Bubble Gum[Sandji]

Prisonnier d'une volonté dont il ne voulait pas se rebeller contre, Sandji était lui-même soumis à ses instincts animaux. Emportés dans un espèce de "devoir" qu'il lui fallait accomplir, Sandji ne s'arrêterait pas avant d'avoir entendu les hurlements de jouissance de sa partenaire.

Il ne pouvait plus se passer de la sensation. C'était doux et dur à la fois, cet antre de plaisir dont il ne voulait pas en sortir, serré autour de lui, étant incroyablement bon, il ne pouvait pas s'empêcher d'exprimer son plaisir.

Et elle non plus ne voulait pas. Prisonnier derrière les jambes de Perona, Sandji en avait profité pour se tenir aux épaules et contre la table, ayant un meilleur appui, ses coups de bassins pouvaient encore s'intensifier, tout comme son plaisir qui menacait d'exploser d'un moment à l'autre, durant l'échauffement des deux corps.

La sentir contre lui lui faisait ressentir d'étranges sensations, différente de ce qu'il avait connu à présent. Pourquoi ?...

Les yeux de Perona étaient presques retournés dans ses orbites, tellement ceux ci partaient vers le haut de sa tête sous les coups de bassin de Sandji elle se sentait transportée de plus en plus loin, mais bientôt  elle allait arriver au bout du voyage. En effet, elle avait de plus en plus approché ses limites sans jamais les atteindres...Mais chez Perona c'était quelque chose de nouveau et capable de grand suspens, qu'est ce qui allait se passer?Une fois que l'amoureuse allait exploser dans sa poitrine, est ce qu'elle allait mourir?Elle pouvait mourir, car après ça, il n'y aurait rien de similaire, et elle pouvait mettre un terme a sa vie maintenant ça lui serait égal.

C'est une Perona pleine de plaisir, plus jamais pleine qu'elle l'avait été qui répondit

"Mr Sandji!Perona va exploser!"

Cria t'elle alors que la sensation devenait plus forte, la sensation de savoir Mr Sandji ne faire qu'un avec elle lui était supérieure a tout ce qu'elle avait pu ressentir, la violence dans l'acte n'était pas non plus pour déplaire a la princesse qui sentait son premier orgasme arriver. Et poussant un cri, elle se cabra sur elle même pour le grand final

C'était si amusant de constater, à ce stade de leur relation, à quels points ils allaient si bien ensemble. Leurs esprit, autant que leurs corps, étaient synchrone. A croire qu'ils faisaient partie d'un même être, mais divisé en deux, séparés par deux corps et deux sexes différents. Mais au bout du compte, ils allaient si bien.

Mais à présent ils ne faisaient qu'un, et pouvaient ressentir le plaisir que pouvait dégager cet être à présent complet. Un plaisir qu'aucun autre humain ne pourra ressentir dans sa vie.

Seulement, eux deux non plus n'étaient pas capable d'encaisser autant, et ce fut Perona qui fut frappée la première. L'excitation et le plaisir s'accumulaient dans sa poitrine telle une bombe prête à péter, tout comme Sandji, lui aussi ne pourrait pas endurer plus longtemps.

" S-Sandji va... "

Sandji avait essayé de répondre à l'infirmière qui se prenait encore pour Perona, mais il ne put pas. En entendant son dernier cri, Sandji fut foudroyé par quelque chose de bon, tellement bon qu'il en perdit sa concentration et, comme de fait, ne se retint pas plus longtemps. La semence, signe extérieur de jouissance chez l'homme, alla se répandre dans le ventre de Perona, lui réchauffant les entrailles alors que Sandji, encore frappé par le plaisir, haletait au dessus de Perona, son visage proche du sien, son corps presque affalé sur elle.

Après un petit moment, il se remit à sourire.

" Bon, Sandji va voir qui se prends pour Perona... "

Le bonnet d'infirmière toujours sur la tête de Perona, Sandji mit sa main dessus et l'enleva. C'est alors que son visage fut frappé d'horreur, comme si il avait vu quelque chose qu'il ne fallait pas. Il poussa un cri et recula, tombant par terre.

" S-Sandji est désolé ! Sandji ne voulait pas être méchant, c'est vrai ! "

Il ne savait pas si ce qu'il avait fait était juste ou non. Sandji devait violer les infirmières c'est vrai, mais quand était-il des amies de Sandji ? Ca il ne le savait pas, et à présent il s'était mis à trembler comme une feuille assis par terre.

La fatigue fut le sentiment qui succéda a la jouissance la plus pure, lorsqu’elle vint Sandji put sentir que l’étreinte de ses jambes se détachait et coulait le long de son corps, détendant ses muscles pour laisser retomber ses jambes le long du bassin de Sandji et se laisser faire, le fou continuant a lui assener des coups de bassins et perona continuant a les encaisser, serrant les dents et fermant les yeux alors que sa poitrine s'agitait, elle relacha ses mains le long du cou de son amant et se laissa tomber sur la table tandis qu'il continuait son oeuvre.

Puis finalement il vint et a Perona de crier a nouvea, que venait t'il de faire?Elle sentait son ventre se remplir d'un liquide brulant qui lui arracha un petit cri avant de retomber en arrière, halletant enfin, car l'effort était fini a présent et elle pouvait reprendre son souffle enfin après une longue et halletante union entre les deux êtres si étranges que tout rassemblait. Ils avaient fait l'amour ici même.

A même ce bureau

A coté d'un cadavre et du corps d'un medecin.

Perona était en sueur et quand Sandji s'apperçut a qui il avait affaire Perona se releva finalement, enfin libéré de l'etreinte de son amant, elle se sentait collante dans son entrejambe, elle se demandait bien ce que Mr Sandji avait fait...Quand celui ci s'excusa Perona se leva et lança

"Vous êtes culloté Mr Sandji!"

Perona n'était pas contente oh non.

"Comment osez vous faire a des roturieres ces choses que même Perona ignorait jusqu'a maintenant!"

Perona gonfla les joues et regarda Sandji avec un air vicieux

"Ca met Perona très en colère!Vous auriez du parler a Perona avant!"

Fit elle en faisant la moue...Puis elle s'approcha de Sandji avec le sourire aux lèvres, toujours aussi débraillée qu'avant

"Mais Perona a beaucoup aimé...Quand elle était avec Mr Sandji..."

Elle se jetta a son cou et l'embrassa

"Perona ne savait pas qu'elle pouvait autant s'amuser avec Mr Sandji!Dorénavent vous serez mon mari!"

Fit la jeune femme, décidée a se marier a ce noble. C'était un peu tard mais Sandji devait prendre ses responsabilités.

"Sandji est le mari de Perona maintenant!Et ils vivront heureux jusqu'a la f..."

-Maintenant ça suffit les malades.

Le docteur s'était visiblement reveillé et braquait un colt vers les deux amants nu, il eut un petit sourire

-J'ai...J'ai appellé la police, ils vont venir vous chercher, si vous bouger je vous plombe!

Cria le dentiste, perdant son sang froid.

Sandji, sur ce coup, ne s'était pas retenu en effet. Et c'était le fait d'avoir un peu sali l'intérieur de Perona qui avait rendu Sandji apeuré, encore assis par terre, qui reculait contre le mur en tendant son bras vers Perona, terrorisé

" M-mais Sandji voulait être gentil, c'est vrai ! Sandji n'as pas voulu être méchant ! "

Collé contre le mur, il se recroquevilla sur lui-même, ses mains devant sa tête en entendant Perona protester. Oh non, elle n'avait vraiment pas l'air contente. Mais comment pouvait-il savoir ? Elle était bien déguisée, quand même !

Mais, étrangement, il entendit sa voix se calmer. Il risqua d'ouvrir un oeil. S'était-elle calmée ?...

Elle souriait. Etonné, Sandji enleva ses mains de devant son visage, c'est à ce moment qu'elle profita de son innatention pour l'embrasser, brusquement. Surpris, il n'avait pas su réagir, mais néanmoins il ne regrettait pas de ne pas avoir réagi: c'était si bon... Il avait un étrange sentiment dans le ventre, comme une boule bizarre. Comment pouvait-il expliquer ça ?

Sandji sourit, rassuré qu'elle ne soit pas plus fâchée. Il fit un gros câlin à Perona.

" Oui, Sandji sera le mari de mademoiselle Perona. "

Il ne savait même pas ce qu'incombait cette responsabilité et il s'en foutait. Il était trop bien avec Perona que pour refuser ses caprices.

- Maintenant ça suffit, les malades.

Sandji releva la tête. Le docteur... Ou plutôt l'étrange bonhomme qui avait retiré les balles, tout à l'heure. Il était là, debout, braquant une... Une arme vers eux. Et plus précisément vers le dos de Perona.

- J'ai...J'ai appellé la police, ils vont venir vous chercher, si vous bougez je vous plombe!

Il voulait tuer Perona ?

Le sang de Sandji ne fit qu'un tour. Il se libéra doucement de l'étreinte de Perona, et se releva.

- J-j'ai dit que j'allais faire feu ! Ne bouges plus !

Il avança doucement, une espèce de colère atroce naissait sur son visage.

- ARRÊTES TOI !

Perdant son sang-froid, un coup de feu partit dans le ventre de Sandji. Il regarda sur son ventre, le frotta. Il y avait du sang.

" Sandji as eu mal. "

Il fit un bond en avant, et attrapa la gorge du docteur, le soulevant d'une dizaines de centimètres dans les airs, à bout de bras. Les jambes du docteur battaient l'air alors qu'il tirait futilement au sol.

" Tu as été méchant, tu as failli tuer Perona. "

Il se retourna brusquement, et le docteur vola à travers la pièce, brisant la vitre du fond et atterrissant dans le container, là où avait été cachée précédemment la pelle, container dont le couvercle s'abattit sur la tête du médecin, l'assomant.

Sandji lui, retourna auprès de sa à présent épouse et lui tendit la main pour l'aider à se relever, et ensuite se rhabiller.

" Où mademoiselle Perona veut aller, maintenant ? "

La bouche de Perona s’ouvrit et regarda le pistolet pointé vers elle et son amant. Tiens, elle avait déjà vu ce roturier quelque part, elle ne savait où, c’était dur de se rappeler du visage des paysans, ils se ressemblaient tous, le pistolet l’intrigua un peu et fit se demander si il faisait partie des gens incroyablement grossiers qui les avait poursuivit elle et Mr Sandji tout le long du chemin, alors que le dit Mr Sandji se mettait en travers de son chemin encore une fois et qu’il avançait vers le médecin, cela lui revint, c’était le gentil monsieur qui avait enlevé les balles du corps de Mr Sandji, alors pourquoi est ce qu’il avait un pistolet entre les mains ?N’avait t’il aucune fierté du travail bien fait celui là ?Perona se cacha rapidement en poussant un cri strident !Elle était apparue dans une tenue plus que légère devant un homme d’un rang inférieur !Elle ne savait pas trop en quoi mais c’était un crime très grave d’après ce qu’on lui avait inculqué au couvent de l’ordre !Presque autant que le péché de chair, bien qu’elle ignore tout de ce qu’était un péché decher, mais qu’elle se garde bien d’en commettre un !

Bref, tout en restant toujours aussi innocente elle regarda Sandji se faire tirer dessus et décapiter le petit prolétaire d’un coup de pelle bien placé, bien. Le mal était réparé, elle pouvait redevenir décente. Il aurait été indécent que ce minable petit paysan la voie ainsi, d’une manière si déshonorante, elle baissa les bras et regarda le fils prodige revenir. Mais bien vite les joues de Perona se gonflèrent, signe que Sandji avait encore fait une betise, elle lui lança sur le ton du reproche

« Mr Sandji !Ou peut être que Perona devrais dire Sandji-Cheri maintenant ?Sandji-Cheriiiiii !Oui ça sonne mieux !Hm. Pourquoi est ce que Perona voulait crier sur Sandji-Cheri ? »

Elle se gratta la tête et finit par taper dans sa main

« Ah !Perona sait !Sandji-Cheri a encore trouvé le moyen de se faire tirer dessus !Sandji-Cheri sait que Perona en a assez de trouver comment retirer les balles ?! »

Fit Perona sans se rendre compte le moins du monde de ce qu’elle risquait il y a quelques secondes, on lui tendit ses vêtements et elle les enfila sans protester, quand il lui demanda où elle voulait aller elle l’attrapa par le bras et prit son ombrelle a la main pour la faire tourner et se cramponner a Sandji en levant un pied en arrière, car après tout c’est beaucoup plus mignon comme ça

« Sandji-Cheri !Maintenant que Sandji Cheri est le mari de Perona il doit l’emmener dans son château où Perona et Sandji-Cheri vivront heureux a jamais pour toujours ! »

Trop de littérature pour jeune fille dans son couvent lui avait grillé le cerveau, bien que ce n’était pas difficile dans le cas de Perona. Alors ?Ou allait se trouver le château merveilleux de Perona et Sandji ?

Il se gratta l'arrière de la tête: il se sentait honteux de mettre Perona dans un tel embarras: c'est vrai, ca devait être ennuyant de devoir retirer les balles de son corps.

Mais au moins, il avait cette fois ci évité une autre catastrophe: c'est vrai que Sandji aurait bien voulu lui enlever les yeux pour pas qu'il voie Perona comme ça - bien entendu, ils les aurait rendus après, Sandji n'est pas un voleur - mais ca aurait risqué de tacher Perona, et ça il ne voulait pas, oh non, Perona aurait risqué de se fâcher.

Non, l'évacuer par la fenêtre de secours était plus simple, au prix d'une balle dans le ventre, même si ca gêne un peu c'est pas tellement grave.

Il revenait doucement vers son épouse - Oui, Perona était son épouse, même sans alliance. - et l'aida à se relever, avant de la regarder réfléchir, d'un air ahuri.

" Euh... "

Il recula quand elle frappa dans sa main, un peu surpris.

" Mais... Sandji voulait juste... "

Il n'eut même pas le temps de caler trois mots qu'elle s'accrochait déjà à son bras, une Perona qui faisait des mimiques digne d'un manga quelconque tandis que le blond, lui, ne savait même pas où se mettre, désemparé par l'empressement de sa moitié.

" Euh... Le château de Sandji, le château de Sandji... "

Il réfléchit. Un château ? Sandji n'en avait pas. Ou tout du moins, pas encore. Il irait en chercher un, c'était qu'une question de temps avant qu'il en trouve un. Si il y avait encore des gens à l'intérieur, c'est pas grave: il mettrait tout le monde dehors. Après tout, c'est quand même à lui, non ?

" Le château de Sandji est loin, mais Sandji as une maison tout près. Sandji cherchera le château pendant que Perona ira visiter la maison de Sandji. D'accord ? "

Il s'apprêtait à sortir, déjà, mieux ne valait pas rester avant que la salle n'empeste la mort...

Perona récupéra ses vetement de Pom Pom girls super légers qu'elle avait en arrivant et se mit a taloner Sandji vers la sortie, leur panier a salade de policier se trouvait encore devant la porte et Perona rentra dedans, elle se demanda a quoi ressemblait la petite maison de Sandji et pourquoi diable Sandji devait aller vivre dans une maison quand il avait de toute évidence un palais?Peut être parce que comme elle il s'était enfui?Non, Sandji lui avait dit qu'il avait un chateau, et Sandji n'avait pas interêt a avoir menti. Parce que sinon ça allait mal se passer dans le couple nouvellement formé et ça allait barder sous la chaumière. Bref. Ils montèrent tout deux dans le panier a salade et mirent le contact avant de partir, Perona se pencha vers Sandji et posa sa tête sur ses genoux près de son entrejambe comme si elle s'appretait a lui faire une gaterie...Perona lui fit un grand sourire

"Perona va venir en aide a son mari!"

Mais en fait elle remonta vers le flanc et la plaie de Sandji et se mit en tête d'arracher la balle avec les dents alors que Sandji était au volant. S'ensuivit moult tribulations a bord du volant qui firent tourner le panier a salade a moitié défoncé dans toute la ville en éclatant tout un tas de bagnoles autour de lui. Finalement Perona ressorti une bouche pleine de sang et cracha la balle par la fenètre avant de s'essuyer la bouche avec un mouchoir en dentelle. Ca c'était une femme. Le problème était que Sandji et Perona se trouvaient a présent sur une départementale, et qu'ils n'avaient aucune idée d'où ils allaient.

Une heure plus tard.

"Perona s'ennuie!"

Fit perona en faisant remonter et descendre la vitre automatique. et en s'amusant a coincer Bearsy dans la fenètre.

"Quand est ce que Sandji cheri ammène Perona dans son chateau?Perona espère que Sandji Cheri a bien un chatea...WOAAAAAH O_O"

Une enorme tour colossale venait d'apparaître au dela des colines, brillant dans le ciel obscur comme un néon et faisant s'agrandir les yeux de Perona

"C'est le chateau de Sandji Cheri!Il est si grand!Si beau!"

En effet le chateau était colossal, lumineux, et semblait s'étendre sur un vaste fief.

En grande lettres lumineuses étaient marquées le nom du royaume dans lequel ils pénétraient.

"D...Disneyland?C'est ça?!Sandji-Cheri est prince de Disneyland?!"

Fit Perona qui était excitée comme une puce.

Oh

Mon

Dieu.

Rampage en prévision

Le blond regarda avec un sourire sa désormais "épouse" se rhabiller avec les vêtements de Pom-pom girl. Il se retourna enfin quand celle-ci fut prête, et direction le "carosse", c'est à dire le vieux fourgon cabossé que les deux malades ont pris un malin plaisir à presque totalement détruire.

Sandji n'avait, jusque là, jamais menti. Et il n'était pas près de commencer. Au volant du fameux fourgon, il remit le monstre en route et regarda Perona poser sa tête sur ses genoux. Bah, dans le fond, il comprendrait si elle avait envie de dormir: elle avait eu une dure journée.

" ... Ah ? "

S'ensuivit moult dérapages et mésaventures sur la route, comme par exemple avoir failli faire crasher un camion de pétrole ou un car d'école, néanmoins leur fourgon à eux n'avait rien. Du moins uniquement le fourgon, car dans le sillage c'était un véritable chaos, on aurait dit la ville après une guerre.

Enfin arrivé sur la départementale et la balle retirée - il fallait préciser que Sandji avait eu du mal à ne pas péter un plomb, car ca avait causé d'atroces chatouillis. - Sandji eut compris ce à quoi Perona serait capable si il ne se tenait pas tranquille. C'était assez effrayant, en fait...

" Sandji pense que c'est plus très loin. "

Oh, un château. Rose, coloré. Sandji trouvait d'ailleurs ce château un peu familier, mais il ne savait pas pourquoi... Peut-être étais-ce une des vieilles VHS qu'il regardait chez lui étant petit ? Probablement. Néanmoins, ce château serait parfait pour Perona et lui.

" Eh ben... Oui ? "

Il sourit et poussa un peu sur le champignon. En deux-temps trois mouvements et quelques raccourcis en défoncant les barrières de sécurité sur la route, ils se retrouvèrent à un parking où le carosse fut abandonné et là ils purent constater l'immensité du fief. Un vaste terrain, somme toute.

" Voilà. Perona veut venir avec Sandji ? "

Il lui tendit la main, pour l'inviter à le suivre: direction le fameux château.

Perona était sur le bord de la crise cardiaque tellement son cœur battait fort elle avait l’impression que des ailes de papillons allait lui pousser dans le dos et qu’elle allait s’envoler pour vivre a jamais dans son palais magique en compagnie de son mari adoré, Disneyland, le prince d’un pays merveilleux qu’elle ne connaissait pas !En même temps, Perona connaissait très peu de choses, et était souvent l’objet de moqueries préféré de ses camarades au couvent, jusqu'à ce qu’elle ait ses pouvoirs bien sur, a ce moment là plus personne n’osa l’approcher, pas même les mères supérieures, qui devaient être bien contente de la voir s’échapper. Ce que Perona était loin de savoir c’était que sa « brillante » évasion avait été organisée par les sœurs comme un plan pour se débarrasser d’elle.  Le plan avait merveilleusement bien marché, mais il y eut quand même un gros souci.

Aucune d’elle n’avait pensé qu’elle fuirais avec la couronne du couvent, celle qu’elle portait sur sa tête en ce moment, ce qui fit que l’une des plus grosses reliques de l’ordre se trouvait sur le chef de Perona qui en était très fière. En même temps elle ne regrettait rien, elle allait vivre le rêve de sa vie et s’installer dans le royaume de son époux et vivre heureuse a jamais pour toujours, peu de ses anciennes camarades de couvent pourraient se vanter d’avoir pour mari un prince de si haut lignage et aussi obéissant qui plus est…Perona lança un regard méprisant a la pelle pendant que Sandji conduisait. Un jour elle évincerait cette rivale, puis la mère de Sandji et elle serait la seule femme dans l’existence de son mari adoré. Parce que Perona ne partageait pas. Jamais, et avec personne. Elle était tout sauf la princesse qu’elle revait être. Ce qui tombait bien puisque Sandji était tout sauf le prince qu’elle croyait qu’il était.

Quoi qu’il en soit ils passèrent le porche, c’était le festival de noël, il y avait énormément de monde et des feux d’artifice furent lancés a l’arrivée des amants ce qui ne manqua pas de réjouir et d’éblouir Perona qui traina Sandji en dehors de la voiture alors qu’il finissait a peine de « garer » le panier a salade.

« Dépèche toi Sandji Chéri !Perona peut entendre tes serviteurs qui sont venus nous accueillir ! »

En effet le défilé de noël avançait droit vers l’entrée de Disney land avec ses majorettes et ses grands chars ou un vieil homme, surement un laquais, distribuait des cadeaux au paysans !Une vraie perte de temps !Mais Sandji montrait qu’il avait bon cœur…Bien que Perona s’occuperais du problème dès qu’elle serait reine de son nouveau royaume.

« Sandji-Cheri est un excellent mari pour Perona ! »

Fit elle avait de l’embrasser aussi soudainement qu’il était possible sa bouche pleine de sang rentrant en contact avec celle du fou

Ce petit univers imaginaire fabriqué de toutes pièces par l'imagination humaine allait carrément en devenir le terrain de jeu exploité par des esprits malades. La folie à deux, portée à son paroxysme et surtout en des êtres exceptionnels comme Sandji et Perona, la situation était claire: rien, absolument rien, ne pouvait entraver leurs plans loufoques.

C'était cette espèce d'harmonie de l'illogique, cette symbiose de folie qui faisait de Perona et Sandji deux être inséparables, comme des atomes qui se collent entre eux. Sauf que c'était bien moins poétique lorsque c'était mis en pratique...

Tiré de sa contemplation du château lointain, Perona venait carrément de le tracter à l'intérieur du parc, faisant fi de tout contrôle de ticket, d'ailleurs Sandji avait encore dans les mains une des barrières automatiques, arrachée de son portique.

En plein milieu devant la grande parade, même Sandji n'en revenait pas: il avait rarement vu quelque chose d'aussi beau. C'est vrai, Sandji n'était jamais allé à Disneyland, au moins jusqu'à aujourd'hui, et il ne regrettait rien. Ce défilé était tellement... Magique, sur le thème de Noël. Eh ben, son royaume avait de la ressource...

" ... Ah ? "

Il faillit tomber par terre quand Perona lui sauta au cou, pour l'embrasser comme un bulldozer à la charge. Même si ca ne manquais pas de passion, le début avait été un peu brutal et le sang qui se mélangeait dans leur bouche faisait une drôle d'impression, agréable quand même.

Il passa doucement ses bras autour des omoplates et des hanches de Perona, et la serrer doucement contre lui.

" C'est bien ici, hein ? "

Il regarda alors en direction du château. Ils avaient encore beaucoup de choses à découvrir.

" Vers où Perona veut aller ? "