L'entre-deux Mondes > Le Palais Infernal

Damn You're A Sexy Bitch | Izável

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Izável:
« Si tu n’étais pas aussi impatient, j’aurais pu le mettre sous surveillance. »

Ou juste en profiter. Son arrivée impromptue, son impatience légendaire a gâché une orgie qui s’annonçait sous les meilleures auspices. Quoi de plus normal que de demander réparation ? Ce qu’il accepte, fort heureusement. Mais son sourire, pour Jezabel qui ne le connaît que trop bien, n’annonce rien de bon. Et en effet, ses pouvoirs mis à l'œuvre, les amants sont séparés pour que l’indigne incube soit amené à eux.

Est-ce là sa solution ? Se satisfaire d’un démon de bas-étage ? Des bas-fonds de leur race ? De surcroît, ne vient-elle pas de prouver, une énième fois, son exigence ? L’agacement se mélange à sa colère. Elle n’a prévu qu’une chose pour lui : la castration. Plus tard, cependant. La princesse phénicien sait se montrer magnanime et lui accorder des derniers instants de jouissance avec.

« Que veux-tu que je fasse de ça ? La seule chose à laquelle il peut servir désormais est de défouloir. »

Sa froide irritation est désormais tournée vers Asmodée ; elle qui a l’impression d’être prise pour une abrutie. Sa queue démoniaque s’immisce au cou du misérable incube au sol. Elle s’y enroule et il se retrouve suspendu dans les airs, étranglé par la rage de la démone.

« Prends-le si ça t’amuse. Je te les laisse bien volontiers. »

Lâché à quelques centimètres du sol, le démon s’écrase tout de même par terre, au pied du Prince de la Tentation. Jezabel tourne les talons. Ses ailes apparaissent et s’étendent dans son dos. Si son concubin est bien incapable de prendre ses responsabilités, il ne lui reste qu’à trouver parmi les humains un nouveau jouet à la hauteur et sur lequel déchaîner sa rage.

Asmodeus:
La contrariété de Jezabel était parfaitement normale, et parfaitement voulue. Asmodée n'était absolument pas du genre possessif, mais il avait toujours eu quelques favorites. Et être une de ses favorites n'était pas nécessairement un cadeau. On recevait sa visite plus souvent et il s'attendait à ce que ses retours suscitent des sauteries spontanées. Parfois, dans les Enfers où le temps était une notion variable et où le vice régnait, l'égoïsme compris, un tel engagement pouvait être une corvée.

Mais c'est bien pour cela qu'il tournait sa princesse en bourrique pour le moment. Il savait qu'une fois qu'elle se sentait prise pour la dernière des greluches interchangeables, Jezabel était ravie de se voir ramenée au devant des attentions.

Et comme elle se préparait à filer, Asmodée réagit. Après un regard à l'incube, il claqua des doigts, le faisant disparaître, lui seul sachant où, dans une implosion de fumée noire. L'humaine, quant à elle, fut lâchée de son perchoir invisible et tomba au milieu de corps enlacés avant d'y être engloutie.

Quant à Jezabel...

"Pas si vite, Jizzie-chérie !"

Avec un ricanement, Asmodée tendit le bras et la main. Une fine chaîne d'or se matérialisa et fila jusqu'au cou de la succube royale. Un fin collier du même métal précieux se matérialisa à son tour une fois la chaîne arrivée à destination. Puis, le prince infernal tira, la retenant dans son élan.

"Viens là !"

Il tira sur la chaîne par à-coups, la faisant revenir à lui pas à pas, avec un sourire carnassier, les yeux braqués sur elle. Il continua ainsi jusqu'à ce qu'elle arrive tout près de lui, et il se pencha pour coller son front au sien sans lâcher son regard du sien.

"Je ne viens pas pour le second choix. C'est toi que je veux, ma royale putain. Et ton culot me donne envie de t'en faire voir de toutes les couleurs."

Discrètement, il avait invoqué derrière elle un corps spectral phallique qui passa sous la robe bien légère et ouverte, passant entre ses cuisses son corps d'une infinie souplesse pour venir se lover entre les lèvres de sa vulve et y palpiter en la frottant doucement.

Izável:
Le claquement de doigts attire son attention ; l’incube disparaît sous ses yeux. L’âme déchue tombe entre les corps et se noie dans une luxure dont elle ne se remettra pas de sitôt. Asmodée la retient.

Quelle stupide erreur d’avoir détournée son attention. Elle le sait, elle le savait. Mais la curiosité l’a poussé à regarder et là voilà, enchaînée au prince démoniaque. Littéralement. Entre ses mains, il la possède. La chaîne dorée l’empêche de filer à sa convenance.

« Tu me traites maintenant comme ton esclave ? grommelle-t-elle en se faisant attirer jusqu'à lui.  »

Porter un collier ? Pourquoi pas.
Dans cette situation, elle se sent dépossédée de son statut, réduite à une simple esclave comme le prince en collectionne tant. Il l’a ramené sans mal à lui, clouée au sol sans échappatoire. Ses mots ne lui présagent rien de bon mais obtenir l’entière attention du prince satisfait toutefois son égo.

Les bruits obscènes qui comblent la pièce anéantissent sa vigilance. Le tour de passe-passe d’Asmodée arrive à destination sans obstacle, arrachant un seul sursaut à la succube.

« C’est donc à ça que tu veux jouer ? Je peux t’y aider. »

Sa queue démoniaque s’enroule autour du corps spectral. Elle le pousse vers sa destination, le guide dans sa caresse sensuelle et le presse contre son entrée étonnamment étroite.

« Tu es vraiment pénible, Asmodée. »

Oui, le seigneur infernal la fait royalement chier. Il avait gâché ses plans, énervé et un peu humilié par ses moqueries. Mais une attention la ramène toujours à lui, dans ses bras et accessoirement, dans son lit. Son air agacé ne la quitte pas.

Ses doigts se frottent au relief prononcé de son pantalon.

Asmodeus:
Izavel pouvait râler, protester, gigoter, Asmodée ne la laisserait pas filer. C'est que le prince savait très bien ce qui plaisait à la princesse. Elle avait toujours eu ce même soucis, celui qui l'avait fait sombrer et l'avait enchaînée à ce Cercle, à sa couche, à ses volontés. Elle adorait le pouvoir et, quand elle n'était pas la plus puissante là où elle se trouvait, elle adorait plaire à celui qui le détenait. C'était ainsi qu'Asmodée jouait avec elle à chaque fois, la ramenant à lui éperdument et pour l'éternité, à chaque fois : il la voulait et c'était exactement ce qu'elle voulait qu'il montre.

La manière dont elle usait de sa queue pour manipuler l'invocation phallique en direction de son orifice éternellement virginal, qu'importaient les orgies et les membres qu'elle y recevait, annonçait en tout cas la couleur et les envies de la succube. Elle pouvait râler, protester, gigoter, mais elle n'aimait rien plus qu'être sa reine, ne serait-ce que pour un moment.
Et lui exprimait son désir de la faire reine par la masse qui se raidissait et prenait dans l'ampleur dans son pantalon, atteignant rapidement ce calibre que la belle adorait et affectionnait tout particulièrement. Elle avait juste à s'en rappeler pour qu'il se métamorphose sous ses doigts à l'intérieur de l'écrin de tissu.

Asmodée se lécha les lèvres en soupirant de plaisir comme ses doigts atteignaient le collier d'or et la levaient jusqu'à ses lèvres. Il l'embrassa avec une fougue presque agressive tandis que le membre spectral, chaud et électrisant, s'insinuait en elle en imitant les coups de reins qu'un être invisible et intangible aurait pu donner pour l'animer, la pénétrant coup par coup en l'ouvrant sans retenue.
Il brisa leur baiser avec le même sourire carnassier et croisa son regard avec un feu particulier. Elle connaissait bien sûr ce regard qui lui promettait une fête démesurée en son honneur, mais qui plaçait aussi Izavel sur le menu.

"Et tu es une garce, Jizzie ! Mais tu as de la chance d'être aussi bonne."

Les doigts pris dans le collier tirèrent vers le bas, la conduisant inexorablement le long de son buste vers une cible qui ne laissait pas de mystère sur sa nature. Ses mains passèrent dans ses cheveux, l'amenèrent à sa taille sans douceur pendant que le membre magique, lui, continuait de la ruer sans être perturbé.
Le pantalon du prince avait disparu de son corps, comme le reste de ses habits, en un clignement d'yeux, et son membre bondit sous le nez de la succube avant de se faire diriger entre ses lèvres d'un petit pas en avant du démon.

"Tu aimes ouvrir ta gueule, alors ouvre grand maintenant !"

Il n'était pas non plus totalement cruel. Même s'il n'avait rien à gagner à en user, il la baigna d'une vague de Luxure intense tandis que d'autres invocations fleurissaient autour d'elle, mains fantomatiques qui vinrent la déshabiller en caressant son corps avec une lubricité absolue.

Izável:
Comme une évidence, son destin la mène toujours devant Asmodée. Qu’importe les âmes damnées et créatures qui croisent son chemin, aucune n’égale l’attention du prince. Dans ses yeux, Jezabel se sent vivre ; elle trouve, retrouve cette passion qu’il a valu la damnation. La princesse s’est souvent prêtée à penser qu’elle ne commettrait les mêmes erreurs mais en témoigne son éternité démoniaque : Elle ne peut vivre sans revenir à lui.

Amenée à lui, il l’embrasse. Le membre spectrale la possède et ne lui laisse de répit, se ruant entre ses lèvres luisantes. Son intrusion soudaine la déstabilise, lui arrache de bruyants soupirs. Prise de court par la volonté d’Asmodée, ses genoux s’écrasent maladroitement contre le  sol. Ses doigts s'agrippent à ses cuisses et ses ongles manucurés s’enfoncent dans sa peau hâlée.

A son pas, son gland cogne contre ses lèvres rosées. Lui donner si facilement ce qu’il désire serait un aveu de faiblesse… Mais l’invocation prend ses aises, comblant son orifice et lui arrachant un gémissement éhonté. Il suffit à ouvrir la voie pour que la virilité s’enfonce dans sa bouche. Son regard fiévreux remonte vers le prince, ne le quitte des yeux alors qu’elle vient avec plaisir s’étouffer sur sa hampe.

Comme toujours, la démone a retrouvé sa place, à satisfaire le prince de son corps. Son appétit vorace n’a de cesse de grandir… Malmené par cette décharge de stupre.

Prise aux pièges entre Asmodée et ses invocations, les mains renforcent son emprise. Sa virilité quitte sa chaude cavité pour que sa robe lui soit retirée. Elle ne la laisse délaisser de son affection. Tous ses  doigts s’enroulent autour de la chair tendue  dans une caresse voluptueuse. Son souffle brûlant s’écrase contre le gland gonflé ; sa langue le cajole.

Les mains spectrales déchirent sa culotte alors que d’autres emprisonnent entre leurs phalanges ses seins et boutons délicatement dressés. Le membre fantomatique n’a d’ailleurs plus d’entrave dans sa conquête. Sa ruée nouvelle amène la démone à étouffer sa voix sur la virilité de l’incube.

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