Alors que les deux jeunes gens s’élevaient de plus en plus haut dans le saint des saint Watari caressait le désir secret d’élever sa nouvelle compagne de fortune encore plus haut mais bien sur, pas avant d’avoir fait ce qu’il fallait. Il avouait avoir été charmé par ces deux grandes ailes béantes dans le dos de la jeune noble, ainsi que son coté piquant qu’elle semblait avoir mis un peu de coté, et qui voulait dire qu’elle était peut être un ange, mais qu’elle avait un petit coté malicieux qui n’était pas pour déplaire au demi démon qui lui faisait la cour ardemment. Souriant il l’entraîna donc vers sa cachette ou il la fit s’asseoir confortablement et lui procura tout le confort qu’une dame de son rang et de sa grâce devait obtenir. Evidement, si ça ne tenait qu’a lui il aurait drapé le corps de Darleyn avec les étoffes les plus précieuses et paré son visage des plus beaux bijoux, car il était très critique, les belles choses devaient aller sur les belles dames, et son antre misérable était bien loin d’être le palace que méritait Darleyn a ses yeux.
« A vous les somptueux présents et les merveilleux palace, car il n’est de grâce en vous qui ne doive être récompensée, mais je n’ai que ma bien piètre demeure a offrir comme écrin a votre visite, aussi j’espère que ces quelques vers si ils n’ont pas la valeur de votre beauté sauront atteindre votre cœur autant que la plus noble des fleurs. »
Watari s’inclina respectueusement. Il pensait chaque mot de ce qu’il disait, Darleyn était belle, angélique, mais il voulait apprendre a connaître cette dame pour savoir si son cœur autant que son corps sombrerais a ses charmes, il fallait avouer que son apparence l’envoûtait ainsi que son aspect unique, qui a lui seul inspirait ses élans lyriques et sa chevalerie. Mais il voulait savoir si l’âme de Darleyn résonnerait comme un cristal lorsque la cuillère de sa cour effleurera le tissu de son âme, il voulait entendre son cœur et son esprit résonner de concert et ainsi lui dire quel était le fruit qu’il s’était déjà promis d’éplucher. Mais déjà ses yeux se perdaient dans les siens dans un sourire énigmatique, et l’homme vêtu de sa toge de moine avait oublié, dans le reflet de son regard sa véritable nature pour n’ être rien d’autre qu’Eros, dieu de l’amour personnifié, alors que Darleyn était sujette a toutes ses attentions les plus délicates de la part du demi démon lui vint a la bouche de bien légitimes questions et le jeune « moine » y répondit a nouveau avec l’innocence de laisser ses mots portés par son cœur
« Douce demoiselle, si d’aventure d’autres hommes vous ont traité de manière qui ne convient pas a votre grâce, alors ces hommes ne sont que des porcs, des gorets incapables d’apprécier la véritable beauté, je vous fait serment que si il m’est d’aventure d’être témoin de pareille scène il en faudra peu pour que j’assène a ces hommes le châtiment qu’ils méritent pour avoir entaché votre honneur. »
Une fois ce point clarifié Watari répondit a la seconde question de Darleyn
« Je vis retiré du monde car je suis un paria, le monde n’es pas prêt pour ma venue et cela j’ai fini par le comprendre malheureusement. Les hommes sont vains et stupides, un monde gouverné par des femmes serait je pense, bien plus équilibré que celui dans lequel nous vivons. »
Soupira Watari. Et puis quel bonheur de vivre dans un monde de femmes également, le gigolo qu’il était y mourrait heureux, il serait le ninja le plus impuissant au monde pour ne pas être capable de supprimer une seule de ses cibles, car jamais il ne lèvera la main sur une dame.
« Mais vous, demoiselle De Nasaky, que justifie votre présence en ces lieux ?Vous êtes une torche éblouissante jetée a la figure des ténèbres, et ces terres sont dangereuses, surtout pour un ange tel que vous. »
Interogea le ninja