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[TERRE] Seikusu

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[TERRE] Seikusu

mardi 04 juin 2019, 20:06:03

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Seikusu

  • Introduction

Commune du Japon située tout au nord de la Préfecture de Kyoto, Seikusu n'est pas surnommée « La Nouvelle-Roswell » pour rien. Longtemps ville méconnue, Seikusu s'est peu à peu construite dans une indifférence volontaire. Néanmoins, suite à la Seconde Guerre Mondiale, la ville a été reconstruite, et, depuis, attire son lot de migrants, à tel point que les secrets entourant la ville sont de plus en plus connues. Désormais, de plus en plus de gens se rendent dans cette ville, qui est devenue en quelques années l'objet de quantité de rumeurs et de faits divers... Ainsi qu'une plaque tournante de la criminalité organisée internationale.

  • Position Géographique

Seikusu se situe dans la Préfecture de Kyoto, qui se trouve sur l'île principale du Japon, Honshū, au nord de ladite préfecture, dans une baie reculée située près d'une solide montagne, le Mont Komori


C'est une région très montagneuse et très forestière, de sorte que Seikusu n'est pas entourée par beaucoup d'autres communes d'importance. Iwagahana reste la ville la plus proche en descendant plus au sud le long de la côte. En allant au nord, de l'autre côté de la montagne, on trouve la petite ville provinciale de Rokumanbu. Et, entre les deux, vous avez donc la glorieuse commune de Seikusu.

  • Histoire

I – L'èRE JŌMON : LE SANCTUAIRE DES MAMMOUTHS (-15 000)

En remontant aux origines profondes, on réalise que Seikusu n'existait pas, jadis. Pour autant, les étranges phénomènes quantiques qui ont lieu de nos jours étaient déjà présents à l'époque. Il existait ainsi, aux origines, quelques Failles, mais qui n'avaient pas l'importance qu'on leur connaît maintenant. Ces premières Failles, qui permettaient de relier la Terre à Terra, étaient embryonnaires, presque microscopiques, et ne permettaient guère que de faire passer, par inadvertance, des microbes, voire de petits animaux, comme des lapins.

à cette époque, les Japonais vivaient en compagnie de mammouths, et les premiers signes d'activité humaine autour de Seikusu vinrent de chasseurs-cueilleurs, attirés par la recrudescence étrange de mammouths dans cette région. Nous nous situons alors pendant l'ère Jōmon, soit -15 000 ans avant Jésus-Christ. Rares étaient alors les habitants de l'époque à s'attarder près de la région nous intéressant, en raison des mammouths. Un village s'établit à proximité, et, chaque soir, ils purent observer de curieux phénomènes lumineux émanant du côté de cette baie, où des lumières brillaient furieusement la nuit. Plusieurs expéditions eurent lieu pour tenter d'expliquer ce phénomène, et surtout pour essayer d'obtenir de la nourriture. En effet, le gibier était plutôt rare par ici, et, près de la région des mammouths, on trouvait quantité d'animaux consommables... Mais aussi d'étranges créatures, monstrueuses pour certaines. Nul doute que les mammouths avaient en réalité pour fonction de protéger les humains contre les monstres émanant de ce sanctuaire interdit, et, peu à peu, les anciens du village interdirent aux autres de s'y rendre.

En réalité, ce que les Japonais de l'époque ne pouvaient pas savoir, c'est que les Failles présentes étaient un accident, un résidus d'une très ancienne bataille, qui avait jadis eu lieu ici, lors de la guerre contre les Grands Anciens. Et c'était ici, dans cette région, que les Dieux et les Anges avaient réussi à sceller un Grand Ancien, à l'aide d'une magie puissante, bien trop puissante pour être pleinement contrôlée, et qui avait abouti à la formation de ces Failles, des phénomènes naturels. Amaterasu fut chargée de surveiller ces Failles, et, alors que la population du Japon commençait à se développer et à se sédentariser, Seikusu, avant même d'exister, avant même d'avoir un nom officiel, connut sa première bataille, une bataille légendaire, figurant parmi les plus grands mythes du Japon : la lutte entre Jinmu et Nagasunehiko.

II – LA FONDATION DU JAPON : LE MYTHE DU PREMIER EMPEREUR (-600)


Jinmu est une figure mythique du Japon. Descendant direct d'Amaterasu, il est considéré comme le fondateur du Japon, le Premier Empereur. Bien qu'aucun document historique n'ait jamais pu prouver son existence, son histoire est connue. Jinmu est né au sud du Japon, dans l'île de Kyūshū, et, avec ses frères, décida de migrer vers l'est, à la recherche de terres fertiles. Là, lui et ses frères se heurtèrent à un seigneur local violent, le vil Nagasunehiko, « L'Homme aux longues jambes », qui tua l'un des frères de Jinmu, Itsuse.

Ne pouvant vaincre Nagasunehiko, Jinmu et ses amis furent guidés par un corbeau légendaire, Yatagarasu, symbole du soleil, et en réalité la main d'Amaterasu, qui se chargea de guider Jinmu à Yamato, une terre sacrée. Une terre qui permet en effet de rejoindre la résidence éternelle des Dieux, le Takama-ga-hara. Jinmu, tout en s'y rendant, parvint à fédérer autour de lui quantité de villages et de petits seigneurs, qui étaient opprimés par Nagasunehiko. Ce dernier s'était, de son côté, lancé dans une vaste conquête du Japon, en usant de sinistres pouvoirs magiques, et avait chargé son meilleur disciple, Nigihayahi, de retrouver Jinmu, et de le tuer.

Jinmu, de son côté, parvint à rejoindre Yamato, et y rencontra Amaterasu. La Grande Déesse lui expliqua qu'il était son descendant, et que le Japon était une terre sacrée menacée par des démons très anciens et très puissants... Des démons qui menaceraient à jamais le cœur des hommes, car, même si Amaterasu avait réussi à les sceller, les démons revenaient toujours. Elle lui expliqua que Nagasunehiko en était la preuve. C'était un humain qui avait réussi à réunir autour de lui une importante population, car il avait jadis un voyage initiatique qui l'avait amené dans une région isolée du Japon, au nord, dans le « sanctuaire des mammouths », où il avait obtenu des pouvoirs redoutables. Seul Jinmu pouvait vaincre Nagasunehiko, mais, pour cela, il avait besoin de l'aide d'Amaterasu, qui, en conséquence, remit à Jinmu trois reliques légendaires :

Yata no Kagami, le Miroir. Un objet d'une puissance immense, qui permit jadis à Amaterasu de retrouver la foi. Un Miroir capable de montrer la sagesse et de percer à travers les voiles de l'ignorance, des doutes, et de la peur ;
Magatama, le Bijou. Un objet sacré, qu'Amaterasu portait autour du cou, et qui assurerait à quiconque le porte fertilité et longue vie ;
Kusanagi, l'épée. Aussi importante au Japon que peut l'être Excalibur en Angleterre ou Durandal en France, Kusanagi était l'arme donnée par Amaterasu à Jinmu pour l'aider à combattre les menaces du Japon.

Ces trois reliques lui furent remis, à charge pour lui de les utiliser pour fédérer le Japon, vaincre les tyrans et les mauvais esprits le hantant, les yōkai. Jinmu les accepta avec humilité, et, alors qu'il revenait chargé d'espoir du sanctuaire, il vit que Yamato, la terre sacrée, avait été envahie par les forces de Nigihayahi. Le disciple de son ennemi avait réussi à s'emparer de Yamato, et ses hommes s'en prirent à Jinmu. Pourtant, alors qu'ils se rapprochaient de lui, ils furent tous incapables de porter la main sur lui. Yata no Kagami les envahit d'une lueur étincelante, chassant les démons en eux, et, fous de douleur et de honte devant les crimes qu'ils avaient commis en l'honneur d'un despote, ils s'agenouillèrent devant Jinmu, réclamant sa clémence. Et, peu à peu, Jinmu s'avança, au milieu d'une armée incapable de le toucher.

Incrédule, Nigihayahi vit son armée s'écarter devant ce simple homme, et brandit son épée, descendant des marches de son trône, bien décidé à en finir lui-même. Mais, comme les autres, il s'inclina devant la marche de Jinmu, et la vérité s'imposa à lui. Nigihayahi pleura alors, et tomba à genoux devant Jinmu, implorant son pardon.

Les jalons de l'Empire furent posés, mais Jinmu savait que la véritable bataille était encore à venir. Parmi les premiers décrets qu'il signa, il ordonna la mise à mort de Nagasunehiko, expliquant que, désormais, dans la civilisation japonaise, aucune exécution ne devrait être décidée aléatoirement, la vie et la mort relevant de la seule main d'Amaterasu, et donc, par extension, de l'Empereur, et des autorités légitimes. Jinmu savait que Nagasunehiko avait fui, et savait où il s'était rendu. Il ordonna donc à Nigihayahi de veiller sur Yamato pendant son absence, et partit dans les contrées sauvages.

Amaterasu ne lui avait pas menti. En traquant Nagasunehiko, Jinmu vit des terres ravagées par le manque de culture, par la souffrance, et par le malheur... Ainsi que par des démons face à qui les effets bienveillants du Miroir étaient inutiles. Il soigna autant qu'il put à l'aide du Bijou, et tua les démons à l'aide de Kusanagi, sa légende se répandant peu à peu, tandis qu'il marchait vers le nord, vers le Sanctuaire des Mammouths, toujours guidé par le fidèle Yatagarasu, son corbeau.

C'est ainsi que les pas de Jinmu le guidèrent vers un spectacle terrifiant. Nagasunehiko n'avait pas traîné, et avait rassemblé autour de lui une foule de zélotes, qu'il avait sacrifié, absorbant leurs âmes pour augmenter ses propres pouvoirs magiques, tout en massacrant quantité de mammouths. Jinmu affronta au milieu d'une armée de monstres, affrontant quantité de yōkai, jusqu'à se retrouver, finalement, devant Nagasunehiko, au bout d'une lutte interminable, et qui l'avait totalement épuisé.

Au-dessus d'eux, flottait une immense planète. Les sorts de Nagasunehiko avaient permis de briser les Murs, d'élargir de manière incommensurable les Failles séparant leur planète de cet autre monde. Nagasunehiko voulait que les deux planètes se fracassent, afin d'engendrer une faille structurelle qui libérait son Maître. L'homme lui expliqua qu'Amaterasu n'était pas digne de son respect, et qu'il avait jadis servi cette dernière. En réalité, expliqua-t-il, il était le premier choix d'Amaterasu avant le sien, et avait été envoyé ici pour sceller définitivement les Failles... Mais, en le faisant, il était tombé en contact avec des forces supérieures, qui dépassaient l'entendement, et qui avaient réussi à lui montrer la vérité. Nagasunehiko montra alors à Jinmu la vérité, la vérité sur les pouvoirs cosmiques infinis des Grands Anciens.. Mais, contrairement à son ennemi, Jinmu ne céda pas à la peur. Il lui fit face, la repoussa, et retrouva en lui la force de se battre, une force infinie, qui l'amena à affronter le mage et ses sortilèges surpuissants, jusqu'à réussir à le tuer.

Les Failles se refermèrent alors, mais sans disparaître. Ce que Nagasunehiko avait fait était irréversible, et Amaterasu apparut alors, en expliquant à Jinmu qu'il lui revenait de protéger ce sanctuaire, maintenant que les mammouths avaient été tués. Jinmu accepta cette tâche, et, après bien des années, retourna à Yamato. Il fut couronné Premier Empereur au Palais de Kashihara, et chargea les descendants de Nigihayahi de veiller sur le Japon... Et notamment sur cette région perdue au nord. Le Premier Empereur commença ensuite à régner sur le Japon pendant la majeure partie de sa vie, jusqu'à léguer ensuite le pouvoir à ses enfants, et par partir... Sans jamais revenir.

Jinmu partit en réalité là où sa vie avait changé, là où il avait vu les menaces infinies, le Maître de Nagasunehiko, afin de s'assurer personnellement que plus jamais ce monstre, qui hantait désormais de plus en plus ses nuits, ne revienne un jour à la vie.

III – LA CRéATION ET LA DISPARITION DE SEIKUSU : LE CLAN MONONOBE

En devenant un pays, le Japon commença à avoir des relations internationales avec d'autres puissances, comme les royaumes de Corée, ou encore le plus vieil Empire du monde : la Chine. Le bouddhisme fut importé des Chinois, en même temps que d'autres mouvements religieux ou philosophiques chinois, tels le taoïsme, ou le confucianisme, se heurtant au shintoïsme japonais. Des oppositions religieuses qui devinrent ensuite des luttes politiques, en opposant principalement deux clans : le Clan Mononobe, favorable au shintoïsme, opposé au bouddhisme, au Clan Soga, qui était, de son côté, favorable au bouddhisme. Ce fond de guerre religieuse opposait surtout en réalité les premières grandes familles aristocratiques du Japon pour le contrôle du pays... Mais aussi pour d'autres intérêts.

Les Soga savaient que les Mononobe dissimulaient des parchemins secrets, et voulaient récupérer les reliques légendaires de Jinmu. Les trois reliques confiées par Amaterasu, et qui avaient permis à Jinmu de fédérer le pays autour de sa personne, et de repousser les démons. Et les Mononobe, eux, avaient aidé Jinmu à dissimuler les reliques, mais, surtout, à effacer des archives impériales toute trace du périple de Jinmu, et de sa lutte contre Nagasunehiko. Les Mononobe avaient surtout aidé à fonder des petits villages reculés dans uen région isolée, que les Soga tentaient de trouver. Cette région, bien entendu, était celle où, jadis, Jinmu avait réussi à vaincre Nagasunehiko. Les mammouths ayant disparu, c'est aux hommes qu'ils revenaient de défendre la région, et, pour empêcher que les Failles ne s'étendent, les Mononobe construisirent une ville dans la région, et effacèrent, là encore, toute trace de cette ville dans les archives impériales.

Ils savaient que, malgré la mort de Nagasunehiko, les Failles étaient toujours là, et entreprirent de le sceller, en formant des murs, et en développant une ville, afin que la civilisation et le développement ne permettent de stabiliser ces Failles.

Entre-temps, la guerre civile amena à un changement de dynastie et le clan des Mononobe disparut à l'échelle nationale... Mais en emportant avec lui ses secrets.

IV – LA DESTRUCTION DE SEIKUSU PENDANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE

Les véritables origines de Seikusu se perdirent peu à peu, et, au fur et à mesure que les siècles passèrent, la ville devint simplement une ville comme les autres... Avec cette particularité qu'il existait encore des Failles. Le clan Mononobe, qui avait permis la construction de la ville, se chargeait de surveiller ces Failles, tâche que le clan prit très au sérieux, et, au fur et à mesure que les années, puis les siècles, passèrent, Seikusu tint bon. La ville fut toutefois la cible de menaces et d'invasions, contraignant les seigneurs locaux à édifier, le long de la montagne, un fort qui la protégea des attaques externes : Muramasa-jo.

La ville s'étendit tout le long de la baie, tirant ses ressources de la pêche, et des grottes filant sous la montagne, abritant des ressources minérales qui permit à Seikusu d'avoir une industrie.

Sous l'ère Meiji, le Japon commença à sortir d'une longue politique isolationniste, et par tolérer davantage la présence d'étrangers. Seikusu était alors un port important au nord du Japon, car cette partie du pays abritait peu de villes importantes et prospères. De plus, Seikusu avait l'avantage d'être très isolée, étant entourée de montagnes, donnant à la ville un charme typique, attira&nt beaucoup d'étrangers et de négociants. Ce fut donc sous l'ère Meiji que Seikusu commença à devenir une ville de premier plan au niveau touristique.

La Seconde Guerre Mondiale éclata ensuite, et Seikusu disposait alors d'usines d'armements. En effet, la ville avait, historiquement, grâce à ses gisements miniers, développé beaucoup d'ateliers permettant de fabriquer des armures et des épées. Et, avec le développement de la technologie, Seikusu passa aux armes à feu et aux véhicules militaires. Ainsi, quand la Seconde Guerre Mondiale éclata, Seikusu fut une cible de choix pour les Américains, d'autant plus que, par sa position reculée, elle ne disposait pas de beaucoup de défenses.

Même si les Alliés n'ont jamais fait de débarquement au Japon, on estime que les pertes humaines liées aux bombardements américains firent entre 250 000 et 900 000 morts.

Les bombardements de Seikusu s'inscrivirent dans le cadre de l'Opération Matterhorn, l'une des premières opérations stratégiques d'importance de bombardements de l'Empire japonais après le raid de Doolittle, et qui visaient à affaiblir le Japon. Depuis la Chine, notamment, de redoutables Boeing B-29 Superfortress abattirent le feu et le chaos sur le Japon. épaisses forteresses volantes, les B-29 disposaient d'une capacité terrifiante de stockage d'armement, puisqu'ils pouvaient larguer, individuellement, jusqu'à 9 000 kilos de bombes.

Seikusu fut victime d'un raid du XXI Bomber Commander, l'unité aérienne la plus puissante du monde, qui fit pleuvoir sur Seikusu, ainsi que sur d'autres villes japonaises, comme Nagoya, des bombes incendiaires. Seikusu, qui avait encore beaucoup de maisons en bois, se transforma en une torchère géante. On estime que, en moyenne, 40% de la superficie des villes japonaises touchées par les bombardements furent détruits. Mais Seikusu atteignit un score beaucoup plus élevé, puisque, après les bombardements, ce fut plus de 80% de la ville qui ne fut plus que cendres et poussières. Sous l'effet du blocus naval, qui avait déjà fait s'effondrer la communauté locale, l'incendie acheva de détruire Seikusu.

En quelques nuits, il y eut des milliers de morts, ce qui eut surtout pour conséquence inattendue de provoquer une réouverture des Failles. Pendant des siècles, les gardiens de Seikusu avaient contribué à les colmater, et presque à les faire disparaître... Mais il suffit de quelques jours pour réduire à néant l'effort de plusieurs siècles, voire millénaires.

Puis, le 26 juillet 1945, les états-Unis, l'Angleterre, et la Chine, ordonnèrent la capitulation du Japon et la destitution de l'Empereur, Hirohito, par le biais de la déclaration de Potsdam, menaçant le Japon des plus grandes menaces en cas de refus. Et, dès le 28 Juillet, le Japon, qui était déjà dans une situation catastrophique, refusa l'ultimatum.

Et, le 6 août 1945, trois B-29 se déployèrent dans le ciel d'Hiroshima, ville connue pour ses arts et sa culture, et rayèrent la ville de la carte.

L'utilisation de la bombe eut les conséquences que tout un chacun connaît, mais en eut aussi d'autres. Des dizaines de milliers de vies furent détruites instantanément, tandis qu'une terrible onde de choc se diffusa sur des kilomètres entiers. Les sceaux jadis posés par les Mononobe pour retenir les Failles situées à Seikusu ne tinrent plus, et éclatèrent définitivement en éclats, sur une ville en ruines. Le gouvernement japonais refusa d'agir, et, après le second ultimatum adressé par les Américains aux Japonais, Nagasaki fut également rayée de la carte, trois jours après la destruction d'Hiroshima.

Les Failles de Seikusu se regroupèrent alors en une Faille béante, et la ville toute entière disparut

Deux jours après le bombardement de Nagasaki (le 8 août 1945), les Soviétiques envahirent la Mandchourie, acculant davantage le Japon. Et, le 14 août, le Japon capitula, finalement, alors que les Américains menaçaient de transformer tout le Japon en un immense champignon atomique.

Dans la nuit du 9 au 14 août 1945, l'Empereur réunit son état-major pour annoncer son intention de se rendre. Ce que l'Histoire a dissimulé, en revanche, c'est que, avant d'organiser cette réunion, Hirohito reçut une visite inattendue au sein du Palais Impérial. Alors que l'Empereur était désespéré, il avait vu, le matin, un corbeau se pencher sur l'un des arbres des jardins du palais, sans savoir qu'il s'agissait de Yatagarasu.

Amaterasu se manifesta devant Hirohito, à travers Jinmu, qui lui annonça que cette folie devait cesser. Jinmu lui montra qu'une menace bien plus grande encore que les bombes atomiques avait lieu à Seikusu. Un œil noir flottait dans le ciel, au milieu de nuages extrêmement sombres. Il y avait tout simplement eu bien trop de morts sur la Terre, et bien trop au Japon, et ce en bien trop peu de temps. Or, la vie n'était pas que quelque chose de purement matérialiste. L'équilibre avait été rompu, et, si une autre bombe atomique venait à éclater, les Failles présentes à Seikusu engloutiraient le monde entier.

Le Japon capitula donc, mettant fin à la guerre... Et la Grande Faille fut refermée, ramenant Seikusu dans sa réalité.

Mais, cette fois-ci, les Failles étaient bien plus nombreuses qu'auparavant.

V – LA RECONSTRUCTION DE SEIKUSU

Après la capitulation d'Hirohito, le Japon était dans une situation particulièrement critique. Quasiment toutes ses villes avaient été détruites, il n'existait plus aucun réseau de distribution, et une famine terrible gagna tout le pays, totalement ruiné. Et, à cette époque, la Guerre Froide avait déjà éclaté, avec le risque sérieux que le communisme ne se répande au Japon, au vu de l'intérêt renouvelé de Staline pour le Japon, dont les troupes étaient encore dans la Mandchourie, en Chine. Il apparut très rapidement pour les stratèges américains que le Japon devait être sous la houlette américaine, afin de concurrencer la menace soviétique et chinoise.

Le 19 août 1945, une vingtaine de dignitaires japonais rencontrèrent à Manille le Général Douglas MacArthur, qui fut le commandant suprême des forces alliées, et qui fut chargé par le Président Truman d'administrer le Japon. Parmi les sujets évoqués, il y en avait un qui fut écarté des retranscriptions officielles, relative à une ville s'appelant « Seikusu ». Le dossier passa des mains de MacArthur aux mains du Président Truman le jour même

Dès la fin du mois d'Août, les Américains arrivèrent au Japon, et commencèrent par assurer la redistribution de la nourriture. MacArthur se rendit en personne à Seikusu, accompagné de beaucoup d'hommes. Tandis que le pays se reconstruisait, Seikusu fut reconstruite.

C'est à cet instant que le crime organisé tira son épingle du jeu, et ce d'autant plus que MacArthur avait pris la décision de désarmer toute l'armée japonaise, et de dissoudre les forces de police en grande partie.

Les Yakuzas avaient gagné en puissance à Seikusu bien avant la Seconde Guerre Mondiale, notamment à travers un clan qui descendait directement des Mononobe, le clan des Guramu. Les Guramu disposaient notamment d'un dojo formant des guerriers d'élite pour surveiller la région, et lutter contre l'émergence des Failles.

Et, outre Seikusu, les Américains se retrouvèrent rapidement confrontés à plusieurs problèmes majeurs :

Tout d'abord, les locaux ne les aimaient pas du tout,
Ensuite, les Américains étaient très mal implantés sur place,
Enfin, et surtout, le communisme qui avait commencé à éclore au Japon avant la guerre, éclata pendant la période de l'occupation.

L'Histoire officielle explique que MacArthur parvint à museler les syndicats ouvriers grâce à son charisme. La réalité, ce fut surtout que les Américains demandèrent l'aide des Yakuzas, qui avaient la chance d'être très bien implantés dans le Japon, et qui, de fait, étaient déjà au cœur d'importants trafics en tout genre : prostitution, drogues, ou tout simplement nourriture, que ce soit pour les simples habitants, ou pour les soldats américains.

Surtout, si les Yakuzas n'aiment pas les Occidentaux, ils aimaient encore moins les communistes, et se chargèrent de disloquer les syndicats, et de protéger le pays, devenant ainsi les nouveaux policiers de l'après-guerre. Ils surent ainsi parfaitement tirer leurs épingles du jeu, notamment pour récupérer quantité de terrains et de propriétés immobilières. En effet, du fait des bombardements américains, beaucoup de structures administratives avaient disparu, provoquant la destruction des registres d'actes authentiques, ou des matrices cadastrales. Dès lors, il était impossible d'affirmer avec certitude que tel ou tel terrain appartenait bien à telle ou telle personne.

à Seikusu, ville coupée du reste du Japon, les clans yakuzas se partagèrent littéralement la ville comme un gros gâteau, avec la bienveillance de l'armée américaine. Il n'y avait tout simplement plus de policiers, et Seikusu était vitale pour les Alliés, non seulement parce qu'elle était au Nord, proche de la Chine, et marquée par une inflation communiste galopante (les Russes avaient commencé à atterrir massivement à Seikusu au début du 20ème siècle), mais aussi parce qu'il y avait toujours ce problème de Failles dimensionnelles, et qui nécessitait de rapidement reconstruire la ville.

Quasiment tous les terrains de Seikusu furent donnés aux grandes familles yakuzas, et quasiment tous les bâtiments construits ensuite appartenaient donc, en définitive, aux Yakuzas. Ceci allait du simple logement social aux hôtels de police, en passant par les épiceries, les commerces, les stations-essences... L'argent des Yakuzas fut réinjecté dans le circuit légal pour accélérer la reconstruction, et la ville entière passa sous la tutelle des Yakuzas. Le geste le plus significatif fut sans doute le rachat, par les Yakuzas, de Muramasa-jo, le château-fort historique de la ville.

Les Américains construisirent une base militaire à proximité de la ville, près de la mer, Seikusu Base Camp, pour les raisons précédemment évoquées : la menace communiste... Et la menace qui ne figurait dans aucun rapport officiel, mais dont tout le monde avait bien conscience.

C'est à cette époque que Seikusu commença à devenir la cible de multiples agences d'espionnage, aussi bien internationales que locales.

VI – LA « NOUVELLE-ROSWELL »

Aujourd'hui, Seikusu s'est guérie des cicatrices de la Seconde Guerre Mondiale. La ville a su se reconstruire, et se développe de plus en plus. Elle est très attractive pour les touristes, et mène d'importants programmes visant à favoriser l'immigration, notamment des partenariats entre son université et d'autres universités internationales. C'est une ville qui a su se reconstruire pour devenir l'une des plus compétitives du Japon. Bien sûr, elle n'est pas encore au niveau des principales villes du pays, comme Tokyo, Osaka, ou Nagoya, mais bénéficie surtout d'une bonne position, qui lui permet notamment de prospecter dans la région environnante.

Pour autant, tout est loin d'être rose. L'ouverture du Japon à la mondialisation a aussi amené la criminalité locale à s'externaliser. Les clans yakuzas de Seikusu, qui ont longtemps cru pouvoir garder tout le gâteau pour eux, se heurtent à une concurrence rude, qui fait que les autorités locales ne sont plus aussi bienveillantes envers eux. Les clans yakuzas se sont surtout trop régulièrement affrontés, à tel point que, au moment de l'adoption de la loi Antigang en 1992, Seikusu revenait souvent au cœur des débats. Les Yakuzas ont perdu de l'influence, permettant à d'autres criminels internationaux de venir les concurrencer.

Les Failles, elles, sont toujours présentes, et permettent de rejoindre Terra. Pour autant, et malgré tous les efforts pour les étudier, ou pour les masquer, ces Failles sont à l'origine de multiples évènements surnaturels faisant de Seikusu, sur les réseaux sociaux, une « nouvelle Roswell ». Et ces Failles sont toujours aussi instables qu'avant, présentant toujours le risque de se rassembler à nouveau en un immense Portail...

  • Présentation de la ville

Voici une présentation des différents lieux importants de Seikusu, regroupés en fonction des principales zones urbaines, étant précisé préalablement que cette liste n'est évidemment pas exhaustive.

CENTRE-VILLE DE SEIKUSU

Le centre-ville de Seikusu est, dans sa dénomination actuelle, le centre-ville moderne, résultant de la reconstruction de la ville après la Seconde Guerre Mondiale. Une reconstruction écartée des quartiers populaires de la Toussaint, précisément pour permettre l'isolation des syndicats ouvriers et des ligues communistes qui ont fleuri à Seikusu après la destruction. Moderne, le centre-ville se compose de plusieurs gratte-ciel, et a été pensé pour être jeune et dynamique, à la manière des quartiers branchés de Tokyo, comme Akihabara, qu'on surnomme « la ville électrique ».

La gare de Seikusu est une belle structure. Le Japon est un pays qui a mis en avant son système ferroviaire, et, sur ce point, Seikusu a bénéficié d'importants subventions, qui ont permis à la gare de s'agrandir, et de rénover son réseau de rails. De fait, après les bombardements américains, la municipalité a entrepris d'importants travaux souterrains, avec la construction d'un métro et de lignes de tramway ayant pour point central la gare. Toutes les lignes partent d'ici, et la gare se veut très moderne, pour pouvoir aiguiller ses passagers le plus rapidement possibles.

En outre, bénéficiant de l'amélioration de ses rails, la gare de Seikusu fait partie du Shinkansen, nom désignant aussi le réseau de lignes ferroviaires que le TGV japonais. Ce Supêr Express est réputé dans le monde entier autant que pour sa célérité, sa stabilité, et sa sécurité, et permet de rejoindre rapidement Kyoto, et le reste du pays.

Le Seikusu Palace, hôtel historique de Seikusu, on dit qu'il fut construit suite à l'arrivée d'un Empereur. Que la légende soit vraie ou non, le Seikusu Palace a été reconstruit après la guerre, mais sous une forme relativement moderne. L'hôtel de luxe se veut chic et classe, mais propose aussi des formules à bas coût, notamment pour les travailleurs faisant un tour rapide en ville. Ayant été reconstruit sur la base d'images d'archives, le Seikusu Palace fait partie des monuments historiques de la ville.

Construit par les Américains lors de l'occupation, le Seikusu's Theater est le principal cinéma de la ville. Très grand et très agréable, il se compose d'une dizaine de salles, et propose une gamme variées de films, notamment des films historiques retraçant l'historique de Seikusu... En occultant évidemment tous les « détails » embêtants. Le cinéma a été le signe du renouveau économique de Seikusu, et beaucoup de gens s'y rendaient au début, le cinéma servant, compte tenu de l'éloignement de la ville, à diffuser les dernières informations concernant l'actualité du monde, notamment à l'époque de la Guerre de Corée, où les Seikusiens étaient divisés entre ceux espérant la victoire des communistes, afin de relancer les ligues communistes locales, et ceux désirant de la chute du régime de Kim II-sung.

Le complexe sportif est un grand ensemble situé à côté du lycée Mishima. Construit pendant l'occupation américaine, il a depuis fait l'objet de multiples réaménagements, et comprend également des gymnases clos, qui entourent de multiples terrains. Les Seikusiens l'utilisent autant pour se promener que pour s'entraîner, le complexe étant utilisé aussi bien par les administrations locales que par les associations et les clubs sportifs, servant aussi à organiser des tournois et des compétitions.

La Piscine Centrale est le plus grand établissement aquatique de Seikusu. C'est une très belle piscine, qui propose plusieurs bassins, dont le seul bassin olympique de la ville, en plein air. Il existe aussi des bassins plus dynamiques, proposant notamment des toboggans, des jacuzzis, des hammams... La Piscine Centrale est très proche du Complexe Sportif, car elle en fait partie. En effet, la Piscine Centrale propose tout un parcours de sports aquatiques, que ce soit de la gymnastique, ou des sports d'eau.

Otaku Avenue, surnommée aussi Gaming Street, il s'agit d'un sous-district abritant essentiellement des établissements réservés à la jeunesse de Seikusu, dans la droite lignée du quartier d'Akihabara. Boîtes de nuits, salles de jeux, cyber-cafés, lasers rooms, librairies mangas, salons de cosplay, maids cafés... Tous les clichés du Japon moderne résultant des mangas se retrouvent ici, en faisant un quartier très populaire !

Tout le long de la baie de Seikusu, il y a une très belle plage, qui a été reconstruite sur le modèle de Miami Beach. Ainsi, tout le long de la baie, on trouve de grandes promenades, des clubs de sport, des hôtels de luxe, des restaurants, et, le long de la plage, des cabanes de vacances. C'est un endroit très agréable, où les lycéens aiment beaucoup traîner.

Construit sur le modèle de Central Park, le Grand Parc est un vaste espace situé au centre de Seikusu, si grand qu'il dispose même d'un sous-bois. On y trouve des lacs, des terrains de sport, des joueurs addict de Pokemon Go, des couples qui s'y adonnent la nuit, et parfois des violeurs. Il existe aussi, et surtout, quelques petites boutiques ici et là, comme une auberge en plein milieu.

Au niveau de l'organisation urbaine, le Grand Parc, ou Seikusu Park, est la ligne de démarcation entre le centre-ville moderne et les quartiers historiques, et est l'un des centres d'activité de la commune.

LE QUARTIER DE LA TOUSSAINT

La Toussaint est le quartier historique de Seikusu. Il comprend les bâtiments qui, miraculeusement, ont réussi à survivre après les bombardements alliés. C'est un quartier assez grand, qui jouxte le centre-ville, et regroupe, outre élégant quartier historique, les quartiers populaires. Le quartier a été durablement touché par la crise économique japonaise de 1990, faisant suite à l'explosion d'une bulle spéculative sur les actifs financiers et le marché immobilier. Cette bulle, qui a conduit à ce qu'on a appelé la « décennie perdue », a aggravé des situations financières déjà très difficiles dans ces quartiers populaires. Cettte crise, qui a conduit à une forte déflation dont le pays en ressent aujourd'hui toujours les effets, a provoqué la fermeture de beaucoup d'entreprises et d'usines des quartiers industriels, entraînant corrélativement une hausse de la criminalité.

Le quartier de la Toussaint, qui faisait jadis la fierté de Seikusu, est aujourd'hui une grande partie de la ville qui est malheureusement sur le déclin... Mais, pour autant, il existe encore quelques endroits charmants, qui témoignent de la richesse de la ville.

Le quartier historique de la ville est le quartier de la Toussaint à proprement parler. On y trouvait jadis des maisons de geisha, des salles de jeux, et des entrepôts clandestins. Aujourd'hui encore, le quartier historique replonge le voyageur dans le passé du Japon, avec une série de petites rues dallées, de maisons en bois, et de ruelles étroites. Les murs sont souvent éclairés par des petites lanternes, loin des panneaux lumineux fluorescents du centre-ville.

On y trouve beaucoup de rues piétonnes, ainsi que les anciens bâtiments de Seikusu, qui sont tous des monument historiques.

Assez typique du Japon, les marchés publics sont ouverts de jour comme de nuit au centre du quartier historique, dans des rues piétonnes qui s'articulent autour d'un temple historique. Les gens y viennent quotidiennement, généralement pour manger des rāmen, ou d'autres plats japonais rapides typiques. C'est un endroit très convivial et très chaleureux, où on trouve aussi des boutiques plus occidentales, vendant par exemple des croustillons.

Les quartiers populaires sont ceux qui abritent essentiellement les ouvriers, les dockers, et les mineurs, ainsi que les regroupements de migrants. On trouve par exemple le quartier russe, qui est un quartier historique, implanté dans la ville depuis les débuts du 20ème siècle. Ce sont des quartiers défavorisés, gangrénés par la pègre. En effet, ces quartiers ont été quasiment intégralement rasés lors des bombardements américains, et, suite à cela, les Yakuzas ont récupéré tous les actes de propriété, et ont construit dessus des immeubles pour pouvoir se faire plein d'argent.

Ces immeubles sont maintenant en piètre état, mais personne ne se risque à porter plainte. Les rares locataires courageux reçoivent régulièrement la visite de Yakuzas qui n'hésitent pas à les menacer, à les harceler, ou à les frapper, afin de les dissuader de porter plainte. Quant aux inspecteurs sanitaires ou à la police, les Yakuzas leur graissent la patte. Pour autant, ces quartiers populaires ne sont pas des zones de non-droit, mais il est difficile d'y vivre... Et ce d'autant plus que, lorsque les guerres de clans et de gangs éclatent, elles ont souvent lieu dans ces quartiers populaires.

LE QUARTIER RéSIDENTIEL

Seikusu étant située le long d'une montagne, la ville a été construite à flanc de la montagne. Et, à hauteur de la ville, on trouve les beaux quartiers, une série de villas et de maisons japonaises traditionnelles. Suite à la Seconde Guerre Mondiale, beaucoup de riches Occidentaux sont venus s'installer ici, de sorte qu'il existe, outre des maisons japonaises traditionnelles, des villas et des manoirs de style plus occidentaux.

Muramasa-jo est le nom du château médiéval historique de Seikusu. Détruit en partie lors de la guerre, il a été reconstruit ensuite, et appartient maintenant aux Yakuzas. Il est désormais le siège du principal clan yakuza. Le château, architecturalement, a été construit sur le modèle d'Himeji-jo, et se compose de plusieurs bâtiments. Ouvert au public, Muramasa-jo propose un restaurant gastronomique de luxe et un musée historique.

LES INDUSTRIES

Seikusu a connu une importante activité industrielle, ce qui faisait de la ville un élément fort, car la région est plutôt connue pour ses rizières et ses agricultures. En effet, la ville a découvert des gisements miniers le long de la montagne, et a bâti des mines et des usines. On dénombre aussi, dans la forêt, des scieries multiples, qui sont toujours en activité. Seikusu dispose aussi d'une zone industrielle plus complète, qui se trouve à l'extrémité de la ville.

Mais un certain nombre d'usines, de mines, et entrepôts sont actuellement fermées. Les anciens exploitants ont fait faillite, et, faute de trouver des repreneurs, les structures sont maintenant abandonnées, ou les sociétés sont actuellement embourbées dans de longues procédures judiciaires interminables. Seikusu a toujours eu une activité industrielle forte, ce qui a expliqué l'émergence, dans le passé, de puissants syndicats ouvriers, qui ont ensuite été cassés par les Yakuzas. Si de nouvelles usines apparaissent, et qu'il existe toujours une activité industrielle significative, celle-ci reste néanmoins en berne, et très fragile.

LE PORT

Seikusu dispose d'un port de plaisance situé dans la baie, et d'un port industriel situé de l'autre côté de la baie. C'est un port qui a toujours eu une activité importante, et qui, historiquement, servait pour les échanges entre le Japon et le continent, principalement la Chine et la Corée. Le port de Seikusu entretient des liens étroits avec les ports de Miyazu et de Yosano, qui sont les deux plus grandes villes portuaires proches, mais un peu en retrait de la mer par rapport à Seikusu.

Géographiquement, le port de Seikusu se situe le long de Kame Island, sur la façade du littoral. On y trouve quantité d'entrepôts, de docks, et de navires divers venant du monde entier. Le port s'est peu à peu étendu, gagnant en rendement, en tonnage, et en superficie.

Comme on peut s'y attendre, le port est au cœur des luttes criminelles au sein de la ville entre les clans de yakuzas et les autres mafias internationales.

LE SANCTUAIRE SHINTOÏSTE

Situé le long du Mont Komori, soit au nord de Seikusu, le sanctuaire shinto est un lieu de culte ancestral et important. Les légendes sont nombreuses sur cet endroit, et on dit qu'il abrite la demeure du kami qui veille sur Seikusu depuis sa création.

Ce que les touristes et beaucoup d'autres ignorent, c'est que le sanctuaire a été construit là où, jadis, Jinmu et Nagasunehiko s'affrontèrent. Le sanctuaire est un endroit très particulier, car c'est aussi là que, par la suite, le Clan Mononobe créa son plus important sceau pour empêcher l'expansion des Failles. C'est sous le sanctuaire qu'on trouve le cœur névralgique de toutes les perturbations qui agissent le monde mystique de Seikusu. Quand les Failles se sont rouvertes au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, c'est en refermant l'antique sceau sous le sanctuaire que les Failles se sont refermées.

Mais n'espérez pas qu'un guide touristique vous parle de ces histoires, eux-mêmes en ignorent l'existence.

LA FORêT DE SEIKUSU

Accessible depuis le quartier résidentiel, la forêt de Seikusu est particulièrement profonde et dense. On y trouve quelques scieries, des aires de jeux, mais surtout de grandes randonnées, dans le Japon profond, où les réseaux téléphoniques ont du mal à passer, en raison de la proximité des montagnes. Il existe également un certain nombre de cabanes et autres refuges, qui sont souvent abandonnés, et font l'objet de légendes tout aussi foisonnantes qu'infondées... Pour la plupart.

SEIKUSU BASE CAMP

Peu après la Seconde Guerre Mondiale, et après l'occupation militaire au Japon, il apparut nécessaire, pour préserver les intérêts occidentaux, et pour sauvegarder le Japon d'une infestation communiste, de maintenir une coopération militaire étroite entre le Japon et les états-Unis. Et, si l'idée fit naturellement grincer des dents à bien des nationalistes nippons, le Japon n'était pas en état de négocier. Le traité de San Fransisco fut ainsi signé en 1951, et, s'il avait surtout pour but de mettre définitivement fin aux velléités expansionnistes japonaises, il plaça aussi le Japon sous la tutelle militaire américaine, car il fut accompagné par le Traité mutuel de sécurité entre les états-Unis et le Japon, prévoyant, lui, l'installation d'une série de structures militaires.

Ce traité fut renégocié en 1960, alors que le Japon allait mieux, pour assurer davantage le respect de la souveraineté japonaise, et pour instaurer une véritable forme de coopération, plutôt qu'une vassalité militaire. Toujours est-il que les bases militaires américaines furent maintenues, et existent toujours actuellement. Seikusu dispose depuis le début d'une base militaire, Seikusu Base Camp, qui dispose d'un régiment, est situé sur une falaise, avec un port militaire privé, un arsenal qui sert à entretenir les quelques rares navires militaires qui passent par là.

Officiellement, Seikusu Base Camp exerce surtout des fonctions civiles et d'éducation auprès de la population locale, et participe à la formation des forces d'autodéfense japonaises. Officieusement, la présence de la base est liée aux activités métahumaines locales, et, plus officieusement encore, aux Failles dimensionnelles.

LA ZONE SOUS-MARINE

Preuve de la haute-technologie nippone à l'œuvre, la Zone Sous-Marine, comme on l'appelle familièrement, ou encore « Blue Area », voire « Blue Zone », ou même « La Cité Aquatique », est un parc aquatique situé dans la Baie, et accessible depuis Ao Island, la petite double île située au centre de la baie :


On accède à Ao Island depuis des ferrys le long du port de plaisance. L'île est un grand complexe scientifique et de loisirs, un récent projet seikusien, fait en coopération avec le Japon, des organisations internationales, et d'autres états. Le parc aquatique est révolutionnaire en son genre, et les deux îles d'Ao Island ont été mises à profit, la première abritant le musée aquatique, et la seconde toute la partie administrative, interdite au public.

La Zone Bleue est accessible par des ascenseurs en plexiglas qui mènent directement au sein de cette grande zone futuriste.

LE MUSéE OCéANOGRAPHIQUE

Le musée océanographique consiste une sorte de préambule à la visite de la Blue Zone. Le Musée se compose d'une partie émergée, qui consiste en une présentation de la construction de la Zone Bleue, une visite virtuelle introductive, et d'une partie immergée, plus générale, qui traite de l'océan, et des espèces le peuplant.

LE PARC D'ATTRACTION

La Blue Zone est surtout connue du grand public pour son parc d'attractions aquatique. Ce parc se trouve dans une grande partie de la Zone Bleue, sous des dômes reliés entre eux par des tunnels aquatiques, le tout en verre. On y trouve quantité d'attractions diverses et variées, dont voici une petite liste :

Delphinus : très long toboggan situé dans la piscine du parc d'attraction ;
Nautilus' Odyssey : en honneur à Jules Verne et au capitaine Nemo, un simulateur virtuel emmenant le public dans les profondeurs abyssales ;
Seathunder : derrière ce nom racoleur, on trouve le tout premier roller coaster aquatique... Performance inscrite au Guinness Book !

LE CENTRE DE RECHERCHE ET LES LABORATOIRES

Cette partie de la Zone Sous-Marine n'est que partiellement ouverte au public. Le Centre de Recherches désigne en effet une partie spéciale, réservée aux scientifiques, attenante au musée. C'est ici que les chercheurs travaillent à des moyens de préserver la diversité de l'océan, à lutter contre la pollution, et mènent des relevés sur les nappes phréatiques, entre autres choses. Ils travaillent sur le monde océanique, tout simplement. Ce faisant, seule une petite partie est ouverte au public, et qui ne sert en fait qu'à présenter les activités scientifiques du Centre de Recherches.

  • Divers

Contrairement aux villes occidentales, les rues japonaises n'ont pas de noms (sauf exceptions en ce qui concerne certains boulevards ou grandes avenues). Le système d'adressage est très différent, fonctionnant par un système de numéros. Chaque numéro renvoie à une circonscription administrative, allant de la préfecture à un bloc de bâtiment, « gaiku », puis à un numéro désignant spécifiquement le bâtiment concerné.

Voir pour de plus amples informations :

Adressage Japonais
Nom de rue Japonais
Numéro de bloc

  • Seikusu et la magie

Comme vous l'aurez compris (pour ceux qui ont lu le reste du complément), Seikusu est un lieu avec une histoire particulière. La magie y est très présente, mais reste moins notable qu'à Terra. En conséquence, la population y est humaine. Les Terranides ne sont pas communs sur Terre, et ceux qui se montrent finissent, pour les plus chanceux, soit par retourner sur Terra, soit, pour les plus malchanceux, par être capturés et asservis.

  • Pour en savoir plus

Si vous êtes encore curieux à propos de Seikusu et des forces qui l’entourent, n’hésitez pas à consulter les liens ci-dessous :

Le S.H.I.E.L.D, présentation d’une agence secrète disposant d’une cellule locale à Seikusu.



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« Modifié: mercredi 18 décembre 2019, 23:55:15 par Keira Metz »


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