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Le début de la vie à Seikusu

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Hayao Tachibana

Créature

Le début de la vie à Seikusu

samedi 04 janvier 2025, 00:24:26

Il était dix-sept heures trente quand j’arrivais à l’aéroport de Seikusu. Je le connaissais bien, cet aéroport, pour avoir souvent voyagé par conséquent, je savais où me garer, je savais où attendre la personne que j’étais venu chercher. Parce que oui, aujourd’hui, je ne repartais pas. Certes, j’avais bien envie, mais là, c’était un cas particulier, qui remontait à des années.
Il y avait de cela des années, j’avais rencontré, au détour des couloirs d’université, un homme. Monsieur Young était quelqu’un d’impressionnant ; malgré sa calvitie naissante, et malgré son côté bedonnant qui lui donnait une bonhomie qui était tout sauf la réalité. Nous avions déjeuner ensemble, pour des raisons professionnelles et nous avions, peut être pas sympathisé, mais disons que nous nous étions bien entendu ; des valeurs communes, et sans doute un certain désintérêt pour commun qui ne semblait être qu’une masse grouillante. Et je le savais d’une avidité sans mesure. Ce qui me plaisait. J’avais tâché de garder contact parce que ce genre de lien était utile. Et d’une certaine manière, il l’avait fait pour la même chose ; et aujourd’hui, il trouvait mon utilité.
Si vous saviez de quoi il rêvait, cela vous dégouterait probablement. Toujours était-il que quand il avait voulu envoyer sa fille à l’université, j’avais sans doute été pour quelque chose via ce medium, mais pas que. Et du coup, il avait opté pour l’université de Seikusu au lieu d’Harvard ou du MIT, un choix scolairement très moyen, mais qui devait en arranger plus d’un.
Et là, il m’avait appelé. Il m’avait tracé les grandes lignes de la situation. Sa fille devait briller, mais c’était une jeune fille assez dissipée, qui avait besoin de cadre, et qui avait besoin qu’on veille sur elle au quotidien. Pour ne pas entacher sa réputation, pour être sur qu’elle travaille assidument, et accessoirement, qu’elle rencontre les bonnes personnes. En bref, il avait besoin d’un tuteur sur place, un homme qui saurait manœuvrer la jeune fille pour son bien et le tenir au courant de l’évolution de la situation.
Donc un tuteur.
Donc un surveillant.
Gros travail dans lequel j’étais engagé sans forcément savoir exactement comment elle était.

Je regardais ma montre. Bon, c’était l’heure. Je regardais sur le grand panneau, et je me rendais à la sortie du terminal pour patienter. J’attendais donc de voir la jeune femme arriver. Je tenais devant moi un écriteau avec son nom pour qu’elle me repère. Elle ne pourrait pas me louper.
Au programme : nous rendre chez elle pour lui faire visiter son nouveau lieu de vie. J’avais reçu une série de critères de la part de mon employeur et j’avais ajouté quelques-uns qui étaient purement pratiques pour moi. Par exemple, que l’étage soit assez élevé pour qu’on ne puisse s’y introduire par les fenêtres et la présence d’un gardien. Pour les lieux, j’espérais que ça lui irait ; et si ça ne lui allait pas, j’avais plus ou moins un plan de secours que j’avais soumis à son paternel qui l’avait approuvé. Vu le père, j’avais choisi de partir de ce principe :
Elle refuserait très probablement l’appartement que je lui montrerai, pour affirmer qu’elle commandait. Donc le deuxième appartement qu’elle aurait était déjà prévu une fois qu’elle m’aurait fait faussement paniquer pour trouver une solution. Les gosses de riches avaient besoin de se sentir puissant. Comme pour montrer qu’ils existaient par eux même. Souvent, ils en devenaient de vrais petits tortionnaires.

Ah, c’était elle, elle se dirigeais vers moi avec trois énormes valises sur un chariot. Je m’avançais. J’avais été prévenu de la teinture de cheveux.

« Mademoiselle Young je présume ? »

Je m’inclinais légèrement, en salutation à la japonaise. Mon accent anglais était impeccable, je préférais parler dans cette langue parce que je n’étais même pas sûr qu’elle parle un mot de japonais.

« Je suis Tachibana-sensei. Je suis le tuteur désigné par votre père pour vous accompagner pendant votre aventure japonaise. Si vous permettez… »

Je prenais le chariot pour le pousser.

« La voiture nous attend dehors pour vous conduire chez vous. J’espère que vous vous y plairez. Suivez-moi je vous prie. »

Elle était aussi jolie que les photos que j’avais pu voir. Ou même, plutôt, elles ne lui rendaient pas complètement hommage. Je ne la détaillais pas plus, mais j’aimais beaucoup sa silhouette, et sa teinture allait très bien avec ses yeux.
J’avançais jusqu’à la voiture. Une location parce que je n’en utilisais pas, mais c’était son père qui payait cette belle voiture japonaise. Je lui tenais la porte pour qu’elle s’installe à l’arrière avant que je ne charge le coffre qui suffit à peine. Je m’installais sur le siège conducteur pour partir. J’ajustais le rétroviseur pour la voir et pouvoir lui parler.

« Avez-vous fait bon voyage ? »


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