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Yzmir

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jeudi 14 octobre 2021, 23:00:23

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« Modifié: mercredi 01 novembre 2023, 21:23:11 par Kõya Breathless »

Serenos I Aeslingr

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    Le Roi des Trois Royaumes et le personnage le plus influent d'Ayshanra. Derrière ses allures détendues et son sourire charmeur, Serenos est un homme dangereux et incontrôlable, et une constante menace pour les royaumes continentaux. Son mépris pour le protocole lui ont attiré le titre de "Roi Fou".

Re : Les esprits ont besoin de liberté. (Serenos Sombrechant)

Réponse 1 jeudi 14 octobre 2021, 23:04:46

Serenos ne voyageait pas souvent hors de Meisa ou du continent, et rarement sur un coup de tête. D’une part parce qu’il avait énormément de travail devant lui, et d’une autre parce que passer des mois en mer était ce qu’il aurait peint dans un lexique à côté du terme ‘ennuyeux’. Entendre des gens brailler du matin au soir, en plus des nausées et du tangage du navire, ce n’était pas l’idée qu’il se faisait d’un bon temps. Seulement, il y avait des rumeurs récurrentes de raids dans les Contrées du Chaos, très près de son continent, et ces rumeurs ne lui convenait pas. L’idée qu’une bande de brigands s’installe aussi près de ses frontières maritimes dérangeait sa quiétude.

Les Contrées du Chaos était ce que les anciens historiens avaient donné comme nom à tous ce qui n’avait pas été découvert. Ce nom était devenu un brin obsolète, puisqu’il rassemblait les territoires inconnus, les océans et tout ce qui se trouvait au-delà. En l’occurrence, une grande île à quelques lieux à l’Est de l’Aranie. Serenos ne s’y était jamais rendu auparavant, mais selon les rapports, il y avait quelques colonies elfiques sur place, certaines vieilles de plus de deux millénaires, d’autres plus jeunes. Pour une raison ou pour une autre, ces petits villages n’ont jamais cherché à se propager, restant relativement reclus.

Une fois arrivé sur l’île, après un voyage dont il se serait volontiers passé, Serenos remarqua d’autres navires sur la plage. Ce n’était pas anormal pour une île de cette dimension d’avoir des contacts étrangers, mais ce n’était clairement pas des navire marchants. Non, ce qu’ils voyaient là, c’étaient des navires de piraterie, et pas que des pilleurs ; la taille de la coque démontrait une capacité de stockage important. Probablement des esclavagistes.

Il ordonna à ses soldats de mettre pied à terre. Si cette île n’était pas sous son autorité, il doutât que traquer un groupe d’esclavagistes pour leur passer les fers ou une lame à la gorge constituerait un incident diplomatique, donc ils se mirent en marche. La forêt était dense, très dense, avec des arbres gigantesques qui remettaient en cause tout ce que Serenos avait appris de la dendrologie ; des arbres aussi gros ne devraient pas pouvoir être aussi près les uns des autres. Ce n’était pas le sujet de sa visite, mais cela restait quand même un détail notable.

Berethi ouvrait la marche, examinant le sol, les plantes et les pierres pour suivre la trace des visiteurs. Selon ses estimations, il s’agissait d’un groupe d’au moins une vingtaine d’individus, de lourds gaillards par la profondeurs des traces de pas.

« Que font des Skulbaldr si loin des côtes ? »
« Skulbaldr ? Tu as trouvé quelque chose ? »
« Une broche. »

Il leva une main, et ouvrit le poing ; une petite broche de métal ouvragée à l’effigie d’un corbeau d’argent y reposait. Les Skulbaldr étaient un groupe de mercenaires et corsaires des Territoires du Nord. Normalement, ils se contentaient de terroriser les côtes continentales ou de s’aventurer jusqu’en Nexus ou en Ashnard pour trouver des compagnes et du butin, mais les voir s’éloigner ainsi était une bonne nouvelle pour le royaume, mais un peu moins pour les territoires avoisinants.

Serenos jura entre ses dents, puis leur fit signe d’avancer. Les Skulbalder étaient dangereux et cruels, en plus d’être des maraudeurs aguerris. Décidément, cette petite escapade ne serait pas de tout repos. La seule, et unique, bonne nouvelle de cette situation, c’était qu’au moins, Serenos n’aurait pas à chercher longtemps ; les Skulbaldr ramenaient leurs prises dans des chariots qu’ils hissaient sur leur bateau, ce qui voulait dire qu’ils auraient préparé des routes de fortunes pour faire passer les chariots. Trouve la route, et tu trouves le Skulbaldr.

Au bout de quelques heures, ils entendirent enfin des sons de hache, au loin ; des gens coupaient des arbres. Entre les bruits d’impact, le Roi entendait des sanglots étouffés, des pleurs, des supplications, et l’occasionnel coup de fouets. Des rires gras et moqueurs provenaient de ce que Serenos pouvait supposer être un camp de fortune.

« Je sens au moins vingt gaillards. » dit-il.
« Humains ? »
« Je n’en suis pas sûr. Leur aura est étrange. Ce ne sont pas des Skulbaldr ordinaires. »

Le Roi fit craquer ses jointures et sa nuque, étirant ses épaules avant de tirer sa lame de son fourreau.

« On crie ou pas ? »
« Bien sûr qu’on crie. C’est de l’intimidation, ca peut jouer à notre avantage, dit le roi avec un sourire taquin.

A l’unisson, les quarante braves gardes du Roi se mirent à hurler à gorge déployée tout en fonçant droit vers les inconnus, étouffant les bruits de hache et les rires, et surtout les sanglots qui se muèrent en cri de frayeur et de surprise, alors qu’une vague de guerriers se ruaient vers eux. Les Skulbaldr n’eurent même pas le temps de se remettre de leur surprise quand les troupes du Roi leur tombèrent dessus.

Le combat fut très court. L’élément de surprise et la force de frappe était si fulgurante que les brigands n’eurent pas l’occasion de se défendre ou de s’organiser. À un contre deux, après tout, ce n’était pas en leur faveur. Alors que l’engagement prenait lentement fin, avec les derniers monstres humanoides s’accrochant désespérément, Serenos remarqua deux autres hommes approcher, avec une jeune femme jetée sur l’épaule.

« Qu’est-ce que c’est que ce b… »

Le premier fut coupé en plein milieu de sa phrase par un couteau de lancé planté en plein son front hideux, alors que Serenos bondissait comme une panthère pour empaler l’autre homme avec une violence inouïe sur la pointe de son épée. L’homme s’effondra sur le dos sous l’élan du Roi, avec sa proie sur l’épaule. Serenos se redressa rapidement et passa un torchon sur sa lame avant de la remettre dans son fourreau. Avec délicatesse, il aida la jeune demoiselle à se relever.

« Vous avez beaucoup de chance, hysa. Ce n’est pas tous les jours que je passe dans les environs. Êtes-vous blessé ? »

Le regard bleu roi du souverain de Meisa se planta dans ceux de l’elfe. Le Roi-Guerrier attendait visiblement une réponse avec un intérêt notable.

Devant les yeux d’Ysmir, il était évident que cet homme était assurément plus dangereux encore que ceux qui avait tenté de l’enlever. Si le jeune elfe avait un sens magique, il pouvait assurément déceler la puissante énergie qui émanait du Roi ; cette homme était un sorcier.

Serenos I Aeslingr

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Re : Les esprits ont besoin de liberté. (Serenos Sombrechant)

Réponse 2 vendredi 15 octobre 2021, 02:04:57

N’ayant pas rencontré beaucoup d’elfe dans sa vie, Serenos se surprit d’entendre une voix aussi douce, mélodieuse, venant d’une personne humanoïde. On disait que les Elfes descendaient des Faes, du Beau Peuple, et pour autant que Serenos sache, ce n’était probablement pas impossible, puisque ces vieilles créatures avaient la fâcheuse habitude de fasciner les hommes, tout comme les elfes.

Alors que l’elfe lui expliquait sa situation et se présentait, le Roi de Meisa ne put s’empêcher de remarquer qu’il se léchait les lèvres. Plusieurs fois. Cette personne devait être assoiffée. Serenos tourna la tête vers les autres et lâcha une phrase dans le dialecte de son peuple. Un des soldats leva la tête, l’air un peu ignare, avant de mettre la main à la ceinture et y décrocher une gourde en cuir de cheval, qu’il lança à son supérieur. Celui-ci attrapa habilement la gourde avant de regarder de nouveau vers l’elfe, ouvrir la gourde. Pour témoigner sa bonne foi, il prit une bonne gorgée du contenu, avant de le tendre à l’Elfe, histoire qu’il ne croit pas qu’il cherche à le droguer.

« Si vous cherchiez votre village, j’en déduis que vous n’avez rien à voir avec ceux qui sont dans les cages. Il y a effectivement des villages elfiques dans les environs, mais si les Skulbaldr sont ici, je doute qu’il en reste grand-chose. Ce sont des pillards de profession, après tout. »

Ses yeux se rivèrent de nouveau dans ceux de l’elfe. Après un long moment de silence, il cessa de le fixer, avant d’examiner ses bras, ses jambes, son accoutrement, cherchant pour une blessure cachée ou omise, mais l’elfe semblait être plus effrayé que blessé.

« Eh bien, hysa, j’ignore comment vous avez survécu à voyager ainsi seule. Ce sont des temps dangereux pour une jeune personne telle que vous. Je crois qu’il serait plus prudent pour vous de nous accompagner. Il devrait y avoir un autre village, à environ vingt lieux. Nous avons de la nourriture, et des armes. »

Le souverain de Meisa étira de nouveau la main vers l’elfe, l’encourageant à la prendre, avant de l’escorter vers les autres captifs. Parmi eux, il y avait des femmes, des hommes, des enfants, elfes et humains. Les compagnons du Roi s’affairaient déjà à leur retirer les fers.

« On m’appelle Serenos. Serenos Sombrechant de Meisa. »

Peut-être que la tribu de l’elfe était trop petite ou recluse pour se soucier des affaires des humains, mais si l’elfe avait au moins conscience des chef d’états du continent, alors il y avait peu de chance qu’il ne sache pas à qui il avait affaire.

Après quelques minutes de planification et de discussion, le groupe décida de se séparer en quatre, histoire de raccompagner les victimes de rapt dans leurs différents villages. Serenos décida d’accompagner ceux qu’ils appelaient les orphelins, ceux qui n’avaient pas de clan ou de village où retourner, ou ne savaient pas où ce village se trouvait.

Le groupe de Serenos comprenait maintenant sept elfes dont trois de sexe masculin, incluant Lilas, deux femmes, un homme qui semblait être de l’âge de Lilas et neuf soldats. Après avoir souhaité bonne chance aux autres, le Roi se tourna vers Lilas et lui adressa un sourire.

« Nous allons devoir marcher pendant plusieurs jours. Si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à demander. »

Alors qu’il parlait, certains des anciens captifs commençaient déjà à roder autour d’un protecteur potentiel. C’était un comportement normal, lorsqu’on était en danger. Étrangement, tous lançaient des regards furtifs vers le Roi et, incidemment, vers Lilas. Ceux qui ne pouvaient pas comprendre ou détecter la magie restait néanmoins sensibles à sa présence, et il y avait normalement deux genres de personne ; ceux qui étaient intrigués et attirés par la magie, et ceux qui la craignaient.

Le groupe se mit alors à marcher, et Serenos se tenait au centre. Les gardes conservaient une position plutôt espacée, histoire de ne pas se gêner les uns les autres, mais aussi pour permettre à leurs protégés de circuler sans se percuter dans leur marche. Le pas était relativement soutenu, mais loin d'être une marche forcée.

[À moins d’un pépin, la route devrait être tranquille pour cette journée. Lorsque la nuit tombe, un camp sera monté près d’une rivière.]

Serenos I Aeslingr

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Re : Les esprits ont besoin de liberté. (Serenos Sombrechant)

Réponse 3 samedi 16 octobre 2021, 01:11:06

"Je suis honorée de vous rencontrer Serenos Sombrechant, Meisa doit être une ville vivement florissante pour accueillir autant d'hommes forts, vaillants et beaux comme l'astre du matin. Dans cette obscurité, je suis chanceuse d'avoir été secourue par vos rangs."

Serenos eut un sourire devant l’ignorance de l’elfe, mais il se vit également flatté par les compliments que lui lançait Lilas. Évidemment, comme tout homme, il n’était pas indifférent au charme de l’elfe, il aurait été hypocrite de sa part de prétendre le contraire. Peut-être était-ce pour cette raison qu’il n’hésitait pas à établir un contact physique avec cette personne ; au-delà de la politesse et de la courtoisie, il y avait quand même une part d’intérêt, bien qu’il se garda bien d’en parler.

« Meisa est un royaume, à l’est de cette île. La capitale est Eist’Shabal, l’étoile de l’Est, l’informa-t-il avec un sourire amusé.

La marche fut relativement courte ; la nuit s’avançait déjà, et les voyageurs étaient fatigués par le choc des récent événement. Bien que Serenos aurait préféré marcher encore un peu, histoire de mettre plus de distance entre eux et de possibles survivants Skulbaldr, il ne tenait pas à naviguer de nuit en pleine forêt. Dès la première éclaircie, en abord de la rivière, les soldat et le Roi mirent le bagage au sol, avec les hommes qui s’affairaient déjà à rassembler des vivres, des branches et des feuilles pour construire un camp de fortune, histoire de garder les bêtes sauvages à l’écart.

Alors que le Roi s’affairait à superviser, il sentit une main se refermer sur la sienne. Lilas l’abordait pour lui demander le droit de participer. Elle voulait se rendre utile, participer autant que possible. Le Roi ne put réprimer un sourire, et referma délicatement la main sur les doigts menus de l’elfe, les relevant délicatement.

« Je comprends votre besoin de donner votre assistance, mais monter un camp de fortune est un travail que ces gens ont l’habitude de faire. »

Voyant une étincelle d’insistance dans les yeux de l’elfe, et se doutant qu’elle ne se contenterait pas de rester là, les bras croisés, à attendre que d’autres aient effectué le travail, Serenos soupira et se gratta l’arrière du crâne, réfléchissant. Son regard balaya le campement des yeux. A défaut de pouvoir lui donner du travail à faire, il pourrait au moins lui trouver une distraction.

« Venez avec moi. Allons chercher du bois sec. »

Le Roi se maudissait intérieurement de ne pas être plus ferme avec les dames. C’était pour cette raison qu’il y avait un système de justice qui, le plus souvent, ne le concernait pas directement, puisqu’il savait que les larmes des veuves avaient le potentiel de le pousser à amoindrir une sentence qui devrait, pourtant, être sévère.

S’enfoncant un peu dans les bois environnants, le Roi fouilla du regard des branches, voir des arbres morts. Fort heureusement, il y en avait beaucoup, puisque la forêt était relativement calme et que les passages dans cette partie de la forêt étaient rares. Usant d’une petite hachette de guerre, le Roi s’affaira à débarrasser des arbres morts de leurs branches, et il en chargea les bras de l’elfe, alors qu’il agrippait l’arbre par le tronc et le tirait à sa suite. Au campement, ils pourraient ensuite couper l’arbre en plus petits morceaux, ou s’en servir dans la fabrication des abris.

À leur retour, certaines des jeunes femmes qui avaient été capturés regardèrent dans leur direction et s’empressèrent de s’alimenter entre elles de murmures et de chuchotements, et de légers rires mélodieux. Assurément, elles trouvaient fort amusant que le Roi ne se soit pas déjà rendu compte de la nature de Lilas, alors que pour les demoiselles de son espèce, cette différence entre les femmes et les hommes était aussi claire que le jour et la nuit.

Le Roi posa l’arbre près du campement, hors du chemin, et aida le jeune elfe à se départir de ses branches. Serenos était un homme plutôt distant, mais le simple fait qu’il accompagne Lilas dans ses activités témoignait au moins d’une curiosité prudente. Le Roi ne voulait pas être impoli, après tout, et son intérêt pouvait être mal perçu.

Les deux bucherons amateurs firent plusieurs voyages, Serenos posant quelques questions à l’elfe, histoire d’en savoir un peu plus sur cette personne. Est-ce qu’elle savait au moins de quel continent elle provenait ? Est-ce que son village était sur une île ? Et dans l’éventualité où l’elfe n’était même pas au courant qu’il se trouvait sur une île, comment s’était-il égaré à ce point ? À cette dernière question, Serenos se doutait qu’il y avait une influence magique, puisque rare étaient les gens qui traversaient la mer qui séparait le continent du chaos et l’Ayshanra.

Après quelques voyages, Serenos remarqua que la jeune demoiselle était couverte de sueur. Regardant leur travail un moment et se disant qu’ils avaient assez travaillé, il remarqua également que certains des soldats et des anciens captifs avaient profité de leur absence pour prendre avantage de la rivière. Certains étaient encore complètement mouillés et se laissaient sécher au bord du feu. Ils n'étaient pas inconscients au point de ne pas monter la garde, donc certains continuaient une patrouille discrète, dissimulé à leurs yeux. Le Roi se tourna vers la jeune femme et lui prit délicatement la main pour l’inviter à se baigner, ne la relachant que si l’elfe démontrait une opposition, et pour enlever sa tunique et la cote de maille qu’elle dissimulait, exposant son corps musclé marqué de plusieurs cicatrices, certaines légères, d’autre parfaitement grotesques, notamment trois grosses balafres en travers de son dos partant de l’épaule jusqu’à sa hanche.

Le souverain regarda alors sa jeune assistante du jour et lui sourit gentiment.

« Venez, dit-il, elle n'est pas froide. »
« Modifié: samedi 16 octobre 2021, 02:02:19 par Serenos Sombrechant »

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Re : Les esprits ont besoin de liberté. (Serenos Sombrechant)

Réponse 4 dimanche 17 octobre 2021, 06:27:55

"Vous êtes sûr, je ne vois aucun de vos soldats monter la garde, il serait…"
"Vous vous inquiétez trop, Lilas. Je vous assure, il n'y a personne qui oserait approcher. Les animaux savent se tenir à l'écart de groupes, et s'il y avait quelqu'un de dangereux aux alentours, je le saurais. Venez."

La main du Roi restait ainsi tendue, un sourire sur les lèvres. Il vit que l'elfe essayait d'éviter de regarder son corps, et l'espace d'un moment, le Roi étranger crut qu'elle ferait demi-tour, effrayée par ce qu'elle regardait, mais il fut rassuré en percevant sa timidité. Loin de lui l'idée d'inspirer la terreur, même s'il n'était pas nécessairement beau à voir, du moins selon sa propre perception. Il remarquait évidemment le regard des gens sur lui, mais plus souvent qu'autrement, c'étaient des regards de curiosité, ou de crainte, puisque les gens le voyaient à travers les yeux de sujets devant leur seigneur. Pour Lilas, c'était différent ; elle le voyait avec un œil neuf, à travers son propre filtre.

Il semblait que son apparence ne déterra pas l'étrangère, qui vint le rejoindre dans l'eau, sous le regard de l'homme qui ne le lâchait pas des yeux. Serenos ne manqua pas un moment où l'elfe commençait à retirer sa tunique, se dévoilant à son regard. En tant que Meisaen, Serenos n'était pas nécessairement impressionné par la nudité, puisque le climat de son pays encourageait la nudité ou les vêtements légers en société, mais cela ne l'empêchait pas d'être admiratif. Lilas était faite plus petite qu'il ne le croyait, mais il ne dit pas un mot. Il était d'autant plus surpris qu'elle se soit portée volontaire pour assister; bien qu'il ne lui ait donné un travail qui, somme toute, aurait pu être réalisé par n'importe qui, il ne put s'empêcher de se sentir un peu coupable. Peut-être aurait-il dû réduire la charge de l'elfe, malgré son insistance et son assurance. Ses réflexions furent bien vite interrompues par les questions de l'elfe.

"Vos cicatrices ? C'est dû à des batailles contre des monstres ? Elles sont impressionnantes… Mon peuple a la capacité de régénérer, nous n'avons pas ce genre de marque sur nos corps."
"Hm? Oh! Non, pas nécessairement dû à des monstres. J'ai passé une grande part de ma vie à la guerre, et survécut à plusieurs tentatives d'assassinats plus élaborées les unes que les autres. Malheureusement, il y a des limites à ce qu'on peut réaliser avec la magie."

Cela ne sembla pas détendre l'atmosphère. Serenos n'était pas des plus adroits quand il s'agissait de rendre les gens à l'aise, mais il n'y pouvait rien; il n'était pas quelqu'un qui pouvait habilement exhiber d'une aura bienfaisante. Il était un guerrier; chaque part de lui, que ce soit son physique à son esprit, avait été façonné pour la guerre. Cela ne le rendait pas indifférent, évidemment, il était démontrait simplement moins d'entregent. Fort heureusement, Lilas ne semblait pas avoir besoin de plus d'encouragement; elle avait déjà une idée derrière la tête, et cette idée semblait nécessiter qu'elle lui frotte le dos.

Cette demande semblait innocente, mais le Roi était tout de même assez malin pour détecter un intérêt chez la jeune personne. S'il n'était pas nécessairement habile pour démonter une attention particulière, il restait suffisamment perspicace pour s'apercevoir quand quelqu'un recherchait sa proximité. Aussi,  le Roi s'approcha de l'elfe, usant des bras pour conserver un équilibre dans l'eau, histoire de le rejoindre.

"C'est une offre intéressante, Lilas."

Il se pencha sur la jeune elfe avec un sourire.

"Mais une faveur demande un retour." L'avertit-il.

Il sourit gentiment et présenta son dos à l'elfe. Lorsqu'il sentit les mains se poser sur sa peau, le Roi ne put réprimer un frisson, qu'il aurait pu blâmer sur la fraîcheur des mains de l'elfe. Il laissa la jeune femme explorer les muscles et cicatrices de son dos en silence, se satisfaisant simplement de ces attentions sans émettre un son de protestation.

Lilas put ainsi découvrir en détail la musculature du Roi. Remarquablement ferme, ils témoignaient d'un effort et d'un usage régulier. Sa peau était rude, éprouvée, conformément à quelqu'un qui avait vécu des hivers et des étés terriblement forts sans protection suffisante. Loin d'être semblable à celui d'un noble qui vivait à l'abri des conflits, son corps était forgé dans le feu de la guerre. Ses épaules, tout comme son dos, étaient larges, mais non pas disproportionnées.

Si le jeune elfe a l'audace à se rapprocher, ou ses mains se faisant plus baladeuses que nécessaires, le Roi n'y montrerait aucune objection. Si, au contraire, l'elfe se contentait de frotter son dos, comme il l'avait dit, Serenos se satisferait de ce simple service, et lui proposera en retour son assistance dans son hygiène.
« Modifié: dimanche 17 octobre 2021, 17:15:52 par Serenos Sombrechant »

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Re : Les esprits ont besoin de liberté. (Serenos Sombrechant)

Réponse 5 mardi 19 octobre 2021, 19:17:54

"Pourquoi avez-vous fait la guerre ? Et qui voudrait assassiner un guerrier, il avait peur de vous ?"
"Hmm… Au début, parce que je ne croyais pas avoir le choix. Puis par devoir. Puis par orgueil. Par colère et rancœur. Ces derniers temps, pour empêcher que d'autres moins scrupuleux que moi-même ne gagnent du terrain et de l'influence. Pour ce qui est des assassinats… il est juste plus simple pour se débarrasser d'une personne en envoyant un groupe d'assassins que d'essayer de l'isoler sur un champ de bataille. Quoique, jusqu'à maintenant, aucun ne semble avoir réussi à m'enterrer."

Il parlait de ces chose horribles comme si elles étaient arrivées à d'autre. Il n'était ni en colère ni véhément dans ses propos, il avait passé tellement de temps à jouer aux jeux des Rois qu'il voyait pratiquement la chose comme une simple occurrence, comme le fermier voyait la foudre ou un vent violent ; à quoi bon se mettre en colère contre l'inévitable ?

L'elfe lui parla un peu de lui-même, de son peuple. Semblerait-il qu'ils guérissaient pratiquement de toutes les blessures, alors que ses doigts exploraient le relief de ses cicatrices, arrachant un grognement discret au Roi; la peau y restait sensible malgré les années passées. Plus l'elfe parlait, plus Serenos remarquait qu'il devenait graduellement plus explorateur dans ses gestes. Il lui expliqua que son peuple était traditionnellement un peuple de guérisseurs, des protecteurs de la nature, un peu à l'image des druides qui habitaient les vieilles forêts de Meisa.

"La plus grosse? Hm…" Il dût réfléchir un moment, à savoir s'il était approprié de parler de ses erreurs de jeunesses avec un étranger, mais il se dit que ce n'était pas nécessairement un secret non plus, donc il reprit la parole. "J'étais plus jeune, à l'époque. Pas tout à fait un homme, mais plus un gamin. Je traversais la Crête, près de la Voûte, quand je suis tombé nez à nez avec un grand ours des montagnes. La solution la plus raisonnable aurait été de fuir cette bête, ou de chercher à contourner son territoire, mais malheureusement, avec le blizzard et le fait que je ne savais pas du tout où j'étais, cela n'était malheureusement pas une option. Une altercation s'ensuivit, et malgré mes efforts, je n'eus pas raison de la bête; après m'avoir bien montré qui était le chef de cette montagne, notamment avec la cicatrice que vous voyez en travers de mon dos, elle me jeta du haut du ravin. Un miracle voulut que je survive à la chute."

Alors qu'il racontait son histoire, les mains de Lilas se faisaient de plus en plus exploratrices, passant sur le bas de son dos, puis vers l'avant, passant sur les muscles de ses hanches, puis sur l'aine, frôlant de ce fait une virilité qui avait bien gonflé. Malgré l'assurance dans sa voix et son absence d'émoi, il était clair que le Roi n'était pas indifférent ; lorsqu'une jeune demoiselle démontrait un tel intérêt et surtout qui touchait son corps, il aurait été plus qu'étrange que, au contraire, le Roi soit plutôt resté de marbre. Cependant, juste avant que les mains de l'Elfe n'atteignent ce qui semblait être leur objectif, les mains du Roi lui agrippèrent les poignets, et lentement lui éloigna les mains.

Le Roi fit alors volte-face, se retrouvant face à l'elfe, et posa alors les mains de la demoiselle sur son torse nu, musclés, également tapisserie de ses conflits et de ses erreurs. Un sourire passa sur les lèvres de l'homme, un bref moment, avant qu'il ne s'incline, se penchant vers l'elfe. Les mains du Roi se glissèrent alors derrière lui, caressant son dos pendant un moment, appréciant le grain délicat et sans défaut de l'elfe, le visage du Roi se retrouvant rapidement à la hauteur du sien, s'immergeant davantage dans l'eau.

"Et vous? On n'est pas arraché à son peuple sans porter une cicatrice."

Le visage du Roi était suffisamment près pour que l'elfe puisse percevoir son souffle sur son visage alors qu'il parlait. À la différence des caresses timides de Lilas, le Roi était fort plus entreprenant et directe, quoiqu'il demeurât attentionné dans ses gestes. Loin d'être bourrin et agressif, la légèreté de ses gestes s'assurait que l'elfe conservait une part de contrôle sur la suite des événements. En raison de leur différence de stature, le Roi semblait s'attendre à ce que la demoiselle se sente intimidée par lui.

"Vous avez assurément vos propres histoires. Des choses que vous avez vu que nul autre a vu."

Le Roi s'approcha davantage et, en posant finalement les mains sur les fesses de l'elfe pour les masser délicatement, mettant de côté la fausse prémisse d'assister l'elfe avec son hygiène. Les mains du Roi étaient massives, rugueuses, suffisamment puissantes pour broyer les os d'une personne aussi frêle, et pourtant, elles le traitaient avec douceur, les doigts ondulant délicatement sur la peau, pétrissant la chair sans lui faire de mal, tout en le rapprochant de lui. Sous l'eau, le membre de l'elfe se rapprochait dangereusement des abdominaux du Roi; si elle ne se faisait pas violence bientôt, elle ne pourrait nier la supercherie plus longtemps.

Quel serait la réaction du Roi en apprenant que l'elfe n'était pas une femme ? Après tout, les humains de Terra étaient connus pour leur tempérament violent, et il était apparent que Serenos n'y était pas étranger. Était-il comme les autres, une brute sanguinaire ? Comment réagirait-il à sa tromperie?

Évidemment, il n'en était rien. Les préférences de Serenos étaient clairement orientés vers la philogynie ou la morphologie féminines, mais cela ne signifiait pas qu'il affectionnait uniquement l'appareillage féminin; un jeune elfe aux allures féminines n'était pas pour le rebuter. Et puis, ce n'était pas comme si Serenos condamnerait qui que ce soit pour leur attirance envers lui.

Si l'elfe ne se faisait pas violence, le Roi sentirait évidemment le membre se frotter contre ses muscles abdominaux. Il aurait assurément quelques questions, principalement pourquoi lui cacher son genre, mais rien de trop envahissant. Si l'elfe chercha à se défaire du Roi, ou à se retourner pour cacher sa masculinité, le Roi le prendrait simplement comme un refus et lui présentera ses excuses, qu'il semblerait y avoir eu un malentendu.

Serenos I Aeslingr

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    Le Roi des Trois Royaumes et le personnage le plus influent d'Ayshanra. Derrière ses allures détendues et son sourire charmeur, Serenos est un homme dangereux et incontrôlable, et une constante menace pour les royaumes continentaux. Son mépris pour le protocole lui ont attiré le titre de "Roi Fou".

Re : Les esprits ont besoin de liberté. (Serenos Sombrechant)

Réponse 6 jeudi 21 octobre 2021, 23:29:58

Bien qu'il ne soit pas dans la nature de Serenos de montrer sa frustration, il devait admettre qu'il n'était pas habitué à ce genre de refus. Les choses semblaient même plutôt bien s'annoncer. Malgré les réticences de l'elfe, elle ne semblait pas le rejeter d'emblée, bien au contraire ; il y avait dans ses yeux du désir, c'était indéniable. Cependant, elle cherchait à le fuir. Il aurait cru à ses paroles, sa justification qu'elle était inconfortable d'être aussi près d'un homme, mais ses mots et ses gestes envoyaient des messages très différents. Si elle était mal à l'aise près des hommes, elle ne se serait probablement pas proposée de l'accompagner à l'eau, et encore moins de lui suggérer un contact physique. Mais encore, se dit-il, cela était peut-être juste dû à une différence culturelle.

Lilas lui tournait le dos, maintenant. Il ne pouvait pas lire ses émotions ou ses expressions, mais il était clair pour lui qu'elle était inconfortable. Il serait assurément plus raisonnable de ne pas insister. De ne pas poser de question.

Serenos leva doucement une main et frôla le dos nu de la jeune femme d'un index, tout en lui regardant le dos, remontant jusqu'à ses cheveux, qu'il souleva délicatement avant de se pencher sur le cou de l'elfe et poser un baiser au creux de sa nuque.

"Je comprends," lui dit-il, avant de doucement entourer l'elfe de ses bras. "C'est à moi de vous présenter mes excuses. Je vous ai prêtée des intentions."

Il resta donc ainsi, un moment, serrant la jeune demoiselle contre lui, histoire qu'elle comprenne qu'il n'avait aucune intention mal placée. Malgré sa propre verge aux aguets et près au travail, il avait assez de contrôle sur lui-même pour ne pas chercher à satisfaire ses besoins en dépit de la récalcitrance de sa nouvelle amie. Plutôt que de poursuivre ses avances, il posa le menton sur la tête de l'elfe.

"J'ignore ce que vous essayez de dissimuler. Je ne me pose pas ce genre de question, et je ne suis pas indiscret au point d'insister quand quelqu'un n'a clairement pas envie d'en parler davantage. Cependant, vous pouvez compter sur un serment; quoi que vous me cachiez, si vous me demandez de garder le silence, je respecterai cette promesse."

Il passa lentement au côté de l'elfe, et d'une main lui caressa la joue, ramenant son regard fuyant vers le sien.

"Cependant, si cela peut vous aider à vous sentir plus confortable… j'ai été captif pendant plusieurs mois. Mes conditions d'incarcérations étaient loin d'être idéals. Il vous sera peut-être difficile de vous le représenter, mais étant plus jeune, je devais avoir une carrure similaire à la vôtre. J'étais jeune, petit, fragile. Je crois avoir une petite idée de ce que vous avez vécu. "

Évidemment, il lui passait les détails, mais il n'était pas pour rien qu'il était appelé 'le joli' dans sa jeunesse. Les Meisaiens vieillissant plus lentement, il était normal que les hommes ne développent pas leurs attributs virils secondaires avant un age plus avancé. Culturellement, cela avait beaucoup aidé à l'équité entre les hommes et les femmes, donc du bon était ressorti de cette différence. Chez les étrangers, cependant, c'était un appel à l'abus. Ce que Lilas vivait en dehors de son clan, Meisa le vivait également.

"En fait… tenez."

Il posa une main sur la tête de l'elfe. Dès le moment que le contact s'établit, l'Elfe eut l'image de ce qui semblait être une jeune femme, qui arborait certaines cicatrices très ressemblantes à celle du Roi. La jeune "femme" était nue, avec de long cheveux noirs, des yeux bleus Roi, avec des lèvres généreuses et une silhouette élégante. Cependant, elle n'avait pas de poitrine, ni de hanches, un membre mâle au repos entre les jambes. Au premier coup d'œil, on lui aurait probablement donné dix-huit ou vingt ans, mais assurément pas plus. La jeune personne s'observait dans le miroir, examinant ses imperfections, les frôlant de doigts fins.

L'image disparut lorsque le Roi retira sa main, et il sourit gentiment. Évidemment, c'était de la magie, il pourrait très bien être en train de mentir à l'Elfe pour s'attirer sa sympathie; tous les moyens étaient bons, pour les humains, après tout. Surtout les magiciens. Les magiciens humains n'étaient-ils après tout pas ceux qui compté parmi leurs rangs les seigneurs de guerre et les sorciers maléfiques les plus dangereux et infâmes de l'histoire?

"J'ai beaucoup changé."

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Re : Les esprits ont besoin de liberté. (Serenos Sombrechant)

Réponse 7 lundi 25 octobre 2021, 18:58:22

"Jeune, petit et fragile… J'ai de la peine à vous croire…"
"Et pourtant, c'est quelque chose que tous les Meisaiens traversent. Certains pensent que cela nous apprend à apprendre à respecter et comprendre les femmes. Certains hommes ne sortent d'ailleurs pas de cette phase, pour des raisons encore inexpliquées."

Il n'essayait évidemment pas d'attirer la sympathie de l'elfe. Il avait vécu un enfer, tout comme lui, mais un enfer différent ; celui où la vengeance était à sa portée. Il n'existait pas une victime d'abus qui, tôt ou tard, ne nourrissait pas d'infliger sa douleur à son agresseur, ne serait-ce que pour lui faire comprendre une part de ce qu'elle avait vécu. Certaines arrivaient à surmonter ce désir de violence, mais d'autres, comme Serenos, ne trouvait de repos qu'une fois sa propre justice faite.

Il n'allait pas encourager Yzmir à se faire justice lui-même, d'une part parce qu'il ne pensait pas que cela lui apporterait la moindre satisfaction, et aussi parce que les répercussions de ces vengeances, pour une personne qui n'avait pas le support d'une armée et de la loi, menaient rarement à un avenir paisible. Les souvenirs de l'elfe ne manquaient pas de lui inspirer le même dégoût qu'il ressentait pour les pires raclures du genre humain, avec leur comportement dépravé, violent, cruel.

L'elfe rompit le contact. Visiblement, il souffrait de cette révélation; non content d'avoir révélé son passé à un étranger qui ne pourrait peut-être pas le comprendre, ou pire encore le juger avec une cruauté brutale, comme la plupart des humains, il avait également admis qu'il avait cherché à duper le Roi. Serenos pris un moment pour évaluer ses options. D'un côté, il pouvait juste rejeter le jeune elfe ; clairement, c'était le résultat auquel il s'attendait, peut-être même qu'il espérait pour maintenir une certaine régularité. D'un autre, peut-être était-il mieux pour lui que cette impression que tous le rejetteraient simplement parce qu'il était un homme soit brisée, laissant la place à une opportunité pour lui de développer des relations plus sincères.

Bien sûr, Serenos opta pour la seconde option. Il n'était pas rancunier, s'il y avait quoi que ce soit à reprocher réellement à l'elfe hormis de vouloir assurer sa propre sécurité, et de plus, pour être tout à fait honnête, il ne voyait pas la différence entre Lilas et Yzmir. Pour lui, les deux visages de l'elfe voulaient simplement être traité convenablement, comme il en avait le droit, dans un monde qui cherchait à l'abattre.

La main du Roi se posa délicatement contre la joue d'Yzmir, caressant délicatement le grain de sa peau, avant qu'il ne se penche sur lui pour poser sur ses lèvres un baiser. Pas quelque chose de lascif ou de dominateur, ou agressif ; juste un baiser. Puis un autre, et finalement un dernier, alors que l'autre bras du Roi se glissait autour des hanches du jeune elfe et l'attirait plus près, finalement le blottissant contre son corps. Les fesses de l'elfe rencontrèrent bientôt la peau chaude de l'abdomen du Roi alors que son dos épousait son torse.

"Vous vous excusez trop, lui dit-il entre deux baisers. Et vous assumez le pire."

Histoire de lui laisser l'opportunité de répondre, il recula légèrement son visage. S'il cherchait encore à s'excuser ou à se justifier, il l'interrompt avec d'autres baisers ; il n'était pas intéressé par ses justifications, et encore moins à le laisser se convaincre d'intentions qui n'étaient pas là. La main du Roi quitta enfin la joue de l'elfe, glissant sur son épaule, son torse, tombant jusqu'à sa hanche avant d'atteindre la cuisse, remontant pour venir effleurer le membre de Lilas. Moins qu'une tentative d'entreprendre une action érotique, il cherchait surtout à lui montrer que son genre ne l'affectait pas dans son attirance envers lui. Ou elle. Eux? Oh, et puis, peu importe. De toute façon, dans sa langue natale, il n'y avait pas de termes pour distinguer le genre des jeunes gens.

"Évidemment, rien ne vous oblige à continuer. On peut rester ici, se laver, puis rejoindre le groupe. Ou rejoindre le groupe tout court. Votre décision."
« Modifié: lundi 25 octobre 2021, 19:45:31 par Serenos Sombrechant »

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Re : Les esprits ont besoin de liberté. (Serenos Sombrechant)

Réponse 8 mardi 07 février 2023, 03:54:48

Il n’avait pas de mal à se mettre à la place d’Yzmir; il était devant un homme qui la dominait de plusieurs mesures, à la fois en taille et en poids ; l’homme devait bien peser huit à dix pierres de plus que lui, en plus d’en faire un bras, sinon deux de plus. Il aurait été raisonnable qu’il le craigne, ne serait-ce que par instinct ; il en aurait fait de même à sa place. Les baisers devinrent graduellement plus passionnés, moment où le Roi en profita pour soulever l’elfe de terre, pressant son corps contre le sien, le ramenant lentement plus près de la plage. Les mains de Serenos se posèrent alors sous les fesses d’Yzmir, plaquant le bas-ventre de celui-ci contre son abdomen. Il pouvait sentir le membre du jeune travesti pulser contre ses muscles, ce qui ne manqua pas de lui arracher un sourire amusé. Sans la moindre gêne, il se pencha sur l’elfe et le souleva davantage pour pouvoir se rendre jusqu’à son cou, au creux duquel il posa un baiser, puis un autre.

Une fois rendu sur le bord de l’eau, le Roi laissa son protéger redescendre, le posant dans l’eau peu profonde, en position assise. Le Roi se plaça alors devant lui, les genoux entre les jambes du bel androgyne, et il s’approcha pour l’embrasser de nouveau, caressant délicatement les cuisses de l’elfe de ses mains calleuses et chaudes. Après quelques baisers supplémentaires, le Roi quitta les lèvres d’Yzmir, puis prit une de ses mains dans la sienne, en baisa la paume, qu’il trouva douce et délicate, avant de le regarder dans les yeux, et poursuivit ses baisers le long de son bras, jusqu’à son épaule, puis son cou de nouveau, cette fois le poussant complètement dans l’eau, mais supportant sa tête d’un bras pour qu’il ne se retrouve pas submergé, et l’embrassa de nouveau.

Yzmir ne tardit pas à sentir quelque chose de dur et chaud se presser contre son sexe et son bas-ventre ; il s’agissait du sexe du Roi. Celui-ci était à l’image de l’homme, proportionnellement à son corps, on ne parlait pas d’un monstre, mais rien de négligeable pour autant. Le membre était déjà près à l’action, et ce depuis que l’elfe s’était aventuré à tripoter le Roi pendant son soi-disant massage.

Après quelques secondes le Roi se releva pour pouvoir enfin retirer son pantalon, lequel lui collait inconfortablement à la peau, s’exhibant complètement à la vue du jeune elfe, et comme pour respecter le tableau, ses jambes étaient également le canvas infortuné de plus de supplices. Après tout, le Roi avait été torturé pendant des mois, il aurait été anormal que certaines parties de son corps aient été laissé intact. D’ailleurs, bien que son appareil viril soit présent à ce moment, il fut une époque où le Roi avait été assez férocement privé, d’une manière qui se voulait définitive, de ses parties génitales. Fort heureusement pour lui, cependant, Mélisende la sorcière avait d’autres plans pour lui qui requéraient un appareil sexuel masculin fonctionnel, ce qui expliquait leur présence et leur apparence qui, comparativement au reste du corps, reflétait l’absence de supplice corporel.

Le Roi regarda un moment l’elfe et, incapable de se retenir d’un brin de vantardise, lui demanda, sur un ton taquin : « Alors, qu’en penses-tu ? Est-ce que tu penses pouvoir me satisfaire ? »

Le changement au tutoiement était évidemment simplement pour encourager l’elfe à se décontracter et à ne pas craindre ses paroles à ce moment-ci. De toute façon, il n’y avait personne pour les entendre. Après, si le jeune androgyne préférait maintenir un ton plus poli avec le Roi, que ce soit pour son propre confort ou par respect, Serenos ne lui en tiendrait pas rigueur. Nombre de ses partenaires continuaient de le vouvoyer dans l’intimité, et certains même l’appelaient par son titre. Va savoir, peut-être même que d’autres personnes demandaient de se faire octroyer des titres pendant leurs ébats, histoire d’enrichir leurs expériences. Apparemment, la femme du Duc de Rolsein insistait pour que son mari l’appelle « petite courtisane » ou une variante du terme pendant leurs ébats, au point que certains croyaient même que le Duc se faisait venir des prostituées pendant plus de vingt ans, avant que la vérité n’éclate, au plus grand embarras de ceux qui ont cru à l’histoire et du couple ducal qui, en retour, s’était fait plus discrets pendant les années qui suivirent.

Le Roi de Meisa regarda Yzmir, souriant légèrement.

« De quoi as-tu envie, Yzmir ? Dis-moi ce qui te tente, qu’importe ce qui te passe par la tête. »

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Re : Les esprits ont besoin de liberté. (Serenos Sombrechant)

Réponse 9 mardi 29 août 2023, 21:49:14

Il n’y avait aucun doute dans l’esprit du Roi qu’Yzmir et lui-même étaient compatibles; d’une part, le jeune elfe était absolument délectable. Sans parler de soumission, ou de passivité, le désir qu’il percevait dans son regard l’assurait qu’il n’y avait aucune hésitation en lui; il le désirait réciproquement. D’autant plus qu’il pouvait très clairement voir le sexe de l’elfe, dressé et avide de caresses promises. Il l’appelait « son Roi », encore et encore, et pour une raison qui lui échappait, ce titre semblait tellement indécent, tellement sensuel lorsqu’il franchissait ces lèvres rosées, ces lèvres pulpeuses, qu’il avait l’impression que le jeune homme lui lançait un charme quelconque. Même si cette pensée frôlait l’exagération, il n’avait peut-être jamais autant voulu être appelé par ce titre par qui que ce soit d’autre.

La langue de l’elfe se posa sur son gland, et si le Roi s’était délecté d’elle lorsqu’ils s’étaient embrassés, la douceur humide de cet organe sur son gland sensible faillit le faire tressaillir. Il avait eu plusieurs aventures par le passé, mais jamais avec un elfe, ou une elfe pour ce que ça vaut. Si les elfes descendaient des fées, il était normal que leur corps partage cette douceur pratiquement inhumaine, et il sentit cette douceur passer sur son membre. Il laissa Yzmir le toucher, à sa guise, sans le brusquer ou le pousser à l’acte; il voulait voir ce que l’elfe lui offrirait de son plein gré.

Un râle de plaisir lui échappa alors que la tête d’Yzmir se rapprocha de son bassin, faisant lentement entrer son gland dans sa bouche, sa main douce, fine et féminine se refermant sur sa hampe, le massant avec une remarquable expertise. Leur regard se croisa un moment, alors qu’il levait les yeux vers lui, et le Roi leva une main pour lui caresser la joue.

« Tu es magnifique, ma fée. »

Il se sentit un brin stupide par son manque d’imagination, mais c’était le mot qui lui était venu alors qu’il regardait ce visage aux traits fins, presque altiers. Plus les choses allaient, et plus sa verge disparaissait dans la bouche de l’elfe, et malgré cette position, malgré ce contexte, il ne sût dire pourquoi, mais même ce geste, cette exquise fellation, avait une grâce digne.

Il remonta la main vers l’oreille de l’Elfe, la caressant lentement d’un doigt, du lobe à la pointe, avant de refaire le même trajet en suivant l’arrière de l’oreille, posant la main sur la tête de son amant. La bouche de l’elfe laissait à chaque passage de plus en plus de salive, et progressait de plus en plus, arrachant un soupir de satisfaction au Roi, dont la verge, ainsi choyée, lui sembla encore plus dure. Et il en voulait plus.

Lentement, la main du Roi se resserra doucement sur la chevelure du jeune elfe, et il l’attira plus près. Il ne cherchait pas à le forcer, bien sûr, mais si Yzmir se laissait faire, graduellement mais surement, sa main n’aurait plus la place; l’épée virile du Roi, graduellement, s’enfonçait dans le fourreau de sa gorge elfique. À un moment sa verge échappa aux lèvres de son amant, et de l’autre main, il l’orienta vers sa bouche, lui laissant quelques brèves secondes pour reprendre haleine avant de presser son gland humide de bave contre ses lèvres et de reprendre sa place dans sa bouche.

Il progressait, encore et encore, jusqu’à ce que le nez de sa petite fée se heurte à son pubis, et recula de nouveau, pour revenir encore, d’avant en arrière. Il lui retira de nouveau sa verge, puis se pencha sur son visage, sa bouche béante et dégoulinante de salive et de lubrifiant naturel, et le Roi plaqua sur cette bouche baveuse un baiser torride, sa poigne se resserrant sur sa chevelure pour le tirer contre sa bouche. C’était un brin agressif, peut-être inconfortable, mais le Roi ne visait pas à lui faire mal, restant prudent de ne pas abimer son amant.

« Je veux te goûter aussi, » dit le Roi entre deux baisers. « Deux doses vaut mieux qu’une. »

Il descendit à genoux, venant l’embrasser de nouveau, ignorant les gadins qui lui malmenaient les genoux, avant de s’assoir sur le sol. Il saisit Yzmir par la main et le tira vers lui, plaquant son dos juvénile contre son torse, et le faisant assoir sur son bassin, jambes indécemment écartées, vulnérables. Le Roi l’embrassa de nouveau, et alors qu’une main se posa sur sa joue pour lui couper toute retraite, l’autre se glissa entre les jambes d’Yzmir, et celui-ci sentit son membre se presser contre la verge poisseuse de salive du Roi, alors qu’il refermait sa main sur les deux organes et les comprimait l’une contre l’autre, massant lentement les verges de haut en bas. La main du Roi quitta sa joue pour se glisser sur son torse, et il pétrit son pectoraux droit, comme le sein d’une femme, massant la peau et taquinant ses tétons durcis.

Après un moment, le torse du Roi se distança du dos de son amant, les caresse prenant fin alors que ses mains descendaient au bassin de l’elfe. Alors que le Roi s’allongeait, celui-ci put se sentir glisser lentement vers l’arrière, puis légèrement soulevé pour que ses jambes passe au dessus des bras du Roi. Lorsqu’il le reposa, les genoux d’Yzmir reposèrent sur ses puissantes épaules, alors que le Roi s’emparait à pleine main de son fessier, massant ces masses de chair élégants et généreuses de ses doigts.

Bientôt, Yzmir put comprendre ce que le Roi voulait dire par « goûter » et « deux doses », car la langue du souverain se cala délicieusement à sa petite entrée et commença à le titiller. Pendant que le Roi s’occupait de son fondement, devant Yzmir, la verge royale attendait, dressée comme un mât, qu’il daigne de s’occuper d’elle.


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