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Chaperon

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lundi 10 avril 2023, 23:25:43

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« Modifié: jeudi 04 janvier 2024, 15:26:31 par Chaperon »

Vittorio Vulcano

Dieu

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    Demi-Dieu néréide en quête d'excellence.

Re : Loup, pourquoi te caches-tu ? - feat Vittorio Vulcano

Réponse 1 mardi 11 avril 2023, 13:19:33

Le désordre occasionné par Chaperon dans la rue avait semé le chaos et la confusion. Le brouhaha était assourdissant, les cris et les hurlements fusant dans tous les sens. Les gens étaient apeurés, tentant de fuir cette scène indigne de la cité. La garde urbaine, alertée, arriva rapidement sur les lieux, s'efforçant de ramener l'ordre dans cette rue en proie à la chienlit. Mais rien n'y fit, lycanthrope incontrôlable, Rouge avait hurlé sa rage et son indignation ; tout ce qui se trouvait sur son passage, telle une bête sauvage, ressortait traumatisé, fissuré.

En ville, la rumeur enflait ; la panique s’emportait ; les volets se verrouillèrent. Les passants se bousculaient, cherchant à éviter les coups et les griffes acérées de la lycanthrope. Les étals des marchands, oui, ceux-là même qui ne levèrent  pas même le petit doigt pour intervenir la première fois lorsque Rouge fut agressée par deux brutes vinasseuses, volèrent en éclats, les commerçants apeurés tentaient de sauver leur marchandise. Chaperon, elle, hors de contrôle, loup-garou incontrôlable, rencontra toutefois une ferme opposition face aux défenseurs de l’ordre civil ; en effet, la garde, armée des orteils jusqu’au chef, tentait tant bien que mal de l'immobiliser, mais la vélocité qu'elle déployait était surprenante. Les rues étaient jonchées de débris et de témoins muets de la furie louve du Chaperon cramoisi de colère. Le rythme saccadé de cette scène surréaliste ne laissait aucun répit, chaque instant était un nouveau déchaînement de violence sonore. Les cris et les hurlements semblaient ne jamais s'arrêter, tandis que les bruits de fracas et de destruction résonnaient sans fin dans les rues. La garde urbaine sut qu'elle devait agir rapidement pour neutraliser Rouge et son affidé avant qu'elle ne fasse plus de dégâts. Mais la lycanthrope était manifestement redoutable, presque impossible à maîtriser et encore moins à atteindre. Les coups et les griffes pleuvaient, frappant les gardes sans relâche.

Et finalement, après une lutte acharnée, Chaperon s’échappa et rejoignit les bas-fonds de la cité marchande. La garde urbaine ne parvint pas à la capturer. C’était clair, c’était un échec… Mais les rues, elles… Elles étaient à jamais marquées par cette matinée désordonnée, chaotique. Les habitants se souviendraient longtemps de cette lycanthrope incontrôlable qui avait semé la terreur dans leur ville et qui, désormais, rôdait librement dans les rues sombres de la cité…

____________

Après avoir assommé l’intendant, Rouge entra dans le repaire de Vittorio Vulcano, un lieu où la frontière entre le monde des hommes et celui des plantes semblait s'effacer, ne laissant derrière elle qu'un souffle d'émerveillement et de beauté. Un havre pacifique où la nature et la science se mêlaient avec une harmonie surprenante. Situé au cœur d'un parc naturel verdoyant dissimulé derrière une cascade, il offrait un spectacle saisissant de vie végétale luxuriante intra-muros, dans l’enceinte fortifiée de la ville. Tous ses murs étaient ornés d'une mousse exubérante et de lierre rampant, tandis que les étagères surchargées de fougères, de plantes grimpantes et d'arbustes semblaient prendre possession des lieux. Le sol en marbre, recouvert de tapis de mousse et de feuilles, était traversé de petits ruisseaux d'eau pure et de bassins de pierre abritant des espèces végétales exotiques. L'air saturé d'humidité et de fragrances étranges témoignait de la présence enivrante de cette flore étrange et fascinante.

Au centre de la pièce trônait une grande table en bois brut, cirée par les années. Des machines anciennes et des outils archaïques étaient disposés sur des étagères branlantes, rappelant l'époque glorieuse des grands mages naturalistes. Cependant, malgré cette apparence vétuste, ce laboratoire était un lieu où la rigueur scientifique se mêlait à la poésie de la nature. Des plantes exotiques et des créatures fascinantes étaient enfermées dans des bocaux de verre, témoignant de la passion inébranlable du Néréide pour le monde qui l'entourait. C'était un lieu hors du temps, où la passion scientifique s'accordait à la perfection avec la beauté naturelle qui l'entourait. L'atmosphère y était chargée d'un sentiment presque sacré, où chaque murmure semblait être un écho à quelque chose de plus grand, de plus mystérieux et de plus universel. C'était un lieu où la poésie de la nature se mêlait à la rationalité de la science, suscitant une synergie unique. Les émotions devaient y être intenses et la recherche constante, marquée par un désir de comprendre et de s'émerveiller.

Dans la pièce principale de son laboratoire, Vittorio Vulcano était penché sur une éprouvette, manipulant avec précaution les substances qu'elle contenait. Ses cheveux blonds et soyeux, coupés courts, encadraient son visage anguleux aux traits fins et élégants. Bien que ses yeux en amande, d'un doré intense, brillaient d'une vive intelligence et d'une détermination sans faille, nous devinions aisément qu’il venait tout juste de sortir du plumard. Vêtu d'un kimono blanc orné de motifs floraux, il semblait à la fois élégant et décontracté, comme s'il était parfaitement à l'aise dans son domaine disciplinaire. Alors qu'il était absorbé par ses recherches, Vittorio aperçut Chaperon entrer dans la pièce principale de son laboratoire. Il fut surpris de voir cette jolie damoiselle dévêtue pénétrer dans son sanctuaire scientifique, mais il ne perdit pas son sang-froid. Il garda son calme, observant la lycanthrope qui se tenait devant lui, immobile et pour l'heure dans l'expectative.“Mademoiselle, je vois que vous êtes en danger et que vous avez besoin d'un refuge.”

Les yeux du Néréide étincelaient d'un mélange de curiosité et d'inquiétude, car il savait que la moindre erreur pourrait être fatale. “Je m’appelle Vittorio Vulcano, je suis un mage expérimenté, spécialisé dans le monde du vivant.” Il avait entendu parler des légendes concernant les loups-garous, mais il n'en avait jamais vu de ses propres yeux. Certes ! Ce n’était pas la première fois qu’une victime d’un mauvais sort ou d’une transformation indésirée débarque en catastrophe dans son pré-carré. S’il  ne savait pas comment réagir face à cette situation imprévue, à fortiori à la vue de son domestique… inconscient, il était en revanche convaincu d’une chose : il devait rester vigilant et tempérer le loup face à l’agneau. “Je peux vous donner les outils et les ressources nécessaires pour contrôler vos pouvoirs, afin que vous ne soyez plus jamais en danger. Nous pouvons travailler ensemble pour développer vos compétences magiques et vous aider à vous adapter à votre nouvelle vie.” Vittorio restait méfiant, cherchant à comprendre les intentions de cette créature, prêt à agir au moindre signe de danger. Leur rencontre dans ce laboratoire allait bouleverser leurs existences à jamais. “En outre, vous vous reposerez ici en toute sécurité, loin des regards indiscrets de la ville et de la garde urbaine. Vous me semblez très lasse, fatiguée. Je vous fais mander une carafe d’eau ?”

 Mais pour l'heure, tout n'était que silence et attente.
« Modifié: mardi 11 avril 2023, 13:36:06 par Vittorio Vulcano »

Vittorio Vulcano

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Re : Loup, pourquoi te caches-tu ? - feat Vittorio Vulcano

Réponse 2 lundi 17 avril 2023, 22:58:56

Pour l'heure, il valait mieux ne pas s’épancher sur le sort du domestique assommé. Chaperon, c’était son prénom. Indéniablement, c’était une créature à la beauté singulière, au caractère aussi fougueux que sa longue chevelure noire qui descendait en cascade jusqu'à ses hanches. Ses yeux noisette clairs, remarquablement doux et envoûtants, devaient s'embraser d'un éclat doré en un clin d'œil, reflétant sa force de caractère et son irrévérence coutumière. Vittorio ne put s’empêcher de lorgner un regard vers sa bouche, ses lèvres pulpeuses qui semblaient toujours prêtes à lancer un sourire moqueur ou à murmurer une réplique cinglante. Quant à son corps, aux courbes voluptueuses, il sonnait à la fois un appel à la sensualité et une affirmation de sa liberté de vivre et d'aimer comme bon lui semblait. En sa présence, il dût reconnaître qu’on sentait, par l’instinct et même le tempérament, le souffle d'une énergie indomptable, qui défiait les normes et osait prendre des risques.

“Enchanté Chaperon. Si je vous propose de vous aider, ce n'est pas parce que je vous considère comme un monstre, mais plutôt comme une personne susceptible de faire courir un grand péril sur elle-même et d’autres personnes encore. Le peuple peut crier au loup, je m’en contrefiche, mais qui sont-ils pour définir qui vous êtes vraiment ?” rétorqua-t-il du tac au tac, sans sourciller, la voix nette et péremptoire. “Et je regrette que vous avez été agressée par deux abrutis, confrontée à une situation d’autant plus difficile que la garde civile ne fait guère dans la finesse… Mais il est temps maintenant de trouver une solution. Aussi, je vous propose de vous aider à maîtriser votre transformation pour éviter tout autre incident. Nous pouvons travailler ensemble pour que vous meniez une existence plus sûre.”

Le long soupir qui échappa à Vittorio sembla porter avec lui le poids de toutes les inquiétudes et les incertitudes qui avaient assailli son esprit en cet instant crucial. Comme si, pour trouver les mots justes à adresser à Chaperon, le magicien avait dû puiser dans les tréfonds de son être, il ferma brièvement les yeux, comme pour se concentrer sur sa réponse. C'est alors qu'un frisson parcourut son corps, signe manifeste de la pression qui pesait sur lui. Le silence qui s'ensuivit ne fit qu'accentuer la tension qui régnait dans la pièce, et Vittorio se sentit soudain étrangement menacé face à cette créature extraordinaire qui se tenait devant lui. Pourtant, il sut se reprendre et, d'une voix grave empreinte de sincérité, il chercha à rassurer Chaperon de son mieux.

“Si je voulais vous livrer à la garde, cela aurait déjà été fait ; ce laboratoire sécurisé est ma propriété, les murs qui le soutiennent sont irrigués par ma magie. Mais je ne suis pas un homme de lâcheté et de fourberie. Je vous ai offert mon aide et je tiendrai parole. Je vous assure que vous êtes en sécurité chez moi, que vous pouvez y trouver un repos sûr.”

Il s’impatienta. Le visage de Vittorio affichait désormais une expression plus déterminée, comme s'il avait enfin trouvé le fil conducteur de cette situation épineuse. Ses prunelles d’or semblaient briller d'une lueur nouvelle, empreinte de cette force intérieure qui le caractérisait. Son front se plissa légèrement, comme s'il réfléchissait intensément aux paroles qui venaient de franchir ses lèvres. Nous aurions pu croire qu'il était en train de forger une décision importante, comme si l'avenir de Chaperon et le sien étaient intimement liés. Et pourtant, malgré cette assurance apparente, il ne pouvait réprimer un léger frémissement de crainte qui parcourait son corps, signe que la tâche qui l'attendait était lourde de conséquences. Il avait aperçu la disparition de ce bras bestial puis ce beau sein, caché sous sa tunique. “Et je me permettrai cette comparaison, vous m’apparaissez comme une rose éclose, belle et mystérieuse, avec ses épines, dont la véritable essence ne se révèle qu'à celui qui prend le temps de la contempler avec attention et de la manier avec soin, pour ne pas se couper...” Et il ponctua son propos en affichant son premier sourire tout en demi-teinte, certes naissant du bout de ses lèvres lippues, depuis le début de cette conversation. Il est vrai, le damoiseau avait le talent d'entreprendre des volées lyriques avec une aisance qui trahissait une passion intérieure pour les mots et l'expression poétique.

C'est ainsi que se terminait cette première phase introductive entre la louve et le mage. Deux individus que tout semblait opposer, mais qui tentaient de se comprendre et d’établir un premier axe de communication. Chacun était armé de ses propres réflexions et de ses propres doutes, mais peut-être que ce premier échange avait semé une petite graine de confiance et de compréhension mutuelle. Seule la suite pourrait dire si cette graine allait germer et porter ses fruits, ou si elle allait se dessécher dans l'aridité des rancœurs et des préjugés. Mais pour l'instant, un silence de cathédrale était de mise, rompu discrètement par les commentaires cinglants et sarcastiques du loup, et accompagné des pensées de Vittorio qui se demandait ce que l'avenir leur réservait.

Vittorio Vulcano

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Re : Loup, pourquoi te caches-tu ? - feat Vittorio Vulcano

Réponse 3 mardi 25 avril 2023, 18:54:29

Ah ! Vittorio ressentit un soulagement intense envahir tout son être. Enfin, les choses semblaient se calmer. Les battements de son cœur ralentirent et sa respiration se fit plus profonde. Il avait réussi à convaincre Rouge et Loup de rester ici pour apprendre à mieux contrôler leur transformation. Cette décision leur permettrait de se reposer et de se préparer pour la suite. Et surtout, cela lui donnait un peu de répit dans cette lutte incessante contre la garde. Le Demi-Dieu se sentait comme un homme qui avait enfin atteint la rive après avoir nagé dans une mer déchaînée… Il avait l'impression de pouvoir enfin souffler un peu, de se détendre et de ne pas avoir à toujours être sur le qui-vive. Pour la première fois depuis longtemps, il se permit un sourire léger et sentit les muscles de son visage se détendre. Il savait que la situation restait dangereuse, mais il était convaincu que les choses seraient plus faciles avec Chaperon et Loup à ses côtés. Le magicien se tourna vers les deux transformés et leur adressa un sourire reconnaissant. Il était heureux de pouvoir les aider, mais il était également soulagé de pouvoir compter sur eux. Vittorio savait que ce n'était qu'un début, qu'il y aurait encore de nombreuses épreuves à affronter, mais pour l'instant, il préférait profiter de ce moment de répit.

En somme, c'était une opportunité inestimable pour lui, qui avait toujours été fasciné par les pouvoirs des créatures fantastiques comme les lycanthropes, les elfes et les vampires. Il allait enfin pouvoir étudier de près les capacités de la demoiselle et de son drôle de compère. Mais lorsque celle-ci lui proposa de rembourser sa dette en lui offrant son aide, Vittorio se mit à rire doucement, de façon décontractée. "Ma chère Chaperon, vous n'avez pas à me rembourser quoi que ce soit", rétorqua-t-il en secouant la tête. "Je ne vous aide pas pour obtenir une récompense, mais parce que j'en ai envie. Vous êtes des êtres exceptionnels, et je suis fier de vous aider en ces temps difficiles."

Il marqua une pause, réfléchissant à ce qu'il pourrait dire de plus. "Mais si vous insistez, je pourrais vous demander un coup de main pour mes recherches. Je suis toujours à la recherche de nouvelles plantes à étudier, et votre connaissance de la forêt pourrait m'être utile. En échange, je pourrais vous offrir un endroit sûr où vous pourrez vous reposer et vous entraîner."

Le damoiseau sourit de nouveau, regardant la belle Chaperon avec bienveillance. Il se satisfaisait d'avoir trouvé des alliés aussi courageux et déterminés. "Je suis ravi que nous ayons trouvé un accord. Maintenant, allons-y, il y a beaucoup de choses que je dois vous montrer." Vittorio réfléchissait intensément à la meilleure façon d'aider Rouge et Loup à maîtriser leur transformation en loup-garou. Il avait déjà aidé d'autres personnes dans le passé, mais chaque individu était unique dans sa maîtrise de ses pouvoirs. Après un moment de silence, il prit derechef la parole.

“Pour maîtriser votre transformation, il est crucial que vous appreniez à contrôler vos émotions. La transformation est souvent déclenchée par des sentiments intenses tels que la colère, la peur ou la tristesse. Vous devez apprendre à reconnaître ces émotions et à les maîtriser avant qu'elles ne prennent le dessus sur vous.”

Il fit une pause pour leur laisser assimiler cette information, puis reprit.

“Ensuite, il y a l'aspect physique de la transformation. Vous devez apprendre à comprendre votre corps et à le contrôler pendant la transformation. Cela prendra du temps et de la pratique, mais je peux vous enseigner des exercices pour renforcer votre contrôle musculaire et vous aider à maintenir votre forme de loup-garou plus longtemps.” Il se tourna vers le tandem, scrutant le visage de la donzelle pour voir sa réaction, puis vaguement… la gueule du loup, s’il en avait les moyens et si l’angle visuel s’y prêtait.

“Et ultimement, il y a la question de votre environnement. Vous devez apprendre à naviguer dans votre forme de loup-garou et à utiliser vos sens développés pour vous orienter dans la nature. Je peux vous emmener en excursion dans la forêt et vous montrer comment chasser, pister et utiliser vos sens.”
Il sourit, satisfait de sa proposition. "Mais tout cela nécessitera du temps, de la patience et de la persévérance. Bref : beaucoup d'investissement. Vous devez être prêts à vous engager dans ce voyage pour maîtriser votre transformation.”

Cependant, l’agromancien ne pouvait pas ignorer le domestique qu'ils avaient assommé. Après l'avoir positionné sur son dos, il se tourna vers le duo improbable, son regard plus sérieux, et il ajouta d’une voix plus ferme en indiquant le malheureux par le biais de son index : "Nous allons devoir nous occuper de cet homme, par contre. Je ne peux pas le laisser ici sans soins, ni le remettre à la garde, car cela pourrait nous causer des ennuis." Il réfléchit un instant, puis conclut : "Je connais un ami médecin qui pourra le soigner en toute discrétion. Nous allons le transporter chez lui, mais il faudra être prudents pour éviter de nous faire repérer. Nous allons utiliser un passage secret qui mène à l'extérieur de la ville. Vous venez avec moi, quand même ?"

Et, sans forcément attendre la réponse de la jolie jeune femme et de son compagnon bestial, le jeune expert en magie végétale pivota énergiquement sur ses talons. Il avait saisi avec douceur la main de Chaperon afin de lui faire suivre le mouvement ; les sandales de Vittorio résonnaient sur le parquet, rythmant leur avancée vers le passage secret. Ils se dirigèrent vers un mur tapissé de livres : l'Agromanien appuya sur une des étagères. Les murs de pierre étaient humides et des toiles d'araignées pendaient du plafond, mais Vittorio ne paraissait nullement impressionné ; il connaissait fort bien sa demeure, après tout. Il connaissait le chemin par cœur et avançait d'un pas assuré. Leurs pas résonnaient dans le silence et le passage semblait interminable, mais finalement, ils débouchèrent dans une petite pièce éclairée par une bougie. Au centre de la pièce se trouvait une table en bois brut disposant d’un mécanisme évoquant une serrure mécanique : il l’actionna. Le jeune aristocrate avait la sensation de traverser un monde parallèle, où les ombres se faisaient plus sombres et les lueurs plus incertaines. Ses sens étaient en alerte, prêts à saisir le moindre mouvement suspect. Il avait confiance en sa connaissance des lieux, mais savait que la moindre erreur pourrait leur être fatale. Le passage secret était un labyrinthe obscur et tortueux, dont la seule issue menait à la liberté.

Enfin, après un dédale de couloirs étroits et de marches raides, ils atteignirent la porte dérobée. Vittorio l'ouvrit d'un geste expert et les fit entrer dans une petite pièce sombre et poussiéreuse. Il s'empara d'une lanterne posée sur une étagère et l'alluma d'un claquement sec. Les flammes vacillantes éclairèrent la pièce d'une lueur jaune et tremblotante, dessinant les contours flous d'un mobilier délabré.

"C'est ici que nous allons le laisser," déclara le Demi-Dieu en désignant le domestique assommé, étendu sur le sol. "Je vais demander à mon contact de venir ici par télépathie. Il pourra le soigner et le garder à l'abri jusqu'à ce que tout soit réglé."
« Modifié: mercredi 26 avril 2023, 09:46:54 par Vittorio Vulcano »

Vittorio Vulcano

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Re : Loup, pourquoi te caches-tu ? - feat Vittorio Vulcano

Réponse 4 mercredi 17 mai 2023, 22:48:13

Plongé dans ses pensées, Vittorio savait pertinemment qu'il ne pouvait pas laisser Rouge dans cet état précaire, avec ce Loup qui lui paraissait d’ailleurs patibulaire et difficile de tempérament. Le bellâtre affichait une moue : cette créature s’ingéniera indubitablement à lui compliquer la tâche… Eh bien soit ! Il retroussera ses manches. Conscient de l'importance pour elle de disposer de vêtements appropriés, tant pour des raisons de pudeur que de sécurité, son regard scrutait avec bienveillance les formes généreuses de la chasseuse qui se tenait devant lui, cherchant en lui-même une solution à cette problématique.

« Alors… Ma chère Chaperon, en effet. Je ne peux qu'imaginer le désagrément que vous ressentez dans cette tenue aussi fragile que la rosée du matin. Il est de mon devoir de veiller à votre bien-être et à votre dignité. Bien que mon domaine ne soit pas un boudoir où les atours féminins abondent, je suis certain de trouver quelques pièces de tissu susceptibles de répondre à vos besoins, ne serait-ce qu'approximativement. »

Après avoir parcouru le dédale des passages secrets du laboratoire-manoir, Vittorio, Rouge et son étrange compagnon canin retrouvèrent le chemin du vaste salon, aux allures aristocratiques. Les lourds rideaux de velours encadraient majestueusement les fenêtres, laissant filtrer une lueur tamisée dans la pièce. Les meubles d'époque, revêtus d'une fine poussière du temps, semblaient raconter les histoires passées qui avaient habité les murs de cette demeure. Leurs pas résonnaient légèrement sur le parquet ciré, brisant le silence feutré qui régnait dans la pièce. Vittorio, d'une démarche élégante, guida Rouge jusqu'à un somptueux canapé de velours écarlate qui trônait au centre du salon, là où elle pourrait s’installer.

Le feu crépitait dans la cheminée, offrant une chaleur réconfortante à cet instant suspendu dans le temps. Une petite table basse en bois précieux était ornée de quelques rafraîchissements soigneusement disposés : une carafe de vin rouge et quelques verres cristallins scintillants à la lueur dansante des flammes. Dans ce sanctuaire de quiétude, le parfum envoûtant des roses délicates emplissait l'air, mêlant sa douceur à la lueur ambrée de la pièce. Les ombres dansaient doucement, caressant les visages de Vittorio et Rouge de leurs tendres caresses.

Un silence empreint de promesses flottait entre eux, les invitant à se laisser emporter par cette atmosphère envoûtante. “Restez ici, mademoiselle. Je reviens bientôt avec un petit meuble.”

Après une courte inspection dans une pièce adjacente audit salon, le damoiseau retrouva la compagnie de sa nouvelle protégée, transportant un vieux coffre en bois orné de sculptures délicates, dont la lueur des chandelles révélait les mystères. Le Néréide ouvrit le coffre avec précaution, comme s'il dévoilait un trésor d'une valeur inestimable. À l'intérieur, quelques étoffes sombres étaient soigneusement pliées, témoignant d'un passé oublié.

« Ces étoffes, demeurées en ces lieux depuis de longues années, n'ont peut-être pas connu l'effervescence des défilés, mais elles vous offriront un semblant de couverture. Certes, elles ne seront point ajustées à votre… taille généreuse, mais elles parviendront, du moins je l'espère, à voiler cette nudité qui trouble votre âme. »

Vittorio sortit délicatement une robe de velours d'un noir profond, dont les coutures montraient les signes du temps passé. Il la tendit à Rouge avec une courtoisie empreinte de réserve, laissant planer un soupçon de suggestion dans l'air.

« Cette robe, jadis portée par une autre âme égarée, pourrait, par le truchement du destin, devenir le vêtement qui enveloppera votre grâce féminine. Je vous en prie, acceptez cette modeste offrande et laissez-la vous habiller, ne serait-ce qu'un instant, de sa beauté passée. »

Puis Vittorio s'installa avec sur ledit somptueux canapé de velours écarlate, laissant sa main effleurer subtilement la cuisse de Rouge. Un frisson électrique traversa leur peau à ce contact furtif, tandis que le regard du jeune homme plongeait dans celui de la damoiselle. Son toucher léger, à la fois audacieux et empreint de retenue, exprimait une promesse muette, un échange subtil de désirs silencieux.

Vittorio Vulcano

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Re : Loup, pourquoi te caches-tu ? - feat Vittorio Vulcano

Réponse 5 mardi 20 juin 2023, 00:28:05

L’absence de Loup tombait à point nommé : ses commentaires intrusifs et intempestifs auraient sans doute eu la mauvaise heur’ de compliquer leur situation ténue et troubler la douce ambiance qui régnait alors dans ce salon mondain. Aussi, le magicien poussa un soupir d’aise, se réjouissant que la créature prenne un repos bien mérité sur une armoire qui accueillerait sa vilaine caboche médisante !

Ses lèvres pulpeuses entrouvertes, Vittorio écoutait attentivement les paroles de sa nouvelle et ravissante protégée. Celle-ci, il est vrai, ne manquait guère de bon sens, ni d’à-propos : en effet, cette robe valait son pesant, comme l’indiquait la qualité des teintures et la finesse couturière qui caractérisait sa découpe élégante. Et par ailleurs, puisqu’elle était sujette à des transformations soudaines et malheureuses, autant se dire que la valeur d’usage de cette étoffe atteindrait bientôt sa date de péremption… Certes, Chaperon marquait un point. Le bellâtre ne manquait pas de répliquer, ceci dit. Après s’être éclairci la voix, il reprit le fil de ses paroles explicatives, dictées d’une voix docte et chaleureuse et ponctuées par un rire léger.
« Si ce vêtement vous plaît, vous y prenez soin. Si vous y prenez soin, vous vous investirez davantage dans votre formation, et si votre formation s’avère un franc succès, je vous ferai don d’une partie de cette garde-robe féminine entreposée dans mes affaires », répondit-il en croisant toujours les jambes, ses prunelles mordorées détaillant la rivière de jais qui descendait en cascade sur les épaules noueuses de la miraculée.

Rouge faisait partie des femmes parmi les mieux dotées, indéniablement. Elle associait le luxe de se pavaner avec une poitrine généreuse et allaitière avec la grâce d’une croupe ferme et massive, soutenue par une paire de hanches puissantes, indices d’une forte fertilité. Le damoiseau se fit la réflexion qu’il s’agissait là du corps d’une femme du peuple, bêchant son lopin de terre, fauchant la moisson, s’ingéniant dans les batteries de cuisine pour nourrir la marmaille de ses frères et sœurs paysans, ou peut-être les siens. En un mot, un compendium de féminité paysanne, ignorante peut-être des usages citadins et de l’ampleur de sa lycanthropie naissante. Cette pensée, qu’il s’agissait d’une femme du cadre rural au caractère affirmé mais révélant une part de douceur ingénue, réjouissait le lointain héritier de la volonté de Gaia, mère de la création, génitrice de la croûte terrestre. « Vous ferez honneur à sa beauté passée, vous êtes après tout une femme magnifique, Chaperon », jugea-t-il utile de préciser en se levant de son fauteuil damasquiné et au moelleux voluptueux. L’homme s’approcha, son sourire enamouré accroché à sa lippe badine, ses mains blanches, agiles et graciles qui remuaient doucement de l’ongle nacré en prévision de l’ouvrage à venir. « Je vais vous aider, oui. L’hospitalité ne se fera jamais à moitié dans mon logis ». Sa voix, feutrée mais assurée, trahissait une pointe d’amusement qui témoignait des penchants licencieux du bellâtre italique. Le kimono du magicien, qui peignait une ribambelle de floraisons, ouvrait soudain à la commissure du cou une vue subtile sur les muscles saillants et ciselés de son poitrail, telle une promesse muette pour des plaisirs à venir.

Après s’être approchée de la donzelle, Vittorio positionnait ses doigts le long de ses épaules avant de dessiner grâce à ceux-ci les contours et les plis des courbes callypiges de la donzelle, sous le prétexte de prendre la mesure des dimensions corporelles susdites ; la demoiselle se démenait à grand peine, ce serait cruel de la laisser se dépatouiller de la sorte, sans aucune aide de sa part. Et le doigté du Néréide qui caressait doucement la césure de la robe s’aventurait dans les parties exotiques de l’intimité douillette de la splendide Rouge. L’index, fier et conquérant, osa même provoquer ses petites lèvres satinées par de brèves stimulations digitales, avec une fougue contenue, pour tenir une extrémité. Ceci, tandis que l’autre main, fureteuse mais tout aussi audacieuse, s’employait à ramener le pan restant de la robe à bon port en faisant, bon gré mal gré, ramener le pli jusqu’aux seins massifs.


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