Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Non, non, non ! (Khaléo)

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Rhapsody

E.S.P.er

Non, non, non ! (Khaléo)

jeudi 02 juin 2011, 23:11:41

Là où les garçons avaient une maison, c'est dans les bas-fonds. Meilleur emplacement pour une clientèle de tout genre. Au centre de la pièce principale, il y avait une estrade. Le commerce des esclaves sexuel, tout jeune, était tenu par des orphelins que Rhapsody avait connu.. A l'Orphelinat. C'était la première "recrue" qu'ils avaient eu. Et aujourd'hui, elles étaient cinq. Deux jumelles soumises, et deux terranides chatte. Plus elle. L'attraction de la soirée. Ne pas avoir beaucoup d'esclave garantissait une bonne rentabilité. Surtout si elles étaient de qualité. Et avec Rhapsody.. Ils avaient tiré le gros lot.

Rhapsody, en ce moment même, redescendait les escaliers en vacillant. Ses mains étaient menottés. Ses cheveux humide témoignaient d'une douche récente. L'un des garçons la conduisit sur l'estrade, là où tout le monde pouvait toucher sans pénétrer. Des hommes, attroupés devant, s'empressèrent de la dénuder, mettant au jour ses délicieuses formes. Rhapsody, avec un sourire en coin, laissa approcher un des hommes. Pour dix pièces d'or, il avait le droit d'essayer de se faire faire une pipe. Lorsqu'il eu présenté son engin à ses lèvres, Rhapsody n'attendit pas. Un cri des garçons mettait en garde l'homme tandis qu'elle refermait sa mâchoire sur le sexe dressé. Il hurla. Un coup sur le crâne, avec un pied de chaise, assomma la demoiselle, relâchant la pression des mâchoires. Elle entendiit vaguement les réclamations de l'homme, entrecoupées de hurlement de douleur. Elle entendit aussi l'un des garçons s'emporter, demandant à l'homme s'il savait lire la pancarte où était marqué « Attention, elle mord ! Prenez vos précautions ou bâillonnez-la ! », tout en soulevant la jeune femme qui perdit conscience.

Elle ouvrit les yeux, plus tard, menottée nue à un mur crasseux dans la rue. Sa punition, comme à chaque fois qu'elle mord un client de la sorte. A la merci de n'importe quel taré, du froid, et de la faim. Elle y resterait toute la nuit. D'ailleurs, l'établissement des garçons était silencieux. Ils avaient dû fermer tôt aujourd'hui. La nuit était sans lune. Rhapsody grogna, frissonnante. Il faisait froid mine de rien. Et le mur était glacé en plus d'être... Gluant ? Crasseux ? Beuurk. Tout à coup, la demoiselle aperçu une ombre gigantesque non loin. Oui, avec son mètre cinquante, tout le monde était gigantesque pour elle.

Khaléo

Terranide

Re : Non, non, non ! (Khaléo)

Réponse 1 jeudi 02 juin 2011, 23:36:12

comme à son habitude, le mercenaire se balladait dans les bas fonds à la recherche d'une petite frappe, d'un salaud de voleur de parties de corps, en ce moment, y avait beaucoup de contrebande de colonnes vertébrales de cyber implantés, on retrouvait des tronches de ces cyber punks shootés a l'huile de moteur par terre quand ils se faisaient agresser pour qu'on leur vole leurs organes, bref bref bref... j'venais tout juste de laminer le mec à coup de katzen kunst, il avait pas fait long feu, ce salaud, il utilisait même un vulgaire pied de biche pour ouvrir les cyber boites de conserve pour leur tirer leurs colonnes, la tête du mec qui était lui même un cyber augmenté, avait été décapitée et, désactivée de ses fonctions motrices, pendouillant à ma ceinture, ça pouvait quand même déranger, et déranger quelqu'un dans les bas fonds ma foi, ça apportait la tranquillité quand tu foutais la trouille aux zonards d'ici.

J'arrives dans une nouvelle ruelle, une zone où il se passe souvent des trucs louches alors, je rase un peu les murs on sait jamais, quand voila t'y pas que je croise le chemin d'une créature attachée aux murs, laissée là apparemment comme amusement public et, vidoir à queues, et comme j'ai tendance à m'rebeller contre ce genre de pratiques, j'vais pas la laisser là, ça se fait pas, hop, j'éclates un fer, puis le deuxième avec ma poutre d'acier aiguisée massive et je la libères, même si je la connais pas, puis j'lui demande au cas où, on sait jamais qu'elle soit là de son plein gré et que j'ai fait une grosse connerie, comme m'imiscer sur le plateau d'un film et avoir bousillé la scène principale :

"-Allez hop, dégages de là on t'a assez vue attachée, qu'est ce que tu foutais là attachée comme ça ?!"

Pas de présentations, non, pas encore, puis c'est tellement ringard, et d'un banal de se présenter, mais si elle y vient, alors, pourquoi pas, je suis pas sûr par contre d'avoir rendu heureux les propriétaires du coin, et de cette fille, peut être que je me suis attiré une paire d'emmerdes qui sait ?

"-Ils vont revenir les types qui t'ont fait ça là ? On va pouvoir rigoler un coup ?"

Rhapsody

E.S.P.er

Re : Non, non, non ! (Khaléo)

Réponse 2 jeudi 02 juin 2011, 23:51:46

Claquant des dents, le froid de la nuit arrivant à la faire frissonner de plus en plus, la jeune folle braqua son regard sur la silhouette. De plus près, il ressemblait étrangement à une espèce de tigre. Son regard glissa sur le corps entier de l'homme tigre. Une langue passa sur ses dents pointues, et s'écorcha même un peu avec les canines. Qu'est-ce que ça fait de mordre un tigre ? Son attention fut déviée lorsque, en deux temps trois mouvements, la voilà libre. Les fers sont ouverts net. Brisés. Ramenant ses poignets contre elle, se frottant pour se réchauffer, elle garda son regard fiché sur l'inconnu, grinçant en réponse :

J'étais.. « Punie »

Mais ça l'arrangeait bien d'avoir été détachée. Une nouvelle fugue donnerait du fil à retordre aux garçons. Elle eut un sourire ravi, dévoilant ses canines et ses dents pointues.

Nan. Y pioncent sûrement. Hihihihihihi...

Sautillant sur place, elle grimaça. Y avait des cailloux. Elle sauta au cou de l'homme tigre alors. Et c'est là que lui vint l'idée du siècle. Elle ricana avant de planter ses dents dans l'épaule de celui-ci.

Chichichichi...

Khaléo

Terranide

Re : Non, non, non ! (Khaléo)

Réponse 3 vendredi 03 juin 2011, 00:36:41

"-T'as froid ? tu claques des dents et tu t'mets à tremblotter, attends..."

Il retire sa propre veste en cuir noir, matelassée de velours rouge à l'intérieur et, dont le col est bordé de fourrure provenant de la crinière d'un lion blanc, il te frictionne vivement le corps une fois que t'es dans la veste histoire de te réchauffer rapidement.

-• J'étais.. « Punie »- m'avoues t'elle, comme ça, comme si... comme si...

"-Comme si offrir quelqu'un en pature à tous les violeurs du quartier constituait en une punition, moi ça me... "bleuargh"..." - il frissonne - en plus de penser à tous les risques de transmission de maladies sexuelles auxquelles tu aurais pu être confrontée.

- • Nan. Y pioncent sûrement. Hihihihihihi... -


"Hmmm... il est temps d'foutre le camp alors parce qu'une fois réveillés ils vont se mettre à nous traquer partout, non ?"

"-Foutons le camp allez, viens par la..." -il tend la main vers toi, plutôt confiant au départ.-

"-Quoi qu'il en soit t'as l'air de t'être perdue et..."

Voilà t'y pas qu'elle me saute dessus pour me planter ses dents dans l'une de mes épaules bien ronde, j'ai qu'a bandé le muscle pour opposer de la résistance, ce que je fais.

"-j'apprécies... ton affection... sauvage..." -dit il quand il enlaça ton dos quand tu grimpes sur lui, il te soutient, pétris le dos de ses grandes mains et doigts épais, léonides très doux de par leur duvet fin,  un calin affectueux en somme, la laissant mordiller son épaule si ça lui chantes.

"-Fait quand même attention avec la façon dont tu... abordes les gens, c'est un  conseil... sinon le jus d'épaule de tigre, y a bon ou quoi ?"

se demandant si t'avais enfin retiré ta mâchoire de c'truc là... "-si y a si bon que ça on va t'trouver un vrai truc a te mettre sous la dent, pas vrai ? parce que mon épaule je voudrai la garder..."

Rhapsody

E.S.P.er

Re : Non, non, non ! (Khaléo)

Réponse 4 vendredi 03 juin 2011, 01:00:34

Les dents dans l'épaule du tigre, Rhapsody n'a plus froid. Le manteau, aimablement posé sur ses épaules par son sauveur, allié à la chaleur d'un corps, quel qu'il soit, ça réchauffe plutôt bien. Elle avait hoché la tête tout à l'heure. Ouais, ils la poursuivront, à n'en pas douter. Alors qu'elle insiste avec ses dents, malgré la résistance dont il fait preuve, elle s'immobilise. Elle le mord et, contrairement à l'ordinaire, il réagit... Plutôt bien. Plutôt très bien même, étant donné qu'il la serre contre elle pour lui faire un câlin. Ou ce qui y ressemble. Elle retira ses dents, et mordit à nouveau, pour être sûre. Avant de définitivement relâché l'épaule du tigre humain de l'étreinte de ses dents. Elle cracha par-dessus son épaule, se débarassant des éventuels poils ou autre duvets. Et elle se résigna à poser sa tête contre cette même épaule qu'elle avait voulu martyriser. C'était même plus drôle si les gens ne hurlaient pas quand elle mordait. Avec l'autre type, un peu plus tôt, c'était marrant. Il avait hurlé et gémit comme une gonzesse. Ou comme un porc que l'on égorge. Quoique c'est tout comme. Si on lui retire son engin, c'est comme égorgé le porc qu'est l'homme et le transformer en fille.

Ouais... 'fin y a des poils.. Hihihihi.

Alors qu'il propose de chercher quelque chose à grailler, son ventre fait échos à ses paroles en grondant.

Hm. Oui. J'ai la dalle. Rien grailler depuis... Oh, depuis c'matin.. A part ce que ces... (idiots ? Trop léger. Connard ? Pas tout à fait adapté. Enculés ? A vrai dire, c'est plutôt elle qui l'avait été.)porcs... (Ouais, ça sonne juste.) Appellent leur semence, leur jus de vie. Hihihihi. Quels cons.

La voilà partie à rire, se moquant de ces imbéciles qui ont la queue qui frétillent au moment de se lâcher dans sa bouche. Elle avait été tentée de mordre. Mais les doigts qui maintenaient ses mâchoires avaient été fermes. Impossible pour elle de planter ses dents dans cette chair "savoureuse".

T'es quoi au juste ? Et pourquoi tu cries pas comme les autres quand je mords ? Oh. C'est pas assez sensible ton épaule ? Peut-être que le cou... Ou les doigts... Ou la queue...

Elle s'interrogeait à voix haute. Par queue, elle ne pensait pas à celle qu'on les animaux, mais bel et bien à l'organe de reproduction. Sa voix devait paraître fluette à côté de celle de l'homme tigre. Son ventre grogna de plus belle alors qu'elle mordillait son doigt.

Khaléo

Terranide

Re : Non, non, non ! (Khaléo)

Réponse 5 vendredi 03 juin 2011, 07:19:23

Non seulement cette morsure, aussi bien placée soit elle, ne lui faisait pas "trop" mal, mais, c'était bien le genre de choses qui faisaient frissonner Khaléo, plisser un peu ses yeux d'une petite source de plaisir un peu bestiale, et, finalement, poser un regard attendri sur ce comportement de sauvageonne, mal éduquée, il aimait ça les êtres un peu différents ayant des manies et des mimiques les rendant, à la fois trop rares pour mourrir, et trop unique pour survivre, c'est sûrement cette propension à tout mordre qui l'a conduit à cette situation et ça lui rappelle une fois de plus que lorsqu'on est un tant soit peu différent des enfers d'intolérance vous tombent sur l'coin de la gueule.

Ouais... 'fin y a des poils.. Hihihihi.

Il n'hésita pas, a aller planter ses doigts dans ta bouche, pas par perversité non, là, c'était pour vérifier ta dentition, étirer un tout petit peu tes lèvres, poser son regard d'un coté à l'autre de cette jolie dentition.

Tu pouvais regarder son épaule, et même vérifier toutes les interstices de tes dents si t'en avait envie, y avait pas un copec d'un seul de ses poils très fin, dense, au moins deux fois plus dense et fins qu'une cellule de peau à la surface de son corps, autant dire que, ouaip, c'était blanc mais pratiquement aussi parfaitement lisse qu'une peau de bébé hein, seules quelques rayures, étaient elles un tout petit peu plus fournies en touffe duveteuse, ses oreilles ainsi que sa queue, mais ça faisait longtemps qu'il ne "muait" plus, qu'il ne grandissait ni ne vieillissait plus.

Donc il venait de vérifier lui même, pour pouvoir démentir, sa voix était toujours parsemée d'une granularité rauque, ronronnant sur les "Rrr" pour les allonger brièvement, et rallongeant les "Sss" en les feulants là aussi, de façon courte, ajoutant son petit grain de sel suave à sa voix.

[-je vais écrire cette phrase de façon mal orthographiée juste pour l'exemple de la phonétique-]

"-Pas l'ombRrre d'un "poil" dans Tah bouche... PaRr contrre à l'odeuRrr de Ton haleine de goSsse mal nouRrrie, il me Sssemble que Sssa -je sais normalement c'est ç hein- fait longtemps que t'as pas prris un vRrrai Rrrepas, pas vrrai ?..." -ça sera l'unique phrase écrite de cette manière afin de nourrir l'exemple-

Hm. Oui. J'ai la dalle. Rien grailler depuis... Oh, depuis c'matin.. A part ce que ces... (idiots ? Trop léger. Connard ? Pas tout à fait adapté. Enculés ? A vrai dire, c'est plutôt elle qui l'avait été.)porcs... (Ouais, ça sonne juste.) Appellent leur semence, leur jus de vie. Hihihihi. Quels cons.

"-En effet, ça ne doit pas être, très nourrissant, hmm ? Sauf lorsqu'il est composé pour 75 % d'une alimentation à base de fruits... là, on peut parler d'eau de vie... Mais j'crois que tes "amis", à l'odeur que je sens dans cette ruelle là, pfouah, ont pas l'once de ce genre de connaissance... Mais que veux tu, on peut pas d'mander au simplet de base d'avoir une hygiène alimentaire digne de ce nom..."

T'es quoi au juste ? Et pourquoi tu cries pas comme les autres quand je mords ? Oh. C'est pas assez sensible ton épaule ? Peut-être que le cou... Ou les doigts... Ou la queue...

Il raffermit son étreinte et, te portes un peu dans ses bras, drôlement facilement d'ailleurs, la créature est grande, et toi , t'es pas loin d'être petite quand même, il te regarde dans les yeux, il a toujours ce foutu regard, terriblement intense et plissé lorsqu'il scrute quelque chose comme si ses pupilles félines, tranchantes comme des lames de rasoir et perforantes comme des tisons chauffés a blanc, essayaient de violer ton âme sauvagement dans tous les sens, de te faire sentir comme une délicieuse goutte de sang fumante tombée d'un bout de barbaque cuisant exprès au dessus de la cage fermée d'un tigre affamé volontairement depuis des semaines, dire que tu pouvais en avoir peur serait un... euphémisme, par contre la douceur et tendresse avec laquelle il t'enlaçait dans ses grands bras bien gainés et musclés contrastait étrangement avec cette sensation un peu désagréable, qu'un premier de ses regards plantait dans le tiens, probablement que tu finirais par t'y habituer parce que c'était, un trait bien involontaire qui l'avait conduit à s'en prendre plus d'une dans la gueule pour rien.

"-T'es bien curieuse, je vais juste te dire que, j'ai été initié un peu trop tôt dans la vie à des douleurs bien plus insupportables que tes délicieuses petites dents sur ma chair, et..."

Non, il répondra pas à "t'es quoi au juste" alors qu'il aurait préféré que tu lui demande son nom plutôt que d'chercher d'entrée à le mettre dans une putain de case...

Bon, il fut interrompu par ton ventre criant famine, il te reposa au sol et te pris par la main, presque comme le ferait un père avec son gosse, ce qui, de toute façon avec la différence de taille entre lui et toi, n'est pas si loin d'appuyer cette impression.

"-...Allez, viens, on va aller t'chercher un truc que tu pourras manger sans faire couiner personne, t'as besoin de te faire les dents sur quelque chose d'un peu plus consistant."

Il t'emmennes à travers les ruelles des bas fonds, de toute façon faut pas trainer par ici, on passe pas forcément par les ruelles les plus propres qui soient, mais lorsqu'il y a par exemple, un obstacle, un muret, un chambrant de porte déglinguée, la grande créature te prends à chaque fois entre ses grandes pattes ou te pose sur son dos bien large par rapport à la taille bien plus fine de ses hanches, et saute par dessus le tas de gravats et détritus, même parfois au dessus de murs, ah, merde, tu vois, sur celui là des connards ont cru bon disposer des bouts de bouteilles brisées des tiges pointues en fer et barbelés fichés dans du goudron, je m'entaille les mains et les genoux en plus de me planter la chair des giboles sur l'une ou l'autre pointe, mais je passe rien à foutre le mal est fait maintenant, en plus de ça, ça va déchirer un peu plus mon pantalon en cuir noir, déjà bien lardé de lacérations affichant ses jambes, mais tant pis il va pas se plaindre même si certaines plaies saignent un peu comme vache qui pisse, la seule chose qui semble exprimer un peu de douleur chez le nordique, car la carrure d'un nordique provenant du fin fond de la russie par delà la sibérie, il l'avait, ça faisait partie du lot, il attérit donc de l'autre coté et, se rend finalement compte de la raison de la présence de pics, et objets coupants disposés sur les murs.

Y avait une paire de tête de loubards qu'il avait justement vues affichées , placardées dans quelques unes des rues des bas fonds, d'autres criminels trafiquants d'organe et j'venais, par le plus grand des hasards , le hasard faisant bien les choses parfois, de tomber sur un de leur petit entrepôt caché en pleine ville, mais ces cons là, pour protéger la marchandise, ils avaient quand même toute une panoplie d'armes à distance, si j'avais été seul, j'aurai pas hésité une seconde à foncer dans le tas, mais là va falloir la jouer infiltration...

C'est en ballotant la petiote sur mon dos, que je me met à longer l'ombre des murs et des coins de cette grande cour, ou est disposé plusieurs batiments, véhicules, quelques véhicules pour transporter les pièces, j'attends qu'une sentinelle refasse son p'tit tour habituel et, ne se montre au coin du muret ou je l'attends, paf, j'enserre sa tronche entre mes deux grosses mains et je serres, me servant du katzen kunst pour lui envoyer une décharge de ki dans la poire, il a l'impression qu'on lui passe le cerveau au micros ondes, bientôt du sang lui coule par le nez et j'm'arrêtes avant que je ne lui provoques réellement des lésions au cerveau, il est hors d'état de nuire celui la, et je le traines jusqu'a l'arrière du batiment, bien hors de vue.

On passe comme ça, et je dois faire des trous dans le grillage donnant sur la rue, alors qu'on est planqués derrière une remorque, je sais qu'il faudra que je revienne ici pour un futur contrat, autant joindre l'utile à l'agréable et, a son travail, j'ai donc bien repéré l'endroit pour plus tard.

Nous revoilà enfin dans la rue, j'me ballade toujours avec le petit machin sur mes épaules, y a une auberge au coin, je regarde quand même avant de traverser la rue, tu sais avec ma poisse légendaire, j'me ferai bien renverser, bref, après ce petit bout de chemin ma foi bien sympathique et mouvementé, nous voilà enfin aux portes, ou plutôt à l'escalier d'une auberge pas très fraîche mais, qui fera l'affaire pour cette nuit, les murs sont aussi dégueulasses, lorsqu'on descends, que le reste des bas fonds, mais l'intérieur est quand même assez standing, même si on se serait un peu cru dans un bar à pute, puisque quelques grandes femmes bien roulées dansaient sur leurs tiges d'acier disposées au centre de quelques tables, c'était peut être pas un endroit où l'emmener mais, je pense qu'elle en a vu d'autre ces dernières 24 heures.

On s'approche du bar, et je t'ai toujours sur les épaules, tu remarqueras que j'ai jamais demandé ton nom, tu me l'a pas demandé non plus, tout ce que t'as demandé, et c'était pas très poli de ta part, c'est "ce qu'il était" avant même de demander son nom, bah, il a quand même quelques principes indécrotables de politesse, mais il t'en fera pas le reproche, il dira juste "rien", il le note, mais ça l'indiffères, c'est pas comme si on le désignait pas de "chose" les trois quart du temps avant de s'intéresser à son nom.

"-Tu prendras quoi petite ? D'ailleurs, c'est quoi ton nom ?"

La musique un peu tendancieuse, parsemée de "haan" des "humms" et de l'épanchement de chair de l'endroit couvraient à moitié la voix du mercenaire, qui commençait à croire qu'il aurait peut être du marcher un peu plus longtemps dans la rue plutôt que de s'engoufrer ici mais il pouvait pas savoir, l'enseigne dehors ne donnait aucun indice sur ce qui se tramait là d'dans hein...

Rhapsody

E.S.P.er

Re : Non, non, non ! (Khaléo)

Réponse 6 vendredi 03 juin 2011, 15:35:16

Elle tenta de refermer les mâchoires sur les doigts qui fouillaient sa bouche. Des doigts assez gros par rapport aux siens. Lorsqu'il enleva ses doigts, elle ouvrit et ferma la bouche plusieurs fois. Elle n'avait pas réussi à les lui mordre, malgré la pulsion qu'ell avait de le faire. Elle hocha simplement la tête par la suite, lorsqu'il déduis que ce qu'elle avalait ne devait pas être très nourrissant. Sauf si c'était constitué de... Trucs. En fait, si les mecs bouffaient en majorité des fruits et autres baies. Elle haussa les épaules ignorant cela étant donné qu'elle n'avait jamais avalé le plaisir d'un homme ayant un tel régime alimentaire. Et ne se démonta pas pour autant en posant sa question suivante. Elle n'attendais pas vraiment de réponse en fait. C'était une question en l'air, un peu comme si elle réfléchissait à haute voix.

Bien installée dans les bras du tigre, malgré tout, elle ne flancha pas et soutint son regard sans frémir. L'inconscience dont elle faisait preuve pouvait en étonner plus d'un. Mais est-ce qu'une gamine de cinq ans prendrait réellement conscience d'un tel danger ? Non. Et comme elle avait gardé cet esprit en quelques sortes, elle avait plutôt une sorte de curieuse fascination. Elle sursauta presque lorsqu'il parla de nouveau. Elle avait complètement dévié entre temps, et son regard s'était fait vague lorsqu'elle avait pensé à autre chose. Comme par exemple à ce que ça donnerait si le ciel était orange et le soleil vert. Des trucs comme ça.

Oh.

Presque laconique, cette seule réponse exprimait en fait une sorte de respect. A nouveau posé à terre, elle le laissa prendre sa main frêle dans la sienne, beaucoup plus grosse. Elle avait beau avoir dix-neuf ans, elle en paraissait bien cinq à côté de ce géant tigre. Elle trottine à ses côtés, se mettant parfois à fredonner, se remettant à cet inconnu pour une obscure raison. Sa faim anesthésiait quelque peu ses réactions, pour sûr. Et lorsqu'elle serait rassasiée, nul doute qu'elle deviendrait plus peste envers son sauveur. Elle était ravie de cet intermède, et se réjouissait d'avance pour tous les problèmes qu'elle causait aux garçons. Ils allaient perdre une fortune sans elle, et en dépenser autant dans l'espoir de la retrouver. Peut-être réussiront-ils. Mais ça ne serait que partie remise. Elle trouverait toujours un moyen de s'échapper.

Puis il franchit un mur différent des autres. De son dos, la demoiselle remonta pour s'installer sur les épaules du tigre. Un mètre cinquante pour trente kilos tout mouillés, c'est pas ça qui va gêner l'individu aussi massif. Elle se contentait d'observer, curieuse. Elle ne cilla à aucuns moments, calme et presque docile. Ses dents mordillaient le cuir du manteau qu'il lui avait mit sur les épaules. Lorsqu'ils repartirent, elle s'était à nouveau plongée dans ses pensées, lâchant un gloussement de temps en temps. C'est seulement quand ils pénétrèrent dans l'auberge qu'elle revint à elle et examina les alentours. C'était étrange comme lieu, mais ça ne la dépaysait qu'à peine. Lâchant le cuir de la manche, elle posa son regard sur les oreilles du tigre. C'était tentant. Très tentant. Elle commençait à faire claquer ses dents alors qu'il reprit la parole. Surprise, elle réfléchit un instant. Avant d'hausser les épaules.

Je.. Sais pas. N'importe quoi...
Mon... Nom ? Euh..


La jeune femme parut perdue sur ce coup-là. Il faut dire qu'on l'appellait rarement par son nom. « Sac à foutre », « salope », « sale pute », et autres joyeusetés étaient son lot quotidien. Mais soudain, son nom résonna, comme une mélodie dans son esprit. Et c'est ce que c'était de toutes manières, non ? Une rhapsodie...

Rhapsody...

Elle se laissa glisser des épaules de l'étranger jusqu'à terre, souplement.

Et... Toi ?

Un regard interrogatif appuyait sa phrase. Si tout à l'heure elle avait demandé ce qu'il était, c'était simplement parce qu'elle avait l'habitude d'être traitée comme un objet. Pour elle, il était donc normal de demander le « quoi » avant le « qui ».

Son attention dévia alors qu'elle tournait le regard vers les femmes qui dansaient. Sans savoir pourquoi, elle retenait fermée contre elle le manteau de cuir. Pourtant, elle n'était pas pudique. Elle finit par bâiller et se hissa difficilement sur un des tabourets près du comptoir. Ses yeux bleus brillaient de malice, et roulaient dans ses orbites comme si elle était folle. Mais... Elle l'était bel et bien.

Tu manges quoi toi ?

Khaléo

Terranide

Re : Re : Non, non, non ! (Khaléo)

Réponse 7 samedi 04 juin 2011, 00:00:46



Je.. Sais pas. N'importe quoi...
Mon... Nom ? Euh..


Rhapsody...

"-C'est étrange pour un nom mais, c'est ce que je préfères comme consonnance, un bon Rrrr bien grattoir en début de nom."

Et... Toi ?

"-Dans un lieu comme celui ci, tu te contenteras de me nommer Léo, c'est comme ça que mes connaissances m'appellent et dans un taudis pareil on n'a pas besoin d'entendre mon vrai nom."

Khaléo remarqua ton petit manège qui semblait exprimer une gêne par rapport à la nudité des danseuses et la lubricité de l'endroit, je ne pouvais pas l'en blamer, et bien qu'elle soit soi disant folle son comportement, d'un point de vue extérieur bien entendu, du moins de ce qu'il en avait observé ne lui paraissait pas être celui d'une timbrée, plutôt d'une fille un peu perdue regardant partout autour d'elle afin de comprendre ou elle est tombée, une rêveuse également qui, semblait aussi perdue dans ses pensées par intermitance.

Tu manges quoi toi ?

"-Aaalors... je prendrai deux côtes de bison saignante, trois d'antilope, deux de boeuf et trois brochettes marinées à la sauce de campagne, trois entrecôtes , un demi kilos de hachis préparé, le tout toujours saignant s'il vous plait, rajouter deux corbeilles de fruits rouges divers, une bouteille de sanké..."

"-C'est quoi du sanké mon pote ?"

Bon, si le tavernier ne savait pas ce que c'était j'étais un peu déçu, il s'agissait d'un mélange particulier, bien dosé que seuls les vampires de grand âge savaient apprécier mais, le tigranthrope en rafolait également, c'était un mélange de sang distillé au meilleur saké qui existe, avec quelques secrets de fabrication qui rendaient le tout absolument délicieux et addictif, même pour un être humain qui y goûterait sans savoir qu'il avale du sang de sa propre espèce, Khaléo savait en fabriquer il semblait que la recette ou l'envie de proposer cette boisson décline ces dernières années avec la décroissance de créatures de la nuit fréquentant les bas fonds et terra en général, dommage... Les bonnes choses foutent toutes le camp...

"-Rien, laisses tomber... je prendrai une bouteille de liqueur de démone sanguine, et pour elle, là tu m'fileras un jus d'orange et coca."

Il attrape la jeune femme sous les bras et l'emporte avec lui jusqu'a une place très éloignée du comptoir, une place ou on est plus tranquille, sur une banquette d'un cuir rouge épousant le coin de la taverne, derrière une grosse poutre massive en chêne qui empêcheraient les curieux de poser leurs regards indiscrets sur nous, la capuche du mercenaire tombe pour afficher son visage atypique, et il te pose sur la banquette, avec une certaine précaution.

"-J'espère que l'excentricité de ce... bouge ne te déranges pas trop, ça fait longtemps que tu sers d'esclave à ces salaupards ?"

Pas le temps de finir une phrase qu'une danseuse bient monter sur notre table et se penche sur nous, réclammant quelque chose, moi j'sort mon arbalète de dessous la table et lui vise l'entrejambe avec cette dernière.

"-On a pas envie d'être emmerdés on voudrait un petit peu d'intimité ici, si tu vois ce que je veux dire..."

Son impolitesse sera quand même accompagnée d'une petite lasse de billets insérés dans la ligne haute du "string" de la demoiselle, effleurant à peine de ses doigts la zone étendue, plate, de son muscle pubien, et lui tapotte le nombril trois fois pour lui demander de descendre d'un geste du pouce dirigé vers l'autre coté de la salle.

"-Aaaah, j'espère que le serveur va vite s'ramener parce que j'crèves bien la dalle, pas toi ?"

Rhapsody

E.S.P.er

Re : Non, non, non ! (Khaléo)

Réponse 8 samedi 06 août 2011, 02:13:30

Léo... C'est noté. La jeune folle enregistre cette information, comme tant d'autre, sans paraître y faire gaffe. Ses yeux, ayant cessé de rouleur dans leurs orbites, se posent sur le mercenaire alors qu'elle écoute ce qu'il va manger. Même elle, elle est impressionnée. Ses yeux s'écarquillent, tel deux billes bleues, et elle lâche un "Waow" discret. Puis un sourire naît sur ses lèvres. Elle piochera dans ce qu'il a commandé, comme la fille sans-manière qu'elle est.

Alors qu'il commande les boissons, elle a posé sa tête sur le comptoir et, animées d'une vie propre, ses dents rognent le bois dans un gratt'-gratt' régulier, agaçant. Relevant la tête un peu après, elle recrache les éclats de bois et recommence. A tel point que, lorsque le tigranthrope la prend sous son bras pour l'emporter un peu plus loin, au calme, les dents de Rhapsody cherchent à s'accrocher sans succès au meuble. Et quand elle est à bonne distance du comptoir, le gérant soupir de soulagement avant de donner la commande à faire.

Maintenant assise sur la banquette, la jeune demoiselle replie les jambes sous elle pour être plus confortablement installée. Elle dévisage calmement son compagnon, à nouveau, sans avoir l'air coupable ou gênée de le faire. Simple curiosité.

Du tout. C'est... Comme chez les garçons... Presque. Sauf que je suis pas attachée.

La danseuse vient les interrompre. Ou du moins, avait l'intention de le faire. Mais Rhapsody s'en fout, et Léo la jarte avec quelques billets. La jeune folle réfléchit encore un instant avant de répondre à la question précedemment posée.

Euh... Sans doute... D'aussi loin que j'm'en souvienne... Z'étaient à l'Orphelinat 'vec moi... Et après... M'ont adoptée.

Elle semble réfléchir à ce qu'elle vient de dire, puis conclut par un vigoureux hochement de tête avant de tester la résistance du bois de la table.

Moi auchi. 'faim.

Quelle élégance. Mais elle s'en fout. Elle se relève d'ailleurs soudainement, à genoux sur la banquette. Un air sérieux sur le visage. Un air rarement vu auparavant. Et elle chuchote :

Tu sais... J'peux pas mourir. J'ai dix-neuf ans depuis plusieurs années déjà. Trois, quatre... Peut-peut-être cinq ou six...

Sa voix, inhabituellement grave, est comme du velours. Avant qu'elle ne cligne des yeux et retrouve son air perdu. Une folle n'est-ce pas ? Elle recommence à grignoter le bois. C'est d'ailleurs sans doute cela qui a motivé le gérant à presser ses serveurs. Car peu après, l'un deux arrive, chargé de bouffe, et dépose le tout sur la table avant de détaler sans demander son reste.

Miam ! J'te pique des trucs !

Et la voilà qui pioche ne côte de bison, l'entamant par l'os. Oui, on entend ses dents pointues rogner le bout d'os, os qui craqua, avant de croquer un bout de viande. Elle a faim...


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