Dans la fulgurance du crépuscule qui enveloppe les montagnes de l'Olympe, se dresse un être d'une majesté sombre et d'une puissance inégalée. Revêtu de son armure divine, forgée dans les ardeurs volcaniques du sinistre Hadès, Kratos, le Dieu de la Guerre, incarne l'essence même de la fureur déchaînée. Telle une éminence lointaine mais implacable, il observe avec une intensité glaciale le périple de Mogak gra-Urog, une femelle orque, jadis reniée par son clan, mais rattrapée par les griffes du destin cruel.
Kratos, à l'âme tourmentée, est le reflet des sombres desseins de la guerre. Son visage anguleux, couturé de cicatrices, témoigne des innombrables combats menés, tandis que ses yeux embrasés d'une colère éternelle scrutent sans relâche les soubresauts du monde des mortels. Telle une force de la nature, il incarne la rage impérieuse et la brutalité inébranlable, prêt à déchaîner sa violence implacable sur ceux qui oseraient défier sa souveraineté.
De sa stature imposante, Kratos se tient droit, portant son armure noire et argentée qui reflète la lumière mourante des étoiles. Les éclats des pièces forgées, semblables à des écailles de dragon, donnent à son apparence une aura à la fois terrifiante et magnifique. Chaque détail est empreint d'une précision divine, des gravures complexes et des ornements sinistres, témoins des guerres passées et des victoires écrasantes.
Dans son regard d'acier, il observe la détresse de Mogak gra-Urog, cette créature errante qui a été précipitée dans les affres de l'adversité. Son visage marqué par la douleur et la désillusion témoigne des épreuves qu'elle a traversées. Alors que son clan, qu'elle croyait avoir quitté à jamais, l'a rattrapée dans une tourmente cruelle, elle se trouve maintenant au bord de l'abîme.
Kratos, dont la colère brûle plus ardemment que les flammes de l'enfer, ressent en lui une étrange émotion, presque imperceptible. Les souvenirs des épreuves qu'il a lui-même endurées émergent fugacement, brisant les barrières de sa carapace de colère. Un éclair d'empathie, aussi mince qu'un fil d'araignée, traverse son esprit tourmenté, évoquant des souvenirs enfouis depuis longtemps dans sa mémoire rancunière. Gardons à l’esprit que l'irascibilité foncière du Tueur de Dieux ne se laisse pas apprivoiser facilement. Telle une bête indomptable, sa fureur se nourrit des affronts du monde et de sa propre tragédie intérieure. Sa nature implacable l'oblige à refouler cette lueur d'humanité, la reléguant aux confins les plus obscurs de son être.
Kratos observait alors avec une attention inflexible les tribulations de Mogak gra-Urog. Sa présence, empreinte d'une aura ténébreuse et menaçante, rappelle à tous les mortels qu'aucun défi ne peut échapper à son courroux dévastateur. Dans cet instant de solitude partagée, où le destin des deux êtres se croise, le Dieu de la Guerre manifeste une étincelle d’intérêt pour cette femme démunie, tandis qu’il régentait traditionnellement le chaos avec une violence sans égale, prêt à déchaîner sa puissance démesurée sur ceux qui se dressent sur son chemin.
Mais soudain, Mogak gra-Urog se précipite, bravant ses anciens frères avec une férocité inextinguible. Ses pas lourds, marqués par une détermination farouche, résonnent dans l'air chargé d'électricité. Les muscles tendus, elle bondit vers ses adversaires qui se dressent devant elle, brandissant sa masse avec une adresse brutale. Alors que le chaos s'installe, Kratos, scrutant les mouvements de cette guerrière, dévoile une once d'intérêt dans son regard farouche. Il observe attentivement chaque mouvement, chaque geste précis, captant la danse meurtrière qui se déroule devant lui. Une lueur, captive d’un désir sauvage, traverse brièvement ses yeux sombres, témoignant d'une reconnaissance instinctive envers le feu intérieur qui anime Mogak. Son agilité, sa force brute, sa détermination sans faille, autant de qualités qui font écho à celles qu'il a lui-même incarnées par le passé. Un soupçon d'admiration fugace se mêle à la rage dévorante de Kratos, reconnaissant, malgré lui, la flamme indomptable qui brûle dans le cœur de la guerrière orque.
Ses prunelles ardentes, bien qu'emplies d'une colère indomptable, projettent une lueur d'encouragement, presque imperceptible, envers la guerrière acculée. Une présence omnipotente, solide et indéfectible se glisse dans les interstices de la lutte, lui offrant un soutien spirituel, une force invisible qui murmure à son esprit tourmenté : "Ne fléchis pas."