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L'embuscade [PV: Mylène]

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Mik

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L'embuscade [PV: Mylène]

vendredi 18 février 2011, 19:31:54

TERRE
Voilà quelques semaines que je me promène entre les deux mondes, n’ayant aucune attache ni sur Terre, ni sur Terra, je peux aisément rester quelques jours sur Terra pour ensuite repartir vers mon petit appartement, puis reprendre mon boulot, faut dire aussi que je vais plus trop souvent à l’école, je vois que c’est inutile car j’ai déjà un bon job qui me permet de payer mes factures et quelques aisances par-ci, par-là, pourquoi voudrais-je essayer de changer tout cela? Certains diront que c’est bien de devenir plus mature, d’avoir une femme et des enfants. Je suis de ceux qui défendent ardemment la liberté, et quoi de plus libre qu’un célibataire voguant entre deux mondes?

Pour l’hiver, je m’étais acheté une petite voiture que le garage où je travaillais avait mis en vente. Rien d’exceptionnel, quelques milliers de yens tout au plus, histoire d’avoir une bonne frousse à chaque fois que je dépasse les 80 Km/h^^. C’est avec cette voiture que je m’étais rendu à la lisière d’une forêt, où j’avais découvert une faille permanente, près de Nexus. Une fois arrivé,  je me changeai, arborant des habits terranides noirs, avec un foulard et des gants bourgogne. Les deux seules choses que j’avais gardé de mes habits terrien étaient mes lunettes de soleil (celles à la mode, trop grosses pour le visage de qui que ce soit), et mon Ipod. Comme il fallait tout de même se défendre, j’avais troqué mon couteau et mon pistolet contre un arc avec des flèches et une dague que je gardais cachée au niveau de mes côtes, sous les vêtements, mais facilement atteignable. Je regardai derrière moi, laissant ma petite voiture avec toutes mes choses dans un buisson, histoire de la cacher pour ne pas me faire voler mes choses durant mon voyage, puis j’entrai dans la forêt.

TERRA

Comme je l’avais prévu, c’était la saison sèche à Nexus et le soleil brillait de tous feux. J’avais vraiment bien fait de garder mes lunettes de soleil. Comme à mon habitude, lorsque j’arrive sur Terra, je me dirige vers une petite taverne que j’aimais particulièrement. En entrant, j’eus tout de suite remarqué le groupe assis au bar qui discutait. Ils sentaient le brigandage à plein nez. Je souris au barman avant de taper amicalement son poing avec le mien.

Salut Mik, comme d’habitude?

S’il te plait Lui dis-je en lui tendant ma gourde
Sur Terra, je n’étais personne, mais ici, je m’étais fait au moins un allié… Faisant semblant de rien, j’écoutais les six hommes parler :

À ce qu’on dit, y’a un coursier qui va faire une livraison de grande valeur dans le coin, elle arrive à Nexus dans quatre heures à ce qu’on dit. Bil, rassemble les autres, on va l’attendre sur la route avant qu’elle n’arrive  ici, dans deux heures tout le monde est prêt, ok?

Je remerciai le barman et payai ma consommation et sortit du bar. D’après ce que j’eus compris, ils étaient au moins huit. Huit hommes contre une coursière… Aïe c’est très mauvais. Je devais faire quelque chose, ma conscience m’hurlait de faire quelque chose, mais ma logique me disait de rester calme, que ce n’était pas mon combat. Ordinairement, j’aurais écouté ma logique, mais cette fois… Quatre heures de Nexus… Elle devait être dans les contrées du Chaos, au début des landes dévastées… j’irai l’attendre à environ au centre de la route, il fallait seulement que je me trouve un moyen de transport pour m’y rendre…

Un de ses étranges animaux, que les terranides utilisaient lors de leurs déplacements, était resté  sans surveillance,  je grimpai rapidement sur son dos avant de décamper. Cette créature était beaucoup plus rapide que les chevaux terriens…

LES LANDES DÉVASTÉES
Une route, une seule, traversait les landes, et tenter de les traverser à pieds était une idée plus que folle, car, excepté d’avoir un moyen de transport très rapide, ceux qui tentaient cet exploit se faisaient violer et tuer par les monstres qu’il y avait dans cet endroit et pas nécessairement dans cet ordre là. Je le sais, j’avais déjà tenté le coup, mais par chance, une déesse m’avait sauvé la peau avant que je tombe sur ces terribles erreurs de la nature…

J’étais caché en hauteur, sur une grosse pierre de plusieurs mètres de hauteurs, attendant patiemment l’arrivée du dit coursier. Je ne devais pas me faire remarquer, sinon il/elle se douterait de quelque chose… J’aurais très bien pu me terrer dans une petite caverne, mais je devais la voir venir de loin, et d’ailleurs, il fallait bien que je puisse voir ce qui allait être derrière moi. Je n’avais pas pris la peine d’attacher ma monture, car ces animaux étaient excessivement intelligent; si on lui dit de rester attendre, il va le faire.

Au loin je le vis, une petite boule de fumée  qui s’approchait sur la route. S’a y était, elle arrivait.

« Modifié: vendredi 18 février 2011, 19:38:56 par Mik »

Mylène

Re : L'embuscade [PV: Mylène]

Réponse 1 dimanche 20 février 2011, 21:51:40

La roue motrice éclata une des tentacules du monstre baveux et sanguinolant qui poursuivait la petite moto et sa propriétaire depuis plus d'une demi-heure, achevant de lui couper ses membres et dont de lui laisser la moindre chance. La bestiole laissa échapper une plainte de son énorme corps gélatineux de plus de quatre mètres, et la terranide sortit sa carabine avant de la pointer sur la bête et de lui décocher une balle de la force d'une roquette en pleine tête, crevant son unique œil et la faisant tomber en arrière. Après quoi, l'adolescente reprit le contrôle de son véhicule et appuya sur le champignon. Le monstre n'était pas mort, il lui en fallait plus que ça, mais elle n'avait ni le temps, ni les compétences pour tuer un ennemi de cette taille. Les avoir lui aurait fait gagner du temps, mais elle était déjà heureuse de bien viser lorsque les circonstances étaient importantes, parce que le reste du temps, sa précision était celle d'un putois mort aux yeux crevés.

Sans compter qu'elle avait déjà accumulé un peu de retard. Mais heureusement que Nexus approchait, ses tours en pierre visibles dans le paysage. La terranide sourit et appuya sur le frein avec un peu d'avance, parce qu'elle savait très bien que le mécanisme avait un peu de retard au fil du temps. Malgré ça, elle ne s'en inquiétait pas trop, comme d'habitude. Elle réparerait au moment où plus rien ne marcherait. Ou ne réparerait pas du tout et freinerait avec le pied, ça pouvait être drôle.

Juste avant la grande route qu'il fallait emprunter pour arriver à Nexus, pleine de caillou et poussiéreuse avec un arbre tous les kilomètres, il y avait une minuscule clairière où les monstres ne venaient pas d'habitude. Mylène posa sa moto sans grande attention de l'endroit. Elle n'avait pas à se soucier de la valeur de la marchandise qu'elle trimballait puisque celle-ci n'était pas sur le véhicule. Elle était assez petite pour être transporté par un humain, et pourtant, paraitrait-il qu'elle valait des millions de pièces d'or. La ushi la sortit de l'endroit où elle était caché et l'observa à travers les quelques rayons de soleil qui traversaient la cime des arbres. Emballé dans du papier kraft, serré par une ficelle blanche, elle avait bien quelques petites idées de la nature de ce bien, mais après tout, elle s'en fichait pas mal vu que l'argent ne l'intéressait pas. C'était d'ailleurs pour ça qu'on l'avait recommandé pour cette livraison.


- ...vais dit qu'elle devait venir dans quatres heures, Claudus !

La voix grave surprit Mylène qui sursauta et observa la direction d'où provenait le son. C'était une voix d'homme, pour sûr. La terranide rangea le paquet et s'avança vers les fourrés pour observer discrètement ce qui se tramait au-dehors. Sur la route, elle aperçut une troupe d'hommes habillés assez simplement, comme de simples ouvriers, mais à la vue des objets précieux qui ornaient leur vêtements et au sac que l'un d'eux portait et d'où sortait des ustensiles brillants, il s'agissait de brigands, et expérimentés en plus. Elle soupira et sortit du buisson, mais en allant prendre sa moto, une idée lui vint et éclaira son visage d'un sourire aussi large que celui du chat du Cheshire. Elle se placa sur sa moto et sortit doucement de la clairière...


Regroupé sur la terre brûlée de la route, le dénommé Claudus soupira bruyamment. Ils étaient au nombre de huit, et ils n'avaient pas été foutus de remarquer ne serait-ce qu'un simple nuage de fumée qui signalerait un moyen de locomotion quelconque. Son chef continuait à l'engueuler avec ferveur et il se justifia simplement :


- Elle n'est peut-être pas encore arrivé... ou il lui ait peut-être arrivé un truc en chemin... avec ces monstres, même nous ne pouvons pas passer de l'autre côté de la route.
- Sauf qu'elle n'est pas à pied, rétorqua son chef d'un air dédaigneux qui lui était propre, et ça va faire cinq heures qu'on est là, alors si ce que tu me dis est vrai, je vois pas pourquoi on continuerait d'att-"

"HIYYYAAAAA !!!!"

Un cri aigu et puissant sortit tout droit des fourrés de la clairière, projetant quelques feuilles en l'air, et les hommes se retournèrent par réflexe, mais avant de comprendre ce qui se passait, l'un d'eux hurla de douleur et sauta en l'air, portant ses mains à ses fesses qui venaient de se prendre une décharge de gros sel qui ne devait vraiment pas faire du bien. Là-dessus, une petite moto apparut au milieu des voleurs, et sa conductrice, trop fière d'avoir super bien visé cette fois-ci, prit le temps d'enlever ses lunettes de protection pour regarder la scène et en rire de bon cœur. Mais évidemment, comme on ne pouvait pas tout faire à la fois, elle ne s'aperçut pas que la moto fonçait droit sur un des brigands, qui se la prit de plein fouet, mais qui avait une masse assez lourde pour stopper le véhicule dans sa chute et envoyer valser Mylène dans la terre avec sa victime. Elle n'eut pas le temps de se relever que déjà, on tirait ses bras vers l'arrière et on la bloquait contre un torse appartenant à une autre armoire à glace, la privant de toute autre attaque que ses pieds. Elle se débattit avant qu'un de ses os ne craque, la priant de rester tranquille même si elle ne sentait rien. D'ailleurs, quelqu'un lui envoya une baffe qui ne fit rien d'autre que projeter sa tête d'un côté et laisser une bonne marque sur sa joue. Elle adressa au chef de la troupe un regard de dégout tandis que celui-ci lui souriait de toutes ses dents, pourries ou non. Elle compta quand même deux dents en or.

- Bon alors pitchounette, où t'as planqué le butin ?
"Mmmh ? Qu'esss tu me dis, toi ?"
- Comme si tu savais pas de quoi on parle... fouillez le sac, messieurs.

En regardant les baraqués fouiller son gros sac en toile, la terranide eut du mal à réprimer un sourire. Elle n'eut plus aucun mal par contre quand elle s'aperçut que le chef du gang la détaillait de haut en bas, tout comme ses gros bras à l'arrière-plan. Certains rigolaient déjà bêtement, perdus dans leurs fantasmes, probablement, et elle se sentit l'envie de flanquer un bon coup de pieds à leurs parties, histoire de les rendre inutilisables pendant un bon moment.

- Y a que des saloperies dans le sac, chef. Même pas une petite bourse.

Le dénommé Claudius cilla, mais se détendit en recherchant activement du regard où pourrait se cacher ce paquet.

- Très bien, alors, où tu l'as fourré, sale peste ?
"Oh, est-ce que je vous demande ce que vous avez fourré, vous ? Lâchez-moi un peu, je vois pas de quoi vous parlez !"
- Tu ferais mieux de ne pas te payer ma tête longtemps. Au cas où tu ne l'aurais pas vu, tu es en situation d'infériorité, en ce moment.
"Eh bah, vous connaissez un mot pareil ? La vache, je suis impressionnée !"

Elle ponctua sa remarque d'un sifflement moqueur qui acheva le gros bras de perdre patience. Ses poings tremblèrent et ses yeux s'injectèrent de sang.

- Dans ton soutien-gorge, peut-être ? Même s'il n'y a pas beaucoup de place... JE PARIE QUE C'EST ÇA !

Sa grosse main gantée fondit sur la poitrine de Mylène et se logea dans son soutien-gorge, en profitant pour malaxer la peau en même temps que sa recherche. La jeune femme n'attendait que ce signal-là pour réagir et sa botte de cuir alla dire bonjour au menton de l'homme qui tomba en arrière dans le choc et faillit lui arracher son soutif. Il n'y avait plus rien d'amusé dans le regard de la terranide, juste de la haine envers cet hypocrite qui se releva assez vite et claqua des doigts pour signifier à ses acolytes qu'ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient d'elle à présent. Il s'éloigna, laissant les sept autres brutes se rapprocher de la ushi, qui recommençait à se débattre et en profita pour hurler de colère en gigotant comme une diablesse.
Je n'ai besoin de personne...

En Harley Davidson !

Mik

Invité

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Re : L'embuscade [PV: Mylène]

Réponse 2 lundi 21 février 2011, 16:37:36


Je la suivais depuis un bon moment, sans qu’elle ne me remarque évidemment.  Une pause forcée me fit prendre de l’avance, lorsqu’un monstre tentaculaire d’environ quatre mètres de haut se décida à l’attaquer. Je repris la route après m’être assuré qu’elle n’avait pas besoin de moi pour combattre le monstre. Dans le fond, elle se débrouillait extrêmement bien, je commençais à me demander si je n’avais pas perdu mon temps à veiller sur elle…

 À mon retour auprès de ma monture, un de ces monstres tentaculaires gisaient au sol, rendant son dernier soupir… Je regardai l’animal dans les yeux, puis sourit en passant ma main sur sa tête, elle me surprenait de plus en plus.

Toi, il faut vraiment que tu me rappelles de ne pas te fâcher!

Je montai sur son dos et nous décampions avant même que la jeune femme ait eut le temps de terminer son travail, mais au loin, je pus entendre ce qui ressemblait à un coup de fusil, ce qui me fit frissonner, la dernière fois que j’eus utilisé un pistolet sur Terra, j’avais  bien failli y passer.

Rendu au bout des landes dévastées, verdures se mêlent au sable et arbres à la pierre… c’est assez étrange comme spectacle, mais aussi beau, la fusion du désert et de la forêt pour former cet étrange endroit qu’on ne voit nulle part sur Terre… Faudrait bien que j’apporte un appareil photos la prochaine fois, me dis-je. Au milieu de cette route, huit hommes, comme je l’avais imaginé, attendaient le coursier.

- ...vais dit qu'elle devait venir dans quatre heures, Claudus !

Je souris en coin en les regardant, du haut de ma pierre. Malgré tout le butin qu’ils avaient amassé, ils étaient de simples amateurs, attendre ainsi leur proie, à la vue de celle-ci ; un lion, lorsqu’il chasse la gazelle, le fond dans le décor, se cache dans les hautes herbes et attend que la proie s’approche pour lui sauter dessus, et l’ours polaire, qui attend près d’un trou dans la glace, une patte sur le museau pour cacher son nez noir et se fondre dans la neige blanche,  attendant qu’un phoque se risque à sortir de l’eau… Tout chasseur naturel sait qu’il faut rester cacher, afin de tendre une bonne embuscade. Or, ceux là n’étaient pas des chasseurs naturels.

L’endroit était très échos, il ne fallait donc pas que j’arme mon arc tout de suite, les brigands entendraient la corde et le bois craquer. Non, il fallait que j’attende qu’il y ait du bruit, pour pouvoir mettre la flèche dans l’arc sans me faire repérer.

Soudain, un cri, transporté et amplifié par les landes, se fit entendre et la jeune femme, avec sa moto (où elle l’a pris d’ailleurs?) surgit d’un buisson pour se retrouver au flanc des brigands, les attaquant à coup de carabine et leur fonçant dessus avec sa moto. C’était justement le vacarme que j’attendais. Je ne pris pas de temps et j’armai mon arc, attendant le moment propice pour intervenir. Elle s’en sortait très bien, déjà deux des brigands n’étaient plus  aptes à combattre convenablement… Sauf qu’à ce moment ça s’était gâché.

Les brigands avaient finalement pris le dessus, chose qui allait assurément arriver, tôt ou tard, à huit contre une, les chances étaient faibles qu’elle ait le dessus. Allongé sur le sol d’un gros rocher aux pentes abruptes, j’étais caché, l’arc prêt à tirer, visant un des brigands. Avec l’écho, j’entendais absolument tout ce qui se disait, alors que celui qui semblait être le chef du groupe offrait la coursière en pâture à ses hommes. Le temps d’agir était venu.

Claudus s’approchait de la jeune coursière, avec un regard plein d’envie dans les yeux… Il y avait pas quatre cents fins à cette histoire, elle allait en pleurer de douleur encore trois semaines après qu’ils l’aient ramonés chacun leur tour, lui le premier à se faire plaisir… Comme il allait tendre la main pour lui arracher sauvagement le haut, il s’arrêta, le regard vide, une pointe métallique rougeoyante avait apparue environ entre ses deux poumons. Dans un long râlement, il tomba au sol, laissant paraître une tige de bois, ornée de plumes sur la dernière dizaine de centimètres à la fin. Au moment de décocher ma flèche, la lecture aléatoire de mon I-pod s’était arrêtée sur « Nightmare » d’A7X. J’avais fait mouche et me préparais pour le second tir. Ce qui me fit le plus sourire c’est que les brigands se sont mis à paniquer alors que la phrase du début se faisait entendre dans mes oreilles : « Now your nightmare comes to life… »

ARCHER! TROUVEZ-MOI CE SALOPARD!

Je souris en entendant le chef gueuler. Ils n’avaient aucune idée d’où je pouvais être, étant donné qu’ils étaient trop bêtes pour voir la trajectoire de la flèche dans le dos de Claudus. Avec cet indice, ils auraient très facilement pu savoir où je me trouvais… Je reculai, tout en rampant, jusqu’aux pieds du rocher, où je tirai une nouvelle flèche. Celle-ci, j’avais mis moins de conviction et la flèche n’avait que frôlé la joue du chef, laissant une belle marque rougeoyante sur la pommette.  Je me levai, une fois à couvert, pour caresser la tête de ma monture.

Fonce vers la gauche, tout en t’assurant que tu ne seras pas touché par les projectiles qu’ils t’enverront. Fais attention…

Comme si elle avait compris, et ce fût le cas, la créature me regardais, fit un léger hochement de tête avant de la frotter une nouvelle fois sur ma main, puis décampa. J’armai une nouvelle fois mon arc, puis, entendant du bruit, des voix et des pierres fracasser le sol et des arbres, je sortis de ma cachette pour décocher une nouvelle fois ma flèche.  Cette fois, elle était très précise, car elle eut atteint le chef directement dans la gorge…

Je profitai du nouveau moment de panique pour me faufiler derrière les hommes et me rendre jusqu’à la coursière.  Elle m’avait vu venir mais n’avait rien dit pour ne pas alerter les autres. Je mis mon index devant ma bouche puis lui fit signe de me suivre. Oh, je n’avais pas l’intention de fuir, je voulais leur donner une bonne correction, c’est-à-dire les tuer tous et autant qu’ils étaient, mais il fallait mieux que je sorte la coursière de cet enfer avant de les affronter.

Une fois arrivé dans la « clairière », je posai un genou au sol pour retirer mon carquois de flèches et mon arc, et les posai sur la terre. Le moment de faire la conversation n’était pas vraiment venue, alors, pour communiquer, j’utilisais les gestes.

Je pointai mon torse avec mon index, qui voulait dire « moi », puis désignai les brigands de la main, en sortant ma dague de mon autre main. Ce que je voulais lui dire, c’était que j’allais terminer le travail que j’avais commencé.



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