Passer d’une bande délinquants de quartier à un gang aussi important avait demandé beaucoup d’effort et de sacrifice, chaque ruelle avait été conquise à coup de poing et dans la rue le respect est une chose importante. Takumi n’avait rien de plus en horreur que le manque de respect à son égard, il s’était battu pour obtenir ce qu’il avait, il avait même tuer pour asseoir sa domination sur cette boite de nuit et ses alentours, rien ne s’y passait sans son accords et chaque trafic qui s’y faisait devait avoir été validé par lui au préalable.
« Eh ! Boss ! C’est une de nos filles la bonasse qui reçoit un paquet de cash en palpant les couilles d’un mec ? »
Takumi était en train de fumer son cigare devant le club en compagnie d’associés et un de ceux là lui faisait porter son regard sur une scène qu’il avait vu un bon nombre de fois. Il avait assez de putes sous ses ordres pour reconnaître une transaction entre une fille et son client, il la regarda mais de là où il était il ne voyait pas trop son visage mais ses formes ne correspondait pas à une de ses employées. Il avait baisé quasiment toutes les putes qu’il avait à son service, comme il disait il fallait bien tester la marchandise avant de la mettre en circulation et il ne se souvenait pas avoir poser ses mains sur cette croupe vulgaire. :
« Non, je crois pas. On ose me manquer de respect devant mon propre club, putain je vais la déboîter cette salope. Ici c’est notre territoire et on éclate tout ceux qui font du business sans notre accord. »
Il fit signe à deux de ses gars pour le suivre afin d’apprendre les bonnes manières à cette pute indépendante, ça tombait bien qu’elle soit avec un client, il adorait baiser les chiennes devant leur petit copain ou les bâtard qui payait les putes non autorisés.
Le temps qu’il rejoigne la ruelle dans laquelle c’était engouffré la fille et son client, elle était déjà en train de faire son affaire :
« Choppez-le, j’ai envie qu’il regarde. »
Il envoyait ses deux pitbull immobiliser le client pour ne pas qu’il s’enfuit et qu’il regarde bien ce qui allait se passer. En costard blanc, cigare à la bouche et lunette de soleil sur le nez alors qu’on était en pleine nuit, Takumi s’approcha de la fille :
« Alors comme ça, tu viens faire la pute sur mon territoire sans mon accord ? Ce serait regrettable qu’on amoche ton joli minois pour si peu, tu ne trouve pas. »
Il y avait toujours un moyen de régler les choses de manières civilisés :
« File moi soixante-dix pour cent de ce que se connard t’as payé et bosse pour moi et tout se passera bien. On le lâche, on te laisse t’occuper de lui et toi tu deviens une de mes filles. »
Il semblait calme quand il faisait cette proposition mais ça l’énervait déjà qu’on ose venir dans son quartier et se prostituer sans qu’il ne touche rien, ici soit on bossait pour lui et on vendait son cul tranquille soit on finissait le crâne éclaté dans une poubelle.