Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Un calme troublé. [PV Kamui]

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Despina

Dieu

Un calme troublé. [PV Kamui]

lundi 09 août 2010, 01:56:30

« Et merde ! »

Despina était tranquillement installée sur son divan, en train d'écouter de la musique avec un appareil électronique que les humains appellent "Ipod", d'ailleurs elle se demande toujours si on prononce i-pod ou aïe-pod, il faudrait qu'elle trouve un humains pour lui poser la question.. Despina eu ce vocabulaire si cru car elle était maintenant, allongée sur du sable, toujours avec l'Ipod, mais cette fois sur Terra, dans les terres sauvages, et il faisait rudement chaud.

Elle se releva et regarda les alentours, elle vit au loin Olympe et comprit que Zeus avait remarqué sa présence, en effet, Despina était allongée sur un des divans du palais de son père, Poséidon, qui était partit calmer l'océan sur Terre et l'avait laissé seule. Son oncle étant vraiment pénible, il venait tout simplement de l'éjecter d'Olympe, comme on éjecte un semeur de trouble du parlement.

Elle soupira puis se mit à léviter seule, sûrement parce que Zeus venait de la mettre légèrement en rogne. Maintenant qu’elle était là, elle avait deux possibilités, soit elle repartait chez son père au risque de se refaire virer,  soit elle faisait un tour par ici en attendant que son père revienne la chercher. La deuxième option lui parut plus sage, même si cela signifiait qu’elle capitulait face à son oncle.

Elle se concentra pour s’éloigner du sol et se mit à avancer, dos à Olympe. Elle n’avait pas de chance, aujourd’hui les terres sauvages étaient un désert aride, et Despina n’avait pas spécialement envie de ça maintenant. Mais impuissante face à l’imagination d’Aphrodite, elle avançait, dans l’espoir de trouver une oasis. (Et pas un oasis, cette boisson en canette que l’on trouve sur Terre.) Et même si cela peut paraître gros, une oasis apparut ! Le sourire aux lèvres, Despina pressa le vol et arriva au bord d’une petite mare d’eau turquoise, où elle se jeta entière, ses yeux devenant alors d’un bleu persistant capable d’envouter qui que se soit.

L’eau avait un effet revigorant sur elle, et comme une gamine elle s’amuser à faire des formes avec l’eau qu’elle extrayait de la masse avec le bout de ses doigts et un soupçon de pouvoirs légués par son cher père. C’est alors que l’eau se mit à vibrer et ses dessins aqueux tombèrent dans la mare. Elle regarda autour d’elle et ne vit rien, et comme toute personne le fait elle dit, d’une voix ni douce ni violente :

«  Y a quelqu’un ? »

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Serenos I Aeslingr

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    Le Roi des Trois Royaumes et le personnage le plus influent d'Ayshanra. Derrière ses allures détendues et son sourire charmeur, Serenos est un homme dangereux et incontrôlable, et une constante menace pour les royaumes continentaux. Son mépris pour le protocole lui ont attiré le titre de "Roi Fou".

Re : Un calme troublé. [PV Kamui]

Réponse 1 lundi 09 août 2010, 04:56:07

Échappé. Fini les manigances de cette fichue sorcière, fini les faux enfants, fini toutes ces conneries que j'ai dû supporter pendant des années. Tomber dans un piège et me laisser séduire par ses beaux yeux, c'était enfin terminé, et j'allais pouvoir reprendre ma vie à zéro, refaire mes calculs pour que ma vie aille mieux, et ensuite, j'irai probablement récupérer ma maison, mon beau fief. Je regardai encore un peu la mer, et l'île où j'ai été séquestré pendant une décennie... cette même décennie que je n'ai pas vu passer, parce que moi comme les "enfants" de Mélisende, je ne vieillissais pas, et elle non plus. Je regardai mes mains qui grondaient d'énergie, cette même énergie qui m'avait été arrachée pour mieux me manipuler. Je regardai ce ciel bleu puis je me mis à rire, rire comme un détenu remit en liberté, comme un faux fou échappant à l'asile, comme un paysan découvrant une mine d'or, d'un rire heureux, rageur et follement long. Enfin en pleine possession de mes pouvoirs, enfin loin de cette foutue Melisende qui m'a piégé, enfin débarrassé des faux sentiments qui l'animaient à me garder à ses côtés.

Peu à peu, je récupérai le calme de mes sens. Je m'assis par terre, croisai les jambes, joignis les mains et je méditai. J'effacai de mon esprit la fatigue, la faim et la soif qui me tenaillent. Nager 20 kilomètres, c'était presque du suicide, et j'en avais une certaine fierté, mais si je laissais mon état actuel me dominer, je ne survivrai pas. Lentement, après avoir fixé mes objectifs dans ma tête, soit me nourrir et me déshydrater, je me relevai du sol et je me dirigeai vers la forêt. Qui dit grande forêt dit lac, qui dit lac dit eau douce, qui dit eau douce dit qu'il est possible de la rendre potable en la faisant bouillir. Je cherchai les environs à la recherche d'une source, qui ne fut pas longue à trouver, car la forêt y était plus clairsemée. Je m'approchai de l'eau et je me prépare un bol de terre cuite avec la magie, m'en servant pour recueillir de l'eau, puis je la fis bouillir avec un feu magique, pour l'économie du temps. Prenant le temps de m'abreuver, je cherchai du regard de la nourriture. Je marchai dans les bois un bon moment avant de trouver, grande chance à moi, des fruits et de la menthe.

Réjouis, je me nourris des fruits et rafraîchis mon haleine avec la menthe (forcément, l'eau salée ne donne pas une haleine plaisante à sentir) et lorsque rassasié, je passai une main dans mes cheveux pour en retirer une certaine quantité de sel et de sable qui s'y trouvait, je sondai magiquement les alentours. Je pus sentir la présence de prédateurs. Ceux-ci étaient affamés et je pouvais le sentir; si je restais là, je deviendrais leur prochain déjeuner, et disons que l'idée de finir dans la gueule d'un ours n'était pas dans mes plans d'avenir. Immédiatement, je fermai les yeux et je laissai les ombres me saisir et me transporter dans un lieu éloigné; les landes dévastées; mon monde de paix et de calme. Ni une ni deux, et torse nu, je me retrouvai dans l'eau d'une oasis perdue au milieu de nulle part... fort heureusement, loin de la montagne noire; l'eau y aurait été imbuvable. C'Est une jeune voix qui attira mon attention. À l'opposé de la marre se trouvait une bien jolie jeune femme, qui demandait s'il y avait quelqu'un. Embarrassé, mais trop honnête pour cacher ma présence, je la dévisageai, me relevai puis m'inclinai devant elle.

-Je crains que ce quelqu'un ne soit moi, milady. Pardonnez-moi, je ne savais pas que vous étiez là.

Nous n'étions séparé que de quelques mètres et j'évitai de la regarder, de crainte qu'elle ne soit nue et que je ne risque une sacrée engueulade; je n'aurais donc échappé à une sorcière pour me retrouvé coincé à trouver une excuse valable pour calmer cette femme.
« Modifié: lundi 09 août 2010, 06:07:15 par Kamui Vaer »

Despina

Dieu

Re : Un calme troublé. [PV Kamui]

Réponse 2 lundi 09 août 2010, 15:35:32

Despina, les yeux fixant l'eau turquoise, laissa une voix masculine traverser ses oreilles et son esprit. Le discours soutenu et bien élevé de l'homme lui fit lever les yeux après l'avoir analysé, elle essaya de capter son regard, mais en vain, l'homme fixait le liquide turquoise, sûrement pour ne pas que Despina croie qu'il observe sa nudité. Elle devait régler ce souci, même si cela allait la fatiguer, à cause de la puissance de cet inconnu. Ses mains délicates sortirent de l'eau et elle les garda, la paume vers le bas, ses yeux clos, concentrée au plus au point pour surpasser les ondes envoyées par son interlocuteur. L'eau trembla, s'éleva, puis vint s'enrouler sur sa poitrine et son bassin, pour créer un vêtement opaque et liquide.

Ensuite, elle se releva, sortant à moitié de l'eau et s'inclina devant l'homme se trouvant à l'autre bout de la mare. Sa voix se fit courtoise mais sans aucun timbre révélateur de mépris ou d'envie, et elle laissa s'échapper ces mots, qu'elle dit toujours en se présentant :

« Je me nomme Despina, fille de Poséidon et de Déméter, les païens m’appellent la Maitresse, mais vu la force que vous dégagez, Despina me paraît plus approprié. A qui ai-je donc l’honneur ? »

La blonde sourit gentiment, les yeux cherchant toujours à capter ceux de cet homme, sans y arriver pour le moment, l’iris bleu marine de la jeune fille n’avait rien à captiver, et cela avait le don de la frustrer au plus haut point.

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Serenos I Aeslingr

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Re : Un calme troublé. [PV Kamui]

Réponse 3 mercredi 11 août 2010, 03:36:49

Hum... J'ai pu ressentir une drôle d'énergie qui émanait de cette femme. Rien qui ne pourrait me rassurer... remarque, le nombre de choses qui peuvent bien me rassurer était malheureusement terriblement élevé, jusqu'à rendre une enfant (enfin... une jeune femme qui vient tout juste de sortir de l'adolescence) suspecte et potentiellement dangereuse.. J'ai eu l'occasion de ressentir l'énergie divine plusieurs fois dans ma longue vie.. enfin, dans ma précédente longue vie. Je sentais un mélange de mana d'eau et de terre en elle, et son identité n'était même plus à douter; elle était réellement la déesse Despina, et visiblement, elle m'avait déjà sondé également. Au moins, je pouvais être sur d'être à armes égales si elle devait s'emporter. Néanmoins, son surnom ne lui étant pas attribué pour des plaisanteries, je forçais plusieurs barrières de mon esprit à s'élever entre mes pensées et son influence. Je n'avais guère besoin d'être à nouveau soumis au bon vouloir d'une autre femme alors que je viens de m'extirper de celui d'une autre, ce serait totalement ridicule et surtout démoralisant. Je levai le regard vers elle et je la laissai voir mes yeux, jaune et presque sans pupille, qui brillaient légèrement dans l'ombre des arbres.

- "On m'appelle Kamui Nefraet nos Vaer, autrefois seigneur de Meisa, mais faites-moi l'honneur de m'appeler Kamui." dis-je avec une nouvelle inclinaison distingué, un bras replié sur le ventre et une main tendue.

Je lui rendis poliment son sourire et je continuai de fixer ses yeux océaniques. Je m'approchai d'elle puis je l'examinai. Je compris alors que non seulement elle était divine, mais en plus, elle avait l'énergie résiduelle d'un autre dieu parsemée sur son corps. Arès. Cette simple manifestation d'énergie me prenait à rebrousse poil; depuis que, il y a bien longtemps auparavant, j'ai fait la rencontre d'Heilayne de Daelys, je n'ai que de l'aversion pour ce dieu, même s'il était revenu à la charge pour reconquérir cette femme. C'est d'ailleurs son retour qui m'a forcé à quitter les lieux. À l'époque, j'étais en colère envers tous les dieux, globalement.

- "Je suis désolé de débarquer ainsi au milieu de votre bain, mais la route de mon point de départ jusqu'à mon point d'arrivée a été très désagréable, et surtout exténuant. Si je peux faire quelque chose pour me faire pardonner..."

Despina

Dieu

Re : Un calme troublé. [PV Kamui]

Réponse 4 jeudi 12 août 2010, 21:43:30

Le discours de ce dit Kamui Vaer traversa ses oreilles, et c’est le nom de Meisa qui attira son attention, elle avait entendu parler de cet homme, il avait eu une histoire avec son oncle et beau frère Hadès, à cause d’une petite mortelle dénommée Hana. Un sourire se dessina sur ses lèvres, car en le voyant elle sentait bien qu’il avait eu un bon nombre d’autres histoires et mésaventures, qu’il devait haïr au plus au point sa famille et qu’il ne devait pas vraiment l’apprécier à elle, sans même la connaître. Elle dit alors :

« Ne croyez pas que je suis comme ma famille cher Kamui, je suis plus dans votre état d’esprit que le contraire. »

Elle sourit, de façon à arborer une visage des plus doux et amicaux, puis elle plongea ses yeux dans ceux de Kamui, pour essayer de voir ce qu’il ressentait vis-à-vis d’elle. Ce n’était pas le pouvoir de lire dans les yeux qu’elle possédait, juste la faculté d’interpréter le regard des gens en fonction de leurs émotions. Elle analysa la seconde phrase de l’homme et ne comprennait pas en quoi il la dérangerait, Despina vivait ici et si elle avait voulu être seule, elle serait allé dans un endroit que personne ne peut trouver. Elle lui répondit toujours d’une voix douce :

« Vous ne me dérangez pas le moins du monde, de plus vous avez l’air exténué, ressourcez vous je vous en prie. »

Puis elle s’approcha de lui pour examiner son visage de plus près, il avait l’air meurtrit par le temps et les épreuves, et elle n’avait pas de difficulté à comprendre que Kamui avait beaucoup souffert durant sa vie.

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Serenos I Aeslingr

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Re : Un calme troublé. [PV Kamui]

Réponse 5 samedi 14 août 2010, 07:30:35

-J'ai bien peur, ma dame, que je ne fais plus confiance à quiconque, désormais. Dis-je à regret.

En effet, je venais d'être trahi par la personne que j'aimais le plus au monde, cette même personne qui m'avait offert une vie à ses côtés, mais en gardant pour elle la vérité sur les deux gamins qu'elle hébergeait. Non seulement m'avait-elle menti au sujet de ma paternité, mais en plus, elle m'a privé de tous mes biens par sa trahison, et même si j'avais encore ce grand coeur de l'époque, je savais que je n'aurais jamais pu pardonner cette femme encore une fois. Le crime dont elle était coupable était trop grand pour que je ne puisse lui accorder une telle chose, c'était au-delà de mes forces, malheureusement.

Au moins, je ne devrais pas avoir trop de problèmes avec cette jeune femme. Je sentais même d'elle une certaine compassion, une douceur digne d'une fille de bonne éducation... malgré que je repérais aussi un caractère potentiellement désagréable si elle est prise à rebrousse-poil. Bien sûr, chercher à être désagréable est loin d'être une priorité pour la plupart des gens, mais sait-on jamais ce qui pourrait passer dans la tête d'un homme qui n'a absolument aucune idée de la personne à qui il a affaire. Malgré la douceur qu'elle exaltait, je sentais qu'elle me sondait et me jaugeait, elle aussi. Je n'avais donc pas affaire à une idiote... c'était déjà ça. Le nombre de femmes qui se faisaient manipuler par les brigands du désert étaient nombreuses, dans ce coin, et elles se faisaient aisément piéger par des "amoureux" qu'elles avaient rencontré alors qu'elles s'étaient perdues dans les landes. Elle me dit que je ne la dérangeais pas et que je pouvais me reposer. Je fis un léger mouvement de la tête, reconnaissant.

-Je vous remercie.

Et, supportant son regard investigateur car je ne voulais pas baisser ma garde, je me laissai lentement glisser dans l'eau fraîche de l'oasis et je me laissai faire par les propriétés de l'eau froide, soit la détente, le rafraichissement et le silence de la souffrance par picotement ou par infection des blessures. Mes muscles cessèrent de me faire souffrir, à mon plus grand bonheur, et une bienveillante fatigue me prit, mais je gardai les yeux ouverts, bien alerte aux gestes brusques que pourrait bien avoir cette jeune femme à mon égard. Les bienfaits de l'eau m'ont alors arraché un léger gémissement de soulagement et je cessai de dévisager le beau minois de la déesse pour m'occuper de mes blessures et de mes nombreux bleus... ainsi qu'à l'accumulation de sel dans mes cheveux et dans mes plaies.


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