omoplate droite.

- Sache petite chatte que j'ai tout les droits sur toi, je peux d'un claquement de doigt te broyer, te transformer en nourriture pour tes compagnons d'infortune, te faire goûter à des douleurs inimaginables, mais mon but final n'est pas de te tuer, non cela serait trop facile.


Raptus s'approcha de la terranide et la souleva d'une seule main, la mettant sur ses pied et saisit son menton avant de lui murmurer à l'oreille.

- Pour ton maître n'est pas d’inquiétude, il doit actuellement se vider de son sang dans une salle sombre et froide où il n'en sortira pas vivant.♥

La divinité était cruelle, mais cela n'était même pas l'entrée, saisissant le violon il le mit sous le nez de la terranide.

- Demande le moi gentiment et tu auras ton précieux violon.♥

Raptus voulait s’amuser à jouer un peu sur les nerfs de Pandora, la voir supplier, la voir demander grâce pour cet objet dont elle sentait la valeurs envers sa propriétaire.

Mais restait à savoir si la terrranide allait réagir convenablement ou non.

Haletant, essayant de reprendre son calme et oublier la douleur qui lui lancinait le dos, et fusait dans tous ses muscles, Pandora avait cessé de se débattre. Après tout, elle avait vérifié -et regretté-la solidité des liens, et au risque de lui arracher la queue, elle ne réussirait pas à s'en dépatouiller facilement. Ainsi, reprendre le contrôle de son corps en oubliant ce qu'on lui avait fait subir restait encore le meilleur moyen. Elle ne savait pas ce que comptait faire ces deux folles.

Retournée sur le dos, les chevilles et poignets toujours bien attachés, -même si la queue avait été, elle, détachée, elle pourrait au moins se débattre convenablement dans le future- elle vit la jeune femme, résultat de la fusion des deux terranides, s'asseoir sur son ventre, un couteau à la main. Tous ses poils se hérissèrent, de peur. Cette femme était folle. Cela ne faisait aucun doute ! Elle n'était pas humaine, c'était un fait. Et même pas Terranide. Elle n'avait jamais connu un Espère -comme elle les nommait- avec autant de pouvoirs... Elle ne comprenait plus rien.  Sa tête plaquée, joue contre le sol, elle orienta son regard le plus qu'elle pouvait de façon à surveiller le couteau.

Elle poussa un miaulement de peur, quand elle vit que celui-ci se dirigeait vers son cou ! Essayant de bouger son corps, voulant la déstabiliser pour qu'elle arrête de faire ce qu'elle allait faire, la tuer, elle n'y arriva pas. La belle jeune femme était trop bien campée sur ses jambes, et son poids l'immobilisait complètement. Sentant le froid du métal sur son cou, elle cessa un moment de respirer, avant de comprendre ce qu'il se passait. La folle voulait couper son collier,  pour enlever la seule preuve de son appartenance au maître. Ne pouvant accompagner le geste, elle ne put qu'écouter le cuir se faire couper, quand soudain, le poids sur sa tête s'envolant, et un sur son coup vint à apparaître.

La soudaineté de la chose la surprenant, elle s'étouffa alors qu'elle allait parler, et finalement, ses insultes restèrent dans sa gorge, jusqu'à la délivrance, et le retour de sa tête à la boue. Pouvant maintenant la regarder de face, elle évita instinctivement, plus par éducation que par instinct, de fixer les yeux de la Chose, et tourna même délibérément la tête, gênée par les formes qu'elle pouvait apercevoir.  Frémissant toujours d'effroi elle l'écouta parler. Ayant vu déjà une partie des pouvoirs de son agresseur, elle ne douta pas un instant que tout ce qu'elle entendait était la pure vérité.

Soulevée d'une main, serrant les dents sentant ses muscles brusquement demandé, malgré les crampes qui restaient encore en elle, elle écouta, furieuse, ce que lui dit la jeune femme. Belle ou pas, elle allait lui labourer le visage, et s'y acharner pour venger son maître quand elle vit ... son violon.

"Merde".

Ce mot, encore jamais sorti depuis sa naissance de sa bouche fit enfin son apparition. Son allégeance au maître, ou bien sa vie... Elle avait certes été formatée, et surtout conditionnée pour ne penser qu'au premier, mais ... Le débat faisant rage dans l'esprit de Pandora pouvait aussi se voir à l'extérieur, ses yeux ne s'arrêtaient pas plus d'une seconde sur un objet, sa queue qui battait l'air de façon saccadée, tantôt à gauche, tantôt à droite en haut ou en bas... Elle ne savait d'un coup plus que faire.

Une minute de cet étrange ménage après, ravalant du mieux qu'elle pouvait sa rage, jusqu'à pleurer des larmes de frustrations, oreilles baissées, elle baissa aussi la tête devant celle qui tenait son violon. Baissant son front jusqu'à la poussière, s'agenouillant complètement, offrant son dos déjà lacéré, et sa queue posée par terre, l'entourant, on pouvait voir que les sanglots de rage de la petite Terranide la secouait encore. Malgré tous ses efforts, elle n'arriva pas à cacher la haine et la colère dans sa voix.

-Dame dont j'sais même pas le nom... Pourriez vous, Ô Votre grandeur, me rendre ce précieux instrument qui m'a toujours suivi, malgré mes changements de maître ? Je vous implore...

Elle cracha les derniers mots, n'arrivant cependant pas à prononcer "maîtresse".

L'esclavagiste parut très souriante en voyant la terranide contenir sa colère et tenter de rester debout, malgré les signes évident que cela devait faire très mal au niveau des muscles sollicités par Pandora. LA divinité ne pouvait cacher que cette terranide avait du cran de vouloir s'opposer à elle, mais fort heureusement pour Pandora, le violon avait été une raison suffisante pour pouvoir l'arrêter dans sa tentative.

Raptus était grandement amusée de voir cette proie qui possède un art aussi particulier, finir comme toute les autres proies, de simple jouets qui ne se rebelleront pas sous peine de voir ce qui leurs est cher disparaitre. Mais Il y avait une chose que Pandora avait commit en disant que ce violon avait passé beaucoup de temps avec elle, Raptus sembla d'un coups porter beaucoup d'intérêt à cet objet qu'elle avait considéré avant comme une simple arme.

Mais s'il y avait une chose que la divinité ne pouvait laisser passer, ce fut le fait que Pandora ne dise pas maîtresse, aussi s'approcha-t-elle de la terranide et une fois suffisamment proche, elle posa son pied droit sur la tête de sa proie, pour bien le plaquer face contre terre.

- Il va falloir me parler sur un autre ton, gamine. Je veux entendre ta petite voix de soumise avec des mots que tu penses réellement et puis tu as oublié maîtresse à la fin de ta phrase, ce genre de manquement ce doit d'être puni.♫

Raptus se mit à réfléchir, non sans bien garder son pied sur la tête de Pandora pour qu'elle garde son visage contre le sol. c'est alors qu'une brillante idée lui vint à l'esprit, sa musique pouvait être dangereux pour elle, même si la divinité avait prouvé qu'elle était plus maline que la terranide. Aussi elle fit apparaitre de son dos dévoilé des tentacules robustes et puissante, enlaçant l'instrument et le mettant à vu de la terranide.

- Regarde ce qui va arriver à ton cher instrument parce que tu m'as manqué de respect, petite gueuse. ♫

S'en suivit un petit rire alors que les tentacules se mirent à serrer petit à petit l'objet, Pandora pouvait entendre le bois souffrir par cette pression qui devenait de plus en plus puissante, les cordes souffrant eux aussi, tout l'instrument n'était que bruit de douleur, jusqu'à ce que d'un coup l'instrument éclate en mille morceau, mais ce n'était pas le pire. Les tentacules se mirent à sécréter un acide très puissante qui réduit à néant l'instrument et la possibilité de le réparer.

Raptus dit avec sadisme.

- C'est tout de même dommage un si beau instrument, mais tu vois c'est de ta faute aussi s'il lui est arrivé malheur. Alors on dit quoi à sa maîtresse ?♫

La divinité s'attendait à deux cas de figure, soit une colère énorme auquel cas elle sera amusé d'user aussi de sa forme de violence, soit une âme totalement détruite, pouvant la remodeler selon ses goûts et ses envies.