le meutre presque parfait. ( pv

Tsukiyo vit la main arriver, mais il ne sut pas pourquoi son corps voulait recevoir ce coups, la douleur qu'il eut eu comme réponse de se mordre la langue jusqu’à ce qu'il saigne et que le gout acre de son sang apaise la douleur et redonne un peu de plomb dans sa tête.

L'insulte ne lui vint pas, car il avait entendu quelques chose avant qui faisait d'eux deux des personnes pas si différente que ça au final.

Tsukiyo regarda avec ses yeux toujours neutre ceux de Sofia, il sentait une partie des sentiments que la terranide voulait cacher, après tout il était sensible à ce genre de chose, aussi ne dit-il rien pour couper le récit de la renarde, écoutant avec attention, l'esclavagisme un fléau presque disparue sur Terre, mais dans son monde c'était une source d'argent, aussi à une certaine époque les esclaves valaient cher, sans doute étaient-ils enfermé à cette période, donc autant dire que s'il devait tomber dans son monde il aurait de grande chance de pouvoir s'en sortir en usant de ses connaissances en histoire.

Le jeune homme ne pouvait qu'écouter, une vie sans père ni mère, ça il l'avait toujours souhaité, même s'il estimait que cela devait être dur de vivre sans figure à qui se raccrocher, la terranide parlant de gang, de drogue, de la folie humaine et un bref résumé de sa vie d'assassin, ce qui éclaircissait pourquoi cette femme avait été si rapide à disparaitre de sa vue dans la ruelle, il écouta attentivement ce qu'elle disait, Tsukiyo savait qu'elle devait regretter sa vie et ne pas être heureuse, sinon c'est qu'elle était un brin folle.

Le jeune homme se relève et passa sa main sur ses lèvres pour chasser le peu de sang qui restait.

- Tu m'envies mais je dois te dire que ma vie n'est pas aussi rose que tu veuilles le dépeindre. En choisissant de comprendre ce monde là j'ai beaucoup plus souffert que tu ne le crois, devant ce taire quand on veux clamer tout haut une injustice, devant courber le dos devant une personne sous prétexte qu'elle est plus puissante. Étudier c'est parce que je n'ai pas d'autre choix, dans ce monde le conformiste est remplacé par l'esclavage, si tu ne suis pas les autres alors les autres te forcerons à les suivre, tu ne peux dire non à un supérieur sans risquer de te faire virer et sans argent tu crèves.

Il s'approcha de Sofia.

- Tu veux que j'utilise ma colère pour obtenir un pouvoir ? Soit mais je te demanderais une chose en échange, ne baisse pas les bras, dire que pour toi c'est trop tard, c'est chercher la simplicité, les solutions ne sont jamais aussi simples qu'une idée lancé sur du papier, la preuve est que tu as voulu m'ouvrir les yeux, à la place de la baffe tu aurais put me planter ta dague dans mon ventre, mais tu as préférer me frapper. Je trouverais un moyen pour que tu puisses vivre autrement, sans avoir à tuer ou te vendre.

Pour ce qu'il venait de dire, il était prêt à se ramasser encore des coups, mais si sa vision de ce monde était faux, il allait tout faire pour voir celui de Sofia et trouver une solution qui la permette de vivre comme une simple humaine de la Terre.

La jeune femme  lui décrocha un petit sourire,  vivre en simple humaine sur la terre,  mais pourquoi faire ?   Elle ne pouvait plus  retrouver un métier comme les autres : elle avait acquis le gout du sang.   Et maintenant la seule chose qui pouvait éteindre ce gout, c’était peu être dur à expliquer à ce jeune homme.  Mais le sang laisse sur votre âme une espèce de tache indélébile.   Toutefois un jour, peut être  elle arrêterait de tuer.  Mais il y avait encore beaucoup de travail à faire avant cela.

La jeune femme n’allait pas lui donner de coup,  elle n’était pas dupe et elle savait que malgré sa chance  ce qu’il avait vécut n’était pas tous rose. Toutefois, il oubliait une chose.  Une chose qui avait toute son importance.

-Ta vie n’est pas rose. Mais tu vis dans un monde ayant des règles autres que celle dut plus fort. Malgré ce que tu crois, il y  a une certaine forme de justice, et le plus fort peut être châtié.  Et même si effectivement les autres ont un poids, tu peux toujours dire non.    Oui, tu seras peut être viré,  tu seras peut être même a la rue a cause de cela.  Mais comparait a mon monde tu seras en vie. Tu n’auras jamais a subir la morsure du fouet sur ta peau. Tu n’auras jamais à subir un  viol sans aucun recours possible juste parce que tu as des oreilles d’animales.    Mais il y a autre chose, quelques choses de bien plus important. C’est que  dans ton monde,  tu peux toujours avoir la chance de changer ton avenir.  Ce qui n’est pas le cas dans le mien.

La jeune femme réfléchi quelques instant tentant de trouver un exemple. Elle réussit après quelques minutes  a trouvé ce qu’elle recherchait.

-Mon monde est comme le moyen âge,  je pense que cela te donnera une bonne idée du régime sous lequel nous vivons…

Elle repensa au parole de ce jeune homme avant de terminer.

-Certe,  mais je ne veux pas changer de vie, ou dut moins, je ne peux pas.  C’est grâce à moi que ce quartier est encore tranquille.  Et même si je ne peux pas empêcher certaine activité, une bonne partie de mes primes passent dans l’achat de médicament, dans l’achat de matériel, de vêtements…  Or, je ne pourrais pas faire ce genre de chose avec un travail honnête.  Mais, si tu as assez d’argent pour faire vivre  cette rue et la tenir loin des gangs, je raccrocherais ce boulot illico presto.

Elle fit un petit clin d’œil au jeune homme avant de lui dire.


-Tu es effectivement pour l’instant en vie.  Toutefois si un jour j’apprends que tu touche a la drogue, que tu  trempe dans n’importe qu’elle sorte de magouille, ou bien que tu fais une connerie. Je peux te garantir que la mort en contre partie,  aurait était  une bénédiction.   Je peux te le dis. Je te briserais en deux comme un fétu de paille et tu me supplieras  de te tuer.

Le pire, c’est que la lueur dans les yeux de la jeune femme signifiait qu’elle était sérieuse, et qu’elle n’hésiterait pas.  Le jeune homme voulait prendre le risque ? 


-Bien,  maintenant on va pouvoir rentrer mais je te garderais a l’œil. Je saurais tous sur toi, jusqu'à l’entrée que tu auras mangé la semaine dernière.


Elle se leva. Avant de se diriger vers la sortie de cette ruelle. Il était temps pour elle de le faire sortir de cette zone malfamée.  Mais elle ne le laisserait pas  pour autant.  Il avait besoin d’une figure maternelle et elle jouerait se rôle le temps d’une journée.