Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre > Centre-ville de Seikusu

Enquête d'actions (pv Claire)

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Kilian Piers:
Un silence de mort dans la salle de sport, juste le gars de l'accueil qui regarde le match sur son téléphone, le bruit des néons crépitants et celui de la machine de course qui résonne. C'est bien l'avantage de cette salle ouverte 24h sur 24, à se demander pourquoi, à moins qu'ils ne comptent que sur moi pour rentabiliser les coûts.

Cela fait deux semaines qu'elle a ouverte, les machines sont flambants neuves et l'abonnement est étonnamment attractif, à croire que ça n'est qu'une courverture pour des affaires plus confidentiels. Enfin peu importe, pas besoin d'attentes pour les machines, et ça, ça vaut le coup. Courant sur le tapis de course depuis plus d'une heure, je tourne la tête vers l'entrée pour apercevoir une vraie beauté entrer, et qui semble paniquer en me voyant. Pourtant elle ne me dit rien. Bizarre celle là.

Elle avance plus loin dans la salle tandis que je continue ma séance, en nage, je finis par retirer mon t-shirt et en arrêtant la machine, prend ma serviette pour m'essuyer avant de me retourner...tiens, je suis persuadée de l'avoir vu me tourner le dos dès que j'ai regardé dans sa direction. Peu importe, ce soir j'ai d'autres plans, et je me concentre sur le reste de ma séance.

Haltères, presse, tractions, la séance est intense, et au fur et à mesure, je constate que l'inconnue qui ne semble pas être débutante au vu de son gabarit à la fois svelte et sec, prendre des machines de plus en plus proche des miennes. Puisqu'on est seuls, autant en profiter, je n'ai encore jamais baisé dans une salle de sport, ça sera l'occasion.

- C'est rare de voir quelqu'un ici à cette heure tardive, ça vous dit que l'on s'entraine ensemble ? Au fait, moi c'est Killian.

Le corps luisant, le sourire charmeur et les cheveux légèrement en bataille, je la vois rougir et paniquer en me voyant si près. Mais pas le temps d'échanger plus, mon portable sonne et la femme d'un riche homme d'affaires à qui j'ai rappeler des souvenirs de jeunesse m'appelle me disant que son mari est parti en voyage. Étant grassement payé tant sur le plan pécunier qu'en terme d'informations pour gagner en influence, voilà une occasion que je ne peux pas laisser.

Et me voilà partis avant qu'elle n'ait eu le temps de me répondre, peut être que je la reverrai une autre fois et qu'on finira cette conversation.

Claire:
Je suis fatiguée. Mon médecin m'a prescrit du magnésium, du potassium et tout un tas de trucs qui finissent en ium. Il m'a aussi trouvée ramollie et m'a conseillé de me mettre au sport. J'ai été vexée, terriblement, car ce ne sont pas des choses qu'on annonce aussi crument. En plus, du sport, j'en fais toutes les semaines et je ne compte plus le nombre de coach que j'ai croisé en deux ans. Ils me secouent, me font mal, m'utilisent, me tirent (sens propre et familier). Alors, ce n'est pas du sport à proprement dit mais pour moi, c'est tout comme.

De retour chez moi, cet idiot m'a fait réfléchir. Il n'a pas tort dans le sens où il est vrai qu'à une époque j'avais meilleure mine. Quand il m'a reçu au cabinet, j'étais à J-1 et je commençais à ressentir les effets de ma malédiction. Le lendemain, j'avais trouvé un mec pour un coup d'un jour et le surlendemain, j'étais clean pour six jours. J'avais tergiversé un peu quand même. Cette malédiction m'affectait mais j'avais décidé de vivre, je le voulais, je choisissais de me battre en attendant de trouver une solution à mon problème. 

La salle de sport récente que j'avais trouvée (les médecins ne racontent pas que des conneries) était à deux pas de chez moi. Ouverte 24/24,7/7, c'était parfait. Peut être que me déchainer là-bas atténuerait les effets fatidiques de mes fins de semaine. Pour moi, le dimanche était le jour où je DEVAIS baiser. Question de vie ou de mort! Je pouvais anticiper bien sûr mais ce n'était pas vivable. Je m'imposais ce jour-là, point! Mon calendrier était calé, il me fallait juste trouver un partenaire, ce qui souvent, curieusement, n'était pas simple.

Samedi soir ....

J'ai un peu les crocs. Demain, mon échéance me forcera à m'enfoncer dans une nymphomanie qui n'en ai pas une. Je décide d'aller à la salle de fit; j'ai pris un abonnement annuel cette semaine. A cette heure-là, les gens normaux sont devant la télé ou se couchent. J'espère y être seule pour pouvoir crier, hurler, rager après le onde entier, et m'épuiser pour oublier mon malheur.

TAN TAN!! J'arrive! Ma détermination fond comme neige au soleil quand je découvre qu'un homme (beau, musclé, engageant, tonique, sexuellement consommable) occupe déjà l'endroit. Délié, il galope sur un tapis de course à un rythme qui me rend jalouse. Mon corps déclenche une alarme interne qui me fait frémir. Non! C'est demain, je n'anticipe pas, c'est la règle. Mais une petite voix me souffle que ce serait le bon moment, au bon endroit, avec la bonne personne. Ce n'est pas faux, c'est même évident mais ... Je suis déjà tombée bien bas, est-ce que je vais m'enfoncer encore plus? Rhhaa l'angoisse! J'hésite. Après, ça fait une éternité que j'ai pas eu ma grasse matinée du dimanche ...  J'inspire un bon coup! Ok pour allier l'utile à l'utile, point!

Dans ces salles de fit, tout le monde est beau. Il n'y a donc aucune raison pour qu'il me mate particulièrement. Je passe d'appareils en appareils jusqu'à ce que je me pose à ses côtés sur une machine dont je n'ai aucune idée de l'utilisation. Il me parle, YES!

Oh mon dieu, on y est! Il sent l'homme, il est trop beau, plus jeune que moi aussi mais on s'en fout.

"Moi c'est..."

Pas le temps de finir qu'il s'est barré, le téléphone à l'oreille. Je reste interdite avant de me précipiter devant la grande glace qui occupe tout un mur au fond. Quoi? J'ai un truc qui pend du nez? Non, heureusement. Mon reflet me renvie celui d'une jeune femme mince tout à fait baisable, pardon, mignonne. C'est quoi son problème?

Encore une fois vexée, je décide de renter chez moi pour méditer sur ma misérabilité. J'ai l'image du garçon en tête. Après je me suis peut être un peu emballée aussi. Je ne suis pas le centre du monde au yeux de tous. En partant , je demande au type de l'accueil.

"Euh, excusez moi ... l'homme qui vient de partir ..."

Le gardien ne me regarde même pas et il me coupe.

"Il m'a dit qu'il ramènera le paiement demain matin avant sa séance."

REVENGE!

Le lendemain matin, je suis la première à arriver. Maquillée, mon cuissard moule mes jolies jambes et surtout mes fesses, qui sont un avantage visuel. J'ai retrouvé une brassière que je n'ai jamais osé porter tant elle est osée. J'ai posé une goutte de parfum de chaque côté de ma gorge et surtout, j'ai adopté l'expression de la méga prédatrice qui n'a peur de rien. Bon, ce n'est qu'une apparence car nous sommes dimanche et si je rate mon coup, je crève ...

Je fais un peu n'importe quoi avec les machines quand un mouvement attire mon attention. Argh non, c'est pas lui mais deux types qui n'ont pas son charme. Je les garde quand même en mémoire comme plan B.

Et puis il arrive. Vite! Assise face à une montagne de poids, j'attrape la barre qui pend au dessus de ma tête et je tracte ces putains de vingt kilos. Je suis au bout de ma vie, l'effort est monumental mais j'offre au nouveau venue la vision d'un dos tendu, d'épaules contractées et surtout, un regard de feu que je lui envoie via le reflet d'un miroir. Tu es à moi! Si tu sors ton portable, je t'arrache les yeux!

Kilian Piers:
À l'intérieur du beau rooftop dans lequel vit généralement l'élite prout prout, les voisins auraient entendu des hurlements salaces une bonne partie de la nuit si seulement je n'avais pas bailloner sans pitié mon amante de la soirée. Dans mon sommeil je revois les flashs de cette nuit, ses cheveux tirés, la table de la salle à manger ravagé, et le mouvement lancinant de ses hanches suppliantes...pas étonnant de me réveiller avec une trique d'enfer. Et me voilà partant comme un voleur, laissant juste un mot pour qu'elle vire la somme habituelle et que je la recontacterai pour les infos qu'elle me doit.

Normalement je serais volontiers resté m'occuper d'elle encore un peu, mais avec tout ça je me suis empressé de partir sans payer la salle, et je suis homme à ne pas apprécier les dettes. Puis tant que j'y suis, autant reprendre l’entraînement où je l'avais laissé, et je suis presque sûr d'avoir oublié un truc important, mais vu la nuit que je viens de passer, le reste de la soirée est flou. Entrant alors dans la salle, je remercie Jim d'avoir été cool hier soir et lui règle ce que je lui doit.

- Oh fait, la nana d'hier soir m'a interpellé quand t'es partie. Sans déconner, il te les faut toutes ?

EURÊKA ! C'est ça que j'avais oublié, la jolie inconnue que j'ai laissé en plan. Qui sait, je la recroiserai peut être. Je remercie le gars de l'accueil en rigolant, prétextant que cette fois j'avais été sage. Et c'est vrai pour le coup, j'étais parti avant même d'avoir commencé. Je passe le tourniquet pour retourner aux haltères, mais mon regard se perd instantanément sur un cul comme j'en avais rarement vu, bien ferme et dessiné à la fois. A cette seule vue je sens un frisson entre mes jambes qui s'éveille. Ce n'est qu'en finissant de reluquer tout le reste que je vois son visage dans le miroir me fixant avec cet étrange mélange de fureur et désir insatiable, et c'est là que je la reconnais.

Putain son regard et le fait qu'elle soit là au petit matin, c'en est presque flippant, à croire qu'elle me stalk. Enfin, si elle ne sait pas à qui elle à affaire, ça ne saurait tarder. Ôtant mon débardeur, je me met derrière elle, commençant à faire des squats, l'air de rien, mais dans le reflet, de son point de vue, on pourrait croire que je la pilonnais, au milieu de la salle, faisant exprès de me régler à son rythme pour renforcer l'effet.

Cela étant elle a l'air d'avoir eu les yeux plus gros que le ventre vu comme elle a l'air au bout de sa vie. A croire qu'elle s'est précipitée sans même faire attention au poids. Je m'approche alors.

- Vous devriez faire attention, ça serai dommage de vous blesser avant que l'on se soit entraîné ensemble...

La libérant sans peine de son poids je l'aide à se relever.

- Vous devriez vous étirer pour éviter les courbatures, suivez moi.

La menant à l'écart des machines, je commence à lui montrer des mouvements d'étirements, me collant à elle sans vergogne, faisant mine de corriger sa posture. Ce qui me permets de constater le rythme effréné de son rythme cardiaque. Il ne faudrait pas qu'elle fasse une attaque en plein milieu de la salle quand même. Mais en la sentant se coller sans gêne contre moi, je comprend aisément que ça n'est pas tant l'effort physique que moi qui lui donne chaud.

Ce qui me donne encore plus envie d'en jouer, posant mes mains allègrement sur son corps.

- Vous semblez avoir chaud, vous êtes sûre que ça va ?

Claire:
C'est toujours sympa d'être sur la même longueur d'ondes que quelqu'un. Quand le courant passe, on le sait instantanément et ça peut faciliter bien des choses. Alors, évidemment, on va éviter de copuler au milieu de la salle, aux vues de tous, mais ça n'empêche pas de sombrer dans un petit de jeu de séduction. Étant donné que j'ai anticipé (pour une fois) mon obligation hebdomadaire, j'ai le droit, et je me l'accorde, de faire comme ferait n'importe quelle fille normale de mon âge. Un flirt ++ est envisageable. Depuis le temps ... j'ai oublié ce qu'une relation voulue et préparée voulait dire. Je suis toujours dans l'urgence et mes talents de séductrice laissent à désirer. Je suis plus prompte à m'agenouiller qu'à prendre le temps d'exciter mon partenaire. Là, je peux.

Seulement, c'est sans compter sur le fait que lui aussi à des idées bien arrêtées. Il sait que je sais qu'il sait tout comme je sais qu'il sait que je sais ... Il fait le premier pas, ôte son débardeur, je salive un peu, et joue à m'allumer. Ça pourrait être sexy et je pourrais commenter mais si je tiens encore dix secondes ma position, mes bras vont s'arracher de mes épaules... Ça aussi il le voit. Je l'ai déjà harponné du regard et maintenant, j'ai besoin de lui. Il vient me libérer de mes poids et j'en profite pour m'adosser à lui, à peine exagérément. Entre mes omoplates, je sens l'objet de ma convoitise, je ne suis pas déçue.

Le timbre de sa voix me plait, d'autant plus que c'est bien à moi que c'est adressé.

"Je suis maladroite, j'ai toujours besoin qu'on me prenne en main."

Je suis un peu rouillée question réplique amoureuse mais bon, ce n'est pas si mal et ça ouvre une autoroute dont je suis le terminus. Au moins, s'il avait encore un tout petit doute quant à ce que je voulais, il était vaporisé. Je me lève du banc de la machine et me retourne. Pretty woman!! Cette scène là, on pourrait l'inclure dans le film. Moi, aussi sexy que fragile, face à lui, tellement beau et prometteur ...  Il est plus grand que moi et je dois lever la tête pour l'observer. Je le passe en revue et mon scanner est performant. Il a un beau visage avec les arêtes carrées de sa mâchoires qui lui donne un aspect de guerrier de la fonte. Son torse et ses bras sont puissants et dessinés et je m'autorise à laisser mon index en suivre les formes.

"Quel ... corps ..."

Tu peux mieux faire ma chérie mais ce n'est pas grave. Profite pour une fois.

C'est lui qui m'entraine à l'écart. Pour une fois que ce n'est pas moi qui ai à tirer un mec dans un coin comme une morte-la-faim; je le laisse faire. Combien pèse t'il? Sur moi, il devrait être lourd ... Je ne tarde pas à le découvrir quand il m'impose certains mouvements d'étirements précis qui nous amènent à nous rapprocher. Il est collé à mon dos et je sens son souffle sur ma nuque. Bientôt... C'est cliché mais je m'en fous. C'est dingue en ce moment comme j'ai tendance à ignorer les standards sociaux humains... En plus, bien que j'ai pris de l'avance, mon corps réagit quand même à ma malédiction comme un chien qui s'éveille d'un coup quand on lui jette un os. Alors ok, je serai sa chienne! Arrgh Claire ... tu t'entends là? Ben quoi? Un peu de compassion, mon histoire est triste alors qu'on me laisse profiter pour une fois. Je m'échauffe sous sa pression jusqu'à ce qu'il me pose la question qui déclenchera tout.

"D'après toi?"

Je n'ai pas répondu, j'ai feulé. C'est sorti du fond de ma gorge comme une rivière de lave s'échappant du cratère d'un volcan. Je pivote sur mes fesses pour lui faire face et me colle à lui en croisant les jambes dans son dos. On bascule dans les préliminaires du kamasutra plutôt que sur la poursuite de la séance d'étirement et les deux autres gars présents ne peuvent s'empêcher de commenter ma gestuelle. Oui, je vais y passer. Et alors?

Je sais que je peux faire garçonne mais là, ce n'est pas le cas. Mon regard pue le sexe débridé, je suis cambrée pour que ma petite poitrine pointe juste sous son nez. Mes abdos sont creusés et mes hanches offrent un bon point d'accroche, qu'on soit devant ou derrière.

Le garçon n'a pas l'air choqué et tant mieux car je suis prête à tout. Maintenant je reste moi-même et ne peux m'empêcher de me dire que je suis tombée bien bas.

"Où?"

Il doit me prendre pour une sacrée salope ...

Kilian Piers:
Je peux sans me vanter dire que des femmes insatiable j'en ai croisé, je me suis fait violence pendant des années pour en arriver là. Et pourtant une qui se jette sur moi comme ça, c'est une première. Soit se prendre une queue est une question de vie ou de mort au sens littéral, soit j'ai rencontré la plus intense chienne de cette ville. Étonnant d'ailleurs que je n'en ai pas entendu parler plus tôt.

Mais puisqu'elle a l'air de faire une fixette sur moi, autant s'amuser un peu et voir jusqu'où elle peut aller. Et la trique que j'ai dans le pantalon ne va rien faire pour éteindre sa fureur.

"Où?"

Laissant mes mains se balader sans gêne sous sa brassière pour prendre son sein à pleine main, pour lui montrer que la baiser en public ne me ferai ni chaud ni froid.

- Du calme beauté, on a tout le temps, on est que dimanche matin. Tu reconnaitras au vu de ton état que tu n'es pas en position de discuter. Suis moi.

Me servant de la force de mes bras pour me dégager de sa puissante étreinte, je la fait se lever pour la guider dans une salle vide. A l'insant où la porte est fermée, elle se retrouve coincée contre un mur, les poignets en l'air et ses lèvres prises en otage par les miennes. Je ne rencontre aucune résistance lorsque ma langue vient conquérir la sienne. La fureur de ce premier baiser est sans équivoque sur notre désir commun, mais seul l'un de nous sait se tenir et est même sadique sur la frustration.

- On va passer la journée ensemble, et tu feras tout ce que je te dirai, avec le sourire. Tu ne protesteras pas, tu ne fuiras pas, tu ne te plaindras pas. Et crois moi, tu supplieras.

Glissant ma main sous son cuissard, tenant à controler la marchandise avant de commencer. Putain elle s'est pissé dessus ou quoi ? J'ai l'impression d'avoir passé ma main sous un jet d'eau tellement c'est trempée. Comme quoi je ne me suis pas trompé sur elle.

- Cela étant, je me doute que tu ne joueras pas sans être sure de la récompense. Donc tu as le droit de voir, et toucher des doigts uniquement. Le reste viendra plus tard.

Sans attendre, je baisse mon short laissant apparaître la queue bien dressée, veineuse, épaisse qui laisse une marque indélébile une fois passée, tel un tsunami, il y a un avant et un après. Il ne fait pas de doute que comme toutes les autres, elle vendrai père et mère pour la connaître plus.

Restant droit, collé à elle, je guide ses doigts pour la caresser.

- On a un accord ?

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