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Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]

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Iaso

Dieu

Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]

Réponse 30 mercredi 19 mai 2010, 00:59:24

Pendant son moment d'inconscience, Iaso s'était mis à rêver, enfin à rêver, disons plutôt qu'elle commençait à cauchemarder. Et quel cauchemar, ce n'était pas le cauchemar enfantin où des monstres ou autres créatures venaient vous faire du mal ou autre. Non, le cauchemar de Iaso était saisissant et terrorisant car il semblait plus que réel et le pire dans tout ça c'est qu'il était près à se réaliser. En effet la jeune demi-déesse rêvait de son futur possible, elle se voyait subir la torture de cet Agiel jusqu'à que son corps ne plus qu'un débris qu'elle passerait son temps à réparer. Elle se voyait obéir sans poser de question à William car, à cause des nombreuses tortures et humiliations qui lui avaient fait subir, elle n'avait plus la volonté de se rebeller. Dans son rêve, l'avocat se trouvait être une personne qui n'avait aucune limite dans ce qui concernait l'art d'humilier et de faire souffrir une femme tant physiquement que moralement.
C'est donc avec un certain soulagement qu'elle accueillit la douleur provoquée par la morsure de l'Agiel, même si le fait de se réveiller lui rappela dans quelle situation elle était et qu'elle commençait à ressentir la douleur de sa cotte cassée. Mais au moins, dans le monde réel, il lui restait toujours sa volonté contrairement au monde onirique. Cependant, si elle ne voulait pas que son cauchemar devienne réalité, il fallait à tout pris qu'elle trouve un moyen de faire cesser ces tortures. Malheureusement, elle ne voyait qu'un seul moyen, obéir à William. C'est donc avec obéissance que la demi-déesse utilisa sur elle-même son propre pouvoir. Son pouvoir fonctionnait toujours de la même manière, d'abord  la suppression de toute sensation, cela était nécessaire pour soigner les blessures, sinon pour les plus graves, la douleur que pouvais provoquer la réparation de ces dernières pouvait tuer la personne à soigner. La guérison de Iaso dura à peine quelques secondes et une fois qu'elle eu finie de se soigner, la demi-déesse pris immédiatement la parole.

-Il n'est pas nécessaire de continuer maitre Dolan, je ne veux pas encore souffrir, je vais vous obéir, je vais soigner toutes les personnes que vous me présenterez. Je vous en supplie, ne me faite plus de mal.  

Certes, cette abdication plutôt rapide allait surement paraitre suspecte à William, mais Iaso était parfaitement honnête, ce bref aperçue combinait avec son rêve avait suffis à la pousser à obéir, tout cela n'avait pas brisé son envie de s'enfuir mais au moins, elle savait maintenant qu'elle n'avait aucune chance de sentirez si elle continuait à tenir tête ouvertement à celui qui se considérait comme son maitre. Non ce qui lui fallait c'était un plan pour s'échapper et pour cela, elle devait garder toute sa tête et gagner du temps.

-Mettez-moi à l'épreuve, vous verrez que je ne plaisante pas. : reprit-elle.   
Laissez vous faire, je vais soigner cette blessure.
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William Dolan

E.S.P.er

Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]

Réponse 31 jeudi 03 juin 2010, 16:48:30

        Le retournement de veste était rapide, certes. Mais William ne s'en étonnait pas vraiment vu sa réaction à la douleur. Ça ne rime à rien de se laisser charcuter et jouer les héros, puis geindre et supplier quelques heures après. Iaso avait fait le bon choix et elle ne le regretta surement pas.

       -Parfait, s'écria Dolan comme s'il venait de conclure une affaire avec un client.

       Il prit ensuite l'instrument de torture et le posa négligemment par terre. De toute façon, Iaso ne pouvait pas le prendre donc s'il était cruel, il pourrait même le laisser en permanence dans sa cellule. Mais comme dit précédemment, ce n'est pas la cruauté qui régit les actes de Dolan.
       William caressa la joue de Iaso du bout des doigts. Ses yeux verts étaient rivés sur son visage et ne se permettaient aucun regard sur sa nudité. Ce n'était malheureusement pas un signe de respect. L'avocat avait eu tout le temps de la regarder pendant qu'elle était évanouie. Inconsciemment, il traitait toujours Iaso comme une dame alors qu'elle est son esclave. Les terranides n'ont pas droit à ce traitement de faveur car leur attribut animal fait qu'on peut les confondre avec du bétail. La seule différence est que Iaso avait le droit à un semblant de déférence.

       Cependant, la courtoisie avait ses limites. William enroula un bras autour de la taille nue de la jeune fille et d'un mouvement ferme, la colla contre lui.

       -J'ai bien une épreuve pour toi, fit-il tendit que sa main remontait le long de son dos.

       Il attrapa les longs cheveux bleuâtre et tira avec douceur pour qu'elle incline la tête vers lui. William put alors voler un baiser à son esclave, forçant ses lèvres pour pouvoir les dévorer impunément.

Iaso

Dieu

Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]

Réponse 32 samedi 05 juin 2010, 15:13:15

La demi-déesse poussa un véritable soupir de soulagement, aprioris, William avait décidé que la torture n'était plus nécessaire car il déposa l'agiel à terre après un "parfait" enthousiaste. Iaso supporta sans trop de difficulté le contact des doigts de Dolan sur sa joue. Après la douleur, cette caresse était même appréciable. Pendant que William regardait son visage, Iaso elle, tentait de cacher du mieux qu'elle pouvait sa nudité, si William ne jetait aucun regard à son corps, ce n'était pas le cas du gorille qui attendait les bons vouloir de son employeur à l'extérieur de la cellule. Ce dernier se rinçait l'œil et la jeune fille pouvait voir l'envie dans ses yeux.

La demi-déesse fut surprise quand l'avocat la tira contre lui en lui disant qu'il avait effectivement une épreuve pour elle. Épreuve qui la surpris encore plus, Iaso s'entendait à devoir soigner quelqu'un, elle ne s'entendait pas à devoir supporter un baiser que l'on lui prenait de force. Elle eut cependant une simple réaction, elle ne répondit pas à ce baiser comme l'aurait fait une esclave totalement soumise, elle ne le mordit pas comme aurait fait une esclave rebelle, même si elle en avait très envie, la demi-déesse trouvait cela trop violent. C'est pour la même raison qu'elle le repoussa gentiment, si William voulait continuer de l'embrasser, il n'aurait pas à forcer beaucoup.

Pendant ce baiser, le cerveau de Iaso tournait à plein régime et la peur commençait à revenir à grand pas. La demi-déesse se demandait en effet que signifiait ce baiser, est-ce juste un moyen qu'utilisait l'avocat pour bien lui faire comprendre qu'il avait tout pouvoir sur elle ou est-ce juste un avant gout de ce qu'il lui réservait comme épreuve. De toute manière, elle allait vite le savoir.
Laissez vous faire, je vais soigner cette blessure.
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William Dolan

E.S.P.er

Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]

Réponse 33 samedi 05 juin 2010, 16:38:12

       William se laissa repousser sans opposer aucune résistance. Il contempla une fois de plus son visage candide, puis sans un mot, il ramassa l'Agiel et le mit aussitôt à sa ceinture pour ne pas effrayer la jeune fille inutilement.

       -Je te laisse t'habituer, lâcha Dolan avant de sortir de la cellule et de disparaître au détour du couloir.

       Le gorille qui continuait de reluquer Iaso, ferma la porte derrière son patron et disposa également, laissant la jeune fille seule dans sa cellule.

       Dolan était dans l'ascenseur qui remontait vers son bureau. Il paraissait calme et imperturbable, mais tout à coup, il envoya un coup de poing dans la porte en fer qui émit un "bong" de protestation, aussitôt suivi d'un chapelet de jurons lorsqu'il avisa qu'il s'était fait mal en frappant. Dolan était en colère, il avait très mal agit et il le savait. Iaso n'était pas dressée et vouerait tout son temps libre à trouver un moyen de sortir d'ici. Il était même probable qu'elle ne lui obéisse pas. L'esclavagiste enrageait car son erreur, ou plutôt sa faiblesse était impardonnable. Il n'a même pas été capable de la violer...


       Durant les jours qui suivirent, William n'était pas passé voir Iaso. Elle voulait qu'il la mette à l'épreuve mais il ne pouvait pas pour l'instant, car il n'avait pas d'agonisants sous la main. Cela prenait longtemps avant de propager prudemment une rumeur. Les soins étaient un nouveau réseau et comme n'importe quel marché, il fallait beaucoup de temps avant de s'implanter, surtout lorsque c'est un marché illégal. Pour l'instant, Dolan faisait passer le mot qu'il avait accès à un chirurgien clandestin d'un niveau supérieur. Cette rumeur était parfaite, car elle passerait pour banale aux oreilles des indiscrets, mais pas pour le cercle restreint de mafieux qui savaient que William avait accès à la magie. Ils se douteraient bien qu'il a un objet magique curatif.

       Iaso, quand à elle, n'avait pas été sollicitée pendant une semaine entière. Les cages qui jouxtaient la sienne se remplissaient de terranides en tout genre puis se vidaient pour se reremplir de nouveau. La demi-déesse semblait comme figée dans ce théâtre d'activité. Aucuns gardes ne lui adressaient la parole, personne ne partageait sa cellule alors qu'on entassait parfois une dizaine de terranides dans une seule cage. Iaso était privilégiée par rapport aux autres esclaves ; les gardes ne se privaient pas de malmener les terranides alors qu'elle n'avait qu'à supporter des regards de frustration. Tous les jours, des esclaves soumis venaient la nettoyer. Tête baissée, ils entraient, la déshabillaient, frottaient, la vêtaient et partaient, sans un mot.

* * *

       -Enfoirés de Bertinelli, beugla un Yakusa depuis la banquette arrière d'une voiture.

       Sur ses genoux un jeune homme d'une vingtaine d'années couvert de sang émettait des gargouillis inquiétants. Le conducteur, un Yakusa également, se retourna pour voir si le jeune homme blessé était toujours vivant, puis jeta un regard grave à son camarade avant de se reconcentrer sur la route.

       -Il est sérieusement touché, annonça le conducteur. Je l'emmène voir l'avocat.

       -Qu'est-ce qu'on en a foutre de l'avocat, cracha son compagnon en tentant de faire compresse sur la blessure. Il lui faut un médecin.

       -Justement, il en a un. Et au moins, si le fils unique du Oyabun (équivalent du parrain chez les Yakusa) meurt, il partagera la responsabilité avec nous.

       Le deuxième Yakusa grogna son approbation et sortit son téléphone portable. Puis, après un dernier regard au gamin qui agonisait sur ses genoux, il composa le numéro de Dolan.



       C'est un Dolan stressé qui descendait au sous-sol de son building. L'appel qu'il avait reçu aurait dû le réjouir mais il n'avait aucune envie qu'un membre de la famille des Yakusa rende l'âme dans son building. Il avait pourtant autorisé la voiture qui convoyait le blessé à entrer.

       William rejoignit la cellule de Iaso d'un pas rapide. C'était la première fois qu'il la voyait depuis qu'il l'avait quitté sur un baiser. Maintenant, il avait besoin d'elle et de ses pouvoirs curatifs. Il avait donné des ordres pour que le blessé attende dans une pièce à côté de l'entrepôt. L'avocat n'avait plus qu'à lui amener Iaso.

       -Suis-moi, demanda-t-il simplement alors que la porte de la cellule s'ouvrait.

       William n'avait mis aucune menace dans sa demande mais les deux gorilles qui le flanquaient était prêts à la trainer de force à la moindre hésitation.

Iaso

Dieu

Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]

Réponse 34 dimanche 06 juin 2010, 02:09:50

L'avocat ne résista pas quand elle le repoussa, il ne fit que prendre l'Agiel mais au lieu de s'en servir contre elle comme elle le pensait, il le mit à sa ceinture et quitta la pièce, lui disant simplement qu'il la laissait s'habituer. Pour Iaso, il semblait que l'épreuve soit ce simple baiser et si elle ne l'avait pas apprécié, elle préférait ça à un viol. C'est donc avec un certain soulagement qu'elle regarda la porte de sa cellule se refermait sur celui qui était maintenant son maître. Son maître, elle avait du mal à se faire à cette idée et maintenant qu'elle se retrouvait seule, elle pouvait réfléchir à ce qui lui était arrivée. Jamais elle n'aurait cru qu'elle arriverait au stade d'esclave et que l'on viendrait à la torturer, il faut dire qu'à son époque, jamais un humain n'aurait tenté de lui faire du mal et encore moins de la réduire en en esclavage, les hommes qui y pensaient avait trop peur de s'attirer les foudres divines de son grand-père Apollon. Mais voilà, les dieux n'étaient plus présents et si Iaso voulait sans sortir, elle devrait se débrouiller toute seule.

C'est donc à la recherche d'un plan pour s'échapper qu'Iaso réfléchit pendant la semaine où on la laissa tranquille. La première journée, elle ne fit que réfléchir à sa situation et à la manière d'y mettre un terme.  Elle arrêta cependant ses réflexions quand on amena pour la première fois des terranides dans les cages proches de sa cellule. Ce spectacle de gens que les gardes maltraitaient et frappaient outra au plus au point Iaso qui ne pouvait rien faire pour l'empêcher, de plus, elle ne pouvait rien faire pour soigner les blessés car aucun des autres esclaves ne fut amené dans sa cellule. Et au moment où elle voulut rentrer en contact avec un des terranides, lors du deuxième jours, un des gardes le frappa au moment où le terranide voulut lui répondre. Iaso, elle ne put s'empêcher de crier après le garde qui ne lui accorda aucune attention hormis le traditionnel regard frustré auquel elle avait toujours droit. Autant dire qu'après cet évènement, elle ne tentât plus de reprendre contact avec ces créatures qui avaient quelques attributs d'animaux. Une chose qui la démoralisa particulièrement était l'attitude soumis des esclaves qui venaient la laver. Ces derniers ne disaient pas un mot et ne la laissait rien faire.     

Pendant toute cette semaine donc, Iaso cherchait un moyen de s'échapper sans blesser personne, Chose bien sûr qui s'avérait impossible pour elle. La demi-déesse était suffisamment intelligente pour se rendre compte qu'elle n'avait aucune chance de sans sortir. Alors que faire, au début, elle pensa se suicider, ainsi son pouvoir échapperait à Dolan et ce dernier n'aurait rien, cependant, Iaso ne put se convaincre de mettre son plan en exécution, elle sauvait des vies, elle n'était pas là pour y mettre un terme, même à la sienne et elle trouvait cela idiot, ce n'était pas une solution. Au fur et à mesure, Une idée se fit dans la tête de la demi-déesse, si elle n'était pas immortelle, elle disposait quand même de l'éternelle jeunesse et de la vie éternelle, ce qui n'était pas le cas de William, ce dernier finirait donc par disparaitre et peut-être qu'elle se retrouverait libre. Cela était un maigre espoir et elle ne faisait pas d'illusions mais bon, l'espoir fait vivre. Dans sa situation, elle ne pouvait faire qu'une seule chose, espérer.

Quand William vint la chercher, elle lui obéit sans poser de question, venant se placer derrière lui, ne laissant pas aux gorilles qui l'accompagnaient le plaisir de la toucher. Iaso trouvait bizarre que William ne vienne la chercher que maintenant, mais bon, peut-être qu'il n'avait trouvé qu'une seule personne suffisamment riche pour payer les soins qu'elle allait effectuer. Car elle allait soigner quelqu'un, de cela, elle en était sûre, Dolan ne serait pas venu la chercher sinon, il l'aurait laissé moisir et mourir d'ennui dans sa cellule. La question était de savoir qui elle allait soigner, ce qu'elle demanda à l'avocat.

-Qui je dois soigner et de quoi soufre-t-il ?

Question dont elle n'avait pas le besoin de savoir la réponse mais qui lui permettrait de savoir à quoi s'entendre.
Laissez vous faire, je vais soigner cette blessure.
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William Dolan

E.S.P.er

Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]

Réponse 35 dimanche 06 juin 2010, 17:31:57

       William était content de ne pas avoir à trainer la jeune fille derrière lui. Il était curieux de voir comment elle avait évoluée durant ces dernières semaines. Aucun mal ne lui avait été fait, ça l'avocat s'en était assuré. On pouvait battre sans vergogne des esclaves dressés car finalement, ça ne changeait pas grand chose. Par contre, Iaso, qui n'est pas dressée, aurait accumulée une haine superflue et dangereuse si elle avait subie de mauvais traitements.
       La question de Iaso était déplacée pour une esclave, mais William fit semblant de ne pas la relever, lâchant simplement un gros soupir en maudissant le fait qu'il soit trop faible pour faire son éducation correctement.

       -Il s'agit d'un jeune homme, Iwa Shinoda, expliqua patiemment l'avocat. Il a pris trois balles dans l'estomac.

       Bien entendu, la première information n'était d'aucune utilité à Iaso et il le savait très bien. De plus, vu qu'elle ne savait même pas ce qu'est un ordinateur il y a une semaine, William doutait franchement qu'elle connaisse le nom des grandes familles de Yakusa. Quand à la blessure, il savait qu'elle était mortelle et très douloureuse, mais son agonie serait très longue. C'est pourquoi William ne se pressait pas et marchait normalement en direction de la sortie de l'entrepôt souterrain.

       Il existe trois accès à l'entrepôt, là où était enfermée Iaso. Il y avait l'ascenseur et le portail bien évidemment, mais également une entrée à partir du parking. C'était près de celle-ci que se trouvait le quartier des gardes. En effet, Dolan avait besoin d'une surveillance permanente et les employés avaient tout le confort nécessaire. Sans compter que le complexe était ordonné de manière à pouvoir repousser un éventuel assaut de la police, ou du moins le ralentir.

       Les hommes de Dolan avaient installés le blessé sur une table dans la salle de poker qui jouxtait l'entrepôt. La porte s'ouvrit devant l'avocat et Iaso. Deux Yakusa semblaient impatients et nerveux, tandis que les hommes de Dolan, positionnés aux points stratégiques de la pièces ne bronchaient pas.
       L'un des Yakusa qui était totalement couvert de sang s'emporta lorsqu'il vit Dolan, beuglant des jurons pour masquer son angoisse:

       -Qu'est-ce que vous foutiez bordel, il est où le...

       Le regard de l'homme se posa sur la petite silhouette qui se tenait derrière Dolan et sa voix mourut aussitôt. Il fut secoué d'un rire nerveux qui dérailla comme un vieux phonographe.

       -C'est cette gamine le médecin? C'est une blague?

       Dolan quand à lui ne fit même pas semblant de s'intéresser au Yakusa. Il désigna le blessé qui hoquetait pitoyablement sur la table et jeta un regard inflexible à la demi-déesse. Puis, sans cesser de l'observer, il croisa les bras sur son torse et attendit.

Iaso

Dieu

Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]

Réponse 36 dimanche 06 juin 2010, 18:44:50

Comme elle s'y attendait la réponse de William ne lui donna pas beaucoup d'indication hormis le fait que son patient était blessé au niveau de l'estomac. La jeune fille ne supposait que les balles dont parlé l'avocat n'avaient rien à voir avec celles dont les enfants s'amusaient, à la manière dont il en parla, elle comprit que ces balles devaient être une sorte de projectile comme les flèches. La blessure n'était donc pas naturelle, cela faisait une petite indication supplémentaire.

Après un petit moment de marche, Iaso fut escorté dans ce qui semblait être l'endroit ou les gardes se reposaient. Elle en déduisit cette information au fait qu'elle reconnue plusieurs de ces visages froids et sans véritables émotions visibles. Dans cette pièce donc, se trouvait les hommes de Dolan, deux autres personnes qui ne devaient pas être ces employées car ils avaient une mine assez paniquer et enfin il y avait son blessé.

Se dirigeant de suite vers ce dernier, elle ne réagit même pas quant l'un des hommes se moqua d'elle, elle ne fit même pas attention au regard que lui lança William. Elle était tout au blessé qui agonisait sur la table. Quand elle avait dit à William qu'elle était prête à laisser mourir quelqu'un sous ses yeux, elle ne plaisantait pas, cependant, fasse à une personne en train de rendre l'âme, elle ne pouvait pas rester sans rien faire. Les idées de négociation de dernières minutes avec Dolan ne lui effleurèrent même pas l'esprit. Elle était maintenant dans un état second où la seule chose qui importait été de soigner ce jeune homme. C'était cet état qui permettait à Iaso de soigner des personnes même au beau milieu d'une bataille, au milieu des cris des agonisant et des guerriers qui fracassaient les cranes de leurs adversaires. Iaso détestait la violence, elle avait dû donc développer un état second qui lui permettait d'intervenir n'importe où.

La demi-déesse posa donc ses mains sur la blessure du dénommé Iwa, aussitôt, ce dernier cessa de bouger, il était maintenant sous l'effet du pouvoir de Iaso. Sans qu'il n'émette le moindre cri et qu'il subisse la moindre souffrance, les balles se retirèrent de son corps pour finir par tomber par terre. Ensuite, les trous causaient par ces dernières se refermèrent et les chairs se reconstruisirent pendant que la quantité de son sang augmenta pour retrouver le niveau qu'il avait avant sa première blessure. La vie d'une jeune Shinoda n'était plus en danger mais le pouvoir de Iaso était tel que cette dernière corrigea le début de myopie de l'homme et supprima les quelques traces de goudron qui se trouvaient au fond de ses poumons.

Une fois tout cela effectué, Iaso retourna à la réalité à lâchant en l'assemblée un simple :

-C'est bon, il est tiré d'affaire.   

Puis se retournant vers William, elle rajouta, plantent ses yeux dans les siens avant de les baisser.

-Maître Dolan, j'aimerais m'entretenir avec vous, si vous me le permettez bien sûr.

Iaso avait une petite idée derrière la tête, mais pour l'appliquer, elle devait à tout pris parler à William.
Laissez vous faire, je vais soigner cette blessure.
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William Dolan

E.S.P.er

Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]

Réponse 37 dimanche 06 juin 2010, 20:39:46

       -J'y crois pas, s'extasia le Yakusa couvert de sang.

       Il regarda son compère qui était aussi éberlué que lui. Pourtant, il n'avait pas pris de drogue et il était assez fort psychologiquement pour que le stress ne lui donne pas d'hallucinations. Il passa une main sur son front comme si cela allait lui faire oublier ce qu'il venait de voir: Les balles étaient tombées toutes seules et il n'y avait plus de blessures...

       -Tu as vu ça? Demanda-t-il à l'autre pour s'assurer qu'il n'avait pas rêvé.

       Le deuxième Yakusa hocha la tête, encore sous le choc. Il était tellement éberlué qu'il n'avisa même pas que les hommes de Dolan s'étaient mis en mouvement. La femme quand à elle posa une question à l'avocat mais il n'y prêta même pas attention. Il ne vit pas non plus le léger hochement de tête que le juriste adressa à ses hommes.
       Le Yakusa entendit deux sifflements sourds et simultanés. Le gangster connaissait ce bruit qui fut aussitôt suivit d'un "cling" métallique... Une douille qui tombe sur le sol. Puis, l'homme ressentit une vive douleur dans la poitrine. Ses forces l'abandonnèrent et ses genoux tombèrent sur le sol. Il aurait voulu crier mais il n'était plus maitre de son corps. Sa joue entra en contact avec une surface dur et froide... C'était le sol en béton de la pièce ; pourtant il ne s'était même pas rendu compte qu'il tombait. Sa vue se brouilla et il ferma les yeux pour ne plus jamais les rouvrir.


       Dolan regardait les deux cadavres sur le sol. Ses hommes de main, qui s'étaient glissés derrière les deux Yakusa, rangeaient déjà leurs revolvers équipés de silencieux dans leur holster d'aisselle. Puis, sans trahir aucune émotion, ils trainèrent les deux corps hors de la pièce. William enleva finalement sa main qui cachait les yeux de Iaso, comme un adulte le ferait pour une enfant face à une scène choquante. L'avocat se doutait bien qu'elle avait due en voir d'autre mais c'était un réflexe pour le gentleman. Ces deux hommes devaient mourir, et cela pour deux raisons: Primo, ils avaient vu le pouvoir de Iaso et ils n'étaient pas digne de confiance. Secundo, s'attribuer la gloire d'avoir sauver le fils du Oyabun, pour lui tout seul optimiserait ses chances d'en tirer bénéfice.

       -Tu veux dire en privé, je suppose, répondit tardivement l'avocat d'une voix neutre.

       Il prit la main de la jeune fille et l'entraina dans la pièce à côté. Il s'agissait encore d'une salle de loisir, avec des canapés, une télé et un babyfoot. Il n'y avait qu'une seule porte de sortie et aucun garde.
« Modifié: dimanche 06 juin 2010, 20:59:28 par William Dolan »

Iaso

Dieu

Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]

Réponse 38 dimanche 06 juin 2010, 22:59:29

William avait fait tuer deux personnes alors qu'elle venait dans sauver une. En effet alors qu'elle demandait à parler à l'avocat, ce dernier donna l'ordre à ces hommes d'abattre les deux pauvres êtres. Même si William lui cachait la scène de sa main, elle compris sans aucune difficulté ce qu'il venait de se passer. ce qu'elle ne comprenait pas c'était pourquoi les faire mourir. Ils n'étaient pas une menace, ils ne faisaient que s'étonner devant ses pouvoirs, choses qui d'ailleurs n'avait rien de bizarre, la majorité des humains réagissait comme cela la première fois qu'ils assistaient à une de ses guérisons.

Une fois les meurtres accomplies et les cadavres enlevés, l'avocat retira sa main de devant ses yeux et l'entraîna dans une autre pièce. Comme il l'avait dit, il allait être seul, Iaso n'en avait pas fait la demande mais de toute manière, elle se moquait de savoir si elle serait seule avec lui ou non. C'est donc après avoir jeté un regard curieux à la télé et au Babyfoot qu'elle alla s'asseoir sur un des canapés. Une fois installé, elle prit la parole, passant inconsciemment au tutoiement, chose que n'aurait pas fait une esclave.

- Comme tu as pu le voir, je t'ai obéis comme promis et je continuerais tant qu'il ne me sera fait aucun mal. Je voudrais cependant un autre genre de cage, rester sans rien faire n'est pas dans mes habitudes, je voudrais pouvoir en apprendre un peu plus sur le monde actuel. Tant que je reste en ta possession, il n'y a pas de mal à ce que je m'instruise. Une pièce comme celle de mademoiselle Saori serait parfaite comme cage, je pourrais au moins me sentir un peu plus libre même si ce n'est qu'une illusion, de plus, elle sera plus confortable que ma petite cellule. 

Oui Iaso avait besoin d'une pièce comme celle de Saori pour espérer mettre son plan en exécution. Ce dernier lui était d'ailleurs venu d'un seul coup, alors qu'elle se rappelait pour la énième fois comment elle était arrivée au stade d'esclave.

-Au fait, pourquoi avoir tué les deux hommes, je ne comprends pas pourquoi tu as fait cela.

Il n'y avait aucun jugement dans le ton qu'employa Iaso, juste de l'incompréhension. Si Iaso avait posé cette question, s'était pour empêcher William de véritablement réfléchir à sa première demande. De plus, la réponse à cette question lui permettrait de mieux comprendre celui qui se disait son maître. Pour vaincre son ennemie, il fallait d'abord le connaitre. Iaso contait appliquer ce précepte.
Laissez vous faire, je vais soigner cette blessure.
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William Dolan

E.S.P.er

Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]

Réponse 39 lundi 07 juin 2010, 12:34:18

       William aussi avait envie que Iaso le connaisse. Il savait très bien qu'elle ne pourrait jamais comprendre pourquoi il est tant obnubilé par ses objectifs, mais au moins, elle comprendra peut-être comment il s'y prend pour les atteindre. L'avocat s'assit donc sur un canapé et prit ses aises.

       -Tu dois comprendre que ma situation au sein de ce monde est délicate, commença William. Je suis une interface entre la terre et terra, et je me nourris de l'incroyable potentiel commercial qui existe entre ses deux mondes. Ce que terra a à offrir va de ses esclaves, à sa magie. Le problème c'est que je dois faire en sorte que ces deux mondes ne communiquent entre eux, uniquement par mon intermédiaire. Sinon, je ne serais plus le seul à profiter de cette corne d'abondance.

       L'avocat jeta un coup d'œil à Iaso pour s'assurer qu'elle suive toujours, et poursuivit.

       -Les deux mondes qui se rencontrent, c'est ce qui vient d'arriver. Lorsqu'un bout de terre "voit" un bout de terra, je suis dans l'obligation du supprimer l'un des deux morceaux. Et je n'allais pas t'éliminer toi, bien entendu.

       William laissa planer un moment de silence pour signifier qu'il en avait fini avec ce sujet, et enchaina sur sa demande.

       -Pour ce qui concerne ta requête. Je ne dispose pas d'une telle pièce dans ce complexe souterrain et comme tu n'es pas dressé je dois te faire surveiller en permanence. Crois moi si tu étais dressée tu n'aurais même pas osée poser cette question.

       L'avocat se mit à la fixer d'un air à la fois soupçonneux et amusé.

       -Mais je peux te faire parvenir des livres... si c'est vraiment la culture qui t'intéresse.

Iaso

Dieu

Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]

Réponse 40 lundi 07 juin 2010, 20:22:49

-Et merde.

Voilà la pensée de Iaso quand William lui annonça qu'il ne lui fournirai pas la pièce qu'elle avait demandé. Tant pis pour son plan, elle allait devoir trouver autre chose, ou bien trouver un autre moyen de parvenir à ce qu'elle voulait. L'espoir qui commençait à naitre en elle fut balayé, mais bon, si elle avait obtenu ce qu'elle convoitait de suite, cela aurait été trop facile. Malgré cela, elle était assez contente, elle avait appris qu'il existait deux mondes, celui là et un autre nommé Terra, ainsi, quand William avait dit trouver l'Agiel sur Terra, elle avait bien entendu contrairement à ce qu'elle pensait. Elle compris aussi que l'avocat faisait le commerce de magie et d'esclaves venant de Terra et qu'il était le seul à le faire car il faisait tout pour garder cette source de revenue secrète. Voilà pourquoi il avait tué les deux autres hommes.

L'idée d'avoir des livres lui fit aussi un peu plaisir, toute connaissance est bonne à prendre. De plus, elle trouverait peut-être un moyen de s'enfuir. Elle répondit donc :

-Eh bien des livres seront parfaits, cela m'occupera un peu et oui, c'est vraiment la culture qui m'intéresse. J'aimerais surtout des livres qui racontent l'histoire du monde et surtout l'évolution qu'il a eu.

Au moins avec des livres comme cela, elle continuerait son but premier. Après un petit moment de silence, elle ne put s'empêcher de rajouter :

-Au fait, je ne suis pas un animal que l'on dresse, je suis certes ta prisonnière et tu peux faire presque tout ce que tu veux de moi mais je ne suis en aucun cas ton animal.

Iaso n'avait pas encore perdu toute fierté et si elle avait accepté son statut d'esclave, elle ne se considérait pas encore comme un animal de compagnie.

-Encore une chose, tu comptes me garder prisonnière dans cette cellule jusqu'à la fin de tes jours ?
Laissez vous faire, je vais soigner cette blessure.
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William Dolan

E.S.P.er

Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]

Réponse 41 mardi 08 juin 2010, 14:43:00

       La question fit sourire l'avocat. La formulation habituelle était "jusqu'à la fin de mes jours" mais il se trouvait que la façon dont elle l'avait dit était plus réaliste. En effet, William allait mourir. Que ce soit par le temps ou autre chose, sa vie s'achèvera alors que la déesse lui survivra.

       Dolan se leva. Un mince sourire amusé était toujours visible sur son visage mais la raison avait changée. Iaso vexée était un spectacle plutôt inhabituel et comique. Bien évidemment, un gentleman ne pouvait que s'offusquer d'avoir manqué de respect à une dame.

       -"Dresser" n'est qu'un abus de langage, ma précieuse petite déesse, se défendit-il.

       L'avocat dominait Iaso de toute sa hauteur. Ses yeux verts scrutaient la jeune fille avec un désir non dissimulé. Il approcha alors sa main et la fit glisser sur sa nuque.

       -Comment pourrais-je te confondre avec une vulgaire terranide, murmura-t-il tout en tournant autour d'elle.

       Il s'arrêta dans son dos et posa ses mains sur les fines épaules de la déesse. Puis, il se pencha doucement sur son cou avec une lenteur calculée, jusqu'à ce que son souffle chaud s'écrase sur la nuque de son esclave.

       -Ne t'inquiète pas Iaso. Tu seras libre un jour ou l'autre. Je préfère te savoir en liberté plutôt que morte.

       Pendant qu'il parlait, sa main avançait doucement, franchissant la crête de ses épaules. Les doigts inquisiteurs semblaient hésiter ; soit se laisser tomber pour explorer des territoires encore interdits ou demeurer immobile. Ils oscillèrent, indécis, suppliant un consentement.

        -En attendant ce jour faste, à toi de trouver des moyens de me convaincre de te laisser certains degrés de liberté.

Iaso

Dieu

Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]

Réponse 42 mercredi 09 juin 2010, 00:34:48

Il semblait que William trouve sa question amusante car il se mit à sourire avant de se lever et de se défendre d'une manière que la demi-déesse trouvait maladroite. Il avait bien parlé de la dresser comme on dresse un animal, il n'avait pour elle pas d'abus de langage. Elle ne polémiqua cependant pas car elle venait de remarquer la lueur de désir qui s'était allumée dans les yeux de l'avocat, ce dernier s'était d'ailleurs levé et venait de posait sa main sur sa nuque. Tournant ensuite au tour d'elle, il lui murmura qu'il ne pouvait pas la confondre à une vulgaire terranide, Iaso devina instantanément qu'il parlait des êtres qu'elle avait vus dans les cages. Elle ne comprenait par contre pas pourquoi il disait vulgaire, il devait vouloir dire banale. Enfin, il s'arrêta dans son dos et finie par lui assurait qu'elle finirait libre, en effet, de cela, elle en était sûre, rien n'était éternel, la question était de savoir quand la liberté viendrait.

Le souffle de Dolan sur sa nuque la fit frissonner et quand la main de l'avocat commença à descendre vers sa poitrine, son souffle s'accéléra, non pas à cause de l'attente d'un plaisir, mais plutôt à cause d'une peur tout à fait justifié. Comme elle l'avait elle-même dit, William avait presque tout pouvoir sûr elle, il pouvait donc la violer si il en avait envie, certes elle ne se laisserait pas faire, mais Iaso savait ne pas pouvoir se défendre, elle était trop faible physiquement pour résister. Quand il lui demanda de trouver des moyens de le convaincre de lui laisser plus de liberté, elle répondit sans oser bouger ou se dégager.

-Je t'ai déjà promis que je soignerais toutes les personnes que tu me présenteras, cela ne te suffit pas. Que veux-tu que je fasse de plus ? Je ne coucherais pas avec toi pour avoir des privilèges, je ne suis pas comme ça. Si tu veux mon corps, il te faudra le prendre de force.

Iaso était certes son esclave, mais comme William l'avait fait remarquer, elle n'était pas dressée et si elle avait peur, elle disait encore ce qu'elle pensait.
Laissez vous faire, je vais soigner cette blessure.
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William Dolan

E.S.P.er

Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]

Réponse 43 jeudi 10 juin 2010, 14:05:04

       Décidément, cette Iaso lui plaisait. A sa demande implicite, il retira sa main et émit un petit rire satisfait. William jouait avec sa petite esclave, il la poussait à bout, testait ses réactions et s'émerveillait d'avoir pu les prévoir, ou non. Il n'y avait aucune logique dans tout cela, c'était simplement un jeu.
       William était enchanté que malgré ses efforts il ne parvienne pas à la pervertir. L'avocat aimait les femmes qui gardent leur honneur quoiqu'il arrive et qui parviennent à instiller la féminité dans tout ce qu'elles font. Ce genre de créature féérique avait toujours fasciner Dolan, au point de leur vouer un respect et une déférence sans borne. Or, il se trouvait qu'une de ces merveilleuses nymphes était son esclave. Quel gâchis!

       -Il m'est difficile de forcer une femme, déclara-t-il en enrobant ce dernier mot d'un excès de déférence.

       Bien sûr, par femme William entendait, celles qui sont aussi proche de la déité que Iaso. Et par déité, William ne faisait absolument pas référence à son statut de demi-déesse. Si la jeune fille n'avait pas été aussi... comment dire... "féminine", il aurait sans doute pu la violer. Cependant, cette situation était aussi réjouissante que le plaisir de la chair. Au lieu de consumer son corps, il se délectait de son âme.
       Le juriste fit une nouvelle fois le tour de Iaso pour pouvoir la regarder en face.

       -Quel dommage que tu ais un pouvoir plus précieux que ta personne. Si je pouvais te le retirer je le ferais.

       L'homme sourit à son propre paradoxe et flatta la joue de sa protégée avant de lâcher un bref: "je te raccompagne en cellule".

Iaso

Dieu

Re : Une demi-déesse sur terre, la chance [PV William Dolan]

Réponse 44 vendredi 11 juin 2010, 01:13:20

Retirant sa main, William se mit à rire, ce qui provoqua un surplus de panique et de méfiance chez la demi-déesse. Elle ne voyait pas pourquoi il rigolait, elle n'avait rien dit d'amusant et pensait donc qu'il savourait déjà ce qu'il allait lui faire subir. Elle fut cependant rassurée sur son sort quand il lui annonça qu'il avait du mal à forcer les femmes.

Après cette déclaration, il recommença à lui tournait autour comme l'aurait fait un prédateur volant qui se préparait à fondre sur sa proie. Cette manœuvre mis bien sûr mal à l'aise la jeune femme qui commençait à trembler d'appréhension sur ce que lui réservait l'avocat. Enfin, il s'arrêta devant elle et repris la parole, lui disant qu'il trouvait dommage qu'elle ait un pouvoir plus précieux qu'elle-même et que si il aurait pu lui enlever, il l'aurait fait. Après cette phrase, il se mit une nouvelle fois à caresser la joue de la semi-déesse tout en lui annonçant qu'il la ramenait en cellule. Aprioris, l'entretient était finie. Iaso répondit cependant.

-Mon pouvoir fait partie de moi, c'est en partie à cause de lui que je suis comme cela, il est impossible de me l'enlever, au pire, on peut peut-être m'empêcher de l'utiliser. Et admettons que tu en sois capable, pourquoi tu voudrais me le retirer ? Je t'obéis, cela ne te gène donc en rien que ce soit moi ou un autre qui le possède.

Après cette déclaration, Iaso s'éloigna de William pour se soustraire à ces caresses et manières qui la mettaient mal à l'aise et qui lui faisait douter en permanence des intentions de l'avocat. Une fois à bonne distance, elle reprit :

-Encore une chose avant mon retour en cage, pour les livres, je pourrais vraiment en avoir ?

Iaso espérait vraiment que William lui réponde par l'affirmative, elle contait au moins avoir gagnée quelque chose de cet entretien, même si ce quelque chose n'était pas grand-chose, c'était toujours cela de prit.
Laissez vous faire, je vais soigner cette blessure.
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