Leur lien donnait à Helel la sensation de tout connaître, de tout comprendre de son amante. Il ressentait sa magie animer le lieu, attiser les flammes qui dansaient autour d’eux, comme si c’était la sienne. Mais, même en temps normal, le beau diable se serait délecté de l’effet qu’il faisait à Valpula. La sentir ainsi trembloter, gémir, se tordre sous la torture de sa langue était une flatterie puissante à son égo, une source d’excitation intarissable.
Malgré cet acte de dévotion, un genou au sol, le démon se sentait dominer la diablesse, et il était bien conscient qu’en dépit du plaisir, elle voudrait reprendre le dessus. Aussi ne s’étonna-t’il guère lorsqu’elle mit fin à cette doucereuse torture, fermant ses cuisses aux assauts de son amant. Il sourit, légèrement narquois. Était-ce trop pour cette pauvre petite diablesse ? Mais heureusement pour Valpula, Helel était de ceux qui jouent sans rechigner le jeu de leurs partenaires.
La bouche de son amante embrasait le Grand-Duc, lui arrachant gémissements et grognements rauques contre ses lèvres pulpeuses. La possessivité du démon prenait le pas sur les jeux érotiques de son amante. Il fondait sur elle comme une bête sauvage, obsédé par son goût, par son parfum. Il vibrait contre ses lèvres, saisissant sa crinière pour qu’elle ne puisse lui échapper, pour s’accaparer sa bouche comme sa propriété. Cependant, c’était bien Valpula qui tenait le visage de son amant, qui menait cette danse face à Helel.
Aussi se redressa-t-il pour prendre place sur l’assise que venait d’invoquer son amante, ronronnant d’aise alors que son esprit travaillait à imaginer en détails la suite de ces ébats moites et brulants. Détails qui envahissaient allègrement les pensées de Valpula, portés par leur lien électrique et électrisant. Mais ils semblaient bien que leurs visions soient similaires, même si Helel imaginait à raison qu’elle le torturerait comme il l’avait fait.
« Être à quatre pattes comme une petite chienne te va si bien. » Grogna Helel, tout sourire, prêt à exploser à la vue de ce cul obscène. Son sexe tressautait à la moindre remembrance de ces fesses contre ses gros doigts, des lèvres humides de Valpula contre sa peau. Il se faisait douleur pour ne pas forcer son sexe entre ses lèvres, appréciant la lenteur méthodique de cette divine bouche démoniaque. Tout le corps d’Helel était à fleur de peau, en ébullition. Il ployait sous les succions, les coups de langues et caresses de lèvres, gémissant des sons rauques.
Evidemment, il ne put se retenir de faire miroir aux explorations de Valpula. Ses mains épaisses, encore plus chaudes désormais, marquaient le dos de son amante, le caressant et le griffant à tour de rôle, la saisissant avec possessivité, insistance. Toucher sa partenaire avec tant de force l’aidait à maitriser son impatience. Mais elle devait bien le sentir à travers leur lien, après tout. Cette envie qu’avait Helel de poser ses mains sur son crâne, de la forcer contre son sexe et lui baiser la bouche. Les visions l’assaillaient sans répit.
La bouche de Valpula contre son sexe arracha à Helel un bruyant râle de plaisir, alors qu’il s’affalait dans son assise, son bassin se surélevant pour offrir davantage de son sexe aux lèvres moelleuses de son amante. Leurs yeux se croisèrent alors qu’enfin les lèvres de la diablesse se refermaient sur le sexe brulant du beau diable, arrachant un sourire à Helel, bien vite suivi d’un soupir de plaisir alors qu’encore, ses hanches se surélevaient pour enfoncer son sexe un peu plus dans la bouche de son amante.
Elle le provoquait ouvertement, jouant de sa salive sur son sexe tendu, soutenant son regard embrumé par le désir. Impossible pour Helel de ne pas y aller de légers coups de reins, désireux d’en avoir plus, encore et toujours. Elle le menait à la baguette, au gré de ses gémissements rauques, de ses soupirs insistants. La frustration se mêlait au plaisir, car le beau diable ne pouvait rendre la pareille à son amante. Elle le contrôlait habilement, lui arrachant spasmes de plaisir avec aisance. Mais le démon comptait bien lui donner ce qu’elle désirait véritablement, derrière ses provocations.
« Contrairement à toi, ma belle, je ne compte pas me retenir. » Répondit Helel, léchant ses lèvres d’une façon évocatrice. Appuyant ses propos, ses mains vinrent se poser sur le crâne de la diablesse, alors qu’elle reprenait son gland bien gonflé entre ses lèvres. Mais le perfide démon n’empala pas son amante sur son sexe tout de suite, non. Il voulait la faire hoqueter, doucement envahir sa bouche, sa gorge. Il voulait voir les larmes monter aux yeux de son amante, la suffoquer avec amour. La vue de son maquillage coulant le long de ses yeux était son paradis à lui. Bien sûr, il aurait été compliqué de suffoquer une diablesse mais leur lien, couplé au désir d’Helel, pouvait donner à Valpula l’impression de perdre pied. « Les larmes te vont si bien, ma belle. »
Délicieusement hautain, le beau diable souriait face au traitement que ses hanches, que son sexe dur comme le marbre, imposaient à la confortable petite bouche de son amante. Il rejeta la tête en arrière, absorbé par leur plaisir partagé, ses hanches entreprenant de baiser Valpula plus furieusement encore, ses bourses bien remplies giflant le visage de la belle. Ses doigts se crispaient sur la chevelure soyeuse de la diablesse, et son déhanché promettait encore bien des plaisirs à Valpula, lorsqu’enfin son amant forcerait ce sexe épais entre ses cuisses trempées de désir.
« Je parie que tu meurs d’impatience, hm ? » Minauda le beau diable, relâchant enfin le doux visage de son amante alors qu’il se relevait lentement. Il la toisait d’autant plus lorsqu’elle était à genoux en face de lui. Une place qui lui seyait à ravir, d’après Helel. Agrippant la crinière de son amante, il la guida d’une main délicate mais ferme vers la baignoire, la trainant à quatre pattes comme une petite chienne docile. Leurs sexes étaient trempés, de salive et des fluides de leur propre impatience. Helel laissa son amante s’installer au bord de la baignoire, sa lourde poitrine touchant les rebords alors qu’il lui attrapait les hanches, la redressant tout en gardant son buste apposé contre la baignoire. « Je vais te ravager, ma belle petite diablesse. » La voix du démon était presque tendre, un imposant contraste avec le poids de ses paroles.
Une main tenait son sexe, tandis que l’autre caressait la croupe de la démone, la giflait doucement par moments. Lentement, son gland gonflé et brulant frotta les lèvres intimes de sa partenaire. Il glissait contre, ronronnant de plaisir, frottant avec insistance la perle intime gonflée par l’excitation que lui offrait Valpula. Il forçait un peu plus fort, faisant mine de glisser, manquant de la pénétrer à chaque fois et la frottant plutôt un peu plus de son gland, de sa hampe, tressautant. Enfin, il arrêta de jouer avec la patience de la diablesse, enfonçant doucement les premiers centimètres de son gland en elle.
De plaisir, Helel plissa les yeux, agrippant à nouveau les hanches de Valpula. La lenteur de cette pénétration était grisante pour lui. Comme de l’électricité qui parcourait son corps, répercutant ce plaisir en son amante, dans un cercle sans fin. Il la limait, lentement, grognant de plaisir, soufflant fort. Helel posa un pied sur le rebord de la baignoire, afin d’avoir plus d’appui, de pouvoir s’appuyer plus fort, s’enfoncer plus loin en son amante. Il se sentait l’étirer à chaque renfoncement, et tirer sa petite chatte à chaque recul, écrasant son aine musculeuse contre les fesses de Valpula.