Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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L'Offrande (PV Vittorio) -Terminé-

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Vittorio Vulcano

Dieu

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    Demi-Dieu néréide en quête d'excellence.

Re : L'Offrande (PV Vittorio)

Réponse 15 mardi 14 mars 2023, 17:44:16

Le Demi-Dieu exulta et l’antre buccale de la Gorgone fut remplie, repue de l’ambroisie océanienne. Le divin obélisque avait charrié sa semence et Tharakzi, par trois fois honorée par Vittorio, se nourrissait de cette matière précieuse, laquelle actait son apothéose ultime à venir. Lorsqu’il se retira enfin de sa bouche, le bellâtre lui jeta l’un de ces regards où perçait sa fierté de jeune mâle, un peu trop satisfait de lui-même peut-être, mais où nous sentions poindre une inexprimable fierté virile de sensuelle tendresse. C’était une évidence, la Gorgone, qui jouait avec brio de ses charmes, avait excité le sang de ce jeune requin aux dents longues et il était hors de question que cette relation sexuelle soit classée sans suite, comme le prouvait son intention de coucher cette nuit avec elle.

Avec lui, elle s’enfonça dans ce dédale de marbres où prospérait, premier fruit de leurs ébats contre-nature, une végétation intrusive, dominante et dépourvue de la moindre politesse envers les anciens propriétaires des lieux et la divinité à laquelle échoyait cette ferveur passée. La poitrine bombée, les jambes un peu entr’ouvertes comme s’il venait de descendre de son cheval, il marcha aux côtés de la donzelle fraîchement ennoblie, heurtant les piliers décrépis, branlants, parfois ensevelis, qui leur barrait la voie, pulvérisant à certains moments l’architecture dépassée, vétuste, pour ne point faire obstacle à leur route. Une salle s’offrit à leurs yeux d’or et d’émeraude, consacrée à une divinité poussiéreuse. « En effet, c’est ennuyeux, fâcheux même. Il faut dégager cette vieillerie, qu’elle soit remplacée par une divinité plus jeune, plus saine, plus puissante. » Il s’écarta ensuite de Tharakzi, battit le pavé de son talon, puis approcha cette grande statue, la dédaignant de ses prunelles dorées et altières. Il sourit d’un air mauvais de ses grosses lèvres pulpeuses… et à Vittorio et sa tendre désinvolture arrogante de faire mine d’incliner le chef devant cette dernière. C’était là faire preuve d’une ironie cruelle, mesquine, typique des divinités olympiennes dont il recopiait instinctivement l’ethos impérialiste, tandis qu’il investissait le territoire conquis par cette maudite beauté de jade en invoquant la colère des éléments ; une fine et délicate aura verdâtre aux vagues teintes turquoises entoura les beaux doigts blancs, nacrés, graciles et impeccablement taillés du Néréide, sa magie était plus puissante depuis ses ébats avec la Gorgone, comme si les Dieux approuvaient, sans mot dire, les actes qu’il avait commis avec elle et le récompensaient à juste titre. « Et une couche royale pour la Reine des Gorgones ! Que son règne soit juste, diligent et vertueux… » s’eut-il exclamé dans une parodie d’avènement, ironie dont Tharakzi goûterait ou pas, quoique son amant n’était peut-être pas tout-à-fait dépourvu du second degré, de l’humour macabre dont les divinités elles-mêmes étaient souvent capables envers les mortels, par ailleurs.

Pour ainsi dire, ce fut une humiliation, une souillure sans nom qui fut infligée à la statue décrite ci-dessus, avilie, balafrée, houspillée par une ribambelle de racines sorties du sol, laissant en lieu et place un grand, un gros lit à baldaquin, dont l’ossature avait été taillée dans un produit spécifique issu d’un bois vigoureux, le liège, du plus beau marron cacaoté. « Cela ne nous suffira pas, toutefois. » Obnubilé par son ouvrage, une flamme maudite flambait dans les orbites du damoiseau, son ton était péremptoire.

Une porte de bois sombre magnifiquement ouvragée, dépeignant une scène mythologique d'enlèvement de jeunes femmes par un dieu céleste, s’assurait de verrouiller l’accès à l’antichambre réginale. La plupart des détails scabreux étaient recouverts de feuille d'or ou de gravures en argent. Le bellâtre sortit ensuite une clé luisante de reflets argentés et la jeta vers la serrure, pour la fermer, acte symbolique par lequel il voulait se prémunir de toute intrusion potentielle, mortelle ou divine même. À l'intérieur de ses nouveaux quartiers, Tharakzi put voir défiler devant ses mires funestes une pièce désormais magnifiquement décorée, aux murs tapissés d’écarlate et ornés de tableaux en tout genre et de toute provenance. La plupart décrivaient des paysages ou des portraits de grandes figures divines féminines, mises en scène dans des positions qui auraient grandement nuit à leur honneur. Visiblement, messire Vittorio Vulcano appréciait l'obscénité et cultivait le scandale.

D’ailleurs, il prit vite ses aises, celui-là. Il s'en alla vers le lit confectionné, pour enflammer d'un claquement de doigt un bâton d'encens parfumé aux senteurs de plantes. « J’espère que ça te plaît, car j’aime beaucoup. » Elle put sentir darder sur elle l’œil passionné, mais effroyablement menaçant du bellâtre. « Approche, viens donc me rejoindre dans notre lit, Tharakzi. Tu m’as promis du plaisir. » Il positionna ensuite son postérieur de mâle musclé sur leur lit, traversé par une rivière de coussins moelleux et de traversins ornés, pour glisser sa silhouette jupitérienne à l'horizontale et attraper avec la précision d’une mante religieuse une des deux pipes en bambou positionnées sur la couverture et un sachet de tabac, qu'il versa par pincées en faisant bien attention de ne pas en mettre partout. Il claqua à nouveau du doigt et une flammèche en sortit derechef, pour allumer l'herbe exotique. Un sourire se dessina sur sa grosse bouche licencieuse alors qu'il soufflait délicatement la fumée devant les yeux de sa protégée, pour qu'elle hume son enivrant parfum, les fragrances exhalées par ses poumons vigoureux. « Viens, te dis-je, écarte tes cuisses et viens t’unir avec moi, ô Reine des Gorgones », ajouta-t-il, ponctuant sa demande d'un clin d'oeil joueur et d’un sourire malicieux, telle une incitation à poursuivre plus énergiquement cette débauche de stupre.

Aux pieds dudit lit, sous le petit pont, flottait dans l'eau douveuse la pauvre tête défigurée du Dieu défait, promenée par les flots qui l'emmèneraient vers les égouts du sanctuaire.

Merci Tenshi !

ClaraCaster

Terranide

Re : L'Offrande (PV Vittorio)

Réponse 16 dimanche 19 mars 2023, 00:35:47

Le temple vétuste subissait un blasphème continuel dont la propagation était directement liée à l'avancée du Néréide et de sa partenaire maudite, les colonnes de marbre pulvérisées par la force divine de Vittorio et le sol éventré par les racines et la verdure qui transformait ce vieux temple ruiné en jardin magnifique. L'ancien lieu de culte prenait peu à peu la forme d'un palais digne de Tharakzi; un havre de paix digne de la reine de jade, où elle pourrait s'adonner au sadisme et à la luxure autant qu'elle le voudrait. Son imagination fertile lui laissait déjà voir des rangs d'hommes et de femmes accueillant son illustre grandeur, les plus beaux et les plus belles d'entre eux se voyant accordé l'insigne honneur de servir la déesse serpentine.

Et de la statue enceinte de la petite douve, il ne resta bientôt plus rien, hormis la tête flottant sur l'eau de la douve, la place qu'elle occupait maintenant prise par un immense lit à baldaquins qui serait le théâtre d'innombrables ébats. La chambre était fermée par une porte couvertes de gravures élégantes et les murs fûrent ornés de tableaux qui seyaient fortement aux goûts de la maîtresse. et bientôt, sur le grand lit de la reine s'allongea un insatiable néréide musclé et prêt à offrir son imposante virilité à la créature de jade dont la gourmandise était toute aussi conséquente. Tharakzi s'avança doucement vers le lit, un rictus de satisfaction dévoilant ses crocs effilés alors que sa chevelure serpentine tremblait d'excitation.


-Cela me plaît beaucoup, tendre damoiseau, répondît la gorgone en admirant les tableaux obscènes créés par le demi-dieu, sa langue fourchue caressant brièvement ses lèvres, Et quelle sagesse de m'offrir un aussi grand lit, car j'y reposerai rarement seule.

Et si ces paroles sous-entendaient que la gorgone allait toujours garder un ou une partenaire sur sa couche, la vérité allaient plus loin car la gorgone était cupide et les draps seraient certainement froissés par plus de deux corps. Mais pour le moment, Vittorio jouissait de l'exclusivité des charmes de la créature maudite, dont la libido s'était à peine atténuée depuis leur récents ébats. La femme de jade vînt se glisser sur le lit, puis se positionna à califourchon sur le mâle. Elle huma pleinement la fumée des herbes exotiques puis elle se cambra avec un air de pur délice, ses mains griffues caressant son corps écailleux pour satisfaire les yeux de son partenaire, s'arrêtant à ses seins pour les malaxer un bref moment avant de descendre plus bas pour doucement agripper le membre vigoureux du Néréide et le caresser avec envie. Le regard serpentin de Tharakzi plongea dans celui de Vittorio, brillant d'une lueur malsainte promettant tantôt les plaisirs éternels d'une concubine  digne de l'Olympe, tantôt la terreur indescriptible d'une monstrueuse créature au regard infernal. Sans décrocher son regard du damoiseau, Tharakzi agrippa la seconde pipe et la porta à ses lèvres, n'attendant qu'une flammèche pour allumer les herbes contenues dans le réceptable. Elle tira une longue bouffée puis se pencha sur le torse de son partenaire, soufflant doucement la fumée en remontant vers son visage. Et une fois ses poumons vides de toute fumée, elle tira sa longue langue fourchue pour la glisser entre les lèvres de Vittorio pour un baiser passionné, érotique, son bassin remuant contre sa virilité. Son nectar intime couvrît peu à peu le phallus veiné, la reine prête à procréer encore une fois.
« Modifié: lundi 20 mars 2023, 22:37:53 par ClaraCaster »

Vittorio Vulcano

Dieu

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Re : L'Offrande (PV Vittorio)

Réponse 17 dimanche 02 avril 2023, 18:00:40

Vittorio dardait un œil perplexe vis-à-vis de Tharakzi, tandis que celle-ci s’époumonnait comme la plus grosse des furies sous son obélisque triomphant et fécondateur. Pour cette fois-ci, il lui laissait l’initiative, l’occasion d’agir et ne plus seulement supporter l’action, c’est-à-dire ses ruades furieuses dans son intimité ô combien échauffante, ses embardées péniennes, ses caresses très cavalières, mais cela ne durerait qu’un temps. L’expression du visage du bellâtre en disait long sur ses intentions véritables, il restait une créature mâle et dominante, c’était sa nature, qu’il en soit ainsi.

Mais toutefois, la Gorgone enchaîna par une autre initiative, celle de baiser ses grosses lèvres lippues et arrogantes. Vittorio lui baisa longuement la bouche aussi, par ailleurs, mêlant sa langue toute salée dans celle de son amante, ô combien fourchue. Ce fut un véritable embrasement où s’étouffaient leurs gorges empêtrées de tabac et autres herbes altérant la raison et le libre-arbitre ; et après l’alcool consommée, nul doute que nos deux antagonistes allaient vite déraisonner, là, dans cet ainsi lieu de débauche sexuelle et de katharsis. Là-haut, au sommet du plafond, les murs du Temple se couvraient de mousses cramoisies, d’algues noueuses et de plantes vénéneuses, qui poussaient sous l’influence des humeurs terribles des deux amants qui s’échaudaient dans les feux ardents de leurs ébats vicieux et contrenatures. Une force mystique avait incité cet homme et cette femme à s’égayer dans un accouplement interspéciste dont les Dieux olympiens connaissaient peut-être déjà le fin mot : si quelque produit de leur appariage venait au monde, ce ne serait que calamité pour l’humanité.

Le phallus turgescent du mâle déchaîna une énième colonne de foutre fertile dans l’antre infernale de la Gorgone dont les coulées d’amour, générées par ses glandes reptiliennes, produisirent aussitôt une moiteur unique. C’était un véritable torrent, bouillant, brûlant les chairs de la Gorgone dont la partie inférieure de l’abdomen était comme happée par un brasier atroce. La créature pouvait défaillir sous le pieu qui l’empalait et réaliser les conséquences de leur acte impie ; son amant fit courir sur elle l’un de ses regards circulaires et sentencieux, ne jura que par sa jouissance et les délices que cette étreinte lui procurât. « Dis-moi que tu vas bien, ô Reine des Gorgones », se gaussait le Néréide d’une voix taquine, avant d’empoigner les deux puissants orbes qui trônaient sur le buste de Tharakzi. Un ricanement s’échappait de sa bouche pulpeuse. Le mâle se redressait soudain, avec l’agilité du félin aux dents de sabre qui guignait sa proie ; la Gorgone tomba aussitôt à la renverse parmi la rivière de coussins qui réceptionnèrent sa chute grâcieuse, offrant la vue savoureuse de la femelle conquise, offrant libre accès à l’origine du monde. Il la surplombait, il la toisait de ses grands yeux dorés où brillaient une flamme de démence contenue. Les rôles s’inversaient, à l’exception notable que Vittorio fit serpenter avec une rage prédatrice sa main blanche le long de l’abdomen finement ciselé de la catin couronnée jusqu’à sa gorge avec délicatesse, dépliant ses doigts habiles autour de son cou comme s’il s’agissait d’une porcelaine précieuse. « Sache que tu es splendide, Tharakzi, et que je brûle d’envie de coucher cette nuit avec toi », énonça-t-il, ponctuant son propos en gratifiant, avec son autre main disponible, les pommettes de son amante  de ses caresses de mâle, comme s’il s’agissait d’une merveille du monde antique. Mais brutalement, l’œil tendre de l’amant s’anima d’une haine violente et les caresses devinrent strangulation, menace de mort violente. « Mais ne me parle plus de tes coucheries ; sinon, je te tue. D’accord ? » L’amant jaloux, caractériel, faisait courir le risque de sa rancune exacerbée, c’était un avertissement, il détacha ensuite ses doigts, afficha un sourire de joli garçon angélique puis offrit à la belle un plus gros baiser, plus langoureux, plus fort, plus… entreprenant encore.

Merci Tenshi !

ClaraCaster

Terranide

Re : L'Offrande (PV Vittorio)

Réponse 18 dimanche 02 avril 2023, 19:10:03

La chambre nouvellement aménagée par les pouvoirs du demi-dieu devînt le théâtre d'un premier coït en son sein, la gorgone se complaisant sur le membre divin de son partenaire sans inhibition aucune, ses chairs caressant l'imposante virilité comme si son intimité elle-même essayait d'aspirer le jus des testicules du Néréide. La passion était forte et Tharakzi secouait son amant avec une fougue inégalée. Les fluides se mêlèrent dans un mélange hétérogène alors que la mouille reptilienne venais couler avec le pré-sperme du divin amant. Des hurlements monstrueux et passionnés quittèrent la gorge de la reine de jade alors que les flammes ardentes du désir la brûlaient de l'intérieur, ses chairs une fois de plus couvertes d'une bonne couche de semence divine. La passion des deux amants était telle que la crainte d'un monstrueux bâtard naissant était bien réelle, même si cette crainte n'occupait pas la moindre once de l'esprit de la gorgone, trop embrouillé par le plaisir. La gorgone haleta après cet intense orgasme partagé, ses seins volumineux bientôt prisonniers des mains baladeuses du demi-dieu.

-Mieux que jamais, mon tendre! répondit-elle avec extase. Sous une poussée soudaine de Vittorio, Tharakzi se retrouva bien vite sur le dos, dominée par son amant semi-divin, une main glissant doucement le long de son corps pour finir sur sa gorge, les doigts puissants se refermant avec une étrange douceur sur la peau délicate du cou de la belle. Tharakzi s'en mordît la lèvre, elle était incertaine si la fumée inhalée plus tôt lui faisait u drôle d'effet ou si un vieil instinct de soumission s'était soudainement éveillée mais être sous la poigne du demi-dieu ainsi l'excitait d'autant plus. Après tout, qu'était une simple reine face à un demi-dieu, dont la volonté suffisait à envahir un vieux temple avec les ronces et les lierres? Vittorio exprima son désir envers la gorgone, qui ne pouvait que fondre sous ces paroles ... avant que son amant ne devienne soudainement hostile, ses doigts coupant à demi l'entrée d'oxygène par un resserrement de sa gorge. Les serpents faisant office de chevelure sifflèrent en direction du demi-dieu, la reine incapable de répondre à la menace de mort qui sortait de nul part. Son regard reptilien brûla de colère, les serpents menaçant de vider l'entièreté de leur poison dans les veines du demi-dieu afin de préserver la dame de jade dont la vie ne tenait qu'à un fil. Le calme revînt juste avant que les multiples crocs ne fondent sur Vittorio, qui desserra sa poigne et vînt imposer un baiser fougueux à la femme de jade, ne daignant même pas lui laisser le temps de tousser après le manque d'air dont elle fût victime. Tharakzi n'était pas habituée à une domination aussi intense et le baiser l'empêcha de proprement penser alors qu'elle était coincée entre le désir de poursuivre les ébats et la rage d'avoir passée à un cheveux de perdre la vie pour une simple insinuation. Elle enlaça son partenaire tout en poursuivant l'échange de salive mais les serpents ornant sa tête cernèrent le demi-dieu, leur crocs dégouttant de venin. Tharakzi restait sur ses gardes pendant qu'elle s'offrait au Néréide, rompant bientôt le baiser pour figer son regard reptilien sur le siens.

-Dirais-tu réellement adieu à ce corps qui est le miens dans un vulgaire acte de jalousie? siffla-t-elle, les serpents glissant doucement sur la tête du demi-dieu, Mais voici une meilleure question encore: un demi-dieu peut-il finir en statue de pierre sous la colère de son amante?

Contrastant avec ses paroles, la gorgone caressa le dos du demi-dieu, ses griffe glissant sur sa peau sans y laisser de sillon sanglant, comme un simple rappel de leur présence. Les jambes de la gorgone entourèrent le bassin du demi-dieu, la reine de jade gardant prisonnier contre elle son amant fougueux. Elle ne comptait pas le laisser retirer son membre de sa fleur verdâtre, du moins pas pour le moment.
« Modifié: dimanche 16 avril 2023, 14:37:58 par ClaraCaster »

Vittorio Vulcano

Dieu

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Re : L'Offrande (PV Vittorio)

Réponse 19 jeudi 13 avril 2023, 11:16:08

La Gorgone n’était pas une femme qui se laissait faire. Bien. Soit. Mais Vittorio n’était pas homme non plus à se laisser faire. Quoique les serpents qui composaient sa chevelure noueuse le menaçaient de mort, de mort violente, d’une agonie longue et épouvantable, il gardait tout de sa morgue et de son impétueuse envie de poursuivre ses ébats contrenatures et interspécistes avec la déesse reptilienne et répandre sa semence dans ses entrailles, tel un bon mâle soucieux de diffuser ses gènes qualitatifs. Toujours enlacé, il lui répondit même avec un sourire en coin, son regard tout d’or pétillant de malice, d’une voix très grave et assurée : "Que tu es sotte ! La jalousie, ma tendre Tharakzi, n'est-ce pas simplement le signe d'une ardeur passionnée et dévorante, qui se consume à la vue de ta beauté tyranne ?"

Quel drôle de spécimen femme, mine de rien. Il ricana, doucement, puis vola un baiser, un baiser tendre à l’envolée, à son amante, qui ne dura que quelques secondes cependant. Il ne voyait plus l’utilité de s’épancher davantage, tandis que sa magie s'intensifiait à mesure que ses ébats avec la Gorgone se prolongeait. Leurs corps étaient enlacés, comme des serpents. Ils se mouvaient tous deux en parfaite harmonie, faisant naître en eux une énergie sauvage et incommensurable. La forêt, la folle jungle qui investissait ce temple abandonné et voué à la vétusté semblait réagir à cette effervescence, comme si chaque mouvement de leurs corps engendrait une onde de choc magique qui se propageait à travers ses appendices. C'est ainsi que le temple abandonné s'anima sous leurs yeux, par la fenêtre ouverte qui donnait sur la cour du sanctuaire de la catin divinisée, comme s'il avait attendu ce moment depuis des siècles. Les arbres en contrebas se mirent à bouger et à se tordre, leurs branches formant des lianes qui s'enroulaient autour des colonnes du temple. La mousse et le lierre qui recouvraient les murs se mirent à se décoller, laissant apparaître des motifs gravés dans la pierre. Des racines épaisses surgissaient du sol et s'enfonçaient dans les fentes des pierres, comme si elles cherchaient à s'ancrer solidement dans la structure de la bâtisse.

Le mâle s’empara ensuite du baton de tabac posé sur ce grand lit. Il l'amena lentement à sa bouche et tire une longue bouffée de tabac. Il fermait les yeux. Il apprécie la saveur et l'odeur du tabac, puis exhalait la fumée doucement à travers le bâton, charriant autant de violents parfums qui se logeraient dans les narines de la prédatrice. En effet, lorsque le Néréide soufflait sa fumée, elle s'échappait doucement de ses lèvres, formant une brume grise qui flottait même légèrement dans l'air. Il toisa avec tendresse la femelle conquise, bien qu’elle ne devait plus l’importuner à lui parler d’autres coucheries lors de leurs ébats. Quand même.

Toutefois, Vittorio frémissait aussi. La donzelle agissait, manifestait sa volonté d’être et d’agir. Il se convulsait presque sous l’effet de ses griffes qui éraflaient son dos. “Prends soin de mon corps aussi, qui te fait si bien jouir,” lui opposa le bellâtre la lippe imperceptiblement coquine… Ah ! Vengeresse ! Que les Dieux étaient taquins de lui confier pareille créature… Mais leurs desseins étaient impénétrables. Soit ! Il savait que ses sortilèges s’emparaient du temple, que son énergie sexuelle, associée à celle de son amante, était en train de le transformer en un lieu sacré, empli d'une puissance mystique qu'il pourrait utiliser à sa guise. Il sentait le pouvoir grandir en lui, un pouvoir qu'il avait rarement ressenti auparavant, et cela ne faisait qu'augmenter sa fureur sensuelle, tandis que son sperme, produit par son obélisque, sécrétait investissait quant à lui les précieuses glandes reptiliennes de la belle, investissait l’espace conquis, atteignant derechef l’utérus qui baignait dans la matière susdite ; l’acquisition du de la matière virile du Néréide n’était cependant pas une panacée pour Tharakzi ; il s’agissait d’une essence divine, celle de Nérée, celle de Gaia, qui fondait en elle, telle une ambroisie transcendante, qui lui arrachait palpitations, émois, douleurs torrides, brûlures. Et le mâle ne lui fit aucun cadeau, poursuivant son oeuvre, chevauchant sa prise avec une frénésie animale, soumettant petites et grandes lèvres à ses embardées.

L’ancienne paria pouvait, malgré l'irrigation de toutes ces sensations violentes, être satisfaite. Elle savait qu’elle était en train de se transformer en une déesse, en une reine qui allait régner sur cette forêt, sur ces arbres, sur ces esprits qui vivaient en elle. Et tandis que Vittorio et Tharakzi atteignaient leur apogée, le temple continuait de se transformer, de se métamorphoser, de s'épanouir sous l'emprise de leur magie. Les arbres autour d’eux semblaient s'incliner devant ce tabernacle dévolu à la luxure et la tyrannie, cette nouvelle source de pouvoir. Et tous les êtres vivants de la forêt, les créatures des ténèbres, les esprits et les âmes perdues, sentaient que quelque chose avait changé, que quelque chose de grand était en train de naître…

Merci Tenshi !

ClaraCaster

Terranide

Re : L'Offrande (PV Vittorio)

Réponse 20 dimanche 16 avril 2023, 15:23:09

La gorgone s'abstînt d'exprimer son désaccord, surtout face à la dernière insulte évoquant la sottise chez une femme qu'il venait de menacer de mort. Perfide qu'elle était Tharakzi se promît intérieurement de montrer au demi-dieu le danger que pouvait représenter même une simple mortelle, poussée à une colère sans limite. Son orgueil ne saurait accepter de telles hostilités de la part d'un homme à qui elle s'offrait volontiers, qu'importe son statut ou sa puissance. Pour le moment elle se laissait secouer, haletant et grognant de plaisir alors que la verdure continuait d'envahir le lieu sacré, les feuilles et les branches enterrant de plus en plus le passé de ces vieilles pierres. Tout n'était que mousse, lierre, racines et autres tapis de feuilles couvrant la moindre surface dans un motif qui ajoutait une beauté naturelle au défunt lieu de culte, tout tapissé de vert comme pour marier l'apparence du temple avec celui de la reine de jade. Tharakzi ne saurait expliquer par quelle magie cela était possible, d'autant que Vittorio n'était pas activement en train de manipuler les énergies mystiques pour bâtir le temple tel un architecte divin mais bien en train de s'adonner aux plaisirs de la chair.

Les ébats se poursuivirent avec intensité, la gorgone s'accrochant au Néréide alors que le plaisir montait en intensité. La fumée du tabac mystérieux rendait les sensations encore plus plaisantes, la gorgone criant davantage son plaisir alors que le demi-dieu continuait de la secouer avec ardeur. Le corps tout entier de la gorgone était chaud, les serpents ornant sa tête frémissant comme s'ils pouvaient aussi sentir le délicieux va-et-viens du membre viril qui investissait les tréfonds verdâtre de la femme reptilienne. Et ses entrailles se mirent à brûler, son utérus une fois de plus victime de l'assaut soudain d'une armée de flotteurs divins qui cherchaient à l'imprégner d'un bâtard au sang divin, une créature certainement plus monstrueuse encore que la gorgone. C'est un orgasme foudroyant qui s'empara de Tharakzi, la gorgone serrant Vittorio dans une puissante étreinte alors que son corps était pris de soubresaut, sous l'électricité qui vrillait ses nerfs, et une fois ce moment de plaisir ardent passé, elle resta allongée contre le demi-dieu, haletante et en sueur, sa fleur dégoulinant de semence divine. Elle pu à ce moment prendre le temps d'admirer le travail du Néréide sur le plafond et les murs de la chambre, tapis de verdure.


-Aah ... je ne crois pas être apte à me lever pour quelques heures ...

La gorgone avait les jambes en cottons après d'aussi intenses secousses, elle ne songeait qu'à passer un moment sur son grand lit, à somnoler pour se remettre de l'exercice intense. Mais elle fût tenue éveillée par les paroles que le Néréide avait osé lui souffler plutôt, paroles qui menaçaient de mettre fin à cette relation torride et remplacer la passion d'une gorgone par une furie meurtrière. Elle vînt doucement  glisser une main sur le torse de Vittorio, le regardant dans les yeux avec un rictus dévoilant ses crocs de serpents, alors que les longs reptiles ornant sa tête glissaient sur le torse du demi-dieu, s'approchant de son visage.

-Je ne puis qu'exprimer une éternelle gratitude pour cette coucherie divine et ce bijou chatoyant qu'est ce nouveau temple ...

Sa main remonta doucement, ses doigts se tendîrent soudainement afin de mettre une légère pression sur la gorge de Vittorio avec ses griffes, non pas pour le blesser mais bien renforcer le sentiment de danger qu'un homme de grande sagesse pouvait ressentir dans une telle situation.

-Mais sache que ma furie ferait frémir les dieux eux-même et que si tu OSES me menacer une nouvelle fois, une statue à ton effigie accueillera mes sujets à l'entrée de mon temple.

Ses paroles étaient sincères, cela pouvait se lire dans son regard reptilien; deux féroces mires exprimant la colère d'une fierté heurtée face à un amant qui s'octroyait le contrôle sur une reine simplement sous l'excuse d'un écart de statut qui le mettait soi-disant au-dessus des mortels. Tharakzi ne montrait aucunement la crainte de voir son temple brûler sous la colère divine d'un être qui contemplerait certainement l'idée de foudroyer cette vulgaire mortelle qui refusait d'accepter la soumission. Se plier devant un demi-sang ferait d'elle une piètre reine, la reléguant au rang de simple concubine qui n'avait pour réel pouvoir que de choisir comment elle voulait faire plaisir à son amant/maître. Lorsque les paroles funestes eûrent quitté la bouche de la gorgone, son regard brilla d'une lueur verdâtre qui ne dura qu'un instant, comme pour rappeler au Néréide de quoi elle était capable. Elle glissa doucement sa langue fourchue sur les lèvres du demi-dieu avant de se redresser du lit, s'étirant longuement.

-J'ai besoin d'un bain. Nos ébats m'ont bien souillés.

Vittorio Vulcano

Dieu

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Re : L'Offrande (PV Vittorio)

Réponse 21 dimanche 16 avril 2023, 19:46:33

Quoiqu’irrité, Vittorio n’avait plus à cœur de s’énerver après Tharakzi qui demeurait malgré tout un élément-clef des grands desseins divins - une vendetta était absurde et ne lui apporterait aucune gratification sauf le blâme de ses semblables qui lui reprocheraient son hubris, sa brutalité foncière et ses nerfs vésuviens ; il préféra manifester tout d’abord son mécontentement par le silence cinglant qu’il instaurât en premier lieu, durant quelques secondes. La Gorgone ne lui paraissait ni raisonnable ni consolable en l’état ; elle avait même le talent de remuer le poignard dans la plaie sanguinolente au lieu d’apaiser l'hémorragie ; elle osa même ajouter qu’elle se sentait souillée par leurs ébats : une offense supplémentaire qui complétait l’autre d’une certaine façon, tandis qu’elle ne l’invitait guère dans son bain, une autre preuve de son irrévérence. Si bien qu’il devint raide, comme une dépouille en l’occurrence, avant de la regarder de travers cette fois-ci, pour rompre ce silence. “C'est ton égo hypertrophié qui prend la parole ? Ne mords jamais la main qui te nourrit. Si j'avais réellement l'intention de te tuer, tu ne serais plus de ce monde... Comme c’est regrettable d’en arriver là et quel gâchis au surplus… Mais sache, mortelle, que tes paroles et tes actes ont des conséquences”, rétorqua-t-il en soupirant de lassitude. “Il n’y aura surtout pas de prochaine fois possible avec des amants qui s’offensent et se menacent de mort mutuellement, je crains fort. La confiance s’est érodée.”

Il soupira de plus belle. Cette mortelle eut des mots durs, une conduite insensée et trahissait un lourd ressentiment, comme si l'Olympe pouvait s'inquiéter de sa fureur. Elle divaguait, elle en perdait la raison. Vittorio sortit du lit lui aussi sans consentir un seul regard à cette femme susceptible et gâtée, comme si c’était une parfaite étrangère. Il enroula une serviette autour de sa taille de fleuret, puis invoqua une armoire céleste, fraîchement sortie des manufactures olympiennes. Il se tenait debout, droit comme un pin, dans une chambre aux murs de marbre blanc émaillés de peintures scabreuses, à la lumière tamisée par des rideaux lineux. Avec des gestes délicats et précis, il se sécha le corps empêtré de sueur citronnée en suscitant un bref sirocco. Il ouvrit les portes en bois et chercha ses vêtements, jetant son dévolu sur un pantalon ajusté en toile, qu'il enfila rapidement, et une chemise blanche légère qui lui allait parfaitement. Le tissu caressait sa peau, soulignant la courbure de ses épaules et la finesse de sa taille. Il rajusta son col en passant ses doigts et s'approcha du miroir pour peigner ses cheveux mouillés en arrière.

Le damoiseau avança vers la porte massive du temple, sa silhouette droite et altière soulignée par les rayons du soleil filtrant à travers les vitraux. D'un geste assuré, il saisit la poignée en bois chêneux finement ciselée, la faisant pivoter sans effort pour ouvrir la porte. L'air frais de la soirée, mêlé aux effluves de l'encens, vint caresser délicatement le visage de Vittorio tandis qu'il s'avançait vers la sortie du temple. Il ressentit une agréable sensation de fraîcheur et de sérénité qui l'envahit, comme s'il était en train de se régénérer après une journée intense avec cette Gorgone. L'éclat des étoiles et la lumière des lampes à huile projetaient une lueur douce et apaisante sur les murs de pierre infestés par la végétation qui l'entouraient. En ses heures de gloire, ce temple devait être très beau. Son regard scrutait les ombres qui s'étendaient devant lui, comme s'il cherchait à déceler le moindre indice, la moindre trace, le moindre signe. Mais en dépit de la pénombre ambiante, il avançait avec une confiance et une assurance inébranlables, comme s'il était chez lui, dans un lieu qu'il connaissait depuis toujours, curieusement.
« Modifié: dimanche 16 avril 2023, 20:11:05 par Vittorio Vulcano »

Merci Tenshi !

ClaraCaster

Terranide

Re : L'Offrande (PV Vittorio)

Réponse 22 dimanche 16 avril 2023, 20:14:49

C'est une relation intense et torride qui se terminait non pas par un repos post-coïtal ponctué d'affections diverses mais par deux partis offensés, deux égos qui ne supportaient pas d'être dominés et encore moins, d'être irrespectés. La première pierre fût lancée à la mention de potentiels ébats multiples, les flammes alimentés par une répartie qui ne fît que tuer de plus belle l'ambiance érotique de la chambre de Tharakzi. Y avait-il du remord? Aucun. car Tharakzi était un monstre, une créature chassée pour tout le mal qu'elle faisait et le demi-dieu n'était pas exempt de sa colère et de son mépris. La gorgone était à un cheveux de transformer le demi-dieu en pierre, face aux paroles avec lesquelles il terminait la soirée, mais elle opta pour ne pas en rajouter. Conséquences? Elle n'en n'avait cure. Si son importance était telle que les dieux eux-mêmes voulaient en faire une reine, iraient-ils la foudroyer pour avoir froissé l'égo d'un demi-sang? Elle l'ignorait et s'en moquait, elle avait de plus grandes priorités à présent: celles d'établir son domaine et d'amener les fidèles à son temple. Elle irait dans le village le plus près pour propager sa bonne parole et annoncer son règne, tout en s'assurant d'ôter aux têtes fortes l'envie de lui résister. Quant à Vittorio, elle resterait certainement à l'affût de celui-ci, nul doute qu'il n'oublierait pas ce qui venait de se passer. Et le jour où les dieux renonceraient à la gorgone, nul doute que le Néréide serait le premier à se poser au pas de sa porte, lame en main. D'ici là, elle serait prête.

Lorsque Vittorio eût quitté le temple, Tharakzi resta un moment immobile, songeuse. L'avenir était incertain et elle devrait compter sans l'aide du demi-dieu pour parvenir à ses fins. Le temple étant terminé, c'était déjà une tâche de moins à compléter, la suite étant surtout d'accumuler les ressources et les relations qui lui permettraient de bâtir son petit royaume personnel. La dame de jade quitta un instant le temple, entièrement nue et se rendît au cours d'eau le plus près afin de se nettoyer de la sueur et des divers fluides qui couvraient sa peau ainsi que rafraîchir son corps échaudé par les ébats. L'avenir était prometteur mais elle ne pouvait s'empêcher de se demander si se mettre à dos le messager des dieux était des plus sages ...


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