Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Ce qui se passe sur l'Olympe... [Arès si il veut, sinon, libre =3]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Raven Miller

Invité

  • Messages:
La prêtresse tentait bel et bien de fuir, mais finalement, ce fut Charlotte qui eut le dernier mot. Elle ne chercha pas à se défaire de sa supérieure, malgré qu'elle la méprisait, voir la détestait, parce qu'Arès s'assurerait de lui rendre une nouvelle fois la vie insupportable, en vengeance de tout ce que sa passion pour lui avait créé jusqu'à maintenant, dont leur fille. Elle n'avait pas peur d'Arès, mais elle avait une certaine appréhension pour lui; une crainte qu'il puisse décider de lui arracher sa petite Chryséis à tout jamais. Elle n'avait déjà pas le droit de l'approcher, et sa nourrice, comme son gardien, la maintenaient sous bonne garde. Elle savait ce que les dieux pensaient d'elle, mais elle n'y accordait aucune importance, ils la croyaient pour la plupart totalement obsédée et surtout mentalement très instable. Arès ne pouvait comprendre la honte qu'elle éprouvait alors que Charlotte, tout en ignorant les moindres principes de la pudeur, l'agrippa plus ou moins fortement en collant sa poitrine couverte de cicatrices sur son dos, accentuant le dégoût de la prêtresse. Les murmures de sa supérieure à son oreille ne laissait rien présager de bon quant à son avenir.

Les caresses de Charlotte n'étaient pas totalement désagréables, et le fait qu'elle enfonçait ses ongles dans la peau de ses seins, rendu très sensibles par les huiles à masser d'Elriel (Qui a eu l'idée de mettre des herbes aphrodisiaques dans ses flacons? Une machination d'Arès? Ou simplement une des nombreuses filles qui désiraient cet homme?), arrachèrent un gémissement de douleur, mais aussi de plaisir. Elle sentit la honte lui monter aux joues en sentant son sexe devenir moite, déjà très excitée par le fait d'être observée, mais aussi par ce qu'Arès avait bien prit soin de réveiller magiquement sa libido. Lorsqu'elle sentit la main de Charlotte se glisser entre ses cuisses pour venir ensuite saisir ses fesses, elle ne put que les serrer pour qu'elle ne ne découvre pas cette humidité.

Lorsque Charlotte se détacha d'elle en lui rappelant à qui elle devait obéissance pour ensuite l'embrasser sur les lèvres, le poing de la jeune demoiselle se mit à la démanger. Elle avait très envie de faire comprendre à sa soeur d'arme qu'elle ne l'aimait pas, mais pas du tout, mais elle avait trop raison pour qu'elle ne puisse se permettre un tel acte, laissant la Grande Prêtresse faire ce qu'elle voulait, se surprenant même à lui rendre son baiser, sans pour autant bouger. Elle sentit ses seins devenir plus durs et ses tétons pointer contre les seins de cette attardée, ce qui accentua sa propre haine d'elle-même, crevant d'envie de se faire du mal, de s'ouvrir les veines jusqu'à ce qu'elle soit trop faible pour ouvrir les yeux pendant des jours. Elle se laissa pousser vers le bassin, mais elle hurla de surprise en se faisant subitement tirer par son maître dans l'eau, ce qui lui fit perdre l'équilibre. Elle tomba à l'eau en éclaboussant tout, mais à peine eut-elle le temps de reprendre son souffle en sortant sa tête de l'eau que son maître la plaquait sur le rebord du bassin en plaquant ses lèvres sur les siennes. "NON!" Hurla-t-elle intérieurement. "Ne m'embrasse pas, ne me touche pas!" mais malgré tous ses ordres intérieurs, même si elle s'efforçait de ne pas les laisser sortir de sa tête, son corps voulait davantage que son esprit, et elle enlaça avec énergie son dieu pour l'embrasser sur les lèvres, enfonçant ses ongles dans le dos de son maître pour le garder contre elle.

-hmmm! Émit-elle, manifestant son contentement charnel de le sentir contre elle et de l'embrasser.

Elle sentit en elle le réseau de sortilèges étourdissant qu'Arès avait invoqué pour qu'elle reste auprès d'eux, et son envie se fit de plus en plus impérieuse. Son sexe devenait avide d'accueillir le membre d'Arès en lui, alors que ses lèvres cherchèrent voracement celle de Charlotte. Une de ses mains relâcha le dos d'Arès pour se glisser dans le dos de la Grande Prêtresse, descendant ensuite vers son fessier, se glissant entre ses fesses fermes pour effleurer son anus avant de venir chercher sa vulve, qu'elle se mit à caresser doucement de son majeur. Elle n'arrivait pas du tout à se contrôler, tant les effets de la magie d'Arès et des herbes de passion étaient forts. "Arrête de l'embrasser! Défais-toi, bon sang! Va-t-en!" Hurlait sa conscience dans sa tête, mais son corps n'obéit pas. Sa cuisse se glissa entre celles d'Arès et elle frotta doucement sa vulve contre la cuisse dure de son maître, caressant les bourses et le membre du Dieu contre sa cuisse imberbe et douce.

Une étrange émanation se mit à flotter autour du corps de la Prêtresse, une émanation noire appelant les vices, influençant de plus en plus les gestes de Raven et de ses compagnons de bain. Cette même émanation perverse qui s'était manifestée suite au râteau qu'elle s'était prit après avoir avoué sa flamme à son maître, qui ne cherchait qu'à attiser la luxure et le désir de son amant et de son amante. Elle posa un regard lubrique sur Arès et celui-ci pu constater que les pupilles de Raven avaient prit une forme fendue.

Elle lui agrippa sans lui faire mal les cheveux et elle l'embrassa à pleine bouche, avec une telle violence qu'elle se coupa la lèvre inférieure contre les dents de son maître. Elle le sentait, elle sombrait encore une fois dans la perversion, dans cette luxure qui la clouait de frayeur. "Arrête, Raven, c'est pas toi! Arrête!" criait encore sa conscience, qui se retrouva bientôt insignifiante face au désir de la bête qui était cachée au fond de Raven. "La ferme." Répondit l'autre voix dans sa tête. "C'est bon, et j'ai faim." Elle fixa son regard dans celui de son maître.

Elle se laissa couler sous l'eau chaude et elle rapprocha ses deux amants, laissant la magie l'empêcher de se noyer. Elle trouva le sexe d'Arès, et sans attendre, elle s'en empara de ses lèvres. Toutes ses inhibitions, ses scrupules et même sa fierté laissèrent place à un désir dévorant de se faire baiser à mort, de mettre fin à cette cruelle chasteté. Après quelque minutes de fellation, elle se tourna vers Charlotte et elle la lécha aussi, cruellement, mordant son clitoris jusqu'au point précédent le sectionnement, lui causant une terrible douleur mais certainement un plaisir tout aussi grand.

Charlotte

Humain(e)

Charlotte hésita longuement entre aimer embrasser Raven ou continuer à détester le blondinette si faible, profitant juste de l'ordre divin pour abuser de la prêtresse... Alors qu'elle l'entraînait vers le bassin, sa langue s'amusait à passer parfois sur les crocs de la demi vampire ; une forte chaleur envahit son corps, et même Chacha fut surprise que sa consoeur lui fasse autant d'effet - n'oublions pas que Charlotte est avant tout humaine, la pauvre enfant est incapable de se rendre compte qu'elle était la proie d'un sort ! Lorsque le Dieu tira la cheville de l'elfe pour l'amener dans le bassin, Charlotte  se retrouva avec une profonde entaille dans la langue, qui saigna rapidement et abondamment - menu détail, qui n'était certes pas pour déplaire à la demoiselle, mais qui hélas, ne durerait pas longtemps... Chacha, un immense sourire plaqué sur les lèvres, du pourtant faire appel à tout son contrôle pour ne pas sauter comme une enfant dans l'eau ; non, elle s'accroupit sur le rebord et se laissa glisser, guidée par Arès qui la saisit pour l'embrasser. La poigne, dans sa chevelure de neige, la fit frissonner ; autant que l'étrange aura qui se dégagea de Raven donna à la demi elfe un attrait irrésistible aux yeux de Charlotte. Allez, c'était décidé : pour ce soir, Chacha verrait Magic autrement que comme une sale chialeuse faible - mais juste pour ce soir, hein. Faudrait pas non plus lui donner raison et admettre qu'elle soit bonne au lit, ou dans le bassin, en l'occurrence, pour ce soir...

Pourtant, il fallait admettre que la blondinette avait des doigts Magic - Charlotte pouffa à la pensée de ce jeu de mots franchement pourri (et dont la joueuse n'est absolument pas fière, précisons.) et la jeune humaine soupira ensuite tant au traitement que le Dieu réservait à on sein qu'à ce doigt qui refusait d'aller plus loin, plus vite dans ses caresses, même si Chacha appréciait parfois cet ongle qui griffait légèrement les lèvres de son sexe. Raven disparut sous l'eau, et Charlotte en profita pour se rapprocher d'Arès, l'embrasser à son tour avec une certaine fougue. Ses mains délicates, aux longs doigts fins et d'une blancheur qui pouvait faire croire à une certaine fragilité, vinrent se poser sur ce torse puissant, suivent les lignes de ses muscles. Elle saisit la lèvre du Dieu entre ses dents, la mordille légèrement, tout en plongeant son regard brillant de désir dans celui de son maître... Ses ongles viennent tracer des cercles de plus en plus serrés autour de ses tétons, jusqu'à venir les pincer. Elle s'apprête à continuer ce supplice avec sa bouche, lorsqu'elle sent sa consoeur - qu'elle avait presque oubliée, entre temps - venir enfouir sa tête entre ses cuisses. Charlotte rit un peu, et écarte les cuisses en grand, l'une d'elle appuyée contre la cuisse d'Arès. Et puis, elle ne rigole plus du tout alors que Raven mord son clitoris une première fois. Non, Charlotte crie, et la main posée sur l'épaule d'Arès se crispe, jusqu'à ce qu'elle enfonce ses ongles dans la divine peau. La douleur est terrible, bienfaitrice, et Chacha ne veut pas que ça s'arrête. Sa main libre vient saisir la chevelure blonde de Raven et l'agrippe avec force, manquant parfois de peu de lui arracher une poignée de cheveux... Ses cris, entre douleur pure et plaisir à l'état sauvage, résonnent dans l'immense pièce des bains du temple.

Mais Charlotte, malgré l'ivresse du moment et l'orgasme trop proche, tire un grand coup pour sortir la tête de Raven de l'eau - pas question de laisser à cette grognasse l'immense privilège de la faire jouir ! Haletante, gémissant encore par à coup, la prêtresse aux cheveux ivoire à un sourire un brin mauvais quand elle crache :

- Et ben tu vois, que ça servait à rien de faire ta mijaurée récalcitrante...

Redevenant, peu à peu, maîtresse d'elle-même, Charlotte vint se placer derrière Raven, mettant ainsi la demi elfe entre elle et Arès, et prend son bassin en étau entre ses cuisses. Elle mord son cou avec violence, paradoxalement à la douceur avec laquelle elle prend sa poitrine le temps de quelques caresses. Pas longtemps, car déjà, l'une des mains de Charlotte descend sur son corps, jusqu'à la cuisse gauche qu'elle caresse du bout des doigts, resserrant parfois sa prise et laissant des traces de griffures sur la peau de Raven. Son regard marron doré se rive sur l'être divin qui leur fait face, alors qu'à présent, sa langue entre en jeu, léchant le pourtour de la trace de morsure avant de remonter le long du cou, jusqu'à l'oreille. La seconde main elle, remonte le long du cou de Magic ; son pouce et son annulaire restent le long de sa mâchoire alors que son index et son majeur viennent caresser ses lèvres avant de s'insinuer entre elles. La langue de Charlotte se coule un chemin le long du lobe de l'oreille de la demi elfe, et Chacha murmure d'une voix suave, ses lèvres à nouveau étirée en un sourire mi enfantin, mi cruel, son regard brillant toujours accroché à celui d'Arès :

- Le spectacle plait-il à notre Seigneur ?

You will never realize
What darkness lies inside
Inside my mind ♫
Chacha no Tema

Raven Miller

Invité

  • Messages:

Re : Ce qui se passe sur l'Olympe... [Arès si il veut, sinon, libre =3]

Réponse 17 vendredi 07 janvier 2011, 00:33:26

[Puisqu'Arès a un peu de mal à répondre, j'ai décidé de lancer la prochaine réponse ;) Dépendant du premier à répondre, le cycle de réponse peu changer]

Savez-vous ce qu’on ressent lorsqu’on est totalement contrôlé par la folie? Non, vous ne savez pas… ou si, au fond, puisque vous avez probablement suivi la triste histoire semi-fictive de Raven et donc vous êtes probablement fous. Eh bien, voilà. Raven savait ce qu’elle était devenue, avec le temps. Non contente de déplaire à son amant parce qu’elle succombait à l’amour, notre jeune elfe avait développé d’abord une fâcheuse tendance à l’automutilation et l’autodestruction, puis, lorsqu’on lui avait arraché sa fille, elle avait sombré dans la démence. Elle détestait Arès, elle ne pouvait même plus le cacher ou même le nier. Mais elle se haissait davantage, car elle savait que tout ce qu’ils avaient vécus de néfaste dans leur courte relation d’amants était entièrement issu d’elle, et non de lui. Aujourd’hui, elle avait dompté ce coté d’elle, et elle s’était enfermer dans sa rage et dans sa haine envers le monde entier. À l’image d’une véritable guerrière, elle n’avait pour la vie des autres que du mépris, et elle n’hésitait pas à sacrifier même ses alliés si la victoire peut lui être accordée. Elle ne cherchait même plus à trouver grâce aux yeux de son amant. En fait, son avis valait autant qu’un pet de porc. S’il la détestait, c’était tant mieux, et s’il la méprisait, encore mieux. Ainsi, il ne serait pas tenté de la conquérir par les sentiments. Comme ce soir, en cette douce période d’après-midi; si elle était à ce moment même avec lui et Charlotte, c’était pour soulager la douleur que lui occasionnait son corps et pour satisfaire ses besoins sexuels et non pas pour renouer des liens avec la Grande Prêtresse de l’Ordre de la Guerre ou son illustre amant. En fait, la seule chose qu’elle pourrait bien demander à cet homme, c’est le droit de succéder à Élosia à la position de Commandante des Sœurs de Bataille.

Ce soir, l’ombre qui était en elle s’était réveillée, et Arès pouvait donc la voir dans toute sa noire splendeur, alors que la petite gamine qui lui servait de subordonnée caressait le corps de la seule femme à n’avoir jamais sombré dans la folie pour échapper aux braises de l’amour pour lui et lui seul. Alors qu’elle penchait délicieusement la tête vers l’arrière, offrant son cou aux meurtrissures des dents de sa camarade, elle suçait le doigt dans sa bouche, poussant de légers gémissements en sentant la main de son amante venir lui griffer l’intérieur de la cuisse. Oui, même cette femme arrivait à trouver du plaisir dans la souffrance, parce qu’elle lui permettait d’évacuer la souffrance intérieure, la transformant en elle puis et en faisant de cette souffrance une nouvelle source de plaisir insoupçonnée par la plupart des femmes. D’ailleurs, elle mordit dans les doigts de Charlotte, à peu près certaine qu’elle en tirerait bien plus de plaisir que dans ses suçotements érotiques. Chacha était insupportable, c’est vrai, mais malgré tout, elle avait l’affection d’Arès, une arme puissante si on peut dire, et Raven avait faim de sexe, faim de plaisirs charnels, alors, pas question de lui faire passer un mauvais moment. Pour ce soir, entre elles, c’était la trêve, officieusement. Raven se laissa donc embrasser, cajoler, maltraiter et caresser en prenant bien soin de pousser les gémissements qui les accompagnaient, sans retenue. Si une femme s’avisait d’entrer à ce moment-là, Raven le savait, elle ferait simplement demi-tour en oubliant ce qu’elle avait vu sous peine d’être tuée à vue par la folle Miller.

Malgré les bassesses qu’elle faisait, elle n’en semblait que plus noble et plus inaccessible, quoique totalement cinglée, à croire que le sexe exacerbait la majesté qui était naturelle chez les membres de la race des Elfes. Peut-être qu’elle était bel et bien incontrôlable, mais elle était volontairement fiable. Néanmoins, un étrange sentiment était sollicité par cette grande aura; un terrible pressentiment de danger. Cette folle qu’était Raven était dangereuse, autant pour elle-même que pour les autres. Même lorsqu’elle se défit de l’emprise de Charlotte pour la plaquer violemment contre le rebord de l’énorme bain en comprimant leurs deux poitrines l’une contre l’autre, posant des lèvres affamées contre les siennes avec une telle force qu’un de ses crocs entailla les lèvres de sa belle camarade, faisant couler un peu de sang entre leurs lèvres, juste assez de sang pour exciter davantage Raven. La douleur, les caresses, l’humiliation et enfin le sang, tout était là pour la faire grimper dans les rideaux ou alors pour provoquer un plaisir des plus grands. Oui, Raven avait des fétiches cachés, inconnus d’elle-même, mais qu’elle adorait découvrir. Elle agrippa solidement la chevelure de son amante puis la força à faire basculer sa tête vers l’arrière en tirant dessus. Elle se pencha alors sur son oreille et murmura à son attention les mots suivants :

-Je ne suis pas une mijaurée récalcitrante…

Elle enfonça alors ses crocs dans la nuque de Chacha et mordit dans la jugulaire assez fortement pour lui faire pisser le sang, mais elle empêcha le fluide vital de quitter le corps de la belle suppliciée pour ne pas la tuer, ce qui aurait été très mal vu par leur amant. Raven se souvenait parfaitement de sa promesse; elle ne buvait que le sang d’Arès, et celui de personne d’autre, pas même celle de la personne qui pourrait bien lui ravir son cœur (même si, à l’époque, elle n’aurait jamais soupçonné qu’elle avouerait un jour ses sentiments à son maître), et elle ne but donc pas le sang de la prêtresse. De toute façon, elle n’avait pas faim, et le sang des mortels ne la rassasierait pas. Seul Arès, le propriétaire de sa magie et surtout de la seule denrée lui accordant une véritable immortalité, pouvait la rassasier. D’ailleurs, elle se tourna vers lui puis approcha son corps du sien jusqu’à pouvoir coller sensuellement ses seins au torse du Dieu. Elle prit alors ses mains dans les siennes et les glissa vers son fessier ferme avant qu’elle n’enfonce ses griffes dans le dos de son maître et qu’elle ne s’en serve pour se hisser à son niveau et poser ses lèvres contre celle de son divin amant.

Sa langue partit alors à l’exploration de la bouche du maître. Tout d’abord, elle passa sur sa jumelle pour venir danser une furieuse samba dans un rythme endiablé, passant une jambe autour du bassin de son maître alors qu’elle accueillit son membre contre l’intérieur de sa cuisse, frottant sa vulve contre cette virilité cruelle qui la faisait tant fantasmer, ces dernières lunes. Raven regarda son maître dans le blanc des yeux en brisant leur baiser, posant une main glaciale comme la mort contre la joue de cet homme qui la rendait folle. Elle posa alors ses lèvres contre les siennes et elle l’embrassa avec une tendresse provenant d’un autre temps, le baiser d’une vierge qui cherchait du réconfort, un baiser d’amour glacial et platonique, vide de sens pour ces deux êtres. À travers ce baiser, elle comprit une chose; son amour pour lui était enfin mort. Elle ne ressentait rien à ce baiser, ni du plaisir ni du dégoût, simplement une étrange nostalgie. Elle posa son front contre celui d’Arès, frottant davantage son intimité contre le membre durci par l’excitation sexuelle de son amant.

-Qu’avez-vous senti? Demanda-t-elle d’une voix sensuelle, sachant que la réponse viendrait, même si elle n’était pas prononcée.

Elle regarda alors Charlotte et sourit avec un air digne d’elle; plein de mépris et de supériorité, comme une gamine qui venait de gagner une manche à un jeu d’importance internationale. Elle se tourna alors vers son amant puis elle lui agrippa solidement ses beaux cheveux de soie, le forçant à lui dévoiler son cou. Elle s'en approcha et y posa plusieurs baisers bien mouillés puis elle ouvrit la bouche pour profiter du seul privilège qu'elle conservait encore; elle enfonça sans pitié ses crocs dans le cou de son amant et se mit à sucer son "sang". Elle sentit alors la Vie couler en elle, et pas n'importe quelle vie; la vie d'Arès, la vie d'un immortel. Elle entendait clairement le son de gorge que produisait chaque gorgée, le son du suçotement et enfin celui de leurs deux coeurs qui battaient comme des cinglés dans un synchronisme parfait, preuve que le lien magique qui les reliait était toujours là.
« Modifié: jeudi 13 janvier 2011, 00:51:07 par Raven Miller »


Répondre
Tags :