Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Feel my power ! [PV. ALICIA]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Alicia Karpova

Humain(e)

Re : Feel my power ! [PV. ALICIA]

Réponse 15 vendredi 15 juillet 2022, 01:04:39

Évidemment, tout ne pouvait être aussi simple. Il fallait bien que ma particularité saute aux yeux de Gwen à un moment. C’était comme ça à chaque fois. On fait connaissance, on s’entend bien, elle remarque ce petit quelque chose en plus entre mes jambes, et ça finit par jeter un froid. C’était aussi un peu pour ça que j’avais choisi l’haltérophilie comme mode de vie. Avec une centaine de kilos de muscles qui débordaient de partout, on avait moins tendance à remarquer les vingt centimètres qui se baladaient dans mon pantalon.

Et la réaction de la blonde fut aussi dérangeante que je l’imaginais. Oh, je ne pouvais lui en vouloir d’être intriguée, je l’aurais aussi été à sa place. Seulement, cette gêne palpable et cette manie de changer de sujet comme si c’était une anomalie...c’était à chaque fois la même chose. Rouge de honte, j’osais à peine observer ses réactions, son regard fuyant, son attitude faussement détachée. Sans un mot, je m’attaquais à cette nouvelle difficulté, cette autre voie ô combien plus compliquée que la première.

En réalité, je ne savais pas si elle était vraiment beaucoup plus ardue que la première. Mais la gêne et le malaise rendaient mes gestes plus erratiques et m’empêchaient de me concentrer. Plus d’une fois, mes mains ripèrent sur la pierre, les écorchant légèrement au passage. Et quand enfin je semblais avoir trouvé mon rythme, la corde se tendit, m’empêchant de continuer ma progression. En contrebas, un regard inquisiteur lorgnait sur mon paquet qu’il avait désormais bien repéré. Et la question qu’elle me posa me fit louper un battement de cœur. « Je...je n’ai rien à t’expliquer. Laisse-moi continuer ! » De gré ou de force, j’avais bien l’intention de ne pas la laisser m’entraver plus longtemps. Elle n’aurait pas fait un contrepoids considérable, après tout. Heureusement, Gwen entendit immédiatement raison et me laissa terminer ma grimpette. Ce surplus de rage décuplait ma force, et si la technique restait au ras des pâquerettes, ma force brute me permettait de passer tous les obstacles, la puissance de mes bras me permettant de grimper même lorsque mes pieds ne trouvaient pas de prise.

De retour sur le promontoire, le souvenir de mes mains endolories se rappela rapidement à moi. Elles étaient couvertes d’éraflures sanguinolentes et douloureuses. La surface rocheuse abrasive combinée à mon poids supporté uniquement par le bout de mes doigts me les avait abîmées. Mais de cela, je n’en avais cure. Mon esprit divaguait ailleurs, m’offrant à mon plus grand désarroi une toute autre sorte de douleur. Lorsque la grimpeuse me rejoignit, je restai silencieuse quelques secondes, nettoyant mes fringues de toute la poussière qui les maculait. Je n’osais pas la regarder. Pourtant, je savais que je lui devais quelques...éclaircissements.

« Désolée de t’avoir imposé cette vision, Gwen. Je voulais pas que tu voies ça... » Mon regard fuyant refusait obstinément ne serait-ce que d’approcher de cette jeune femme qui, je le sentais, était en train de me dévisager. « Je sais ce que tu te dis. J’aurais dû t’en parler, tu aurais aimé savoir avant de poser tes mains dessus. La vérité, c’est que j’ai honte. » Ironiquement, mon paquet généreusement mis en valeur par le dessin des sangles et la tension des harnais sautait littéralement aux yeux, bien trop volumineux pour pouvoir être caché. « J’ai honte de toujours devoir expliquer ce que j’ai entre les jambes. J’ai honte qu’entre ça et mes muscles, on me prenne pour un homme. J’ai honte à chaque fois que quelqu’un remarque que j’ai un pénis, et j’ai même honte d’avoir honte. » Mes yeux embués de larmes avaient bien du mal à distinguer le paysage magnifique alors que j’étais juste à côté de celle que je pensais être une nouvelle amie, mais qui serait sans doute elle aussi dérangée ou terrifiée par ma différence. « J’aimerais qu’on me considère comme une personne normale, juste une fois. Je sais bien que je ne suis pas vraiment comme les autres, et que mon corps me rend encore plus différente. Mais au fond, je suis comme tout le monde. »

Du dos de la main, j’essuyais une petite larme qui avait décidé de s’échapper. « Excuse-moi, Gwen. Je n’aurais pas du te dire tout ça... » La petite grimpeuse (du moins, à mon échelle) n’était en rien responsable de ce déballage de sentiments aussi impromptu que malvenu. Je me sentais réellement désolée de lui avoir imposé ça, en plus de la vue et du toucher de mon organe. Alors qu’elle était juste à côté de moi, je lui offrais un sourire forcé, bien trop triste pour être honnête. « Allez, on peut descendre, si tu veux. J’ai été bête de penser que ça passerait inaperçu alors que je savais bien que tu le remarquerais un moment ou un autre. »

Gwen K.

Humain(e)

Re : Feel my power ! [PV. ALICIA]

Réponse 16 jeudi 21 juillet 2022, 10:22:11

Si la corde qui séparait les deux femmes avait pu être un arc électrique, alors il aurait été d'une redoutable intensité. Faisant fi de la question de Gwen, Alicia l'ignora et passa en force les derniers mètres qu'il lui restait à parcourir.

Rien à expliquer? Ah si ma vieille! Un peu que tu as quelque chose à m'expliquer! Tu m'as presque posé ton truc sur le nez et tu n'as rien dit quand je l'ai touché, alors on va parler un peu.

Rejoindre Alicia ne lui prit que quelques instants et elle se hissa à une distance raisonnable de celle qui n'aurait aucun difficulté à la renvoyer en bas d'un revers de battoir. Dans le doute, Gwen garda ses mousquetons accrochés à sa longe et à son baudrier et allait ouvrir la bouche quand Alicia la devança. Le visage de la jolie blonde se ferma sur une expression qui signifiait clairement que l'orage approchait mais au fur et à mesure que la championne s'exprimait, ses traits se lissèrent sur une physionomie plus attentive.

Des acteurs, elle en avait croisé toute sa vie, des mauvais comme des très bons. Elle avait toujours eu le chic pour se coltiner des personnes qui étaient tout sauf franches et honnêtes. Aussi, elle s'était armée contre toute prose théâtrale et reconnaissait maintenant à dix lieux les charlatans des âmes honorable.

Le déballage d'Alicia n'était pas une comédie destinée à l'attendrir. C'était un cri du cœur plus destiné à l'athlète qu'à elle-même. Cet élan respirait la sincérité et la douleur aussi de vivre cachée, tronquée, corrompue par l'effacement permanent de la vérité.

Et cette vérité, Gwen s'en foutait. A son image, chacun était libre de vivre sa vie sans avoir à subir le regard des autres. Le monde évoluait en permanence dans tous les domaines aussi pourquoi l'opinion de réfractaires à l'ouverture ou autres débiles radicaux vissés sur des dogmes stupides devait pourrir la vie des autres? Gwen ne reprochait pas à Alicia sa nature mais juste qu'il aurait été normal qu'elles en parlent avant qu'elle ai pu se faire éborgner.

"Arrête de pleurer, ça te va pas."

C'était vrai en plus. Elle s'était plus attendue à une grosse remontée de cales qu'à une effusion larmoyante.

"Pourquoi tu te soucies du regard des autres pour ce sujet? On s'en fout. Quand tu es sur une scène et que tu soulèves de la fonte devant des centaines de personnes, ça te dérange pas non? Alors pourquoi tu te rabaisses toute seule?"

Gwen n'avait pas forcement les mots justes pour réconforter Alicia mais son ton était une marque de soutien, pas moralisateur.

"Je ne me suis pas braquée parce que tu es ... excuse moi, je ne sais pas comment on dit ... Je me suis fâchée parce que tu aurais dû me le dire dès le début. Tu n'es pas le genre de personne que je rencontre fréquemment, d'ailleurs je ne rencontre personne fréquemment, alors ça aurait été bien que je sois au courant avant que j'y mette les mains hein."

Elle haussa les épaules.

"Je ne te vois pas autrement que normale donc y'a pas de raisons de se prendre la tête. Allez! On descend! Moi aussi j'ai envie de m'éclater, tu vas m'aider."

En quelques sauts de rappels, elle rejoignit la plate forme minérale puis fit descendre Alicia de la même manière. Arrimée à son piton, elle mobilisa toute sa force pour éviter d'échapper à la gravité. Pour la suite, elle donna une petite leçon sur l'assurance à Alicia. c'est elle qui allait l'assurer à présent et elle ne cessa que quand elle fut sûre que la sportive maitrisait le sujet. Elles firent quelques essais brefs avant que Gwen ne décale leur matériel un peu plus loin au pied ... du vrai mur: une paroi effrayante, presque lisse dont le dernier tiers était un plan incliné à pourcentage négatif qui se terminait par un surplomb large de trois mètres extrêmement technique.

C'était le mur de Kaito, celui qui lui avait coûté une partie de sa vie et que Gwen voulait conquérir, à titre de revanche. Elle n'y était jamais arrivée. Elle s'auto-assurait habituellement, perdant du temps et de l'énergie pour sa sécurité mais là, avec l'aide d'Alicia, elle pourrait se mobiliser entièrement sur son effort. Bien entendu, elle ne raconta pas à sa partenaire l'histoire de l'endroit, les pompiers, l'hélicoptère, la panique, les jours d'angoisse à l'hôpital et tout le reste.

La concernant, l'épisode Alicia-Gwen-Gros paquet était oublié mais quand elle se retourna pour faire signe qu'elle était prête, l'expression d'Alicia lui noua un peu les tripes. Elle avait morflé et ses yeux rouges restaient les preuves de son émotion. Néanmoins, elle se tenait solidement et dédiée à son rôle. Assureur prêt?-Départ!-Partie! Comme toujours, tout alla bien jusqu'au dernier tiers. Elle connaissait chaque faille invisible, chaque anfractuosité cachée pour y glisser ses doigts d'acier et le bout de ses chaussons. Elle poussait sur ses jambes, se calait dans des positions impossibles, restait pendue à un bras pour reposer l'autre. Un regard tout en bas confirmait qu'Alicia était encore plus attentive qu'elle. Le pan incliné était une épreuve psychologique. Il ne se passait qu'à la force des bras qui tétanisaient très vite. Il fallait taper dans le mental pour résister à l'abandon. Il faisait chaud, Gwen était en sueur, ça lui piquait les yeux. Plaquée à la paroi presque à l'horizontale par rapport au sol, elle sentait ses biceps tremblés et ses avant-bras brûlés sous la contrainte. Elle était presque au bout, sous la corniche. c'était l'instant le plus périlleux. De sa position, il lui fallait bondir, lâcher prise et s'élancer en poussant sur ses cuisses pour tenter d'attraper une toute petite saillie rocheuse à presque deux mètres  qui lui permettrait de se pendre pour atteindre le but ultime. C'était bien ce saut sa Némésis. Elle le ratait systématiquement, trop fatiguée, pas assez confiante...
Elle fit un geste à Alicia qui signifiait attention. A cette hauteur, il ne servait à rien de hurler, elle ne comprendrait pas. Gwen se prépara, fixant le point d'accroche et après une brève hésitation, sauta dans le vide. Elle frôla la saillie et tomba comme une pierre.

"MERDE!!!!!!!!!!!"

Cri de rage. Elle se protégea la tête de ses bras et attendit le choc. Elle sentit l'extension de l'assurance tandis qu'Alicia devait tirer dessus comme une folle. Elle chuta de quelques mètres et se rabattit contre la paroi après un long mouvement de balan. Elle prit un tampon comme jamais et fut sonnée.

"AOUCH!"

Elle donna de la tempe contre la pierre, son épaule encaissa une partie du choc et son champ visuel s'emplit d'étoiles. Quand elle toucha le sol, guidée par Alicia, elle s'allongea sur le dos, fixant cette putain corniche qui semblait se moquer d'elle.

"Encore un échec .... comme toujours."


Alicia Karpova

Humain(e)

Re : Feel my power ! [PV. ALICIA]

Réponse 17 jeudi 21 juillet 2022, 21:12:06

C’était con, hein. Mais les simples paroles de Gwen me réchauffèrent le cœur. Elle parlait simplement, sans faux-semblant, et il y avait en elle une honnêteté qui interdisait à quiconque de douter de ses paroles. C’était une jeune femme franche et directe, peut-être avec un manque certain de tact, mais surtout pas hypocrite. J’avais envie de la remercier, mais aucun mot ne sortit de ma bouche pâteuse. J’avais envie de la serrer dans mes bras, mais elle ne méritait pas de mourir broyée de la sorte. Alors je la regardai, depuis le promontoire, descendre la paroi verticale avec une facilité déconcertante. Il me fallut bien le triple de temps pour que je la rejoigne, pourtant dieu sait que je ne ménageais pas mes efforts.

Une fois en bas, elle m’expliqua les bases de l’assurance en escalade, puisque j’allais être en charge de sa sécurité pour la prochaine partie de notre journée balade-nature-sports extrêmes. C’était à la fois flatteur et terriblement stressant. Évidemment, on a tendance à faire confiance plus facilement à un sac de muscles de cent kilos qu’à une crevette d’un demi-quintal pour soutenir son poids en cas de chute, malgré tout, je n’avais aucune expérience dans le domaine. C’était comme plonger dans le grain bain, enfin non, c’était Gwen qui pouvait à tout moment plonger, et j’aurais le rôle du maître-nageur, enfin à peu près. Bordel, j’ai toujours été nulle pour les métaphores et les comparaisons…

Les premiers essais, en tout cas, furent plutôt concluants. Je n’avais aucun mal à assurer la grimpeuse, même lors de ses courtes chutes improvisées. Finalement, je commençais à prendre un peu de confiance. Ce que je ne savais pas, c’est qu’elle allait disparaître aussi vite qu’elle était apparue. Précisément, elle s’évapora à l’instant même où mes yeux se posèrent sur la paroi que la jeune femme allait essayer de grimper. Quoique, le terme de paroi était sans doute galvaudé. C’était une véritable porte vers l’enfer, mélange entre un mur de crépi dans sa première moitié et un champ de mines inversé dans sa seconde. En bref, il y avait bien quarante mètres sans aucune prise visible à l’œil nu, puis peut-être une trentaine à faire quasi-uniquement à la force des bras. « Tu ne vas pas... »

Oh que si, elle allait. A peine prit-elle le temps de lever le pouce pour me signaler qu’elle était prête à partir que déjà elle volait de prise invisible en prise invisible. Je ne pouvais dévier mon regard du spectacle impressionnant de Gwen qui virevoltait avec une agilité sans pareille. Est-ce que comme les lézards, ses doigts étaient équipés de ventouses ? Ou peut-être qu’il s’agissait de petits poils qui servaient de velcro, comme pour une araignée. Je n’en savais rien, mais ce qui était certain, c’est que j’étais chanceuse d’assister à une telle scène.

Contre toute attente, la première partie se passa sans accroc, effacée d’un revers de manche par la championne d’escalade qui me tenait lieu de professeur. Et la seconde partait sur les mêmes bases. Si jusqu’alors, Gwen avait fait montre de toute son agilité, c’était désormais sur son endurance et sa force brute que reposaient les clés de sa réussite. Et de cela non plus, elle ne manquait pas. Elle effaçait les difficultés avec une aisance incroyable, du moins c’est ce que mes yeux semblaient déceler au loin. Car des dizaines de mètres nous séparaient désormais, des dizaines de mètres qui feraient des ravages si son corps décidait de lâcher prise. Heureusement, j’étais là pour l’assurer. C’était mon devoir, après tout. Et je ne pouvais pas la laisser tomber, au sens propre comme au figuré.

Elle était quasiment arrivée à destination. Pourtant, elle s’était stoppée. Pourquoi donc ? Il me fallut plusieurs secondes, une bonne dose de concentration, et toute mon acuité visuelle pour comprendre. La voie qu’elle avait empruntée, la seule praticable d’ailleurs, était un cul de sac. Et le seul chemin pour terminer son escalade impliquait...un saut. A plusieurs dizaines de mètres d’altitude, avec une réception qui nécessitait une précision chirurgicale. En fait, les quelques secondes qui me furent nécessaires pour comprendre étaient bien trop longues. Pendant ce laps de temps, Gwen s’était préparée, m’avait adressé un signe que je n’avais pas compris, et s’était élancée.

Je vois encore cette scène au ralenti, comme une scène de film catastrophe. Le moment où tous ses muscles s’étaient tendus, et où elle avait rompu tout contact avec la paroi. Elle semblait presque voler, ou du moins planer. Je ne pouvais évidemment pas me voir, mais je suis certaine que je restais bouche bée devant ce tableau. C’était magnifique. Mais bien trop court. A mes yeux, elle avait fait montre de tant de maîtrise qu’elle ne pouvait échouer maintenant. Et puis, elle semblait si bien partie. Enfin...elle semblait. Il me fallut peut-être un dixième de seconde pour comprendre que ses doigts avaient manqué la paroi, et que si je n’agissais pas immédiatement, c’était pour elle un aller simple vers la mort.

« PUTAIN !! »

Mon cœur loupa un battement, puis se rattrapa en accélérant à deux cent à l’heure. Mes dents se serrèrent jusqu’à me faire mal. Mes pieds se plantèrent dans le sol, et mes mains se serrèrent sur la corde qui se déroulait inlassablement. Si mon corps ne bougea pas d’un millimètre, le cordage continua encore sa course pendant une ou deux secondes, meurtrissant au passage mes paumes sans que je ne m’en rende compte. Telle une poupée de chiffon, la pauvre grimpeuse était brinquebalée de tous côtés, victime des oscillations de la corde et des lois de la gravité. Elle frappa la paroi, une fois, deux fois, assez fort pour me faire craindre le pire.

« Bordel bordel bordel bordel... »

La redescente sembla durer des heures. J’étais totalement paniquée, mais il fallait que je la fasse redescendre sur le plancher des vaches. Quand enfin elle se retrouva à ma hauteur, je manquai de pleurer de soulagement en voyant qu’elle était consciente et apparemment en bon état. Pas le temps de la laisser se plaindre une fois allongée sur le sol, je fonçai vers mon sac en sortit une trousse de soins. Elle n’était pas de toute première jeunesse et avait déjà servi. Je me mordais intérieurement les doigts à ce moment là de ne pas avoir jugé nécessaire d’investir dans une nouvelle.

« Bouge pas trop, faut que je vérifie si t’as rien. »

En réalité, il n’y avait pas grand-chose à vérifier. Le bas de son corps n’avait rien pris, et ses jambes avaient encore toute leur mobilité. Quand au haut, eh bien...on voyait tout de suite là où il avait pris. Le sang coulait de sa tempe, pas assez pour paniquer mais suffisamment pour qu’il soit nécessaire de s’en occuper. Quand à son épaule, l’impact avait déchiré son maillot sur quelques centimètres et entaillé sa peau au passage. Dans la trousse de secours, plus de trace de bandages ni de pansements, mais heureusement encore une bonne dose d’antiseptique et une compresse.. A la guerre comme à la guerre, comme on dit. Je retirai mon t-shirt, et le déchirais pour former de longues bandes de tissu que j’allais utiliser comme bandage. Heureusement que j’avais quand même mis ma plus belle brassière en dessous, j’aurais bien eu l’air conne sinon…

Assise par terre, je posais la tête de Gwen sur ma cuisse, que ça lui plaise ou non. En premier lieu, il fallait s’occuper de la plaie à la tempe. Je versais un bon tiers de la bouteille d’antiseptique sur la compresse que j’appliquais au niveau de la blessure. La blessée serra immédiatement les dents, mais je n’avais malheureusement pas le choix. « Désolée... » Je nettoyais la plaie du mieux que je pouvais, avant d’improviser un bandage de fortune avec le tissu de mon t-shirt. Il était maintenant temps de m’occuper de son épaule. La pauvre ne put contenir un petit gémissement lorsque je dégageai ce qui restait de son maillot pour avoir accès à sa blessure. « C’est pas beau, mais ça a pas l’air grave... » En effet, la blessure était plus large que profonde, et il n’y avait pas trace de fracture ou autre luxation. Du bout des ongles, je retirais le maximum de cailloux plantés dans sa chair, avant de faire la même chose que sur sa tempe, à base de désinfection puis de bandage de fortune. « Fini ! Tu m’as fait tellement peur... » Du bout des doigts, je passai lentement, délicatement, le long de son visage, depuis la tempe jusqu’au menton en passant par la joue, avec la douceur d’une caresse. « Il y avait une trace de sang » C’était un mensonge...

Je soupirai et m’étirai, Gwen toujours allongée sur mes cuisses. A l’intérieur de mes mains, une douleur piquante et lancinante commençait à pointer le bout de son nez. L’adrénaline avait fait du bon boulot, car je n’avais pas remarqué jusqu’alors qu’elles pissaient le sang. C’était le cordage qui les avait meurtries de la sorte. La grimpeuse avait aussi remarqué leur état, car elle écarquilla les yeux en les voyant, mais je ne lui laissa pas le temps de s’inquiéter. « J’ai l’habitude ! L’haltérophilie, ça défonce les mains. » Certes, mais pas à ce point. Je faisais malgré tout bonne figure, ne montrant pas que...ben...que ça commençait vraiment à douiller sévère. Il restait juste assez de tissu pour bander les plaies, fort heureusement.

Au loin, derrière les monts, le soleil commençait à disparaître. Il était certain que le bus était parti sans nous, et que nous étions condamnées à passer la nuit ici. Une petite brise fraîche vint caresser ma peau, faisant naître quelques frissons dans mon dos presque totalement nu. Toujours posée sur moi, Gwen avait fermé les yeux. Est-ce qu’elle dormait ? Est-ce qu’elle se reposait juste ? Elle seule le savait alors. Ma main, elle, se glissa dans ses cheveux avec une délicatesse inattendue pour mon gabarit. Bordel, elle m’avait fait si peur...

Gwen K.

Humain(e)

Re : Feel my power ! [PV. ALICIA]

Réponse 18 mercredi 27 juillet 2022, 12:44:08

"Gnnnnnn"

Ça pique! Alicia a pris les choses en main et Gwen n'a aucune raison de protester contre la douceur que la géante met dans ses gestes, bien au contraire! Le choc a été brutal et elle sait qu'elle aurait pu se faire bien plus mal. Heureusement, le fait qu'elle se soit protégée de ses bras à amorti le tampon. La douleur la lance toujours mais passe au fur et à mesure qu'elle se fait cocooner. Alicia se montre prévenante, attentive et un rien autoritaire dès que la jeune femme fait mine de bouger.

"T'en fais pas, j'ai vu pire..."

C'est presque vrai. D'habitude, Gwen s'assure seule et à chaque fois qu'elle a tenté ce saut, elle s'est méchamment rétamée. Une fois, un piton a cédé, ce qui l'a fait chuté d'une dizaine de mètres. Elle était revenue chez elle toute cassée, provoquant l'ire de Kaito.

"Merci ..."

Elle essaie de se rétablir, empaquetée dans le t-shirt d'Alicia. Sa brassière à elle a morflé et si un inconnu surgissait à ce moment-là, il verrait deux canons à moitié à poils, enlacées l'une avec l'autre ....

"Ne t'inquiètes pas, je n'ai jamais passé ce mur, la blessure est plus morale que physique. Il me tient en échec depuis longtemps. Ouille!!"

Elle se redresse et ... ouvre des yeux ronds. Alicia pisse le sang, ses mains sont en charpie.

"Mais tu saignes!! Attends!"

Elle se lève précipitamment et titube jusqu'à son sac dont elle sort ce qu'il faut pour s'occuper de ... son amie. L'effort lui donne le vertige et elle manque tomber. Revenue pour s'agenouiller à côté de la blessée, elle lui panse les mains après les avoir désinfectées. Au loin, le soleil entame sa longue descente et sa réfection sur le mur minéral renvoie toute sa puissance.

"T'aurais dû me laisser tomber plutôt que d'abimer tes jolies mains!"

Le ton est bien entendu à l'humour mais Gwen s'en veut d'avoir imposer tout ça à Alicia. Trop confiante, elle avait jouer contre sa sécurité pour qu'elles passent un bon moment et oublier la petite gêne précédente. Elle ne le refera plus. Juré!
Tout près d'elle, un piaillement attire son attention. Son ami, le petit écureuil qu'elle essaie d'apprivoiser depuis qu'elle vient ici, l'observe, juché sur une souche. La boule de poil adorable les dévisage de ses grands yeux en grignotant nonchalamment une graine.

"Oh!!!! Tu es là! Viens!"

Tendant la main vers la petite créature, Gwen retrouve ses airs de petite fille émerveillée par un joli spectacle. L'écureuil piaille à nouveau et délaisse sa graine, surement abimée, pour s'approcher prudemment du bout des doigts qu'il vient sentir avec curiosité.

"J'ai oublié de prendre des graines aujourd'hui mais je suis venue avec une amie."

Elle bouge sa main doucement vers Alicia, faisant suivre la petite bête qui vient donner un coup de dents sur un lacet de la chaussure de l'athlète avant de venir s'assurer de sa gentillesse en reniflant son mollet. Gwen bouge lentement, en restant dans le champ visuel de l'animal, et vient s'asseoir épaule contre épaule à côté d'Alicia, se taisant le temps que les deux fassent connaissance. Pour une première rencontre, l'écureuil se montre bien docile avec Alicia, curieusement, mais indiquant aussi le degré de confiance qu'il lui accorde. C'est un signe qui ne trompe pas.

Mais tout à une fin et quand un bruissement tout proche fait sursauter le petit visiteur, il file à toute vitesse et disparait dans les fourrés des alentours. Gwen se lève et s'étire, toute endolorie.

"Pour compenser cette journée désastreuse, je te fais un rabais de trente pour cent sinon tu risques de te poser des questions en rentrant chez toi ..."

Au loin, l'horizon se teinte de rose, indiquant que la journée se termine.

"On aura raté le bus aussi on va passer la nuit à la belle étoile. On va rester ici, la pierre dégage de la chaleur jusqu'à tard dans la nuit. je vais juste envoyé un message à Kaito pour qu'il ne m'attende pas."


Alicia Karpova

Humain(e)

Re : Feel my power ! [PV. ALICIA]

Réponse 19 mercredi 27 juillet 2022, 19:13:32

« Arrête, jamais je t’aurais laissé tomber ! Et puis, c’est un peu ma faute si tu t’es fait mal à ton joli minois... »

C’était la vérité. En tout cas, c’était ma vision de la vérité. Je me sentais coupable de cette chute, même si je savais pertinemment que ce n’était absolument pas de ma faute.

« Si j’avais réagi plus rapidement, tu ne te serais sans doute pas cognée contre la paroi. J’en suis désolée... »

Comme pour me punir, Gwen aspergea mes plaies d’antiseptique, et je pus comprendre pourquoi elle grimaçait lorsque je m’occupais d’elle. Les gouttelettes de liquide brûlaient mes chairs à vif, diffusant une chaleur intense sur la totalité de mes mains. Heureusement, la douleur ne dura pas plus de quelques secondes, surtout que ma partenaire d’infortune faisait preuve d’une délicatesse dont je ne la soupçonnais pas. Mes mains se fermèrent et s’ouvrir pour se dérouiller, la gêne et une pointe de souffrance étaient encore là, mais tout à fait supportables. Je n’eus pas le temps de remercier la grimpeuse qu’une petite créature attira son attention, et la mienne par la même occasion.

« Oh ! Bonjour, toi. »

Un petit écureuil avait fait son apparition devant nos deux paires d’yeux curieux. Mais rapidement, ce fut plutôt Gwen qui happa mon attention. Son sourire était rayonnant, son regard, pétillant. Ce n’était plus la cambrioleuse sombre que la vie n’avait pas gâté, mais une jeune fille pleine de joie. Mais je ne pus continuer à dévorer du regard le visage radieux de ma mentor, le petit animal venant maintenant s’inviter à mes côtés, à l’invitation de notre amie commune. Ses dents semblaient s’intéresser aux lacets de mes baskets plus qu’à la main que je lui tendais. Il finit par la remarquer, s’en approcha prudemment, à deux doigts de la renifler...jusqu’à ce qu’un bruissement dans un buisson voisin, sans doute dû à un oiseau.

« Oh non...juste quand il allait me niaquer le bout des doigts... »

Si j’étais un peu triste que Tic (ou Tac) ait pris la poudre d’escampette, je pouvais à nouveau focaliser mon attention sur la voleuse qui s’était invitée dans ma vie. Alors qu’elle s’étirait, son ventre se dénuda, certes sur quelques courts centimètres seulement, mais assez pour dévoiler le bas de son ventre ferme et joliment dessiné, et qui disparut bien trop vite, à nouveau recouvert par le tissu. Elle était...superbe. Son visage l’était, je l’avais déjà remarqué. Et son corps semblait l’être tout autant. Mes yeux ne pouvaient pas se détacher de ce ventre parfait, de ces hanches légèrement dessinées, de cette poitrine proéminente...enfin, si, il purent se détacher, quand ceux de Gwen remarquèrent que je ne fixais pas ses yeux. Du coup, avec ma maladresse habituelle, je fis mine de regarder un peu partout. Oh, quel bel arbre ! Oh, quelle jolie fleur ! J’ai déjà dit que j’étais une très mauvaise actrice, non ? Avec un peu de chance, peut-être qu’elle n’avait pas remarqué que je la matais ?

« Ah...euh...je ne veux pas de rabais. Je suis venue pour que tu me donnes des cours d’escalade, mais aussi pour qu’on fasse connaissance, qu’on passe du temps ensemble, et pour ça, on est servies. »

La luminosité commençait à bien décliner, et le ciel s’empourprait de coloris chatoyants, dressant un tableau pittoresque et vraiment agréable à regarder.

« Oui, je me doutais qu’il était trop tard pour repartir. Ce n’est pas grave. Envoie un message pour Kaito, il risque de s’inquiéter sinon. Ça va, j’ai personne à prévenir moi. »

Est-ce que c’était de la mélancolie qui pointait le bout de son nez dans ma voix ? Oui, un peu...beaucoup, peut-être. Personne ne m’attendait à la maison, à l’appartement. Ça avait des avantages, certes, mais aussi des inconvénients. Je me sentais un peu seule, et je n’étais pas forcément un animal très solitaire. J’avais besoin de tendresse, d’amitié, d’amour, mais je n’étais pas forcément très douée pour ça. Rien qu’avec Gwen, ça sautait aux yeux, j’étais une véritable quiche, même pas capable de lui faire comprendre que je l’appréciais bien. Ou alors, je me débrouillais pas si mal, mais je n’arrivais pas à l’accepter. Bonne question.

En attendant, alors qu’elle s’asseyait à mes côtés, je décidais d’aller rechercher un peu de cette tendresse qui me manquait, posais doucement ma tête sur son épaule, et le bout de mes doigts sur les siens. Dans le pire des cas, elle m’aurait repoussé, et j’aurais juste su qu’il ne fallait pas espérer se rapprocher plus l’une de l’autre. Et puis, elle avait accepté que je prenne soin d’elle précédemment, alors il n’y avait pas de raison que ça ne continue pas comme ça.

Et en effet, Gwen accepta ma présence. Seules dans cette forêt rocailleuse, au pied de cette maudite paroi, elle avait accepté ma présence ; mieux encore, elle m’avait acceptée moi. Devant nos regards lointains, les coloris chauds qui marbraient le ciel s’éteignaient doucement, laissant place aux premières étoiles que nous pouvions distinguer au dessus de nos têtes. Et après de longues secondes, ou de courtes minutes, mes doigts glissèrent comme par hasard sur les siens, et mes lèvres se posèrent avec fugacité sur sa joue dans un petit tchou qui résonna sur le mur contre lequel nous étions adossés.

Prenant pour excuse d’aller chercher dans mon bagage le nécessaire pour passer une presque bonne nuit, je me levai et partis farfouiller dans mon sac, bien que la belle blonde caractérielle devait se douter qu’il s’agissait là d’une ruse pour cacher les rougeurs sur mes joues, ou d’une manière de fuir un éventuel refus violent dont l’éventualité me terrifiait.

« Mauvaise nouvelle : j’ai un seul sac de couchage. Du coup...eh attends...merde ! »

Ce juron sortait du cœur, mais il y avait de quoi. Dans l’un des nombreux grands accès d’intelligence dont j’étais capable, et cette phrase est ironique, je n’avais pas vérifié le contenu du petit sac de toile contenant habituellement le sac de couchage. Et dieu sait que j’aurais du. A la place, il n’y avait que des boxers que je pensais avoir perdu depuis longtemps. Et oui, ça me revenait maintenant, j’avais utilisé ce petit sac pour emporter quelques affaires qui ne rentraient pas dans ma valise alors que je me rendais à une compétition à l’autre bout du pays, et pour ça, j’avais retiré le sac de couchage, et l’avait rangé...quelque part. Sans doute dans un placard, chez mes parents, bien caché, en train de prendre la poussière.

« Mais quelle conne ! Je suis vraiment désolée... »

Pour ne pas me gifler, fondre en larmes ou me jeter de la falaise la plus proche, je m’affairais à étaler des serviettes à terre, une épaisseur suffisante pour que la nuit ne soit pas totalement inconfortable. La largeur n’était suffisante que pour mon amie, mais ce n’était pas grave. Cette nuit serait ma punition pour avoir été une tête de linotte. Je l’invitais à s’installer, retirant à l’abri de son regard, cachée par la nuit tombante, mon short et mes chaussures, pour me retrouver en brassière et boxer. De toute façon, je résistais particulièrement bien au froid, et les nuits d’été n’étaient pas si fraîches...bien que la petite brise ne brillait pas par sa chaleur.

Allongée aux côtés de ma professeure, ma main se posait sur la sienne, et la caressait du bout des doigts. Ceux-ci effleuraient sa peau, descendait le long de ses phalanges, remontait jusqu’à son poignet, découvraient son avant-bras dont la peau se couvrait de frissons.

« Tu as froid, Gwen ? »

Quelle question débile. Évidemment, qu’elle avait froid. Il devait faire seize degrés, le vent s’était levé, et on était sur un promontoire rocheux. Et on n’avait rien pour nous couvrir. Une idée me traversa donc l’esprit. Un idée que je balayai directement d’un revers de main (pas un vrai revers de main, bien sûr, j’aurais eu l’air conne), mais qui revint immédiatement. Et après tout...oh, et merde.
Alicia, si tu le fais pas maintenant, t’es vraiment la reine des imbéciles ! Et, pour une fois, exceptionnellement, j’osais. Aux côtés de mon amie, comme par hasard, il restait un minuscule espace, mais peut-être qu’il ne s’agissait pas d’un hasard ? En tout cas, je m’approchais d’elle, et ce fut mon pied qui en premier se serra contre elle, suivie de mes jambes, et de mon torse. Mes bras enlacèrent son corps fin, du moins à mon échelle, et le serrèrent contre le mien. Officiellement, c’était pour lui transférer ma chaleur. Officieusement, il était possible que j’avais surtout envie de la blottir contre moi. Pour parachever le tout, mon visage s’enfouit dans son cou, alors que je caressais son dos délicatement.

« Dis-moi si tu veux que je m’éloigne, chou... »
« Modifié: mercredi 27 juillet 2022, 20:30:40 par Alicia Karpova »

Gwen K.

Humain(e)

Re : Feel my power ! [PV. ALICIA]

Réponse 20 vendredi 29 juillet 2022, 19:28:44

Finalement, bien que la journée ait été mouvementée, elle se terminait sur une note chaleureuse animée par le passage tout mignon de l'écureuil. Les filles étaient de bonne humeur et la perspective de passer la nuit dehors ne drainait en rien leur plaisir. Pour Gwen, c'était le grand bol d'air frais de la fin de semaine et elle comptait bien en profiter le plus possible. Elle composait le numéro de Kaito qu'Alicia parlait encore. Le ton voulut léger ne l'était pas mais avec le temps et quelques autres sorties comme celle-ci, Alicia oublierait ses petits soucis d'intégro-sociabilisation qui lui pesaient. Car Gwen avait prit la décision d'essayer de s'en faire une amie, une vraie. Parties sur des bases contestables, elles se ressemblaient en vérité bien plus qu'il n'y paraissait. Sans dresser une liste des points concordants, elles avaient quand même beaucoup en commun. Et puis, d'avoir une épaule contre laquelle s'appuyer quand ça n'allait pas était important, Gwen ne pouvait pas le nier, se débrouillant toute seule depuis trop longtemps.

Elles allèrent jusqu'à contempler ensemble le coucher de soleil et Alicia se laissa aller à un peu de douceur (encore), pétrifiant par là Gwen, qui n'y était ni habituée, ni prête. Elle se figea, tétanisée, son cerveau délivrant un afflux massif d'endorphine qui irrigua son corps d'une surprenante envie de ... baiser. Elle rougit comme seule Alicia savait le faire sauf que la demie obscurité ambiante dissimulait son excitation-embarras. Le phénomène était nouveau et surement parallèle à la décision qu'elle venait de prendre. bien sûr, Gwen n'était ni verge ni sainte et quand le besoin de forniquer se faisait ressentir, elle savait qui appeler, mais là, elle avait à portée de main l'avantage d'avoir un ... objet utile sans avoir à s'emmerder d'un type affamé qui lui collerait aux fesses. En plus, elle gagnerait en mamours, poutous et autres prélis dont seules les filles savaient faire un réel usage.

Clou de la manœuvre diabolique d'Alicia, un bisou vint renforcer l'impression qu'avait Gwen qu'on lui fourrait un tison brulant dans le vagin.
Mais chasser le naturel qu'il revient au galop, Alicia la libéra pour bidouiller dans ses affaires et faire le constat que la nuit serait plus rustique que prévue.

"Bon bah c'est pas grave ... l'essentiel si on meurt gelées, c'est qu'on nous retrouve avant les loups ..."

Alicia avait préparé leur lit de noces avec le peu de choses dont elle disposait et Gwen sortit de ses propres affaires un poncho matelassé sur lequel elles ne souffriraient pas trop et un plaid pour faire semblant de leur tenir chaud.

"Non, pas froid, je suis habituée à dormir dans le coin, je rate souvent le bus. Et toi? Ca va aller?"

Couchées côte à côte, elles avaient maintenant comme seul témoin l'immensité de l'univers représenté par un horizon étoilé. Alicia avait repris ses cajoleries et Gwen serait ses cuisses pour se concentrer sur autre chose. Pour dormir, elle avait juste passer une culotte et un crop top trop court...

"Euh ... non c'est bon ... il fait déjà frais mais euh ... T'as faim?"

Elle se redressa d'un coup, repoussant et le plaid et les bouts d'Alicia qui pesaient sur elle. Elle fouilla frénétiquement dans son sac et en sortit deux barres chocolatées. En tendant une à sa partenaire de coucherie, elle s'appliqua ensuite à grignoter la sienne le temps qu'elle définisse une tactique à adopter.

Ses marges de manœuvre étant limitées par la taille du plaid, elle choisit de se coucher sur le côté en position fœtale, dos à Alicia mais toujours en contact avec elle. Elle posait une très petite distance et puis ... et puis ...

... une bise fraiche et légère glissant sur son visage la réveilla. Dans son sommeil, le plaid avait glissé et ses épaules étaient découvertes et soumises à l'humidité de la nuit. Gwen voulut bouger mais le bras massif d'Alicia passé par dessus son corps l'en empêchait. Elle mit plusieurs secondes avant de comprendre qu'une main de son amie était passée sous son top pour emprisonner un sein, un des siens!

Elle pensa réagir mais loin d'être innocente, elle s'aperçut qu'elle même serrait ce qui n'aurait même pas dû être effleuré. Entre ses doigts pulsait le sexe collant d'Alicia, raide, dur, bien éveillé. Gwen voulut le lâcher mais ce ne fut qu'une éventualité. Au lieu de cela, elle en mesura toute la vigueur par petites pressions.

Arrête toi tout de suite!!

Mais elle ne cessa pas. Un peu tordue, son bras passé dans son dos à branler sa copine, elle trouva l'instant plus qu'excitant. Le gland humide frottait le bas de sa colonne vertébrale et elle se mordit les lèvres pour éviter de gémir ou sortir une ânerie. Soudain, elle réfléchit, chose non envisageable jusqu'à présent et se pétrifia à l'idée qu'Alicia puisse être elle aussi bien réveillée. Elle sentait son souffle, proche de son cou, et l'estima ... peut être régulier.

Emoustillée, tout autant qu'elle était honteuse de profiter de la situation, elle continua son manège, accentuant la pression autour de ce qui était ... très gros.

« Modifié: vendredi 29 juillet 2022, 20:09:52 par Gwen K. »

Alicia Karpova

Humain(e)

Re : Feel my power ! [PV. ALICIA]

Réponse 21 vendredi 29 juillet 2022, 22:20:58

Pendant quelques secondes, nous sommes restées comme ça, serrées l’une contre l’autre, le dos de Gwen collé contre mon torse large. Les yeux clos, je respirais son odeur, le bout de mon nez effleurant sa nuque. Mes lèvres s’en approchaient tout doucement, pour embrasser sa peau douce, peut-être la faire frissonner encore un peu plus, et l’entendre soupirer d’aise…
Mais malheureusement, elle se leva d’un bond juste avant que je ne puisse embrasser son cou. Est-ce qu’elle avait senti ce que je voulais faire, est-ce que ça la dérangeait ? Au fond de moi, j’espérais que non, pourtant, ce prétexte d’aller chercher de quoi manger ressemblait beaucoup à une excuse, et pas la meilleure. Au moins, son absence me permit de me rendre compte du début d’érection qui déformait mon boxer, et de le cacher sous le plaid pour ne pas me faire surprendre.

La dégustation, si on pouvait l’appeler comme ça, de nos barres chocolatées se serait faite dans un silence religieux si la nature alentours ne nous offrait pas toute la panoplie de sonorités qu’elle possédait dans sa tracklist. Entre le vent qui bruissait dans les branchages, les petits rongeurs qui se frayaient un chemin dans les buissons, les derniers oiseaux qui chantaient de leur plus belle voix, ou encore les chauves souris qui chassaient les petits insectes, je me demandais comment certains faisaient pour trouver la nature silencieuse.
Pour mon plus grand plaisir, Gwen revint s’installer toute proche de moi une fois son repas de fortune terminé. Ses épaules restaient collées contre mon poitrail, et mon visage dans sa chevelure. Heureusement, elle avait eu la bonne idée d’éloigner quelque peu son arrière-train de mon bassin, ce qui me laissait le loisir de pouvoir bander en toute liberté durant la nuit, surtout que les érections nocturnes, bah ça se contrôle pas trop.
Après juste quelques minutes durant lesquelles je la cajolais du bout des doigts, son souffle se fit plus lourd, plus lent, plus régulier, son buste se soulevait et s’effondrait avec plus d’amplitude, et sa peau ne réagissait plus à mes caresses. De mon côté, le sommeil tardait à venir. La chaleur de Gwen contre moi était confortable et rassurante, beaucoup plus en tout cas que tous les bruits alentours. C’était ma première nuit à la belle étoile, à l’extérieur, et je n’étais pas la plus rassurée. Délicatement, en prenant bien soin de ne pas la réveiller, mon bras se glissa autour d’elle, la main sur son ventre, le majeur posé juste au dessus de son nombril. Inconsciemment, mon bassin s’approchait du sien, jusqu’à ce que nos hanches se collent. Nos deux corps étaient totalement enlacés, et je n’eus pas le temps de bien profiter de sa chaleur qu’enfin je plongeais dans les bras de Morphée.

Je ne me souviens plus de mes rêveries au début de cette nuit. Sans doute tournaient-elles autour de thèmes relativement inintéressants, comme les courses au supermarché, les escargots qui mangeaient les salades du jardin de mes parents ou la transformation de mon corps en mousse au chocolat, bref, des rêves totalement normaux. Ce dont je me souviens, par contre, c’est de ce qui a suivi. A un moment durant mon sommeil, j’ai commencé à penser à Gwen. Elle était jolie, aussi jolie qu’en réalité, et surtout, elle était nue. Moi aussi, j’étais nue. Nous étions dans une chambre qui n’était ni la sienne, ni la mienne, ni celle chez mes parents, dont je ne me souviens pas de la décoration. Ce dont je me souviens, par contre, c’est de ses lèvres qui effleuraient ma peau, et de ses mains qui découvraient mon corps. Celles-ci descendaient, commençant leur trajet sur mon poitrail, descendant le long de mes abdos jusqu’à mon bas-ventre, avant que le bout de ses doigts ne glisse à la base de mon sexe en érection pendant que nos bouches décidèrent de ne plus se quitter. Je me sentais durcir pendant qu’elle me masturbait, pendant que nos langues dansaient ensemble. Dès qu’elle me laissait un peu de répit, je soupirais, et dès que j’arrêtais, je gémissais son prénom. Ses mains expertes s’occupaient de mon membre à la perfection, si bien que je m’approchais du climax, je n’allais pas tarder à venir…

Ce fut mon éjaculation qui me sortit de cet incroyable rêve. Mon pénis lâcha une salve généreuse, puis une deuxième, et une troisième, qui éclaboussèrent le dos de Gwen. Il me fallut quelques secondes pour comprendre ce qui venait de se passer. « Gwen...qu’est ce que… ? » Ma queue palpitait dans la paume de sa main recouverte de sperme qui continuait de la caresser. Le visage enfoui dans son cou, j’avais l’impression d’avoir la saveur de sa peau sucrée sur le bout de sa langue, et son odeur délicate dans mes narines. Mon cerveau encore embrumé prit quelques secondes à deviner ce qui venait de m’arriver, mais quand toutes les pièces du puzzle s’emboîtèrent, mon sang ne fit qu’un tour.

Mes larges mains s’occupèrent de la retourner sans effort, pour qu’elle me fasse face, et mes lèvres se posèrent contre les siennes pour notre premier baiser. Nos langues s’effleurèrent, se caressèrent, commencèrent à danser ensemble. Ma main droite s’était reposée sur ce sein qu’elle n’avait quitté que le temps de la retourner. Le bout de mon ongle s’amusait avec son mamelon déjà bien durci, que je m’empressais d’aller titiller de la pointe de ma langue une fois le baiser rompu. Je ne laissai pas son jumeau bien longtemps sans amour, et je m’en occupai juste après avoir laissé le premier, l’embrassant, le léchouillant, le suçotant et le mordillant au rythme de ses soupirs et de ses gémissements. Je descendais ensuite sur son ventre que je couvrais de petits baisers, alors que mes mains massaient sa poitrine généreuse.

« Mmmh...jolis abdos... »

A défaut de les voir dans la pénombre, je les sentais sous mes lèvres, tendus sous l’excitation, légèrement saillants sous sa peau délicieuse. Je les embrassais avec gourmandise, passais ma langue dessus, jusqu’à ce que je parvienne à l’élastique de sa culotte. L’odeur caractéristique de l’excitation féminine me flatta directement les narines et m’incita à enfouir mon visage entre ses cuisses que j’écartais de mes épaules. Ma langue caressa le tissu imbibé, recueillant au passage sa saveur délicieusement acide.

« C’est moi qui te fait mouiller comme ça, chou… ? »

Je gloussai en léchant à nouveau sa petite culotte, ma langue pressant le tissu entre ses lèvres. Je déposais quelques baisers sur son aine, de chaque côté. Je m’imbibais de sa saveur, de son odeur, la queue fièrement dressée, s’échappant de mon boxer qu’elle avait fait craquer en gonflant un peu trop durant la nuit. Après quelques douceurs, ma bouche remonta, mes dents attrapèrent l’élastique de sa culotte, et s’affairèrent à la descendre jusqu’à ses genoux, libérant sa vulve vers laquelle ma bouche se rua immédiatement. Elle dégoulinait sur ma langue, m’offrant son jus délicieux, que je lapais à grands coups de langue, m’occupant de son clitoris entre deux léchouilles. Pendant ce temps, ma main s’était posée sur mon membre gonflé, qu’elle masturbait lentement. A ce rythme, je n’allais pas tenir longtemps avant d’éjaculer à nouveau...

Gwen K.

Humain(e)

Re : Feel my power ! [PV. ALICIA]

Réponse 22 dimanche 31 juillet 2022, 17:51:12

Ce qui devait arriver fatalement se projeta sous forme de copieuses éjaculations qui garnirent le dos de Gwen de longues trainées collantes. La jeune femme ressentit pleinement le sexe dégorger entre ses doigts et au lieu de se mortifier comme elle aurait dû le faire, un petit sourire satisfait étira sa bouche. Elle continua sa masturbation, consciente qu'Alicia émergeait en bredouillant une quelconque interrogation.

"Rien! Je te branle, c'est tout!"

La teigne était de retour mais d'humeur malicieuse alors qu'elle malmenait le gland surchauffé dans le creux de sa paume. il n'y avait plus besoin de feindre à présent et d'ailleurs, Alicia ne comptait pas le faire. En un mouvement elle retourna Gwen pour faire ce qui lui trottait dans la tête depuis un moment. Les signes avant-coureurs de son attirance pour sa voleuse préférée avaient été suffisamment nombreux  pour être remarqués et pus ou moins acceptés aussi Gwen se laissa faire. Sa poitrine subit un massage en règle. Depuis qu'Alicia la zieutait, il fallait bien qu'elle commence par là. La jolie blonde se cambra sous la caresse . Sa sexualité était du genre passionnée et elle aimait autant le contact physique que les préliminaires appuyés. Leur baiser avait été à l'image de leurs corps: vivant et dynamique. Elle ondula quand Alicia s'attarda sur ses abdominaux hypertendus et couina quand son intimité fut assaillie. Elle tenait la tête d'Alicia à pleines mains, s'y accrochait éperdument alors qu'elle se jetait de toute la force de son bassin à sa rencontre.

La scène était très érotique et la nuit ne pouvait masquer les bruits du couple surexcité. Gwen croisa ses jambes derrière la nuque de l'affamée et serra pour lui intimer d'y aller plus fort. Relevée sur ses coudes, elle profitait de chaque coup de langue et de chaque succion qu'elle lui infligeait. Elle gémissait comme une folle, soumise à un déferlement de pressons humides qui l'investissaient de la plus agréable des façons.

"Non ... Oui ... J'ai envie de ... Mais? Tu fais quoi?"

Gwen devinait l'activité d'Alicia entre ses jambes à elle. L'athlète se masturbait furieusement et semblait peiner à se contrôler.

"AttenAAAAHHH!"

Dans un ultime sursaut, Gwen offrit à Alicia un orgasme foudroyant qui l'électrisa, mobilisant toute sa volonté pour éviter de se renverser et rouler jusqu'au bas de la colline. Elle resta pantelante avant de farfouiller dans son sac pour en sortir une vieille lampe torche, l'allumer et la braquer sur le visage d'Alicia puis sur sa queue qu'elle branlait.

"Tu vas pas venir comme ça!!"

Elle éteignit sa lampe et repoussa Alicia d'entre ses cuisses. un courant d'air frais la fit frissonner alors qu'il passait, coquin, frôlant sa chatte trempée. Gwen rabattit sur elles le plaid et y disparut aussitôt pour à son tour partir en exploration. Son visage se heurta bien vite à l'objet de ses recherches et elle ne mit que quelques secondes, après un coup de langue inquisiteur, à gober le gland gonflé à bloc de la seule et unique  futa qu'elle connaissait. Le goût était fort et imprégné de ses propres fluides. D'abord curieuse, elle boba de la tête pour qu'il fasse le tour de sa bouche en prenant soin de presser dans ses joues. Gwen aspirait, gnognotait, absorbait tout ce qui s'échappait de la chose et quand elle eut décidé qu'il était temps de cesser de jouer avec, elle suça Alicia de toute ses forces. Le plaid se soulevait et s'abaissait suivant son rythme et elle s'appliqua à donner une fellation honorable. Elle n'était ni pro ni super expérimentée mais elle y mit du cœur et pas les dents. Elle s'essaya à plusieurs techniques, découvrant elle-même de nouvelles astuces mais à aucun moment elle ne parvint à avaler complètement le chibre de son amie. Il butait contre sa luette et tenter d'aller plus loin provoqua la première fois une surprenante éructation. A la deuxième tentative, ce fut moins bruyant mais tout aussi bloqué. Alicia se tordait de plaisir aussi Gwen la branla t'elle dans sa bouche, attendant d'être récompensée de la meilleure des manières.

Alicia Karpova

Humain(e)

Re : Feel my power ! [PV. ALICIA]

Réponse 23 mardi 02 août 2022, 20:35:50

Je crois qu’à ce moment-là, j’avais trouvé ma nouvelle sucrerie favorite. Mon petit plaisir coupable, que je pouvais dévorer à toute heure, en toute circonstance. Le visage enfoui et caché entre les cuisses de ma nouvelle amante, je n’avais pas l’intention de m’en extirper tout de suite, trop heureuse de trouver quelqu’un avec qui je pouvais enfin partager des moments intimes tels que celui-ci. Ma langue se glissait dans sa fente, se régalait de sa cyprine, caressait les parois en s’enfonçant le plus loin possible, quitte à ce que le frein de celle-ci finisse par ma faire souffrir. Je profitais de ce répit forcé pour embrasser ses grandes lèvres, les mordiller de la pointe de mes canines, m’occuper de son clitoris gonflé que je suçotais à pleine bouche.

Son corps souple ondulait, remuait, vibrait de plus en plus fort, son bassin plongeait sur ma bouche, ne m’offrant aucun moment de repos et m’obligeant à continuer encore et encore. Oh, je ne m’en plaignais pas, loin de là. Ses gémissements me faisaient frissonner par leur intensité, ses cris se réverbéraient contre la paroi rocheuse, créant un écho superbe qui aurait excité n’importe qu’elle personne passant par là...si nous n’étions pas perdues en pleine nature au beau milieu de la nuit. Les teintes noires au dessus de nos têtes se paraient de gris, quelques nuages de beau temps s’occupant de masquer la lueur de la lune. Dans cette pénombre quasi-totale, nos sens étaient aux aguets. J’avais l’impression de sentir les phéromones de mon amante, et les miens aussi, que le goût de sa mouille était littéralement décuplé, que le moindre de ses soupirs faisait vibrer mon corps autant que les plus légères de ses caresses. Avec toutes ces stimulations, j’avais du mal à me contrôler, ma main droite masturbant frénétiquement ma queue gonflée, la gauche griffant délicatement son bas ventre et caressant son pubis.

Et puis, d’un coup, sans prévenir, une giclée de cyprine s’invita dans ma bouche et arrosa une bonne partie de mon visage, le tout accompagné d’un cri intense qui me prit directement aux tripes. J’étais à la fois impressionnée, excitée, et fière d’avoir été la source de la jouissance de ma cambrioleuse adorée. Mon visage restait à portée de sa fleur, histoire que ma langue puisse la laver consciencieusement, car l’hygiène, c’est super important. Mais ma séance de nettoyage se fit interrompre par la lueur aveuglante de la lampe torche qu’elle braqua directement sur mon visage. Je vis mille étoiles, et mes mains qui s’occupaient de la masser, griffer, caresser, effleurer, se levèrent pour faire barrage à la méchante lumière.

« Eh, éteins ça, ça fait mal ! »

Je me relevai et plongeai vers la torche pour la faire valdinguer, ce que j’arrivai à faire un millième de seconde après qu’elle l’ait éteinte.

« Tu vas voir, ma vengeance sera terrible ! »

Je n’eus pas le loisir de la mettre en œuvre tout de suite, car elle tenta de me repousser du bout des pieds. Par pure bonté d’âme, je la laissai faire, et fis semblant que toute la force qu’elle avait mis dans ses jambes pour essayer de m’éloigner avait suffi. Je suis donc « tombée » à la renverse, et me suis retrouvée allongée, Gwen recouvrant le bas de mon corps jusqu’aux hanches de son plaid confortable avant de disparaître en dessous pour effleurer mon sexe de sa langue curieuse. Cette petite douceur me fit frissonner et soupirer. Et elle ne mit pas longtemps à le gober avec appétit.

« Ça va, pas trop grosse pour toi ? »

C’était une question rhétorique, dont je connaissais parfaitement la réponse. La jolie blonde ne prit pas la peine de me répondre, trop occupée qu’elle était à avaler mon membre. Ses lèvres descendirent mon prépuce jusque sous mon frein, libérant totalement mon gland qui gonfla encore un peu plus dans sa bouche. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas bandé aussi fort, merci à elle.

« Ne t’inquiète pas si tu n’arrives pas à l’avaler entièrement...personne n’y arrive... »

Un petit gloussement s’échappa de mes lèvres entrouvertes, suivi d’un soupir d’aise. J’étais particulièrement fière de la taille hors-norme de mon membre, plutôt apprécié de la plupart de mes conquêtes. Il y avait un petit quelque chose de masculin dans cette fierté phallique, dans le plaisir que je prenais à la sentir galérer à me sucer. Mes mains se glissèrent sous ma brassière, puis la retirèrent, avant que je ne m’adosse à la paroi rocheuse. Je massaos mon ersatz de poitrine de la main droite, et ma main gauche glissa dans la chevelure de mon amante pour l’accompagner dans le mouvement de sa fellation

Un coup de vent plus fort que les précédents fit descendre le plaid et dégagea la tête de Gwen, pour mon plus grand plaisir. La lueur de la lune désormais libérée de l’emprise des nuages illuminait légèrement nos deux corps, m’offrant le spectacle du visage de ma belle descendant et remontant le long de mon pénis. Une nouvelle brise caressa mon membre, ce qui me fit frissonner et gémir. Ses tentatives de gorges profondes et les bruits obscènes qu’elle lâchait me faisaient sourire, je caressais ses joues en la regardant faire.

« Doucement, chou...tu auras l’occasion de t’entraîner dessus plus tard... »

En effet, elle revint rapidement à la raison et se décida à me branler dans sa bouche. Ses grands yeux bleus s’étaient rivés dans les miens, en attendant que je lui offre ce qu’elle attendait.

« Tu veux que j’éjacule dans ta bouche, ma belle ? »

Sans rompre le contact visuel, elle hocha la tête, ce qui fit taper mon gland contre son palais. Je lâchais un nouveau gémissement, alors que les tressautements de ma queue s’accéléraient.

« Alors profite bien... »

Une ultime palpitation, et je sentis une première salve remonter tout le long de mon urètre avant de se faire cracher directement au fond de la bouche de ma douce amie. De longues secondes durant, les éjaculations se succédèrent, toutes aussi généreuses et puissantes que les précédentes. Quand j’estimai que sa cavité buccale était suffisamment remplie, d’une pulsion mon sexe s’échappa pour se reposer contre son visage, qu’elle recouvrit de quelques nouvelles traînées de mon sperme épais et brûlant.

« Ca te suffit, chérie ? »

Du bout des doigts, je déchire ce qui reste de mon boxer et me libère les bourses, sur lesquelles je guide ses doigts.

« Si tu veux, il m’en reste encore assez pour tenir le reste de la nuit... »

Les miens glissèrent sur son visage, récupérèrent une traînée de mon foutre et la portèrent à ma bouche. Plutôt bon, étonnamment doux, bien épais. Elle avait dû apprécier le cadeau…
Je lui laissais le temps d’avaler, puis glissais mes mains sur ses fesses pour la soulever et la coller contre mon torse aux muscles tendus et l’embrasser. Le baiser dura, dura encore, on ne se quittait pas, trop gourmande l’une de l’autre pour se séparer tout de suite. Et quand enfin j’eus l’impression d’être rassasiée de sa douceur, mes lèvres prirent le chemin de son cou, s’y posèrent maintes fois, remontèrent jusqu’à son lobe que la pointe de mes canines pincèrent, et ma langue termina son chemin dans le creux de son oreille.

« J’ai envie de toi, chou...je vais te prendre...et te laisser le temps de t’habituer à ma taille... »

Alors que je lui chuchotais des mots doux de ma voix grave et chaude, ma main droite qui n’avait pas quitté son petit cul sur lequel elle était assise s’occupa de la décoller du sol, avec une facilité déconcertante, et la déposa sur ma queue sur laquelle sa chatte dégoulinante s’enfonça lentement. Mon bassin ondulait en d’amples et lents mouvements, progressant jusqu’au fond de sa cavité contre laquelle mon gland butait sans aucune brutalité.

« Et puis, quand tu te sentiras prête, je pourrais y aller plus fort...comme ça... »

D’un coup de rein plus puissant que les autres, je la fis crier, et la serrai contre moi pour profiter de sa chaleur et de sa douceur.

« Dis-moi si j’y vais trop fort, surtout...j’ai pas envie de te faire mal... »

Gwen K.

Humain(e)

Re : Feel my power ! [PV. ALICIA]

Réponse 24 jeudi 01 septembre 2022, 11:21:51

En terme de volume, ce que Gwen prit dans la bouche dépassait toutes ses attentes. Alors, non pas qu'elle raffole de ce genre de jeu mais dans l'excitation du moment, elle espérait avoir au moins une bonne surprise. Plus culinairement parlant, la texture de ce qui lui fit gonfler les joues sous l'abondance avait une douceur qui effaçait un peu la viscosité naturelle des fluides. Quand au goût, pour y avoir déjà goûté, pas de nouveauté ... toujours cette légère âpreté salée teintée d'effluves de salive, la sienne. La décharge d'Alicia fut puissante et la bouche de Gwen fut remplie en un très court instant. Quelques courtes secondes après, son amante se retirait d'elle et terminait en de longues giclées de lui tartiner le visage. Gwen se redressa, un œil fermé, balafré du menton à la tempe d'une épaisse trainée consistante. Elle devait avoir l'air d'une gosse punie, la bouche pincée et les joues pleines ... ou alors d'un hamster en plein repas ... Elle voulut sortir une bêtise mais ne produit qu'un " BLAAWWFF" pas très expressif. Une partie de ce qu'elle gardait en bouche décida de s'échapper à ce moment-là et elle réagit juste à temps pour mettre ses mains en coupe sous son menton et aspirer le précieux liquide.

"MMMMMMM ??!!!!!!!!??"

Elle sautilla bien qu'elle soit à genoux et tapa des mains sur ses cuisses, la tête rejetée en arrière. Elle fit la grimace et prenant son courage à bras le corps, elle avala sa récompense en une seule fois.

"Brrrrrrrrrr!!"

Elle frétilla, l'exercice étant difficile et elle secoua la tête comme une enfant venant d'avaler un antibiotique amer.

"C'était ... beaucoup! A manger encore? Non, pas tout de suite."

Alicia la câlina, lui promettant l'inévitable et prit les rênes de la suite en l'amenant sur elle. Il était évident qu'elles allaient baiser mais quand la gladiatrice la prit sans ménagement par surprise, elle ne put contenir un cri et s'affala sur l'épaule de sa partenaire. Dans son ventre, le sexe d'Alicia occupait tout l'espace, écartelait son vagin heureusement préparé à cette intrusion et semblait être plus gros que jamais. Heureusement qu'Alicia ne pouvait pas voir son visage, béat car elle aurait bien rigolé.

"Dis-moi si j'y vais trop fort, surtout ... j'ai pas envie de te faire mal ..."

Oh mais si! Fais moi mal! Baise-moi! Retourne-moi! Malmène mon corps sans te soucier d'autre chose que de ...

D'elle même, Gwen ondulait, son bassin vissé aux abdos de sa compagne. Elle la chevauchait durement, cassant un rythme soutenu pour des tractions saccadées mais bien plus stimulantes. L'une et l'autre se baisaient mutuellement, il n'y avait rien d'autre à attendre de deux athlètes pareilles. Gwen était en ébullition et quand elle repoussa Alicia sur le dos, ce fut pour s'accrocher à ses épaules et donner un aspect encore plus brutal à leur coït. Pour elle, ce fut difficile à encaisser immédiatement mais elle fournit l'effort nécessaire à accepter ce corps massif étranger dans le sien. Tout allait bien jusqu'à ce qu'une goutte de sperme fendit le passage de la paupière et s'immisce dans son œil.

"Aïe! Putain! Ça pique!"

Elle cessa aussitôt de bouger pour essayer, du doigt, d'enlever l'objet du crime. Elle cligna, jura et tendit enfin vers Alicia un index accusateur.

"C'est à toi ça!!"

Et de lui écraser le bout de son doigt luisant sur le front ...

"La prochaine fois, vise bien ou préviens avant!"

Elle ne put contenir un sourire malicieux.

"Maintenant ... baise-moi fort!"


« Modifié: dimanche 30 octobre 2022, 09:33:09 par Gwen K. »

Alicia Karpova

Humain(e)

Re : Feel my power ! [PV. ALICIA]

Réponse 25 Aujourd'hui à 13:53:15

La bonne nouvelle, tout du moins l'une des nombreuses bonnes nouvelles de cette nuit torride, était que Gwen ne semblait absolument pas dérangée par la bestialité, certes toute relative, de notre moment privilégié. Au dessus de moi, son corps de rêve me chevauchait comme si sa vie en dépendait, le claquement caractéristique à chaque coup de reins résonnant contre les parois rocheuses tandis que ses gémissements se mêlaient à mes grognements. Plus bas, mon sexe, gonflé comme jamais, se sentait presque à l'étroit dans cette cavité somme tout confortable. J'étais surtout très heureuse d'avoir enfin trouvé quelqu'un capable de supporter ce corps étranger d'une taille plutôt... Impressionnante.

"Eh, qu'est ce que tu... ?"

Pendant que j'étais concentrée à la baiser, sans faire attention à rien d'autre que la sensation de ma queue brûlante et les gémissements de ma partenaire, cette dernière avait trouvé malin de m'écraser une goutte de ma propre semence sur le front. C'est pas que ça me dérangeait, mais disons que je ne m'y attendais pas du tout.

"Tu me prends pour Simba, c'est ça ?"

Je lâchais un petit gloussement, avant de venir récolter la sainte goutte du bout de l'index et de l'étaler sur la poitrine de celle qui me chevauchait rudement. A l'est, une lueur rougeoyante commençait à poindre vers l'horizon, nous illuminant subrepticement, juste assez pour que je puisse deviner le visage de Gwen à quelques décimètres du mien.

"C'est que ça te va bien, ces peintures de guerre. Faudra que je pense à te maquiller comme ça à nouveau, si ça te convient bien sûr."

Après encore quelques minutes dans cette position, je décidai de pimenter un peu nos ébats. Sans quitter l'antre de mon amante, je me redressai avant de poser ma main sous son fessier pour la soulever alors que je me levai. Collées l'une à l'autre, et désormais debout, ma bouche ne pouvait s'empêcher de venir se coller à la sienne, la large trainée blanche fendant son visage se collant aussi au mien dans la manoeuvre. A l'aveugle, j'avançais jusqu'à la paroi rocheuse la plus proche, contre laquelle je plaquais mon amante pour recommencer mes aller-retours en elle, plus lents désormais mais aussi bien plus amples. Mon pénis reculait, sortant quasiment de son antre, avant de retourner s'y enfoncer lentement de toute sa longueur, sans pouvoir s'y glisser entièrement.

"Mmmph... Je pourrais te baiser toute la nuit comme ça, Gwen..."

Même si j'enjolivais peut être un tout petit peu la réalité, ce n'était pas totalement un mensonge. Je m'imaginais bien continuer comme ça pendant des heures, et pour être tout à fait honnête, je ne me sentais pas du tout fatiguée. Maintenant, ce n'était pas forcément le cas de ma partenaire. Certes, ses gémissements témoignaient du plaisir qu'elle prenait mais...pour combien de temps encore ? Peut-être qu'elle préférait couper court ? Ou...peut-être même qu'elle simulait ?

Mais...tout cela n'était-ce pas, encore une fois, juste mon manque de confiance en moi qui ressortait ? Pour une fois, tout ce que je voulais, c'était de le foutre de côté, et de profiter de l'instant présent. Bien sûr que Gwen prenait son pied, ça se voyait, ça s'entendait, et ce n'était pas la seule. Hors de question de laisser mes pensées intrusives le parasiter.


Répondre
Tags :