A genoux devant lui, sa charmante partenaire inspire de nombreuses remarques, tantôt séduisantes, tantôt grasses, mais il a la bonne idée de rester coït, exprimant son affection par des gestes simples. Un sourire, une douce caresse de sa joue, puis de ses cheveux lorsqu'elle est trop basse. La vision de son beau visage, rouge, les yeux brillants d'envie, au sourire à réchauffer le cœur du pire des salopards, sa poitrine, pleine, opulente, entière, n'était pas qu'excitante, elle était inspirante. C'est pour ce genre de vision et de moment, qu'il continuait sa course infinie et défie les éons. Les humains, dans leur vie fugace et leur mémoire faillible, oublient de chérir ce moment. Marguerite ne le sait pas -et serait-elle charmée de le savoir ? - mais cet instant présent, alors qu'elle défroque le pérégrin, restera gravé dans la mémoire de Grayle pour les millénaires à venir, bien longtemps après que tout souvenir du royaume dans lequel elle vit soit effacé de la mémoire collective.
- .. Surtout ne vous retenez pas mon beau prince. Ce soir, vous ferez de moi ce qui vous voulez.
Il souffle du nez, tout sourire, apaisé, l’œil brillant d'excitation. Ses doigts se referment doucement sur les cheveux de la brune, alors qu'elle l'avale doucement. Il avait aimé qu'elle reprenne ses formulations pour présenter ses "hommages". Elle avait de l'esprit.
- Ce soir seulement ? Dit-il d'un air malin, la voix charmante. Une nuit est bien trop courte pour tout ce que j'ai envie de te dire et te faire, Marguerite, hm... pourquoi pas une semaine ? reprend-t-il, sincère. Sa poigne douce est devenue puissante, et la belle paysanne à genoux, même si elle souhaitant répondre, ne le peut pas, le mâle l'empêchant de reculer trop son visage. Seule solution pour elle, la fuite en avant. Et alors que son vit rempli la belle bouche de sa modeste partenaire, il ne peut s'empêcher de parler, ses phrases s'accompagnant de coups de bassins doux et langoureux, gagnant lentement et progressivement en intensité.
- Le temps qu'il faut, je peux t'aider à la ferme et aux champs... pêcher, garder les moutons, couper le bois, faire à manger... et bien m'occuper de toi... hum... matin, midi et soir... je peux être... très dévoué... ah...
Elle est douée. Ses lèvres sont accueillantes, sa langue est un délice. Son sexe est en feu, une délicieuse chaleur, et une envie pressante, presque douloureuse, remontant de ses fesses jusqu'à son bassin, aiguë, irrésistible. Les coups de bassin de Grayle deviennent puissants mais pas brutaux, alors que subtilement, il devient celui dictant le rythme, le nez de la belle cognant sans douleur contre son bas ventre musclé. Les gargouillis rejoignent les soupirs, et les grognements, alors que le chevalier se transforme en pillard et que l'hôte devient captive de raid. Elle doit s'accrocher à lui, respirant du nez.
- J'avais envie d'être doux, mais tu m'excite trop... promis... je me rattraperais... dit-il d'un air faussement peiné. La fellation s'est transformée en irrumation, alors que le vit se perd jusque dans les tréfonds de la gorge de la belle, poliment utilisée et manipulée par l'homme, qui continue de caresser ses cheveux et sa nuque.
A peine quelques minutes après son agenouillement, la jeune femme put sentir la verge masculine se durcir et se tendre, puis pulser, alors qu'un liquide brûlant, et surprenamment savoureux, ne se répande contre sa langue. Grayle, à demi-enfoncé, pour pouvoir contempler le visage de la Grayle, semblait à la fois soulagé et en proie à une délicieuse douleur. Un second soupir annonça un autre jet, puis un troisième.
La jeune Marguerite le découvrait maintenant seulement, mais l'immortalité du pérégrin se traduisait également par une endurance de l'ordre du divin, et surtout, une vigueur surnaturelle. L'humain foutrait comme un minotaure. Rapidement, la pression força l'homme à reculer, et c'est le menton, puis le cou, qui furent aspergée. Une partie des fluides coulèrent paresseusement sur la poitrine de la belle. Il vit son regard, trahissant multiples exclamations et interrogations, et ne put s'empêcher de pousser un rire clair.
- Tu m'avais bien dit de ne pas me retenir... il se mit à sourire, soupirant, comme délivré d'un poids trop lourd pour lui, le visage rouge, plein de sueur, et le sexe toujours et dressé, pulsante et menaçante matraque de chair dirigée vers la fermière comme une arme.
- Ah... par la déesse, Marguerite... il se mordit la lèvre inférieure je serais prêt à te défendre contre une armée entière...
Il avait déjà envie de la soulever et de la prendre ici, contre le mur, sans ambage, ou de jouer de sa force pour la projeter contre le lit, et de baptiser ce dernier de leurs amours... car il ne comptait pas s'arrêter de si tôt. Le chevalier était lancé en croisade.