Lust rencontre une déesse spéciale. [Lust]

Il faisait beau ce matin, je sentais la douceur des rayon du soleil passer au travers des rideaux et caresser ma joue, sans oublier le fabuleux chant des oiseaux, c'est alors que Yukari me secoua dans tout les sens en disant.

Allez debout la marmotte, aujourd'hui tu te souviens que c'est un jours spéciale.

Comment je pouvait l'oublier, c'était le jours de la mort de la petite soeur de Yukari, tout les ans elle se levait tôt, profitant de cette journée pour faire les magasin et trouver un bon sake et les fleurs préférés de sa petite soeur, pour moi cela me semblait naturel d'honorer les morts, avec mon pouvoir j'étaie la mieux placé pour savoir que les fantômes avaient de grandes chance d'exister.

Toujours pressé par Yukari, je pris mes affaires de tout les jours, non pas que je sois irrespectueuse des morts, mais la petite soeur aurait sans doute voulut voir une amie de Yukari dans une tenue habituelle et non celle que l'on doit porter lors d'une visite au cimetière.

- Dépêche toi  Sayori, sinon on va être en retard.

- Oui, oui ! J'arrive.

La journée promettait d'être mouvementé, si à ce moment j'avais su ce qui allait m'arriver, j'aurais sans doute faussé compagnie pour rester bien au chaud dans ma couette.

Nous nous dirigeâmes donc vers le centre commerciale et j'aide mon amie à porter les courses, je ne suis jamais très douée dans les lieux où il y a trop de monde, je suis Yukari, évitant les pièges et surtout les voleurs, car j'arrivais à  entendre leurs pas caractéristiques.  J'avais lu quelque part que le fait de perdre un sens important, comme la vue ou l'ouïe est compensé par  une hypersensibilité, un espèce de sixième sens, mais jusque là je n'ai pas développé  de sixième sens, sans doute des rumeurs que tout le monde à finit pas croire et qui l'a passé du rang de rumeur, à celui d'une vérité.

Ma pensée fut interrompu par la sensation de me faire saisir le sac et je sens les mains de Yukari.

- Merci de m'aider, je t'ai sans doute prit beaucoup de ton temps, si tu veux tu peux me laisser et faire quelques magasin, on se donne rendez-vous à 20 heures devant le cimetière.

Une rendez-vous devant le cimetière quelle bonne idée,  je sais pas pourquoi ce soir je vais avoir un peu de mal à dormir. Mais bon cela lui tient tellement à coeur, que je ne peux pas la fausser compagnie. J'allais répondre quand une senteur particulière se fit sentir, cette odeur, elle me semblait familière et pourtant je n'imaginais aucun élèves ou professeurs porter un odeur aussi spéciale.

Je cherche dans ma tête et je trouve le visage sur l'odeur, c'était dans un de mes rêves, la femme s'appelle Lust … attend Lust c'est de l'anglais il me semble et ça veut dire … Luxure. Ok je le sens pas trop sur ce coup là, mais cela ne peut pas être elle vu qu'elle n'est le fruit que de mon imagination débordante … et pourtant c'est la même odeur.

Je tourne les talons en disant à Yukari que je viendrais et suis l'odeur, enfin suivre l'odeur, c'est assez précipité, entre le monsieur qui semble se parfumer rarement, la demoiselle qui s'asperge de parfum à la fraise et les odeurs des magasins, c'est assez dure de suivre l'odeur, mais par chance j'arrive dans un endroit moins peuplé, mais qui m'étaie pas contre inconnue, m'obligeant à marcher en tâtonnant de ma mains les murs.

Je sentais que l'ambiance était plus froide, plus glaciale, mauvaise, mais où l'odeur de Lust, si c'était vraiment elle, allait me conduire ?

C'était une journée normale, désespérément normale, rien de spécial, rien de nouveau, j'avais pourtant mise mon omniscience de côté pour laisser la vie me surprendre mais je commençais à trouver le temps long. Si j'avais utilisé mes pouvoirs de déesse, j'aurais pu savoir qu'une des créations de ma sœur se baladait dans le coin, j'aurais pu forcer notre rencontre mais le plaisir c'en serait retrouvé moindre. C'est pour ce genre de situations que j'avais renoncé à ce pouvoir, pour ne pas succomber à l'ennui que suscite l'éternité et c'est aussi pour cette raison que je faisais tout pour avilir les humains. Une raison de vivre c'est bien, mais j'allais découvrir que la façon de vivre des humains n'était pas si ennuyeuse que cela.

Je m'étais levée, je n'avais pas prit la peine de changer de forme, tout le monde me connaissait dans le coin et tout le monde avait plus ou moins succombé face à mon pouvoir. Mon influence ne cessait de s'étendre, je n'avais jamais eu autant de fidèles et pourtant je n'avais jamais été aussi seule. Même ce vieux con de Zeus commençait à me manquer, mais l'absence la plus insupportable était celle de ma sœur, la seule personne capable de me vaincre et d'atteindre mon cœur. Le bilan visiblement encourageant me déprimait, certes nombre de vicelard avaient rejoins mon culte mais, je n'avais toujours aucune prêtresse avec qui partager mes victoires et le besoin d'avoir une amante pour remplacer mes esclaves sexuelles se faisait sentir ...

Je n'avais, au final, rien fait de particulier de ma journée hormis vagabonder pour me distraire, ce qui ne marchait pas réellement. J'avais un peu bu, sans excès pour une fois, ce qui était bien plus inquiétant que l'inverse me connaissant, bref, cette journée avait été chiante à mourir.

Du moins c'est ce que je pensais au moment où je me suis rendue compte qu'on me suivait, je me suis retournée et j'ai profité de l'occasion pour voir si quelque chose d'amusant pouvait découler de cette rencontre. Seulement lorsque je l'ai vue, j'ai tout de suite senti qu'elle m'était familière, pourtant j'étais sure et certaine de ne jamais l'avoir rencontrée. J'avoue avoir été tentée d'utiliser mon omniscience pour le savoir, mais je ne voulais pas gâcher la surprise, alors j'ai attendu qu'elle arrive jusqu'à moi avant d'engager la conversation :

"Bonsoir, je peux t'aider?"

La phrase bateau que tout le monde peut dire à tout le monde en somme, car je n'étais pas d'humeur à faire un effort d'originalité ce soir. Du moins je n'étais pas d'humeur avant de voir l'expression de son visage lorsque ma voix parvint à ses oreilles, visiblement elle aussi m'a trouvée familière, pourtant j'étais sure et certaine qu'elle était une parfaite inconnue. Je dois dire que c'est la première fois qu'une mortelle me trouble à ce point, elle a quelque chose de spécial mais, je n'arrive pas a mettre le doigt dessus. Je me sent si faible, si désireuse tout à coup, comme lorsque ... quand je suis avec ...

"Aphrodite? C'est bien toi?"

Une seule personne était capable de me mettre dans tout mes états, ma grande sœur et personne d'autre, je ne savais pas qu'entre temps les choses avaient changées. Alors folle de joie, sans la laisser répondre, je me suis jetée dans ses bras, embrassant à gorge déployée celle qui était censée être l'amour de ma vie, ma très chère sœur. La pauvre ne devait rien comprendre, ou alors peut être avait elle compris ce qu'il se passait lorsque j'avais prononcé le nom de ma divine sœur qui devait confirmer ses rêves.

Je ne put rien faire, enfin j'avais ouvert ma bouche pour me mettre à répondre à sa première question, mais d'autres s'en suivie, figeant ma bouche et ma voix, ne pouvant pas émettre une phrase, essayant  de bien assimiler ce qu'elle avait dit. Elle m'avais appelé Aphrodite ? Cela vous lais dire que mes rêves sont réels.

- Je ne suis …

D'un coup mes lèvres furent assaillit celle qui semblait être vraiment Lust, je ne fis rien toujours sous le choc de cette rencontre qui mettait en question une partie de moi, puis par pur réflexe je la repoussa de toute mes forces, j'entendis le bruit de quelqu'un qui était tombé,, aurais-je mit trop de force dans mon action, quoi qu'il en soit je me mis à dire de façon rapide, rougissant devant se baiser surprise.

- Je ne suis pas Aphrodite. Je m'appelle Sayori Yamada. Vous êtes bien Lust ? Déesse des Vices et petite soeur d'Aphrodite ? Je dis ça parce que je vois souvent  une Aphrodite dans mes rêves.

Je tente de retrouver mon sac qui était tombé sous la surprise et le trouve, ne faisant par attention à la demoiselle, oubliant le fait que, si elle était vraiment la déesse dans mes rêves, elle allait certainement me faire payer l'outrage d'avoir des points de similitude avec la déesse Aphrodite, pourtant rien dans mon physique ne se rapproche de la déesse, et je ne porte pas de parfum aussi attrayant que la déesse.

J'allais me relever, mais une sensation bizarre me fige, une sensation effrayante, je ne savais pas si c'était le silence persistant ou la déesse qui engendrait cette sensation désagréable. Sans doute avait elle moyennement apprécier que je dise Une Aphrodite et non Aphrodite, d'un certain point de vue j'avais comparé la déesse à une simple humaine portant son nom, une raison qui pouvait faire sortir des gonds toute déesse.

J'ai été plus surprise qu'en colère lorsqu'elle m'a repoussée, cela m'a permis de reprendre mes esprits et j'ai réalisé que cette personne ne pouvait pas être ma très chère sœur. Aphrodite était une déesse majeure, largement plus forte que moi, c'était bien la seule capable de me surpasser à l'heure actuelle, pourtant je sentais que cette femme était beaucoup moins puissante que moi. Mais elle avait cette odeur, cette attitude, la ressemblance était réellement frappante, presque dérangeante. Je lui en voulait un peu, se faire passer pour ma chère sœur et me duper de la sorte, j'avais honte d'avoir reconnue ma bien aimée dans cette inconnue. Mais cela ne semblait pas être volontaire de sa part et elle m'intéressait, je me doutais qu'elle était une des créations de ma sœur, je voulais savoir pourquoi elle lui ressemblait tant.

Je me suis relevée et je l'ai regardée, perplexe, laissant un silence de quelques secondes entre ce qu'elle avait dit et ma réaction. J'étais troublée qu'elle sache que j'étais la petite sœur d'Aphrodite, tout le monde savait que je m'appelais Lust et que j'étais la déesse des vices, en revanche il n'y avait, à ma connaissance, aucun mortel connaissant mon lien de parenté avec la déesse de l'amour. Je n'aimais pas que les gens sachent cela, Aphrodite était ma plus grande faiblesse, celle dont j'avais toujours été follement amoureuse. J'ai donc répondu d'un ton qui se voulait calme :

"Des rêves dis tu? En tout cas ces derniers semblent exacts, je m'appelle bien Lust et ma sœur est bien Aphrodite"

Je m'étais fixée pour règle de ne plus utiliser l'omniscience mais, ma sœur était une exception et une excellente raison de faire un petit écart. Je m'apprêtais donc à prendre connaissance des origines de la jeune femme, très vite toute l'histoire me parvint. Le rêve d'Aphrodite prenant forme? Une femme capable de faire jouir ma sœur? Décidément ça lui ressemblait bien, à ma chère grande sœur. Maintenant venait la grande question, devais je la mettre au courant ou non?

La réponse fut non, si cette femme était capable de séduire ma sœur, elle pourrait tout à fait me voler l'amour de ma vie et ça je ne le permettrais jamais. J'ai donc inventé un bon gros mensonge pour qu'elle ignore tout, mais cette part de ma sœur en elle m'excitait, elle me tentait comme aucune autre mortelle ne m'avait jamais tentée. Il fallait absolument que cette femme finisse dans mon lit, je l'a voulait, je l'a désirait.

"Tu es une sorte de voyante, ce que tu as vu était réel, tu as été capable d'attirer notre attention, comme tu le sais je suis la déesse des vices, tu sais donc ce qu'implique ma rencontre avec une jolie jeune femme?"

Je lui offre alors un second baiser qu'elle n'a pas intérêt à repousser, avant que mes mains ne jouent les exploratrices, caressant son corps qui m'était si familier.