Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Tapage nocturne [PV Véro]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Shanghai

Créature

Tapage nocturne [PV Véro]

jeudi 28 juillet 2011, 01:58:31

"...Mais on s'en fout si les enfants dorment ou pas, j'vous ait dit de me libérer !"

Le garde de la cargaison sentit ses épaules s'affaisser à l'idée qu'il ne pourrait pas grapiller quelques heures de sommeil sur son tour de garde, comme d'habitude. Les petits poings blancs se resserrèrent autour des barreaux pour essayer une fois de plus de les écarter. Malheureusement, King Kong lui-même n'aurait pas réussi à tordre ces barreaux enveloppés d'une protection magique.
D'ailleurs, King Kong aurait sûrement abandonné depuis longtemps en attendant une opportunité de casser la gueule au premier taré qui le libèrerait, et n'aurait pas empêché les bons citadins de dormir sur un rayon de deux ou trois kilomètres. En voyant ce petit corps frêle tout de cire fait et cette petite tête, on pouvait s'attendre à ce que cette étrange fillette se plaigne comme un moineau. Grosse erreur. Ce n'était pas un sort anti-casse qu'il fallait, mais une bulle insonorisée qui aurait couvert le bruit. Ils n'avaient pas ça en stock malheureusement.

"J'ai déjà prévenu votre gros porc de patron, là, que si je n'étais pas libre avant demain matin, vous seriez tous changé en furoncles et posés sur les parties d'un buffle !"
"..."
"Je plaisante pas ! Pour l'instant, quelque chose m'empêche d'utiliser mes supers pouvoirs, mais vous rigolerez beaucoup moins quand j'appellerais deux ou trois orcs cannibales pour vous bouffer ! HAHA ! On verra bien qui rigolera à ce moment-là, hein ?!"

Le flot de paroles ne s'arrêtait jamais. Quand le garde croyait enfin pouvoir fermer les yeux, tout recommençait, comme une torture digne des plus grands peuples de terranides vicieux. Si encore elle avait eu une voix agréable à entendre ; mais ces espèces de pépiement d'oiseaux diabétiques étaient plus qu'il ne pouvait supporter. Même une castration publique aurait été plus agréable à vivre. Au moins, ça ne durait pas toute la nuit.

"Cela dit, je pourrais me montrer clémente avec vous si vous décidiez de mettre fin à cette regrettable erreur. Car oui, vous faites une erreur, messire. La plus grosse de votre vie, et ça ne fait qu'empirer à chaque seconde, jusqu'à ce que JE décide que votre misérable existence de palefrenier (non, elle ne connaissait pas le sens de ce mot, mais c'était assez classe dans un monologue... pardon, un dialogue !) Je me demande comment vous avez pu croire que je pouvais être égale à ces trucs enfermés, là... Moi je suis pas maigre, je me roule pas dans la boue, je bave pas, j'ai pas de puces, et je suis propre un minimu- HE !"

La cage s'ouvrit enfin, après quatre heures de protestations qui commençaient à être plus fortes depuis que les habitants aux alentours avaient eux aussi décidés de gueuler un coup. L'homme prit la poupée par les pieds, et ses jupons tombèrent donc sur sa tête, le but étant d'étouffer, juste pour une toute petite seconde, ses paroles qui ne cessaient de couler comme de l'encre. Peine perdue, Shanghai retira le tissu de devant son visage, rouge de colère.

"Ah ben c'est pas trop tôt, vous vous décidez enfin à me sortir de là ! Je savais que vous étiez un homme intelligent... peu importe votre nom. Bon, par contre, je vais rien vous exaucer, comme il était prévu si vous m'aviez libéré plus tôt mais vous aurez au moins la chance d'être changé en quelque chose de mignon... un hamster, peut-être ?"

Les yeux vitreux et sans expressions du soldat fixèrent ceux verts-bleus de la poupée. Si elle se demandait en quel animal le changer, lui se demandait que faire de cette redoutable garce miniature qui lui vaudrait d'être fatigué le lendemain et de se prendre quarante coups de fouets pour chaque pas de travers.

"Une souris c'est pas bon, vous risqueriez d'être écrasé par une charrette, je suis trop bonne pour vous laisser périr dans cet état... Un rat, c'est trop moche... Un hamster ? Non ? Ah non, c'est vrai, vous savez pas ce que c'est... vous m'emmenez où, là ?"

Nul doute qu'en ne parlant pas de la soirée, le pauvre homme avait battu un record. D'un geste lent, il sortit ses clés qu'il fit tourner le plus possible pour ne pas entendre les babillements de la poupée. Ceci fait, il s'efforça de se concentrer et trouva la clé qu'il cherchait. Celle-ci tourna dans une serrure, et une nouvelle cage s'ouvrit. Shanghai fut jetée dedans, sans la vrai délicatesse qu'on devait à une dame comme elle.
Ça eut au moins le mérite de la faire taire pour une minute, minute qui parut délicieuse aux esclaves dans les cages environnantes. Quand au garde, il était déjà rentré chez lui en courant. Tant pis pour les coups de fouets.

"... Non mais c'est QUOI CE DÉLIRE ? VOUS ALLEZ OU COMME ÇA AU JUSTE ?! REVENEZ TOUT DE SUITE ! REVENEZ ! REVENEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEZ !"

Veronique Hayes

Invité

  • Messages:

Re : Tapage nocturne [PV Véro]

Réponse 1 vendredi 29 juillet 2011, 03:00:08

-Véronique, tu restes ici. Je reviendrai te chercher plus tard, d’accord? Sois sage.

C’est tout ce qu’avait dit la noble en laissant la petite sur la place du marché. Depuis, elle est restée parfaitement immobile. Elle est restée toute seule pendant deux jours, à attendre, avant de comprendre que sa maîtresse ne reviendrait pas. Elle n’a pas pleuré. D’ailleurs, elle n’avait pas bougé, ce qui était probablement la raison pour laquelle les esclavagistes qui sont passés par là n’ont eu absolument aucun mal à l’embarquer avec eux. Ils ont essayé de la violer, mais son air totalement absent les empêchant d’avoir une érection, ils ont abandonné cette idée et se sont contentés de l’enfermer dans une grande cage. Encore une fois, elle est restée bien sage. Bien entendu, on lui a demandé son nom, mais elle n’a pas répondu. Après d’innombrables tentatives pour lui arracher des mots, c’est une des terranides enfermées avec elle qui s’approcha enfin et qui lui donna un petit crayon de couleur. Elle écrivit alors son nom, à la grande stupéfaction de ses geôliers qui la croyaient tout simplement sans éducation et complètement débile. Débile, peut-être, mais elle a quand même fréquenté le lycée de Seikusu en récoltant les meilleures notes de sa classe. Si son souci était son jugement et sa capacité de raisonner, elle conservait encore son habileté très sélective de conserver de l’information. En fait, tout ce qu’elle lisait n’était jamais perdu à sa mémoire. Mais c’était infiniment rare si elle accordait de l’importance à ce qu’elle apprenait. Les gardes hochèrent en même temps de la tête puis ils la laissèrent tranquille.

Or, depuis quelques heures, il y avait cette poupée qui n’arrêtait pas de gueuler comme une dingue et qui agressait de sa voix stridente les oreilles sensibles de l’Inu. Loin de porter la moindre attention, la gamine la snobait superbement, si bien qu’elle suscitait une nouvelle fascination chez ses compagnes d’infortunes, qui se retenaient à grande peine de découper cette sale petite poupée en pièce pour la faire taire, mais comme une poupée n’est scientifiquement pas vivante, et que celle-ci devait être possédée, elles se doutaient que la mettre en morceau ne règlerait rien du tout. En fait, elles avaient peur de la poupée. Pas Véro. En fait, elle n’avait jamais la trouille de ce qu’elle ne comprenait pas. On ne peut avoir peur de quelque chose dont on ne perçoit pas l’existence sur le plan mental. Puis, elle fut saisie par le col de son pull et soulevée comme on le ferait en tenant un chat par la peau du coup. Repliant ses membres et les yeux ouverts, curieux, elle chercha à savoir qui la tenait ainsi, mais elle eut beau gigoter autant qu’elle le voulait, elle ne put se retourner, et elle fut balancée avec rudesse dans sa nouvelle demeure, une cage toute neuve et toute propre. Elle tomba durement sur le sol dans un grand « clang » metallique. Elle songea étrangement à Loki, alors qu’elle heurtait le sol froid de la cage. Il s’était emporté contre elle lorsqu’elle avait passé un collier et une laisse à son cou et voilà qu’aujourd’hui, elle se laissait elle-même enlever par des hommes qui allaient probablement lui faire passer de très sale quart d’heures. Elle regarda l’extérieur de la cage et colla son front aux barreaux. Elle crut voir Marine passer devant la cage, mais elle secoua la tête et la reposa à nouveau contre les barres de métal. Marine ne voulait pas d’elle. Et Marine l’a vendue. Bref, elle n’avait pas besoin d’elle dans ses pattes. Mais bon, elle n’eut pas le temps de s’apitoyer sur elle-même car la poupée faisait à nouveau des siennes.

"... Non mais c'est QUOI CE DÉLIRE ? VOUS ALLEZ OU COMME ÇA AU JUSTE ?! REVENEZ TOUT DE SUITE ! REVENEZ ! REVENEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEZ !"

Véronique regarda la poupée puis elle la prit dans ses bras. Comme elle parlait, elle la tourna dans tous les sens, malgré ses probables cris de protestation, pour trouver le bouton qui pourrait bien la faire taire. Ne trouvant rien, elle la plaça la tête en bas puis elle la secoua violemment pour qu’elle arrête de faire des sons avec sa petite bouche. Franchement, autant écouter Jason chanter sous la douche que supporter les cris de cette petite peste. Finalement, elle retira sa petite culotte et l’enfourna dans la bouche du jouet. Voilà qui devrait faire l’affaire! Non mais franchement. Elle frotta alors sa bouche étrangement humide sur son pull tout blanc et découvrit que le choc lui avait fendu la lèvre. Bah, ce n'est pas grave. Elle a déjà eu pire. Être abandonnée aux mains des esclaves dépravés de Mélisende, c'était presque du luxe de s'en tirer avec une si petite plaie.

-Nuh, déclara-t-elle simplement avec une petite once de fierté, comme si elle voulait dire "Voilà, c'est fait."

Véronique fit plusieurs fois le tour de la cage, à la recherche qu’un coin tranquille où elle pourrait dormir, mais comme elle s’y attendait, elle n’en trouva pas. Une cage, c’est une cage. C’est un prisme constitué d’épais barreaux très très rapprochés qui n’avait pas été conçu pour le confort des prisonniers. La petite Véronique eut beau se coller contre les barreaux pour simuler un canapé, ou alors se rouler en boule sous son pull, elle n’arrivait pas à être suffisamment confortable pour dormir. Alors, elle reprit la poupée qu’elle venait de contraindre au silence et se servit d’elle de la bonne manière; en tant que poupée pour l’aider à dormir, rien de plus.

Shanghai

Créature

Re : Tapage nocturne [PV Véro]

Réponse 2 samedi 30 juillet 2011, 03:38:23

Elle avait bien vu les regards haineux qui s'attardaient sur elle depuis qu'elle avait commencé à crier son dû, mais elle n'en avait que faire. La plupart des gens avaient du mal à comprendre pourquoi une chose qui était resté silencieuse durant des dizaines d'années devenait tout à coup si volubile. Il n'y avait pas d'explications à ce comportement si ce n'était que Shanghai ne comptait pas se taire avant un bon moment. D'ailleurs, elle crut ce moment arrivé quand l'autre ver de terre l'enfourna dans la seconde cage qui comportait déjà une petite fille. Si elle avait pu transpirer, des dizaines de gouttes de sueur se seraient écoulés sur son front. Cet enfoiré qui venait de partir était sûrement le père de cette gosse, et maintenant... il allait falloir l'amuser ?
Elle était partie pour dix ans ferme de plus à se faire secouer et à se faire baver dessus ?
...Mon dieu, mais qu'est-ce qu'elle avait fait pour mériter ça, au juste ? Elle était gentille, pourtant... ;_;

"Mais ils enferment leurs gamins dans des cages, ici ?"

Une pensée dite toute haute. La philosophie de Shanghai, c'était qu'on en disait jamais assez.
Elle comptait bien s'échapper de cette horreur. Oh oui. Et après, ce larbin verrait de quoi elle était capable. Elle allait le traquer partout où il allait, lui chuchoter des trucs vicieux dans l'oreille la nuit et mettre des ordures dans ses repas. Et puis enlever le papier toilette quand ils faisait sa grosse commission. Et puis après elle...
Ses plans démoniaques n'aboutiraient à rien, cependant. On l'avait déjà dérangé dans ses mises au point en l'attrapant par le sabot. Son sourire pointue se renversa en même temps que ses jupons qui lui tombèrent sur la tête alors qu'elle sentait qu'on lui appuyait dessus pour elle ne savait quelle raison - les enfants avaient leurs raisons que la raison ignore.

" Hé ho, je t'en prie, te gêne pas, fais comme chez toi ! C'est pas comme si ça pouvait DÉRANGER quelqu'un D'IMPORTA-a-a-a-a-a-aNT !.."

Sa voix était enrayée par les secousses que provoquait Véronique, mais peine perdue ; aucun bouton pour faire taire quelque chose de vivant, même si ça serait bien utile quelquefois dans la vraie vie. Les petites mains du jouet se secouèrent sous le tissu avant de s'arrêter et de partir plus bas, vers la partie sans robe. On lui avait chipé sa culotte, fait déjà accomplie il y a quelques années, mais cette fois-ci elle pouvait au moins bouger et protester librement sur ce qu'elle considérait comme une atteinte à la vie privée en poussant un cri encore plus strident que les derniers en date.

"KyaaAAAaaa ! Mais tu crois faire quoi, là ?! Qu'est-ce que vous vous attendez toutes à voir à chaque fois, au juste ?!! Et vous, t- mmmhpph !!!"

Ça par contre, c'était une première. Sans doute parce qu'avant elle n'émettait aucun son. Les gamins n'avaient pourtant pas besoin de ça pour avoir un certain sens de l'humiliation publique. La poupée n'eut même pas le temps de retirer le sous-vêtement de sa bouche que déjà, elle se retrouvait - oh non pitié - entre les bras de la petite fille.
Là, par contre, c'était pas bon. Si elle nous faisait comme Madeleine du temps du coucher qui gigotait dans son sommeil, elle allait se retrouver avec un bras hors de la cage. Voire la tête. Shanghai continua donc de protester, mais la culotte ne lui faisait émettre que des borborygmes sonores. Personne d'autre que Véro ne pouvait l'entendre maintenant ; on entendit un soupir d'aise à droite et quelques applaudissements à gauche. Le pied.
Mais ce n'était pas fini, elle n'allait pas abandonner pour si peu. Vous l'aviez rêvé, Shanghai l'a fait ; elle n'allait pas continuer ses plaintes incessantes, mais elle allait sortir de là et en finir avec ces maudits barreaux brillants... après, elle pourrait continuer de se plaindre, pour la forme.

A force de cracher et d'ouvrir la bouche comme un poisson, le tissu s'échappa et il n'eut même pas le temps de tomber par terre que déjà sa propriétaire poussait une exclamation de triomphe, réveillant sûrement la pauvre terranide qui devait être à moitié endormie - ça lui avait quand même pris quinze minutes, cette histoire...
La blondinette se débattit aussi fort qu'elle le pouvait, elle envoya même de petits coups répétés avec ses ailes sur le visage de Véro, pas très douloureux puisque ce n'était que du papier, mais aussi énervants que les battements d'ailes d'une mouche.

"Lâche-moi, lâche-moi, lâche-moi ! J'veux pas choper des puces ou des maladies, et ton pull il me gratte l'œil ! Lâche-moiiiiiii~iii !"

Elle finit par se dégager un bras, puis une jambe, et s'extirpa de cette situation gênante en donnant un dernier coup d'aile qui la fit se propulser. Elle voletait à présent dans la cage, les bras croisés et s'enlevant quelques poils de chiens tombés sur sa robe noire et sur sa langue. Un de ses petits doigts boudinés se pointa en direction de Véro.

"Comment oses-tu faire ça à celle qui était venu t'aider à te sortir de là ! Et de bon cœur, en plus !"

Paroles directes sans aucune réflexion, typiques de la poupée qui mentait comme elle respire - si elle avait pu respirer. Mais vous avez compris ... l'idée était surtout de sortir d'ici, et puisqu'elle n'y arrivait pas toute seule (il y avait des fois où il fallait se rendre à l'évidence !..), il lui fallait une aide extérieure, composé d'un, d'une... d'un chien ?
Hein ?


Répondre
Tags :