La cavalcade suit un rythme effréné alors que le temps s'égrène, lui remuant les entrailles avec la vigueur d'un Minotaure sous stimulant. Savourant chaque câlin que ses petites fesses font sur ma queue maculée de son liquide gluant. Les martèlements violents contre son derrière, infatigables, laissent maintenant des rougeurs écarlates sur sa peau, ses cuisses, tout comme son téton en qui en plus de pointer devient également fatigué d'être malmené sans répit. Pour une torture orgasmique.
A l'intérieur, je peux sentir la chaleur de son rectum soumettre sa compression autour de ma verge pour mieux l'étrangler, le tenir en étau pour lui extirper plus vite sa semence. Je lève mon genou contre l'intérieur du sien pour relever sa jambe, afin d'ouvrir davantage son vagin qui subit des claques cinglantes, les doigts raclant ses parois, ajoutant même le pouce pour rouler sur son clitoris durci par l'excitation, ils la baise comme si deux autres hommes venaient insérer leur pénis en elle avec la percussion d'un bélier puissant. Son corps n'est qu'une grosse balle de chair tambourinée de chaque côté, un tennis odieusement pervers et violent.
Mes bras l'entourent toujours, la prise d'un ours viril qui peut la briser en mille morceaux, respirant toujours plus fort à son rythme, mon torse vibre contre son dos pour faire rouler mes grognements, qui prennent des décibels à mesure que je m'approche de la jouissance, imminente.
Elle est devenue complètement folle. De moi, de ma queue, de mes violences. Un viol qui se transforme en coït animal. Hurlant sa soumission au moindres de mes gestes, comme si elle n'était qu'un instrument docile à tous mes plaisirs. Et je compte bien en profiter aussi. Un jeu de rôles vraiment pervers, mais amusant. Comment ne pas jubiler de plaisir quand sa soumise hurle le sien pour me demander de recommencer ?
- Mais oui pétasse, je vais continuer à te rabaisser. Même si tu es déjà plus bas que terre. Tout le monde va voir que tu n'es juste qu'une traînée qu'on peut froisser indéfiniment, une salope complètement timbrée folle de la bite de son agresseur.
Grondant comme un fauve, mes coups de reins s'accélèrent alors que je sens l'orgasme monter, encore, une ultime fois, m'empêchant de parler davantage, simplement poussé par la seule action singulière et primitive et lui défoncer le cul, afin d'assouvir le désir brûlant de jouir de nouveau.
- Han, han...GRAAH, putain, OUI ! Tu le veux mon sperme ? Supplies-moi, catin !
Quatre coups de reins féroces et bien plus violents lui matraquent les hanches et déforment son fessier avant d'y rester au fond pour lui hurler mon dernier orgasme. Mon corps entier se rétracte alors qu'elle est contre moi, le dos, le visage ruisselant de sueur contre sa crinière où ses grandes oreilles subissent une douche de salive à l'expiration de mon feule bestial. Après plusieurs bruits qui trahissent les jets de spermes brulants dans le couloir de son postérieur pour y incinérer tout sur son passage, le surplus va très vite dégueuler pour souiller nos jambes et mes bourses, collées contre le dos de ma main qui enfonce ses doigts dans le fond de sa chatte depuis le début de l'orgasme. Perforé ainsi de part en part.
Mon frein continue de bruler et cracher son fluide épais, et après un énième coup de rein qui résonne dans un clapotement visqueux et outrageusement abondant, je me retire, une longue lame saturée par mon sperme dans une éclaboussure odieuse tout comme mes doigts noyés de cyprine, pour m'allonger sur le dos. Ca y est, je suis vide.
- Bon sang... C'est incroyable de te baiser.
Le torse gonfle et dégonfle irrégulièrement, alors qu'elle est laissée lamentablement sur le côté, le corps relâché par mon étreinte musclée, comme une poupée de chiffon que j'aurai froissé. J'entends le téléphone vibrer, annonçant que la batterie arrive dans ses réserves. Je me redresse doucement, pour la surplomber de toute ma masse, et lui tapoter d'un geste humiliant le crâne, avec ma queue toute molle, crachant ponctuellement son venin sur son visage.
- Gentil chien-chien, j'ai fini. Que je finis par dire, magnanime.
Tirant ses queux vers moi, je lui assène une gifle douloureuse pour remercier à ma façon ce cul tendu amoureusement, qui continue de vomir et essayer de contracter son anus comme il peut. Avant de ricaner dans ma barbe pendant que je remet mes vêtements, et m'assurer que la vidéo est bien enregistré.
- Héhé, c'est dans la boite. Fais très attention, ma petite pute, je risque de repasser... C'est même certain.
Et sur ces mots, je la laisse sans lui laisser un geste de gratitude et enfin quitter son établissement. Je m'envole, pendant de longues minutes alors que mes yeux reprennent leur couleur d'origine. Mon sourire carnassier disparait, et mon corps se relâche. Arrivant en haut d'un building, il faisait déjà nuit... Mon corps tremble, il me remercie d'être aussi apaisé. Mais mon esprit... Mon esprit est bouffé par la culpabilité.
- Qu'est-ce que j'ai fait...
C'est horrible. Et c'est tout le temps ce calvaire qui m'anime. A force, j'ai construit un espèce de déni qui me sert lamentablement d'armure quand ces moments arrivent. Il n'y a rien qui m'empêche de continuer, même pas ma morale, même pas ma motivation, je perds le contrôle et c'est un trou noir jusqu'à ce que le mal soit fait. C'est terriblement, mais incroyablement bon. Comme un espèce de contrat, mon âme que j'aurai vendu au diable simplement pour savourer ce moment.
Un odieux moment de répit avant de recommencer, malgré moi.