Ah, vraiment. S’il ne s’était pas s’agit d’une envie dévorante, elle aurait déja transpercé cette aberration de sa corne. Elle pouvait le sentir, ce loup n’était pas naturel, mais surtout, il était ‘mauvais’ - quelque chose que sa nature de licorne lui demandait d’éradiquer, en règle générale.
Front contre front, sa corne frottant contre la fourrure noircie de la créature, elle pouvait sentir les relents maléfiques qui s'échappaient de sa personne. Mais, en cette période de rut, elle pouvait passer outre. Il serait toujours temps de purifier la créature une fois l’acte consommé.
Un rictus déforma les lèvres de la licorne quand la bête commença à enfler, gonflée par les éfluves de magie noire qui semblaient composer tout son être. Quelle immondice, mais simultanément, elle ne pouvait s’empêcher qu’il devait être puissant pour pouvoir encore fonctionner, envahi par tant de vices forcés. Quel esprit avait du être le sien, par le passé, pour pouvoir encore communiquer malgré l'érosion de son état mental sous la noirceur qui était celle de cette magie.
Quel regret. Peut être pourrait elle le purifier. Oui, elle pouvait tenter - mais avant cela, ils devraient « communier ». Et, amusément, l’Acte était un vecteur de facilitation à la communion.
“Haha ! Quel humour !” ne peut elle que répondre quand il lui dit être plus intelligent.
“Ha !” mais elle doit bien lui donner ça, la Bête a des instincts de prédateur bien rodés. Il feinte et elle tombe dans le piège, lancée en avant pour se perdre tête la première dans la fourrure puant la magie noire.
“Oh !” elle écarquille les yeux alors qu’il la soulève. C’est la première fois qu’une créature la lève du sol sous cette forme, c’est vraiment une expérience étonnante. Elle pourrait changer d’apparence, prendre celle d’une femme et s’échapper - très certainement. Mais ce n’est pas le but de cette escapade. Ce qu’elle désire, la Bête est prête à lui donner, alors pourquoi fuir ?
“Humpf !” elle croisa les bras sur sa poitrine, la zone inférieure étant occupée par les bras puissants de la créature. “Tu gagnes cette fois.” elle plissa des yeux et baissa lentement la tête pour le regarder droit dans les yeux, sans ciller, un sourire malin tirant progressivement sur son visage.
Quand il la reposa au sol, elle le regarda du coin de l’œil, tapant doucement du sabot inférieur droit, avant de lever la tête altière et de se débarrasser lentement des guenilles qui l'entravent.
“Je suppose que tu es en droit de réclamer le prix de cette lutte.” elle ne lui présente pas sa croupe, il va devoir venir la chercher. Même s’il a gagné ce combat - pipé ne nous mentons pas - elle ne s’offrira pas comme une soumise.