Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Une invitation aux motifs divergeant {Pv ~ Raphtalia}

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Lestrange/Lafol

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    Un démon invincible et son ultime faiblesse.
    
    Lestrange est le démon du non-sens. Pervers et supérieur, il s'amuse du monde et peux surprendre par son instabilité. Il fut banni des enfers et vit donc sur Terra
    
    Lafol, elle, est une création inconsciente de Lestrange, dépourvue de tout pouvoir et même faible physiquement. C'est une personne coquette mais effacée.
Mayori Hibikame était une jeune fille tout ce qu’il y a de plus honnête. Vivant une vie simple, dans une ville simple, Seïkusu, elle faisait le tout de ses journées entre le lycée où elle avait entamée sa dernière année d’étude, et quelques sorties entre amies, qui avaient toujours été placées sous les meilleures augures. C’est que la jolie petite brune aux airs parfois un peu mutin était une bonne vivante, et elle avait pour seul et unique parent un père qui voyait dans la liberté de sa fille un véritable devoir éducatif. Comprenons par là qu’elle avait atteint l’âge où elle « devait se faire les dents » comme il le disait si bien, et ainsi elle se retrouvait avec un peu d’argent de poche, un pass total pour les transports en commun, et le droit de rentrer aussi tard qu’elle le souhaitait tant qu’elle prenait le temps de prévenir son papa. Mais Mayori n’en abusait pas. Pour être tout à fait honnête, elle prenait même rarement ce droit qui lui était accordée, et si parfois elle pouvait se permettre de rentrer fort tard, après une longue soirée en compagnie de ses amies, ce n’était jamais plus d’une fois par semaine. Le reste du temps, il lui arrivait de traîner, d’aller boire un café en ville, ou de se permettre une sortie shopping relativement longuette, mais rien qui ne soit de l’ordre du déraisonnable. Elle aimait se faire plaisir, mais elle ne vivait pas dans l’abus. Et puis, ces derniers temps, elle s’était prise d’affection pour une autre activité, qui l’amenait assez souvent à saluer ses camarades une fois les cours finit, et de s’éloigner par elle-même dans les rues de la ville, se dirigeant dès lors vers une petite boutique qui avait eut le don de faire son plein bonheur…

Il s’agissait d’un fleuriste. La petite boutique « Terre d’Europa » était de ces établissements qui fleurissaient parfois en Seïkusu, on ne sait trop pourquoi, et dont les origines semblaient quelques part entre l’occidental et l’oriental, avec un certain ‘on-ne-savait-quoi’ qui laissait entendre que quelque-soit l’idée qu’on s’en faisait, on finissait par se méprendre sur les intentions de vente de l’établissement. La première fois que Mayori y était rentrée, c’était à la vue d’un superbe iris se trouvant en vitrine, mais quand elle en avait parlée à la tenancière, une charmante dame dans la cinquantaine avec le teint aussi pâle que la porcelaine de ses vases, elle ne manqua pas d’afficher sa surprise en comprenant que la plante n’avait rien à voir avec ce qu’elle présumait être. En somme, il s’agissait d’un « Ireadea Pisciculta », qu’on lui présenta comme originaire de terres arides, et si elle se sentit bien sotte en se rendant compte de son erreur, elle ne put s’empêcher de découvrir, par la même occasion, qu’elle en connaissait si peu sur les plantes de ce monde qu’elle entama, maladroitement sûrement, à se documenter sur la question. Ainsi, elle fit de ses heures libres deux nouvelles choses : Passer le plus souvent possible dans ce magasin curieux afin de pouvoir parler des magnifiques plantes qui s’y trouvaient et aller à la bibliothèque municipale pour se munir d’un maximum d’ouvrir traitant de biologie végétale ou de botanique. Pourquoi ce second point ? Parce qu’elle n’avait absolument rien trouvée sur les « Ireadea Pisciculta » sur le net, et jugeant qu’il s’agissait sûrement d’un défaut entre connaissances générales et érudition d’expert, elle avait fait l’effort de vouloir s’informer par des moyens plus pointu, ce qui ne commençait qu’à peine à porter ses fruits par ailleurs.

Enfin, Mayori était donc une passionnée de botanique qui allait chez le fleuriste quasiment un jour sur deux, saluait la dame en fond de boutique, puis observait les différentes plantes avec l’intérêt d’une toute nouvelle passionnée, pour ensuite en acheter une et repartir avec, lui offrant soins méticuleux et amour. Mais, il y a un peu moins de trois semaines désormais, elle s’était retrouvée avec une raison supplémentaire de filer, après les cours, jusqu’à ce petit temple de sa curiosité. Lors d’un de ses passages, elle avait rencontrée une nouvelle occupante de ce petit temple botanique, qui avait été employée par la vieille dame pour tenir la boutique quand celle-ci se devait de s’absenter, ou avait besoin de mains supplémentaires lors des horaires de pointes. Cette jeune femme, du nom de Raphtalia, était … Bon, Mayori était sous le charme. Non pas qu’il s’agisse là d’une attirance dépassant tout les ordres et toutes les lois, mais la nouvelle employée était si belle qu’elle avait tout d’abord eut du mal à lui parler. Pourtant, elle ne semblait pas bien plus âgée qu’elle, peut-être même que les deux jeunes filles avaient le même âge, mais elle s’était d’abord sentie… intimidée, pour quelques raisons que ce soit. Alors si de prime abord, elle se permettait juste quelques regards discrets au loin, elle tenta une première approche en voyant la confusion de la belle rousse quand il fallut s’occuper de certaines plantes arides, des cactus qui commençaient à faire une drôle de tête à force d’être trop souvent arrosé. Et par quelques savoureuses décisions du destin … Ce fut là les prémices d’une belle et nouvelle amitié.

L’étudiante ne savait que peu de choses de Raphtalia, cette jeune femme semblant malgré tout assez secrète, autant sur ses origines que sur sa vie à Seïkusu, mais elle n’en prenait pas ombrage, elle pouvait s’imaginer que chacune avait besoin de son petit jardin secret ! En revanche, elles se mirent de plus en plus à échanger à propos de multiples sujets, que ce soit les dernières évaluations de l’une, ou les occupations journalières de l’autre, quand elle ne se trouvait pas à la boutique. Finalement, l’inconfort de Mayori quant à la beauté frappante de son amie finit par lentement disparaître, laissant place à une proximité honnête et attendrie, les heures ayant souvent l’aspect de minutes une fois qu’elles se retrouvaient pour échanger de tout et de rien. Bien sûr, la jeune femme y perdit un peu de ses bonnes habitudes, profitant un maximum de sa nouvelle camarade pour ensuite quitter le « Terre d’Europa » à la fermeture seulement, si bien que ses retours à la maison se firent de plus en plus tardifs. A cette occasion, elle se retrouva à en parler à son cher papa, qui lui-même engagea la conversation par simple sollicitude parentale, souhaitant comprendre pourquoi sa petite fille se mettait soudainement à tirer un peu plus sur la corde de sa ponctualité. Que ce soit dans ses explications et ses éloges, M.Hibikame ne manqua pas de hausser un sourcil, surprit de voir sa fille être aussi dithyrambique à propos d’une seule autre personne, tant et si bien qu’il finit par un ton relativement amusé par proposer à son enfant d’inviter cette jeune femme un soir, qu’elle puisse ainsi lui rendre la pareille pour tout les bons moments qu’elles vivaient ensemble. L’idée ne fut que plus agréable pour Mayori, qui ne manqua pas d’en faire part immédiatement le lendemain à Raphtalia. Puis elle la laissa réfléchir, bien sûr, attendant son prochain passage pour lui demander sa réponse.

*
*   *

Il s’agissait d’un vendredi soir, et elle sortait tout juste de ses activités de club extra-scolaires pour pouvoir enfin retourner en direction de son petit lieu favori. Une fois le portail du lycée passé, elle salua ses camarades qui se dirigeaient vers le point de métro le plus proche, et s’éloigna en prenant la tangente, traversant le long boulevard qui longeait les grilles de l’établissement scolaire, pour ensuite prendre à gauche et s’enfoncer dans des rues plus modestes. Une nouvelle fois à gauche, puis une dernière à droite, et elle atteignait la petite voie descendante au bout de laquelle se trouvait le « Terre d’Europa ». Point d’hésitation pour elle, elle fit la marche à pas tranquille mais une fois arrivé devant la jolie porte vitrée de l’entrée, elle l’ouvrit avec le tintement délicat de la petite cloche fixée à la porte, puis se glissa dans ce temple de curiosité. Pour l’instant, il n’y avait personne, peut-être que les deux femmes se trouvaient dans l’arrière-boutique ? En tout cas, faisant fi de cette absence qui serait sûrement bientôt résolue, étant donnée qu’il était évident que quelqu’un était entrée dans le magasin, elle prit plutôt le temps d’aller voir l’une des plantes qui la fascinait le plus, et de l’observer sous toute ses coutures, cherchant à en définir les origines et la nature. L’achilée des ambres, comme elle était nommée, était une énorme fleur en pot qui se trouvait à droite de l’entrée de la boutique. Haute d’un petit mètre et aux pétales d’un bleu roi quasiment uniforme, la pointe de ces dernières se raidissaient assez souvent pour ensuite se mettre à vriller, donnant à cette plante un air tout à fait … exotique. Elle ricana doucement, Raphtalia lui faisant finalement le même effet : Comme si elle provenait d’un autre monde tant elle était jolie.

Et en parlant d’elle, Mayori entendit quelques pas délicats sur les lattes du plancher, aussi leva-t-elle les yeux de son objets de questionnements pour mirer le comptoir, et voir apparaître dans l’encadrement de l’arrière-boutique le charmant visage de son amie. Ni une ni deux, l’étudiante se relève tout de go, et s’approche prestement du comptoir, le sourire aux lèvres :

« Raphtalia ! Bonsoir, comment vas-tu ? Ça n’a pas été trop dur aujourd’hui ? J’espère que tu ne m’as pas attendue, je finissais un peu plus tard aujourd’hui. »

Elle n’avait qu’une hâte, lui demander si elle acceptait son invitation… Mais elle avait le temps avant de lui poser cette question fatidique, et voulait d’abord profiter un peu de sa présence.

Lestrange/Lafol

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Re : Une invitation aux motifs divergeant {Pv ~ Raphtalia}

Réponse 1 mardi 06 juillet 2021, 21:53:09

L’impatience, la fraîcheur de la tendresse entre deux jeunes femmes, amies de nouvelle date, autant de choses que ces deux demoiselles ne pouvaient pas vraiment comprendre, non sans y participer avec toutes les plus belles volonté du monde. Mayori, dès qu’elle put voir le doux visage de sa belle camarade de passion, ne se sentit plus qu’allégresse et bonheur, ayant pour simple envie de lui sauter au cou sans vraiment s’en rendre bien compte, et pourtant les bonnes manières lui rappelèrent qu’elle ne pouvait pas vraiment se comporter ainsi en société, cela n’aurait pas été sage de sa part. Pour autant, elle accueillie son amie avec la plus franche et rayonnante manière d’agir possible, le sourire jusqu’aux oreilles, les joues roses de bonheur, le regard rivé sur les deux prunelles d’ambre de Raphtalia. Elle ne tint pas en place, et se para de quelques hâtives paroles pour engager immédiatement la discussion avec sa comparse amatrice de plante, le temps que cette dernière la rejoigne pour qu’elles se trouvent l’une et l’autre en tête-à-tête !

« Mayori !! Bonsoir, je vais très bien et toi ? Non, ne t’inquiète pas ma journée c’est bien passé et en plus Madame Rose m’a félicité de mon travail, elle m’a dit que je faisais presque plus mourir de plantes… Et ça c’est grâce à toi, à tous les conseils que tu me donnes, alors merci beaucoup !!!
Oh non allons ne dis pas ça, j’essayais juste de t’aiguiller, et puis … Tu el dois à toi, à ton dur travail. Toutes mes félicitations Raphtalia ! »

Il était difficile de se contenir, même pour Raphtalia. Tellement hâtive dans leurs retrouvailles, les deux parlaient à une telle vitesse que n’importe qui d’extérieur à la discussion s’en trouverait amusé, contemplant en cette instant la forme la plus honnête d’appréciation qu’il était possible d’observer en ce monde. Les deux se répondait si vite que cela aurait put donner le tournis à certains, mais elles avaient tant à se dire, tant à se raconter, de si belles choses par ailleurs. Cela pouvait d’ailleurs être les questions les plus anodines du monde, les échanges les plus banaux, mais pour l’étudiante comme pour la fleuriste débutante, chaque instants de ces échanges valaient plus que tout l’or du monde. Sûrement était-ce aussi pour cela qu’elles s’étaient si bien trouvées, elle avaient dans ces instants, auprès d’elle, la personne la plus précieuse à leurs yeux qu’elles n’avaient jamais eût ? Si c’était le cas, elles ne l’avaient sûrement jamais conçu ainsi jusqu’ici, ou n’y avait pas encore suffisamment réfléchi, mais cela ne changeait en rien le bonheur que l’une et l’autre était capable de ressentir ! Écoutant donc sa camarade, Mayori l’observait avec une tendresse visible, et une attention toute particulière au moindre de ses propos. Elles avaient tellement de temps devant elle, mais franchement, ce n’était pas pour autant une raison pour ne pas vivre la plus petite seconde de la manière la plus intense possible ! Et dès lors que la place lui était donnée de répondre, ce que la magnifique brune lui offrait bien souvent, elle s’empressait de rebondir sur ses paroles, la voix un peu plus aiguë qu’au naturelle, traîtresse habitude humaine prouvant son affection pour cette amie si chère à ses yeux :

« Et ne t’inquiète pas, je savais que tu allais venir alors je pourrais attendre des heures que tu arrives ! Et toi ta journée c’est passé comment ce n'était pas trop difficile à l'école aujourd’hui ? Et ton club ?
Oh non ne t’en fais pas, ce fut une journée excellente. Je ne suis pas la meilleure des étudiantes, je l’avoue volontiers mais je fais tout ce que je peux pour bien apprendre. Puis le club, je m’y plais beaucoup, même si c’est… eh bien... »

Elle ne put s’empêcher de rougir en adressant une regard gêné à sa poitrine. Ces derniers temps, ils avaient tant et tant grossis qu’elle ne parvenait plus à les garder en place. Sa garde-robe avait dut être entièrement changée en quelques mois, et déjà certaines de ses affaires se faisaient trop petites pour cette partie de son corps. Alors quand en plus elle se devait de faire du sport, comme dans son club de volley, il fallait être parfaitement honnête, cela devenait de plus en plus compliqué. Elle n’avait pas encore trouvée la solution, et espérait un jour avoir le droit de se défouler sans avoir à souffrir du mouvement aléatoire de sa nouvelle féminité, mais ce n’était pas encore le cas, bien malheureusement. Alors elle reprit, toujours empourprée, son propos. Car même si il s’agissait de quelque chose de suffisamment intime, elle ne pouvait pas le cacher à sa si précieuse amie. Et elle ne le voulait pas non plus, souhaitant tout partager avec elle, aussi plaça-t-elle très délicatement ses mains sur sa propre poitrine afin de les désigner, tout en explicitant son souci :

« C’est de plus en plus dur de courir dans tout les sens et de bondir avec eux. Mais je ne me débine pas, je ferais tout ce qu’il faut pour être une vraie championne un jour ! »

Elle eut le plus radieux sourire possible pour rassurer son amie, et put remarquer quelques signes de gênes sur son visage, sans savoir si cet émoi était provoqué par ce qu’elle venait de lui raconter. Mais elle put se rassurer en la voyant triturer son ruban, ainsi que son regard fuyant vers l’arrière de la boutique, laissant entendre qu’elle pensait à autre chose. Silencieuse depuis plus d’une demi-seconde, elle remarqua d’ailleurs que la charmante demoiselle qui avait ravi son coeur commençait déjà à humecter rapidement ses lèvres pour parler, aussi attendit-elle avec hâte de la voir les entrouvrir pour prononcer ses douces paroles, ce qui ne tarda en rien d’arriver :

« Et… Et j’ai une surprise pour toi… Je voulais te la donner avant que tu partes, mais je ne peux pas me retenir !!
Oh tu es adorable, vas-y, je t’attends Raphtalia. »

Le plaisir qu’elle avait à prononcer son prénom était un peu exagéré, elle même le savait, mais elle ne pouvait s’en empêcher, elle voyait autant cela comme une marque de respect que comme la meilleure des manières de lui prouver combien elle comptait pour elle. Mayori l’observa donc, après cette délicieuse prononciation de son prénom, filer à l’arrière de la boutique, et n’en revenir qu’une ou deux minutes plus tard, tout en gardant bien caché dans son dos quelque chose que l’étudiante ne parvenait pas du tout à discerner. Est-ce qu’elle comptait lui offrir quelque-chose ? Si c’était le cas, et cela semblait l’être, la plantureuse jeune femme ne savait clairement pas comment réagir, et de gêne, elle observa un peu autour d’elle avant d’essayer de cacher l’une de ses joues roses d’une main maladroite et clairement trop petite pour voiler son embarras. Mais muette, elle resta tranquille jusqu’à ce que Rapthalia se place devant elle et … Trouve le courage de tirer de son dos les quatre cactus qu’elle avait dissimulée avec attention, lui présentant ces délicates plantes aux couleurs désormais nouvelles, leurs fleurs étant apparus désormais.

Il ne fallut pas longtemps pour que Mayori comprenne de quels plantes il s’agissait là, et le rose de ses joues vira à l’écarlate, touchée en plein coeur qu’elle fut par ce soudain présent. Ces petites plantes étaient celles par lesquelles les deux jeunes femmes avaient entamées leurs échanges, leur relation. C’était grâce à ces petits cactus qu’elles avaient put se rencontrer, parler, passer du temps ensemble et se découvrir. Elle ne savait plus comment réagir, mais son regard passa rapidement de ces magnifiques petits dromadaires de l’ordre végétal et leurs magnifiques couronnes aux yeux de Raphtalia, à son visage rayonnant et impatient. Comment pouvait-elle réagir ? Qu’est-ce qu’elle souhaitait, dans son coeur d’étudiante en plein bonheur ? Elle eut un petit instant de flottement, puis après un petit couinement à peine audible, elle vint prendre les pots des cactus et se mit à parler, émerveillée :

« Ils … Ils sont juste magnifiques Raphtalia. Je n’ose imaginer combien tu as dut en prendre soin. Merci infiniment. »

Ce n’était pas suffisant toutefois. Elle posa avec beaucoup de douceurs ces belles petites plantes, premiers témoins de leur amitié, aussi sincère que profonde, puis… Elle se tourna vers la demoiselle, l’observa avec une attention infinie, avant de perdre toute contenance : Se jetant sur son amie fleuriste, Mayori la prit dans ses bras, la serrant tout contre elle, presque vexée que sa poitrine se mette sur le chemin, souhaitant l’avoir au plus près de son coeur en cet instant. Une étreinte douce, sincère, effusion de son bonheur le plus incontrôlable, voilà ce qu’elle offrait à sa magnifique amie durant de longue seconde, avant de finalement la relâcher, et la contempler avec de grands yeux légèrement embués.

« Ça me touche infiniment, merci de tout coeur Raphtalia. Je n’ai pas les mots pour te dire combien ça me fait plaisir, franchement c’est rageant, j’ai juste l’impression de me répéter encore et encore. »

Finalement, elle parvint à se reprendre au bout de quelques instants, se retournant alors vers les cactus pour les contempler de plus près, observant les couleurs merveilleuses des fleurs, de ce violet profond au rose pâle, presque crème par endroit. Comment pouvait-elle rendre la pareille à son amie, comment parviendrait-elle à lui montrer autant d’affection, autant d’efforts pour leur relations. Elle avait envie de lui rendre la pareille mais ne savait pas comment faire, cela la frustrait terriblement. Finalement, elle se retourna à nouveau vers son amie avec cet air rayonnant qui la caractérisait, reprenant alors la discussion sur son propre « cadeau », son invitation, qu’elle souhaitait désormais être la plus belle preuve d’amitié qu’elle pouvait lui faire :

« Je ne sais pas comment te remercier. Est-ce que tu as réfléchie à ma proposition ? Je veux t’accueillir à la maison, vraiment, je veux que nous passions notre temps ensemble, te faire goûter ma cuisine aussi ! J’ai tant de choses à te partager, il faut que tu me donnes cette chance, encore plus maintenant ! »

Elle ne cherchait pas à lui forcer la main dans le fond, mais face à la situation, elle ne trouvait pas meilleure moyen de lui rendre la pareille qu’en se dévouant à lui offrir le meilleur des instants en sa compagnie !

Lestrange/Lafol

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Re : Une invitation aux motifs divergeant {Pv ~ Raphtalia}

Réponse 2 samedi 08 avril 2023, 19:08:50

Point de fausse tendresse de la part de Mayori, chacun de ses mots, chacune de ses mimiques traduisait non seulement la plus honnête des natures, mais surtout combien cela la touchait effectivement de ressentir toute l'attention que Raphtalia avait envers elle. C'était comme si son coeur se gonflait à chaque fois de cette passion vibrante d'une amitié intense, que cela manquait toujours l'étouffer, et qu'elle se sentait alors obligée de s'exprimer avec la plus impressionnante démonstration de joie qu'il lui était possible d'offrir. Elle ne savait pas si c'était aussi le cas pour la magnifique rousse en face d'elle, aux prunelles scintillantes, aux lèvres toujours étirées de ce sourire doux et rayonnant de bonheur. Mais elle savait qu'elle, jeune étudiante de Seïkusu, elle trouvait en cette boutique tant de joie et de quiétude par la simple et seule existence, présence, délicate apparition parfois, de la magnifique et tendre amie qui, en cet instant, lui tendait les cactus avec cet air si gêné, comme si le cadeau avait un sens autrement plus fort que ce que les mots leur permettaient toutes deux d'exprimer.

J’ai suivi tous les conseils que tu m’avais donnés ! Comme c’était le jour de notre première rencontre, je voulais absolument en prendre soin ! C’est un peu comme…Notre amitié ! Florissante !

L'étreinte qui s'ensuit est aussi douce que tendre. C'est presque avec un brin de déception d'ailleurs que Mayori acceuille le doux contact de son amie, notamment parce qu'elle ne peux sentir ses bras se resserrer sur son dos à cause de la présence, même si touchante en soi, des cactus entre ses mains. En revanche, ce n'est pas pour autant que la demoiselle de Seïkusu se prive de lui rendre la bienveillance de son contact : Avec tendresse, elle referme ses bras sur la forme de l'apprentie fleuriste, pose une de ses mains sur son omoplate, tandis que l'autre vas chercher à la tenir par la taille, se posant sur la naissance haute de son bassin. Dans les faits, aucune mauvaise intention ne vient nourrir ce contact, il n'est que le naturel exposé de la brune qui vient se blottir contre la belle Raphtalia, lui offrant par la même la plis sincère des réponses à leur premier chaste calinage ! Elle l'écoute lui parler avec un sourire heureux, avant de finalement assouplir son étreinte, progressant dans ce si délicieux moment pour mieux relancer sa proposition. La réponse qu'elle reçoit ne la surprend pas en soi, mais en revanche ... La voix qui rebondit immédiatement sur les propos de la superbe rousse ne manque pas de la faire tressauter à l'unisson de sa précieuse amie :

Je… Je n’ai pas encore eu le courage de demander à Madame Rose… Tu… Tu ne voudrais pas venir avec moi…
 -  Me demander quoi Raphtalia ?

C'était encore une fois une pensée honnête, dénuée de toute mauvaise intention, mais si Mayori connaissait Madame Rose depuis un long, très long moment, il fallait aussi qu'elle se l'avoue : la propension avec laquelle cette dame pouvait apparaître sans le moindre bruit dans le dos des gens était une mauvaise habitude qui lui provoquait toujours une surprise immédiate. Elle se doutait bien que ce n'était pas vraiment l'intention de cette dame, et pourtant à chaque fois cela se produisait. Enfin... Elles durent mettre fin à leur étreinte avec un petit pincement au coeur, tout du moins dans le cas de l'étudiante, elle ne pouvait présumer des émotions de son amie. Puis elle entendit les explications de la sublime rousse auprès de sa patronne. D'ailleurs, la jeune brune ne manqua pas non plus de se demander si il n'y avait bien que cela : c'était presque comme si un lien de parenté les reliait, la vieille dame ayant des allures de mère intransigeante, tandis que Raphtalia semblait presque comme une ado inquiète, craintive d'un éventuel refus d'une tutrice trop protectrice.

Je crois que son papa est là, mais comme il a du travail, on sera principalement toutes les deux.
 -  C’est la vérité ?

D'abord spectatrice, cette ultime question où elle fut immédiatement ramené à une posture active ne manqua pas de mettre une petite pique de stress à l'étudiante. Se secouant immédiatement, elle se tourna vers la tenancière de la boutique de fleur en se tenant bien droite, le plus assurée possible, puis s'exprima avec clarté, comme pour montrer tout le sérieux de sa demande, ainsi que le devoir qu'elle se sentait d'accomplir envers sa précieuse amie. Bon, malheureusement sa voix se fit plus hésitante que sa posture, mais elle ne pouvait pas non plus être aussi assurée que cela quand, en face d'elle, se trouvait cette dame qui impressionnait tant sa précieuse amie. L'inquiétude de l'une avait finalement un peu déteint sur l'autre, par simple question d'empathie :

B-Bien sûr ! Je vis avec mon papa, mais c'est vrai qu'il n'est pas souvent à la maison le soir. Il fait du gardiennage pour une entreprise privé, ça l'amène souvent à s'absenter.

Elle souffla le plus discrètement possible. Dans les faits, elle ne savait pas si c'était une bonne ou une mauvaise information qu'elle lui offrait là, surtout qu'au vu de la teneur de cette discussion, il était tout à fait possible que la propriétaire du "Terre d'Europa" perçoive d'un mauvais oeil l'absence d'un adulte. Tout le monde n'était pas comme son père, comprenant assez mal qu'une adolescente, voire une jeune adulte, ait besoin de faire ses armes face au monde et donc mérite d'être considérée avec un droit de liberté qui permet de vivre ses propres expériences. Aussi, elle se redressa, faisant un petit pas en direction de madame Rose, puis se permit d'une manière tout à fait nippone de ployer bien droit devant elle, dans un signe de demande sincère, tout en expliquant les tenants et les aboutissants de sa demande :

Bien entendu il n'y a aucune volonté de se comporter bêtement de ma part ou de celle de Raphtalia. Notre rencontre fut juste une véritable charité pour l'une et l'autre, c'est ainsi que j'avais à coeur de vivre avec elle des moments plus personnelles, que nous nous rencontrions et passions du temps en dehors de la sphère professionnelle de Raphtalia. C'est pourquoi je lui ai proposé de venir chez moi, afin de lui faire preuve de mon attention et de mon hospitalité à son égard, car je la chérie grandement et souhaite lui offrir toute la bienveillance possible, notamment en prenant soin d'elle dans mon propre lieu de vie. C'est pourquoi je vous prie de tout mon coeur d'accéder à cette requête de ma part !

Elle ne s'en rendait pas compte, mais en soi heureusement qu'elle n'était pas de l'autre sexe, une telle déclaration ayant bien put paraître comme autrement plus ambitieuse qu'elle n'y paraissait de prime abord. D'ailleurs, ce fut peut-être pour cette raison que la femme qui se trouvait devant les deux jeunes demoiselles ne manqua pas de trouver comme unique réponse immédiate un sourire amusé. À moins qu'il ne s'agisse du fait que la petite demoiselle qu'elle voyait passer avec des yeux émerveillés dans sa petite boutique se soit soudainement transformée en une bien formelle locutrice. Autant de choses bien sûr que Mayori, dans sa position, ne put observer. En revanche, cela amena la protectrice de Raphtalia de se permettre, sur un ton peut-être moins rude et sentencieux que plus tôt, de lui répondre :

Relèves-toi Mayori. Ce n'est pas maintenant que tu vas te mettre à faire des manières, hum ?

Le propos la fit rougir, mais elle se redressa lentement, la mine un peu embarrassée par la réaction de madame Rose. Un coup d'oeil ne manqua pas de lui faire comprendre non seulement que la vieille dame venait d'accueillir sa déclaration avec beaucoup de bienveillance, mais surtout que celle-ci semblait presque touchée par son petit discours maladroit. Elle se tourna en revanche vers Raphtalia avec un air étrange, mêlant encore une fois un brin d'inquiétude, mais surtout une certaine résolution amusée.

Tu ne vas pas la faire attendre, n'est-ce-pas ? Va préparer tes affaires Raphtalia, je m'occupe de finir la journée. De fermer la boutique aussi.


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