Conrad arpentait les ruelles et les toits de la ville depuis maintenant plusieurs semaines; allant et venant antre ce monde et d’autres il ne pouvait s’empêcher de revenir dans son monde d’origine, fasciné par l’humanité.
Lors d’une de ses visites il fut attiré par quelque chose qu’il avait oublié depuis fort longtemps; au détour d’une ruelle il tomba sur une gallerie d’art tandis qu’il suivait une proie potentielle et fut fasciné par ces toiles, oubliant totalement sa proie par la même occasion.
Comme à son habitude il ne fit rien avant d’avoir passé plusieurs jours et nuits à observer cet étrange bâtiment depuis un coin discret; ne manquant pas de découvrir qui était la propriétaire de cet endroit durant son observation. Après avoir mesuré et calculé les habitudes de la résidente des lieux il ne resista plus à la curiosité et se décida à entrer dans la gallerie d’art.
Dissimulant son corps sous un large manteau il attendit l’heure la plus tard d’une journée dépourvue de clients pour pénétrer dans la gallerie, profitant d’un moment d’inatention de la jeune femme pour passer sans être vu et ainsi être libre d’admirer les toiles sans que personne ne soit conscient de sa présence.
Il observait les toiles avec une grande attention, différents yeux se formèrent sur son visage, lui permettant d’admirer l’oeuvre sous différents spectres et d’en profiter d’une façon unique.
Son corps etait long, inhumainement élancé; il admirait les toiles dans leurs moindres détails les unes après les autres. Conrad ne comprenait pas l’art, il observait les détails et les analysaient avec la froideur d’une machine sans réussir à percevoir ce qui en faisait la beauté, cela le perturbait et le frustrait mais en même temps cela ne faisait qur renforcer son envie de comprendre.
Un bruit le fit se retourner; apparement la proprietaire se déplaçait dans sa direction, faisant certainement le tour des lieux avant de fermer. Il hésita sur ce qu’il devait faire et se décida finalement à se cacher, profitant de ses dons pour s’accrocher dans un coin au plafond; il savait d’expérience que les hommes ne levaient jamais les yeux.
Il se fit silencieux et observa avec attention la personne qui approchait.