Un verre, deux verres, et bim? (Don)

Ce qu'Alana faisait là, et pourquoi? C'était une longue histoire. Mais qui lui plaisait assez en vérité. Certes, elle adorait sa vocation de prêtresse. Mais être serveuse pendant une journée lui avait beaucoup plus, lui plaisait toujours d'ailleurs puisque la journée n'était pas terminée, parce qu'elle lui faisait découvrir des sentiments différents. Que ce soit le désir voilé des hommes qui se retenaient de lui mettre la main aux fesses, ou pas d'ailleurs, alors qu'elle circulait entre les tables pour les servir, ou encore l'esprit de franche camaraderie qui avait animé la taverne tout le jour durant... Et les effluves de nourriture et d'alcool, tout cela dans une ambiance bon enfant. C'était très différent du temple et la compagnie qu'elle avait depuis le début de la matinée était aux antipodes de celle raffinée et sensuelle des prêtresses. De même, elle était bien loin des vapeurs entêtantes et de l'encens mis à brûler partout pour rendre hommage à Aphrodite. Mais ça lui plaisait. Elle s'était avait ri, d'un rire franc, haut et clair. Elle avait bu. Elle avait discuté. Elle avait appris à faire autre chose que coucher avec un homme. Elle avait appris... A tricher aux cartes. Bref, ç'avait été une journée riche d'enseignements et d'émotions. Partie de rien qui plus est.

Ce matin là, comme tous les matins, Alana s'était levée. Elle avait pratiqué ses ablutions en prenant son temps et en se montrant minutieuse, comme toujours, et puis elle avait passé l'une de ses tenues légères. Un pagne simple qui lui couvrait les fesses en tombant sur ses chevilles, un string qui cachait son intimité à la vue, et les étoles qui se rejoignait sur le devant, tombant en longues bandes de tissus fines et colorées jusqu'à son genou. En haut, une simple bande de tissus croisée pour retenir sa poitrine et le tour était joué. Pour rehausser un peu le tout, elle avait tout de même passé un torque, un bracelet passé dans le haut de son bras, un peu sous l'épaule, ainsi qu'un bracelet de cheville. Le tout d'argent. C'était ainsi parée qu'elle avait décidé d'aller faire un tour, et de quitter un peu l'Olympe pour rendre visite au Terranides. Il y avait longtemps qu'elle n'y avait plus mis les pieds... Si longtemps qu'elle faillit ne pas reconnaître la cité. Mais certaines choses sont immuables. Les différences pauvres/riches par exemple. Alana en eut le coeur fendu lorsqu'elle vit une petite fille se hausser sur la pointe des pieds pour tenter de prendre discrètement une miche de pain. La prêtresse était arrivée à son côté avant qu'elle ne commette l'irréparable, et avait ôté son bracelet de cheville en argent pour le donner au boulanger. Elle eut donc de quoi remplir les bras de cette petite gamine, qui était partie en courant sans dire merci, peut-être trop impressionnée par la rouquine.
D'ailleurs, elle ne s'était pas formalisée et avait laissé courir. Après ce petit incident, elle avait gagné la fontaine du village, là où chaque personne est en droit de puiser de l'eau. Une jeune femme y était en grande difficulté pour porter des jattes pleines. Lui prêtant main forte, la rouquine en avait pris une, qu'elle avait hissée sur sa tête et, chemin faisant, elle s'était retrouvée embauchée pour la journée dans cette petite taverne, conjointement avec la jeune fille qu'elle avait aidée. Et, ça lui avait plu.

C'était maintenant le crépuscule et la taverne se remplissait. Alana avait maintenant le métier bien en main, et c'est donc avec un chiffon qu'elle se rendit à la table que leur dernier client venait d'investir. Le patron avait dit que tous les moyens étaient bons pour inciter les clients à consommer, à rester, et à picoler. Alana n'hésitait donc pas à mettre son avenante poitrine sous le nez ses hommes pour ce faire. Ce qu'elle fit avec ce nouveau visiteur, tout en passant un coup de chiffon sur sa table.

"Bonsoir!"

Lanca-t-elle d'une voix chantante.

"Qu'est-ce que je vous sers?"

Don leva les yeux vers les "yeux" d'Alana. On ne pouvait pas dire que ce soit le plus beau "regard" qu'il ait vu depuis le début de sa carrière mais il rentrait au moins dans le top 3, elle avait au moins la faculté de fasciner son oratoire avec. Toujours était il qu'avec de tels "yeux" on pouvait lui faire acheter n'importe quoi, Don commanda ce que tout bon aventurier commande dans une taverne médiévale fantastique

"Une bierre s'il vous plait."

Il n'allait pas demander "vous êtes nouvelle par ici ?"C'était évident, il y avait certains détails qui ne trompaient pas quand on avait affaire a une serveuse de l'auberge du coucher de lune, la plus grande auberge de Nexus mais également la plus malfamée, la seule a avoir 7 barman différents se relayant au fur et a mesure de la semaine pour toujours être ouverte, et la seule a avoir un nombre régulier de cadavres jetés dans le caniveau a la fin de la journée. Les bagarres y étaient peu fréquentes, parce que généralement calmées par les barmans et les videurs, aussi elle était peut être de mauvais standing, mais offrait une certaine protection a ses visiteurs. Sauf quand on était une femme. L'auberge ayant assez peu de définition d'ordre. On pouvait y balancer des choppes tant qu'on les payer et y tirer a l'arc ou y échanger toutes sortes de matos illégal, tant que ça ne créait pas de grabuge. Il n'était pas rare de voir des serveuses s'y faire violer en plein public sans que personne n'intervienne. Et au fur et a mesure, un tel traitement laissait des marques sur des personnes constituées normalement, comme une perte de sommeil flagrante et de grandes cernes...Alana rayonnait de bonheur. Et vu ses mensurations il était d'ailleurs très étonné qu'elle ne soit pas déjà retenue sur une table les jambes écartées.

Il y avait anguille sous roche, alors qu'il la regardait avancer en déhanché vers le comptoir il se dit qu'elle était probablement une ESPer...Mais c'est étrange...Il jurerais l'avoir déjà vue quelque part...Ca ne pouvait pas être une de ses esclaves, il l'aurait reconnue...Mais alors où ?

****************

Temple d'Aphrodite, 12 ans auparavent.

-Mmmh.

Les prétresses commençaient a bouger un peu tandis qu'elles s'étiraient et se dirigeait d'un air nonchalent vers les bains. Nous étions dans les dortoirs des hautes prétressses où seulement dix femmes ont le droit de se trouver. Parmi elle, la grande prétresse d'Aphrodite Nasira Jagger s'étirait paresseusement, faisant craquer son coup

-Nasira chérie, ton fils c'est quelque chose.
-Qu'est ce qu'il m'a mis !
-Nous l'avons bien formé, tu peux être fière de lui.

La jeune femme a la peau noire et aux formes voluptueuses s'étira. Il y a une heure de ça, Don venait d'échouer a satisfaire Aphrodite et avait voulu s'échapper du sanctuaire, violant les hautes prétresses tout en les étouffant, serrant leur trachée entre ses mains puissante pour les tuer. A vrai dire, les prétresses elles, savaient parfaitement que ça se passerait ainsi et s'étaient laissées faire, l'orgasme pendant l'étouffement étant quelque chose de délicieux qu'elles connaissaient bien, utilisant leur magie pour revenir a la vie. Don n'avait pas hésité a violer sa propre mère qui elle posa les mains sur ses hanches et lança

-Tout va selon le plan. Le petit deviendra un homme a femme et enverra de l'energie a la déesse. Evidement personne d'autre ne doit être au courant, nous ne voulons pas que les prétresses de rang inferieur aillent lui courir après. Si elles demandent où est passé Don nous lui diront qu'il a fait une mauvaise chute et a péri.


*******************************

Don n'arrivait vraiment pas a se rappeller mais ce n'était probablement pas important. Croisant les bras sur sa poitrine, il reflechissait a comment récupérer la jeune femme et la ramener chez lui...

-Hj-En gros tu peux savoir qu'il y 12 ans un gamin de 15 ans au temple d'Aphrodite qui s'appellait Don, il était fils de la grande prétresse et a été formé pour devenir l'incarnation de la virilité, il est possible qu'il se soit envoyé en l'air avec des prétresses de rang inferieur il y a 12 ans entre deux entrainements athlétique (Qu'il pratiquait nu, grèce antique oblige ) mais il est sensé être mort il y a 12 ans, insère un flashback montrant ce qu'Alana faisait y'a 12 ans, ça pourrait être fun, elle devait avoir genre, 10 ans?-Hj-

"Vos désirs sont des ordres Mon Seigneur."

Tendancieuse jusqu'au bout des ongles, la prêtresse se retint de peu de glisser un clin d'oeil à ce nouveau client alors qu'elle s'en détournait pour retourner au comptoir. Au passage, elle se penchait légèrement sur le côté pour prendre tel ou tel chopine vide sur une table, passait un coup de chiffon, une main rencontrait ses fesses rebondies sous le rire gras d'un mâle qui n'osait pourtant pas aller plus loin avec cette fidèle de la déesse Aphrodite, et la voix tintinnabulante de la jeune femme qui riait en arrivant à destination. Elle posa son plateau, plein de contenants vides, et les déposa dans un seau derrière le comptoir en se penchant par dessus. Elle laisas ensuite son plat au barman, et, attendant qu'il le remplisse, croisa les bras. Ses yeux balayèrent la salle jusqu'à se poser de nouveau sur ce client qui dégageait quelque chose de particulier. Quelque chose qui la faisait frémir, sans qu'elle ne sache pourquoi. Elle croisa les bras et se perdit dans ses pensées.

Elle se voyait, petite, courir. Elle courait, encore et encore, les cheveux balayant son dos comme une poursuite de flamme à la course. Elle revenait du potager et portait des légumes frais à celle qui lui enseignait les rudiments de la cuisine dans les cuisines du temple de la déesse.

"C'est bien ma chérie, pose tout ça là."

Elle s'était exécutée, avec un sourire béat. Elle réalisa soudain que sa passion pour la cuisine l'avait prise très jeune... Elle s'en souvenait vaguement, il lui semblait qu'à elles deux, elles avaient fait plusieurs gâteaux et pâtés. Et la cuisine embaumait des multiples parfums d'aromates, d'épices, ou de fruits... Une véritable symphonie d'odeurs... Et puis, comme le voulait l'usage, elles avaient pris leurs mets et s'étaient mise en route vers la grande salle du temple pour les déposer en offrandes. Mais quelque chose clochait. Il n'y avait personne dans les couloirs. D'habitude, ils étaient très fréquentés, et là, rien. Alana, peu inquiète de nature et bien trop jeune pour psychoter n'avait fait attention à rien, jusqu'à ce que l'une des prêtresse l'arrête dans sa marche en interposant son bras. Elle venait d'entendre le bruit de chute d'une écuelle d'encens sur le carrelage du temple. Sans s'expliquer, elle poussa la petite fille d'une dizaine d'années qu'était Alana dans la pièce la plus proche et ferma la porte derrière elle. Peu après, Don arrivait.
Alana avait entrebâillé la porte, pour voir ce qui se passait... Elle tomba, un peu comme un enfant tombe sur ses parents, sur la prêtresse et Don faisant l'amour. Mais d'une façon sauvage, presque bestiale. Elle se demanda si ce n'était pas de là qu'elle aimait les rapports de force...

La tête de la jeune femme s'inclina, alors qu'elle dévisageait le faciès de ce client. Il lui ressemblait énormément... Mais ce ne pouvait être lui, il était mort avait-on dit. Elle l'avait pleuré, elle se souvenait avoir espéré être initiée aux plaisirs de la chair par lui. De rêveuse, son expression devint attendrie. Jusqu'à ce qu'elle soit secouée. L'heure des songeries était terminée, il fallait reprendre le travail.
Avec habileté, Alana zigzaga entre les tables, déposant pintes et autres verres et pichets d'alcool remplis, pour en venir à la table de Don, devant lequel elle déposa une bière blonde à la mousse légère, et surtout bien fraîche. Elle s'arrêta à côté de lui et sortit un petit calepin de son tablier ainsi qu'un crayon de bois.

"Prendrez-vous quelque chose d'autre? A manger peut-être? Nous avons des patates douces ainsi que du petit salé à votre disposition. Si vous désiriez autre chose, vous pouvez toujours demander et si les ingrédients sont disponibles, nous nous arrangerons pour satisfaire votre demande."

Trop de sous-entendus tuaient les sous-entendus. Mais Alana était comme ça, c'était devenu un réflexe, elle ne se contrôlait pas. Cela dit, peut-être l'esclavagiste ne se rendrait-il compte de rien. Probablement d'ailleurs.

La voir glousser quand elle se fit mettre la main au fesse lui raya définitivement la case Ange alors que celle d'une Esper délurée ou d'une démone a la libido de feu prenait place. Elle ne pouvait plus rentrer que dans ces catégories, elle se jouait de ces clients avec tant d'aisance qu'il était impossible d'en douter. Dorian soupira. Il était inconcevable qu'une fille comme ça soit encore vierge, mais celà ne le dérangeait pas plus que ça, vierge ou pas, avec un corps comme celui ci Don était déjà gagnant et pourrait facilement la revendre a un prix faramineux. A la voir elle semblait ne pas avoir sombré dans la dépravation ce qui signifiait qu'il y avait encore des pratiques sexuelles qu'elle ignorait, il pourrait donc avec difficulté la transformer en esclave, mais en faire quelqu'un de dévoué, il ne doutait pas que ses pouvoirs lui permettaient de l'atomiser en un éternuement aussi allait il jouer le rôle de la proie pour le moment et laisser le requin venir jusqu'a lui. Lorsque la jeune femme revint pour lui proposer de quoi manger il ne put s'empecher de penser un bon gros "Oui, c'est toi que je vais manger" tandis qu'il souriait avec délectation. Comme il savait qu'Alana n'avait que peu de tabou, ne jouons pas les prudes.

"Ce sera tout pour l'instant, mais peut être pourrez vous me donner de quoi me satisfaire plus tard, vers la fin de votre service ?"

Demanda t'il en souriant a Alana, il imaginait très bien ne pas être la première ni la dernière personne de la soirée a lui demander ça, mais ce n'était pas grâve, il aurait tué tous les autres entretemps. Il lança d'une voix charmeuse.

"Je suis Dorian Garan, marchand, puis je savoir votre nom ?"

C'était un minimum que de savoir le nom de la marchandise dont il allait bientôt prendre possession...Dans tous les sens du terme.

-Hj-petite rep désolé-Hj-

[Ca ne fait rien ^^]

La répartie de ce client très masculin amusa la prêtresse. Ainsi, autre chose que des saoulards analphabètes fréquentaient ce lieu? Intéressant. La petite phrase que Don venait de lâcher à Alana laissa supposer à cette dernière qu'il savait se servir de sa langue. Tout ce qu'elle pouvait espérer, c'était qu'elle n'avait pas pour seul fonction de lui donner le rôle d'un beau parleur.
Alana rangea son calepin dans la poche de son tablier et glissa son crayon de bois sur son oreille avec un air malicieux.

"Pour cela, il vous faudra attendre la fin de mon service... Nous verrons si vous aurez la patience."

Cette fois, elle prit la liberté de lui faire un clin d'oeil. Il venait plus ou moins clairement de sous entendre qu'elle lui faisait envie charnellement. Il n'y avait aucune raison pour qu'elle se prive de l'occasion de lui faire comprendre non seulement qu'elle avait vu où il voulait en venir, mais qu'en plus elle était d'accord. Cela dit, si elle s'attendait à un nom exotique et peu courant, elle ne s'attendait pas vraiment à ce que Dorian sonne aussi proche que Don. Mais c'était un peu trop tiré par les cheveux que de sauter aux conclusions comme ça. De plus, Alana n'avait aucune envie d'espérer des choses en vain. C'était inutile et ça portait à déception. Son fantasme était mort, elle avait fait son deuil depuis longtemps, alors pourquoi se montrer nostalgique? Le monde n'était-il pas plein de beaux et jeunes gens aux stribes imposantes ou aux libidos débordantes, prêts à la satisfaire? Si. Alors inutile de ressasser le passé.
La prêtresse adressa un sourire au marchand.

"Je suis enchantée de faire votre connaissance Messire Garan. Quant à moi, je me prénomme Alana."

Elle s'inclina légèrement, face à Dorian, lui laissant une fois de plus admirer brièvement sa poitrine, avant de se relever. Son sourire se fit plus large encore et un éclat de rire était aisément perceptible dans sa voix lorsqu'elle s'éloigna entre les tables.

"Pardonnez-moi, mais j'ai du travail."

Son jupon vola et la voilà qui était repartie à l'assaut des autres tables. Elle n'avait pas vraiment le temps de s'occuper de Don autant qu'elle l'aurait voulu, les clients ne cessant de l'accaparer, mais elle repassait très souvent à sa table afin de vérifier qu'il ne manquait de rien et remplir son verre. La taverne ne désemplissait jamais, et Alana commençait à se lasser. Finalement, après un enième tour de salle, le patron lui conseilla de s'arrêter. Pour une novice qui avait fait office de serveuse au pied levé, elle s'était rudement bien débrouillée avait-il dit. Et parce qu'elle avait été gentille, agréable et prévenante avec sa clientèle peu recommandable, il lui offrit un joli pécule. Alana retira son tablier et le posa sur le comptoir, sur lequel elle monta. Et oui, maintenant qu'elle n'était plus serveuse, elle pouvait faire ce qu'elle voulait. Elle scanda dans l'auberge.

"Tournée Générale!!"

Elle rendit son pécule à son patron d'une journée, et se fit aider de deux jeunes hommes pour redescendre.

"Merci, vous êtes bien aimables."

Tournée générale. Mon dieu, elle était completement inconsciente, a peine eut elle dit ça qu'une enorme masse de clients se précipita au comptoir. Sa paye ne suffirait jamais assez pour payer toutes ces bières sur le compte de la maison même si elle avait été appliquée, rapidement le chaos commença a se faire dans la taverne alors que les tables se renversaient sur le coté et que les gens se précipitaient, bousculant Dorian qui fallit tomber de sa chaise mais se rétablit. Rapidement les poivrots se mirent a se pousser entre et rapidement a répliquer a grand coup de tarte dans la gueule, le chaos avait commencé dans l'auberge du Coucher de lune. Il allait devoir sortir rapidement d'ici où il était mort dans les prochaines minutes. Se précipitant vers la porte il rentra comme il pu dans les gens tout en évitant coups de poignards comme coup de tabourets, malheureusement un sale type lui éclata une bouteille sur le coin de la tête et celà le fit chanceler un peu aussi passa t'il la porte d'entrée avec beaucoup de mal et s'écroula contre le mur d'a coté en se tenant la tempe, du sang coulait de celui ci. Cette fille était définitivement pas de Terra, jamais on avait crée pareille confusion en ces lieux que par ces simples mots.

Du coté d'Alana le tavernier se mit a l'engueuler d'un coup avant de faire rentrer ses esclaves, deux enormes trolls qui se mirent a taper dans le tas pour régler la situation pendant que le propriétaire se prenait un tabouret dans le nez et que les deux hommes qui aidaient Alana a descendre lui faisaient une clef de bras, un grand barbu et un petit maigrichon et laid, tous deux étaient encore sale d'une journée de travail, celui ci sortit un poignard et le braqua sous la gorge d'Alana

-Tu crois que j'ai pas vu comment tu m'a regardé pendant toute la soirée ? Allez viens ma jolie, tu va être très très gentille avec ce vieux Gredin

Les deux hommes firent sortir Alana et depassèrent Don avant de s'engouffrer dans une ruelle, se fichant des cris qu'elle pourrait pousser

A travers toute cette cohue, un rire retentissait. Du moins, il était audible par moment de par la voix claire qui le poussait. Alana riait. Elle trouvait ridicule cette ruée des hommes pour de l'alcool. Et si son pécule ne suffisait pas, elle s'en fichait royalement. Qu'avait-il cru? Qu'elle servirait dans son auberge jusqu'à la fin de sa vie? C'est hilare qu'elle eut peine à descendre du comptoir, aidée par deux hommes laids à faire peur. Peut-être étaient-ils bien membrés ou avaient-ils une merveilleuse personnalité? Toujours est-il qu'elle les trouvait immonde, et qu'avec tout le respect qu'elle devait à Aphrodite, elle n'enverrait pas d'énergie à sa déesse en partageant des plaisirs avec eux... Le couteau qui se glissa sous sa gorge la fit soupirer. Elle n'avait pas peur, c'était manifeste. Elle les suivit sans faire d'histoire, et en passant devant Don, elle ne put s'empêcher de s'inquiéter en voyant l'état de sa tête.

"Oh! Messire Garan! Ne bougez pas, attendez-moi là."

Elle avait l'air très sûre d'elle. Elle l'était en même temps. Elle avait sa magie pour elle, et ses tactiques de combat. Certes, elle n'avait aucune arme. Mais elle était sans conteste plus agile et futée que ses deux nigauds. Une fois dans la ruelle arriva ce qui devait arriver. L'un la fit mettre à genoux en la tenant par les bras, l'autre fit tomber son pantalon sur ses chevilles. Sauf qu'Alana en avait décidé autrement.
Rendue colérique, elle tira sèchement sur les mains de l'homme qui la tenait, se servant de sa force contre lui et l'utilisant à son profit, pour qu'il la soutienne alors qu'elle exécutait une pirouette: un salto, qui assomma l'homme à demi nu au passage. Une fois debout, elle marcha sur le pied de celui qui la tenait, lui donna un coup de coude dans le nez vu qu'il s'était baissé pour se tenir le pied et l'acheva avec une béquille dans le ventre. C'était pas le quart d'heure de l'embêter! On est wonderwoman ou on l'est pas. En l'occurrence, on ne l'est pas. Mais chacun ses petits talents. Pour Alana, c'était... Le sexe, la cuisine et le combat aux saïs. Sans Saïs, bin c'était le combat de rue hein. Histoire d'être sûre qu'ils n'y reviendraient plus, elle leur colla aux deux des coups de pieds dans l'estomac, un chacun, et s'en alla en sautillant avec gaieté. Elle usa de sa magie pour se rendre invisible à leur yeux uniquement, pour que vraiment elle n'ait pas de mauvaise surprise.
Et comme elle avait promis à Dorian Garan de retourner dans la taverne pour lui, elle s'apprêta à y retourner.

Hmmpf. Sa tête lui faisait un mal de chien, et il ne put que voir impuissant Alana être embarquée par deux pecnots qu'il aurait facilement pu détruire si il n'avait pas le tourni. Elle lui promit par la suite de revenir vite...Ce qui lui fit demandait si elle voulait dire qu'elle s'occuperais d'abord de ces gars ou si elle allait activer ses pouvoirs d'Esper, ça lui donnerais un indice sur ce qu'elle était...Mais diantre, il n'avait vraiment pas la force de se ruer dans la ruelle et de la regarder faire. Don se pencha sur le coté et se laissa tomber avant de tituber et de se relever, longeant le mur sa vue commençait a revenir a la normale et il put voir des formes floues donner des coups de pied et coups de poing a une autre...Il n'avait pourtant vu aucun muscle apparent sur Alana, rien ne pouvant donner l'indice qu'elle était une combattante, surtout pas avec une telle poitrine, ce qui voulait alors dire que ces techniques de combats venaient d'un pouvoir...Bref, pour le moment, il avait d'autre chats a fouetter. Il devait récupérer Alana. Il se fit violence et finalement il alla beaucoup mieux, alors qu'elle sortait de la ruelle il passa son bras autour de ses hanches pour l'arrêter, mais également en même temps pour la toucher et être sur que son pouvoir serait neutralisé, il lança alors avec un ton neutre.

"Venez, allons nous en."

Il était plus que probable qu'Alana était virée désormais de toute façon. Don se redressa et se dirigea vers son manoir aux abords de la ville. Le coup qu'il avait pris sur la tête lui fit néanmoins oublier quelque chose d'important et lorsqu'il arriva dans le grand manoir Alana et Don furent reçus par une esclave Terranide en costume de soubrette...

Normalement il ne les laissait dehors que lorsqu'il n'était pas là ou lorsqu'il n'avait pas d'esclave, généralement il préférait se trouver seul lorsqu'il ramenait quelqu'un comme Alana mais Alana put donc voir devant elle une terranide lapine aux formes plutôt généreuses s'incliner

-Bon retour maitre !Aaah ! Vous êtes bléssé ?!

L'esclavagiste porta une main a son front et remarqua le sang qui en coulait, il haussa les épaules

"Rien de grave, retourne aux fourneaux."

-Oui maitre !

Fit la lapine en s'éloignant vers la cuisine, Don passa la main a nouveau autour de la hanche d'Alana et l'invita a monter a l'etage. Neutralisant a nouveau sa magie par le procédé

La prêtresse finit par apercevoir le Sieur Goran sortir de la taverne, ce qui la rassura. Elle n'aurait pas à y retourner. Elle couru donc jusqu'à lui et lui offrit sa maigre silhouette en soutient, afin d'assurer son pas. Si le bras de l'esclavagiste trouva sa hanche, celui de la prêtresse passa dans son dos pour essayer de le porter du mieux qu'elle put. Elle le laissa la guider vers sa demeure, sans le laisser trop autonome tout de même, de toutes façons, il aurait eu un peu de mal avec une bouteille brisée sur la tête, et franchit sans son ombre l'entrée de son imposant domaine. L'apparition de la soubrette lui fit hausser un sourcil. Elle était vraiment très jolie. Pourquoi racoler des filles dans une auberge lorsque l'on avait des esclaves aussi bien loties physiquement à honorer?
Par soucis de justesse envers sa dévouée terranide, Alana relâcha Don et laissa la lapine ausculter son propriétaire. Comme il fallait s'y attendre, il joua les warriors, Rambo's inside, et refusa les soins que pouvaient lui apporter la dévouée petite femme.
Si Dorian refusait de se faire soigner, peut-être arriverait-elle à le faire à son insu? Elle aurait aimé faire signe à la soubrette de lui apporter de l'alcool, mais cette dernière était déjà partie. Alana la regardait disparaître quand le retour du bras de l'homme qu'était le Sieur Garan fit son retour sur ses hanches, la faisant sursauter. Elle porta la main à son coeur, avant de sourire et de suivre docilement le maître des lieux à l'étage.

"Vous êtes sûr que vous vous sentez bien? Vous me laisserez vous désinfecter ça à l'alcool ou pas?"

Plutôt que de l'embêter à lui seriner qu'il avait besoin de soins, elle préféra lui dire les choses telles qu'elles. Au moins, s'il refusait il ne pourrait pas dire qu'elle n'avait rien tenté. Et si ça s'aggravait, pareil. En tous cas, elle trouvait la demeure de ce marchand plutôt... Spéciale. Elle lui aurait volontiers demandé quel était son commerce, mais elle n'était pas certaine de vouloir connaître la réponse.

[Un peu courte, excuse moi.]

Don lança a son esclave depuis les cuisines

"Susane, fait nous monter deux thés Darjeeling"

-Tout de suite maître !

Répondit Susane avec enthousiasme tandis que Don secouait la tête négativement et souriait a Alana en retour

"Ne t'inquiète pas, si je n'avais pas l'habitude de ce genre de blessures je n'irais pas prendre des verres dans un rad pareil, je vais simplement y aller molo, le thé me fera du bien. Montons."

Ca lui donnerait une bonne excuse pour se coucher sur le lit sans avoir l'air d'être en position de faiblesse, Alana...Ca ne lui disait rien mais ce visage...Il était sur de l'avoir déjà vu...

Une fois entrés il ne fallut pas plus de quelques minutes pour Susane pour apporter le thé Darjeeling tout en regardant Alana avec des yeux gourmands

"Tu peux disposer."

La terranide lapine partit en descendant les escaliers d'un ton guilleret. Thé Darjeeling était un mot de code entre eux. Celà voulait dire : un Thé avec une bonne dose de somnifères. Don pris sa coupe et la tendit a Alana

"Après ça nous passerons aux festivités."

Lança t'il avec un sourire tout en buvant sa coupe d'un trait. Soudain, quelque chose lui revint en memoire


*****

"Après ça nous passeront aux festivités.

Katherina, une jeune prétresse de 15 ans venait de recevoir le sexe turgescent de Don et celui ci avait commencé a bouger en elle en plein milieu d'un couloir, sans que les déesses aient l'air de s'offusquer. Katherina gémit et laissa le jeune disciple prendre ses aises pendant qu'elle prenait les siennes, lui allongé sur elle, allant et venant en elle a toute vitesse, passant ses mains autour de son coup, Katherina lui lança

-(Regarde discrètement sans te faire voir.)

Don tourna l'oeil pour appercevoir une porte entrouverte où il apperçut une gamine rousse les regarder en pleine acte, fascinée et horrifiée a la fois

-(C'est la petite Alana, elle est encore vierge et commencera son initiation d'ici quelques années)

-(Je saurais m'occuper d'elle a ce moment là.)

Répliqua Don qui, excité par le fait d'être regardé pendant l'acte, se mit a piloner encore plus fort sa prétresse

****[/color]

"Alana"

Fit il en tournant son regard vers la prétresse et en souriant pendant qu'elle buvait son thé.

Il avait une prétresse d'Aphrodite parmi ses esclaves.

Son large sourire serait surement la dernière chose qu'elle verrait avant de s'évanouir

-Hj-Je suis parti du principe que tu buvais le thé, si c'est pas le cas hésite pas a le dire-Hj-

[Je bois, c'est plus drôle comme ça ^^]

Une tasse de thé oui, voilà qui lui ferait le plus grand bien. Elle apprécierait à sa juste valeur l'eau chaude agrémentée de plante qui l'apaiseraient et la calmeraient certainement. Et puisque Dorian avait l'air confiant, même en ce qui concernait la blessure, elle n'avait pas à s'inquiéter.
Une fois dans la pièce, la chambre à coucher du propriétaire manifestement, Alana fit un premier tour des lieux, sans toucher à rien, laissant juste glisser son regard pour apprécier la décoration sans se montrer indiscrète pour autant. Elle en revint ensuite à Don et resta debout, à environ un mètre du pied du lit, quand la petite lapine entra. Alana prit sa tasse avec beaucoup de gratitude et attendit que Don ait la sienne avant de boire. Le darjeeling n'était pas son thé préféré, elle préférait les fruits rouges ou le citron, mais il se buvait... A peine avait-elle eu le temps de penser à cela qu'elle se sentit drôle. Sa tête tourna, ses yeux se révulsèrent et elle s'affaissa sur elle-même, se retrouvant dans une position incongrue sur le tapis de Don, sa tasse renversée près de sa main.
Le réveil promettait d'être douloureux. Mais pour le moment, le visage de la prêtresse était paisible. Elle dormait. Elle dormait comme une bien heureuse, complètement inconsciente de tout ce qui pourrait se passer autour d'elle, de ce qu'on ferait de son corps ou qu'on ne ferait pas. Tout ce qu'elle savait à l'heure actuelle, c'était qu'elle était enveloppée de douces ténèbres, très reposantes, un silence ouaté, elle n'avait même plus conscience ni de son corps ni de sa position. Elle était bien...
Si la pensée que le propriétaire de ce manoir l'avait droguée lui effleura l'esprit, elle se dit qu'elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle. Elle n'avait qu'à se montrer plus prudente dans ses fréquentations, voilà tout...

[C'est un peu court, mais je ne voyais pas trop quoi ajouter de plus ^^']

Lorsqu'Alana repris connaissance il n'y avait que des ténèbres autour d'elle, des lumières floues se transformèrent petit a petit en torches pendues au mur éclairant une piece, elle était là, ses poignets étaient attachés a une chaine elle même attachée au plafond par un crocheta ses jambes un large boulet accroché a sa cheville l'empechait de bouger. Dans une position inconfortable pareille, on ne pouvait pas vraiment être a l'aise pour dormir, assis devant le feu, une forme dans un fauteuil la regardait, lorsqu'il se leva elle put facilement voir de par sa musculature qu'il s'agissait de Dorian qui approchait d'elle a pas lents et posa une main sur son menton, remontant son visage vers le sien. Son regard néanmoins avait une sorte de romance confuse, quelque chose d'encore jamais vu chez don, pas de l'amour, mais plutôt de la reconnaissance. Pour la première fois il se sentait franchir une étape importante dans sa vie de marchand d'esclave, le moment où il allait enfin prendre sa revanche sur le sanctuaire.

"Bien dormi ? "

Lui lança t'il avec délice pour voir sa réaction, elle allait surement tenter d'user de ses pouvoirs, il allait attendre un moment avant de lui dire qu'ils ne marcheraient pas, histoire de voir comment elle réagirait quand elle le découvrirait elle même, Don passa sa main sur la joue d'Alana et lança

"Il était bien naïf de ta part de me suivre dans ma demeure. A partir de maintenant Alana, tu peux oublier ton ancienne vie, tu es mon esclave, pour aujourd'hui et a jamais."

Lança Don. Enfin bon a jamais. Elle était immortelle et eternellement jeune, d'ici une cinquantaine d'année elle serait surement libre comme l'air. Mais bref.

"A partir d'aujourd'hui, tu es ma chienne."

Alana secoua la tête. Ses yeux se plissèrent. Comme elle l'avait pensé, le réveil était difficile. Elle tenta de bouger ses bras, endoloris... Seul le cliquetis de chaînes lui fit échos, et pas le geste qu'elle attendait. Quant à ses jambes, elles subissaient le même sort. C'était donc la mode que d'attacher les gens maintenant? Elle ne sembla pas effrayée pour autant que Don puisse en juger. Cette fois, elle prit le temps de détailler son environnement. C'était un peu glauque. Un peu moyen-âgeux. Comme on dit, il en faut pour tous les goûts. Une haute silhouette s'approcha d'elle. Sans doute le maître des lieux. Tiens, son homme viril de la taverne. Depuis quand forçait-il les femmes à le regarder? Toujours est-il que c'est un visage paré d'un sourire enjoué qui accueillit Don.

"Merveilleusement bien, je vous remercie! Le réveil est un peu dur tout de même, je me plaindrai au majordome!"

Plaisanter pour dédramatiser la situation. En même temps, la situation n'avait rien de dramatique. Enfin, selon Alana. Elle se méfia tout de même quand il passa sa main sur son visage, tendant le cou dans l'attente d'une gifle. Gifle qui ne vint pas. Et Alana ne perdait toujours pas son sourire désinvolte.

"Oh vous savez, on fait tous des erreurs! C'est le métier qui rentre comme on dit. Puisque je suis votre chienne, ça vous ennuierait de me caresser? Vous m'excuserez cependant si je ne remue pas la queue."

Elle baissa les yeux sur son entre jambe, dénué de sexe masculin, un petit sourire en coin. Sans doute Don ne trouverait-il pas cela drôle. Mais après tout, être sa chienne, comme il disait, ne lui interdisait pas d'avoir le sens de l'humour autant qu'elle sache. Elle ignorait s'il en avait des esclaves comme ça. Bof, de toutes façons, au pire, même s'il en avait déjà une, elles se feraient rire mutuellement et le tour serait joué. Reprenant un peu son sérieux, un peu seulement, elle se racla légèrement la gorge.

"Alors, je vais rester longtemps pendue comme ça?"

Alana avait le sens de la répartie, Don sourit. Elle le perdrait très prochainement une fois qu'il aurait fait ce qu'il avait a faire, il la laissa répondre des inepties pendant qu'il retournait près de son fauteuil, devenant a nouveau une ombre pour les yeux D'Alana tandis que sa silhouette massive s'interposait près du feu et bloquait la source principale de lumière de la piece, lorsque Don revint il lança avec un sourire délicieux sur les lèvres

"Bien sur, ne t'en fais donc pas, je te carresserais, chaque chose en son temps. Pour le moment..."

Murmurra t'il alors qu'il saisissait la chose qu'il tenait entre ses mains, un fer a marquer le betail portant un large D en initiale, rougeoiyant dans le noir il apparaissait très clairement a la prétresse d'Aphrodite qui ne pronait peut être pas autant la douleur que ça...Voilà de quoi lui faire montrer sa vrai nature.

"Pour le moment je vais marquer ma possession, avec une poitrine pareille de toute façon tu es presque une vache, celà ne devra pas te poser trop de problème non ?"

Demanda Don en souriant. Il voulait la forcer a user de ses pouvoirs pour constater elle même qu'ils seraient inutiles, qu'elle le fasse ou non, il la marquerais, alors autant faire ça vite.

Voilà qui devenait moins amusant... La marque allait être douloureuse. Elle ne resterait pas eternam ad vitam, les prêtresses étaient bien parvenues à faire disparaître les sillons des coups de fouet sur son corps, mais... Le marquage en lui même serait une étape très dure. Elle l'appréhendait malgré tout. Elle ne répondit pas à Don, pas même lorsqu'il la traita de vache. Elle avait certes une poitrine opulente mais elle était loin d'être grasse d'ailleurs. En cela, il était d'assez mauvaise foi. Mais bon. Elle inspira un grand coup et se résigna. Sa mâchoire se crispa, elle eut une idée.

"Ca vous ennuierait de me donner quelque chose à mordre pour ne pas que je hurle? Ca fait mal le marquage au fer rouge en général. Et ça m'ennuierait de percer vos tympans en criant trop fort."

Ironique? Si peu. Elle servit un sourire aimable à l'esclavagiste, rien que pour le provoquer. Elle ignorait ce qu'il attendait d'elle, mais aurait aimé le savoir afin de faire précisément le contraire. Ca l'aurait beaucoup amusée. Au final, Alana pouvait se permettre de prendre les choses avec désinvolture. Elles n'avaient pas la même portée ni le même impact sur elle, dont la vie était infinie. Le fait est que pour le moment, elle se distrayait assez en sa compagnie. Il faudrait qu'il la blase pour qu'elle tente de s'enfuir.