Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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La où tout commence et tout prend fin... (John <3)

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Alana

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La où tout commence et tout prend fin... (John <3)

vendredi 18 septembre 2009, 16:10:23

"Ouais c'est ça! Et restes-y!!"

Cria Alana à la prêtresse supérieure, les joues rougies de colère et les larmes aux yeux. Elle n'avait jamais regretté sa vie au service d'Aphrodite, mais en cet instant, elle aurait souhaité n'être jamais sortie de l'éther...
En apprenant le nombre d'excurssion qu'Alana s'était offert sur terre, cette bougresse l'avait condamnée à 30 coups de fouet...

Ca n'était un secret pour personne, la  plus jeune des prêtresses de la divine multipliait les escapades terrestres, et elle-même n'entretenait pas un grand mystère quant à ses occupations, personne ne lui ayant jamais formellement interdit d'y aller. Et justement, comme beaucoup étaient au courant et que personne ne lui disait rien, Alana avait continué, encore et encore. Quand c'était arrivé aux oreilles de la grande prêtresse, celle-ci avait vu ses joues s'empourprer de colère... Comment cette toute jeune péronelle osait-elle se donner ainsi en spectacle...? La rouquine, qui justement revenait du centre commercial, l'avoir vu débarquer dans sa chambre, toutes voiles dehors moussaillon!, faisant exploser la porte, un bâton à la main. Elle en avait d'abord donné cinq coups à Alana, avant de tempêter contre elle, contre son exhibitionisme, son manque de tenue et l'honneur de la grande Déesse qu'elle trainait dans la boue, selon elle. Sur quoi, l'impudente Alana avait osé répliquer que le propre du culte d'Aphrodite était justement de lui rendre hommage par l'amour, et qu'elle ne faisait rien de mal. Elle ne forçait personne, se contentant d'exacerber les sens des hommes qui se prêtaient volontiers à ses jeux, et lui renvoya en plus dans la face qu'elle faisait de même, et bien pire encore, alors qu'elle n'avait aucune raison de la faire se sentir coupable comme elle essayait de le faire présentement.

La vérité étant toute autre. En réalité, la perfide avait appris que la nouvelle rousse avait eu la chance de croiser un Dieu sur son chemin, chose qu'elle-même en priant pendant des années, n'avait jamais réussi à obtenir. Prise d'une jalousie, d'une envie et d'une colère sans égal, elle avait décidé de la punir. Pour tout, comme pour n'importe quoi, cette arriviste pairait... Alors quand on lui avait raporté ses sorties, elle saisit son prétexte et fondit sur sa proie comme un rapace aux bec et serres aiguisés comme des lames de rasoir. Ce qu'elle n'avait pas prévu, c'était que la rousse flamboyante ne se soumettrait pas et l'humilierait...

C'en fut trop pour la supérieure qui ordonna les trente coups de fouet. Dès que l'ordre fut donné, trois de ses soeurs se jetèrent sur elle. Deux pour l'immobiliser, une troisième pour la droguer, le temps de l'enchaîner et de la conduire à l'endroit dédié à ce genre de châtiment.

Quand Alana avait reprit conscience, elle vit avec horreur ses bras enchaînés à deux pilliers. Elle allait être fouettée en place publique, devant tout le monde... La pire des humiliations... D'autant plus que la sournoise prêtresse dirait bien ce qu'elle voudrait, sans aucune gêne et trainerait l'honneur et la dévotion d'Alana dans la boue...
Ca ne manqua pas, elle récita les chefs d'accusations, en ajoutant même de nouveaux sortis tout droit de son imagination, comme par exemple des gestes malsaints avec des enfants... Ce qui eu pour effet de faire vomir Alana, qui ne pouvait supporter de s'imaginer ainsi. Cela convainquit une partie de l'assemblée de sa non culpabilité mais c'était trop tard...

Agité magiquement, le fouet claqua. Alana serra les dents. Un coup. Le fouet mordit sa peau, et malgré son envie de ne pas étouffer le moindre cri, ça ne fut pas possible. Elle gémit de douleur, ayant l'impression que sa peau se détachait de son corps. Et dire que ça n'était que le premier...

La rousse réussit à rester consciente et compter les dix premiers. Après ça, elle glissa dans une sorte de torpeur, enveloppée par la douleur, sentant ses muscles se bander et protester contre un tel traitement... Enfin, la torture prit fin. Ils furent plusieurs, les yeux en larmes, à venir décrocher Alana, qui n'était désormais qu'ailleurs. On a reconduisit dans le temple, où sa porte avait été réparée, puis l'allongea sur son lit, sur le ventre, et on s'occupa de sa chair, à vif, saignante. Toute une nuit de soins fut nécessaire pour racheter le tiers des dégats que le fouet avait causé à sa peau. Une journée supplémentaire pour un autre quart.

A l'aube du deuxième jour, Alana, qui était restée alitée, pu se lever, non sans éprouver une douleur des plus vive, qu'elle ne put contenir un nouveau cri de douleur, et, usant de ses dernières forces, se téléporta sur le rivage.

Elle était sur une plage de sable blanc, l'aube commençait à poindre. Et personne alentour. La jeune femme gorgea ses poums d'air frais, tentant de refouler les larmes d'humiliation, de douleur, de colère et de haine qu'elle sentait monter en elle. Ce fut trop d'émotions violentes d'un coup, pour un coeur qui n'aspirait qu'à la paix et au calme.
Alana se mit à pleurer, le coeur déchiré. Elle ne comprenait pas comment on pouvait se sentir aussi mal. En même temps, c'était la première fois de sa vie qu'elle se trouvait confrontée à la douleur. Il avait fallut que ça s'accompagne d'une humiliation...

Plongeant sa tête dans ses mains, elle tomba à genoux, et laissa les sanglots affluer alors qu'elle sentait son dos la brûler. Pour vêtements, elle n'avait que la robe de paria qui lui avait été mise pour sa torture, un drap simple, blanc, passé sur ses hanches et accroché derrière son cou. Mais Alana se moquait bien de sa tenue, elle était bien trop mal pour prêter oreille à ce genre de considération en un moment pareil. Finalement, ses sanglots se tarirent, ou presque et elle releva la tête.

Le ciel était d'un beau rose doré, qui faisait briller les dernières larmes coulant sur ses joues. La paix qu'elle ressentait en cet instant et en cette heure valait tout l'or du monde. Fixant le ciel, elle se mit à mrumurer.


"Pardonne moi grande Déesse... Donne moi la force..."

Elle se leva et avança péniblement jusqu'à la ligne où les vagues venaient mourir, léchant ses pieds, leur apportant une fraîcheur divine. Croisant ses bras sur ses épaules, Alana avança jusqu'à avoir de l'eau au niveau des cuisses. Suffisamment haut pour faire un contraste palpable avec son dos, encore brûlant de douleur, mais suffisamment bas pour que les vagues d'eau salé ne puissent parvenir à sa peau à vif.

Ne vous méprenez pas, elle ne souhait guère le suicide. Elle voulait juste la paix, et la mer la lui apportait sans conditions. Aurait-elle pu, elle l'aurait prise dans ses bras, reconnaissante.



Marcus

Créature

Re : La où tout commence et tout prend fin... (John <3)

Réponse 1 vendredi 18 septembre 2009, 19:18:36

Je respirais l'air frai de la terre, bien qu'il sente moins bon que les embruns des contrés lointaines, des iles Eparses, de la Passe Blanche, des aromes du Monde des Parjurés... Des noms qui ne figuraient sur aucunes cartes avant que je les y mette. Cette mer était grande et dangereuse, pleine de monstres marins voraces et de navires peu fréquentables, armé souvent de cannons et de mousquet... C'était la belle vie, tuer des Kraken, piller des navires, chasser les dragons de mer et les requins noirs... J'adorais cette vie, j'adorais etre un pirate au grand coeur, de sauver les esclaves des transporteurs pour les faire pirate a leur tour! j'avais monté mon petit empire avec mes gars, créant un minuscule état sur le plan des richesses, mais immense en territoire: cet état se nommait Océan. Il était partout, il entourait Nexus, Tekhos et Ashan ou Ashin je sais plus, bref, une dictature. Mon royaume était immense, cruel, mais tellement beau, j'aimais la mer, l'eau et tout ce qu'elle apporte en bien ou en mal
Mais comme tout roi qui se respecte, je me suis fait virer de mon royaume par des révolutionnaires! Enfin, ils font ce qu'ils veulent, je me suis tiré avec la caisse des recettes. J'avais caché assez de trésors pour pouvoir vivre heureux, avec femme et rhum, pendant au moins 40 ans. Sans compter que mon plus gros trésor, ma plus grosse prise était ici, sur une plage, enfoui sous le sable, dans une grotte souterraine. J'avais creusé une trappe dans le sable ramené par les marais pour que ma cache ne se fasse pas ensevelir. La grotte en question était a la base une source d'eau, un gros réservoir était a environ 20 metre au dessus du niveau de l'eau et l'eau s'écoulait en formant une galerie. Une fois cette cache trouvé, j'avais fait instaler une belle goutiere pour que toute l'eau de pluie se déverse dans cette bache de plastique, glisse dans la goutierre naturelle qu'était la boyaux de sortie avant d'aller rejoindre l'eau salé. Ce qui me donnait une cache a peu pres au sec avec de quoi vivre dans l'opulence d'une divinité pendant pas loins de 2 ans, soit 15 ans de vie bien remplie pour un homme normal.
Par contre, j'avais un soucis, depuis la mer je savais ou aller, où jeter l'ancre et comment rejoindre ma cachette, mais par la terre c'était bien different! Bah oui, on a pes les memes repaires, alors les badaux ont put croiser un homme assez bien habillé, en chemise a col large, s'ouvrant a partir du pectoral, une veste de cuir sur ses épaules, sans manche, un pistolet d'abordage a la ceinture et un sabre de l'autre coté, j'étais un corsaire oui ou non? Mon pantalon était classique, de la toile plutot confortable, mais pas luxueuse dans sa coupe, par contre, le fait qu'elle soit plus dur que l'acier la rendait tres précieuse a mon sens. et une paire de bottes en cuir noir pour terminer le tout. Donc vous voyez la dégaine de la personne, surtout que je merche toujours avec le pied marrin, 12 ans en mer ca vous marque a vie, et donc tout le monde songeait que j'étais ivre, c'était pas vraiment le cas, certes j'avais avalé pas mal de rhum, mais pas assez pour que je puisse plus etre cohérant dans mes dires. Je disais a tout le monde que je cherchais le roc de la suicidé qui faisais face a la dent de Poséidon. Bien sur, on me donna le mauvais chemin... Bordel, sont vraiment a la masse ces paysans, ya pas trente sis rocher de suicidée quand meme dans ce patelin! A croire que si... Finalement, un vieux, qui avait des marques propres a la mer sur sa barbe m'indiqua le lieu en me parlant en termes nautiques, il avait bien gagné sa bourse pleine. Et me faire appeler capitaine me faisait plaisir, vraiment. Je me rendais donc a la falaise en question, face a une pierre menacante au coeur des eaux, celle qui se nommait la Dent de Poséidon, pour la forme de la dent de son arme, puis je me laissais guider par le sentier de la plage afin d'y dessendre tranquillement.
J'entendis un murmure faire echos a l'écume des vagues sur mon chemin. Une femme... Elle murmurait des prieres a sa déesse, puis passant le regard autour de moi, je vis une femme peu vétue avec des traces que je connaissais bien a genoux dans le sable. Je souris avant de continuer la décente sur la plage. Une fois au pied du rocher de la Suicidé, je fis une marque au sol puis me dirigeais vers la femme presque nue maintenant trempé don le dos me rappelais des souvenirs. Je restais cependant sur la plage, le tricorne sur le coeur avant de l'interpeler

La mer n'a rien d'une déesse, c'est une mère que l'on respecte autant qu'on la craint, mais jamais elle ne nous demande de culte, elle est trop sage pour ca.

Je blasphémais la foi de cette pretresse que je ne connaissais pas, mais je n'en savais rien, quand elle se tourna vers mon visage un fugace instant, je remis mon chapeau avant de lui dire, désignant son dos d'un signe de tete:

Je connais ces marques, j'ai eut les memes pour insubordination il y a longtemps, alors, combien? 20, 30, 40? Ce que je sais, c'est qu'a votre place, je n'irais pas si pres du sel par contre, les plaies vont vous bruler. Je resterais au sex et surtout loin du sable et de l'eau. Croyez en mon expérience, c'était tres désagréable de se retirer le sable du dos. Surtout quand le médecin était un borgne ivre...

Ainsi, je l'invitais a me rejoindre sur la berge le plus vite possible, ses plaies avaient besoin de soleil et de sec pour cicatriser rapidement. Je ne dis pas qu'elle n'aurait aucune trace, mais en tout cas, moins que si elle reste dans les embruns maritimes. J'ai une cicatrice en travers de la poitrine qui atteste que j'ai jamais aimé me baigner apres avoir été blessé. Une chance que je sache presque nagé d'ailleurs! Sinon je ne pourrais pas venir récuperer mon trésor.

Allons ma petite dame, venez, je sais comment vous faire passer la douleur, on appelle ca de l'opium, avec l'alcool c'est radical, on marche sur de la braise! Cessez donc de vous torturer en restant dos au vent....

Viendra? Viendra pas? La et la question. De Gueule d'Ange.


Alana

Invité

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Re : La où tout commence et tout prend fin... (John <3)

Réponse 2 vendredi 18 septembre 2009, 21:33:17

[Tu restes au sex petit coquinou? <3 ^^]

Plusieurs fois, Alana inspira profondément, faisant entrer dans ses poumons les embruns des vagues. C'était tellement vivifiant... N'eut-elle été blessée, elle se serait jetée à corps perdu dans la mer, et aurait prié les Dieux de lui accorder l'accueil de cette mer inconnue. Elle aurait promis à Aphrodite de continuer à l'adorer, à l'honorer et à la servir, tout en priant le Dieux Poséïdon de bien vouloir lui ouvrir son royaume... Poséïdon... Il était cruel de penser qu'une petite étourderie comme celle de la rouquine pouvait entraîner tant de souffrances. Et pas seulement pour elle.
Celle qui était le plus à pleindre dans cette histoire était la grande prêtresse... Être bouffie d'importance et dévorée de jalousie était bien plus douloureux que les trente coups de fouet qu'elle avait été ammenée à donner à sa suivante. Un coeur si dur n'était pas viable. Pour la prêtresse, il fallait qu'il soit souple et indulgent, charitable. Mais aussi clairevoyant et lucide. Il fallait qu'il soit capable de pardonner, et sincère.
Seulement, c'était de plus en plus difficile de garder un coeur pareil. Elle-même avait dû s'avouer vaincue quand la colère avait prit le pas sur la raison, augmentant ainsi sa punition.
Une pointe de regrets trouva le chemin de son esprit. Peut-être n'aurait-elle pas dû provoquer sa supérieure. Mais si elle ne l'avait pas fait, elle n'aurait plu été elle-même, se serait peut-être même perdue. Et là alors, ça aurait été dramatique. Une coquille vide, c'est tout ce qu'il aurait resté d'elle. Au moins à présent pouvait-elle se donner une idée de ses limites.

Une voix d'homme la tira de ses pensée. Alana ferma les yeux et soupira. Etaient-ils partout? N'y avait-il aucun espace où ils ne soient pas?
Elle commença par ne pas prêter attention à ce qu'il pouvait bien lui raconter, distraite, mais malgré elle, les mots se reformèrent dans son cerveau pour résoner à ses oreilles. Il remettait en cause une fois dont elle n'était pas partisante, et critiquait les cultes par la fin de sa phrase. C'était là le beau langage d'un idéaliste qui n'aurait certes pas tenu le même discours s'il avait eu la clairevoyance de la prêtresse.
Fatiguée, et surtout plus en état ni de se défendre, ni de débattre, elle choisit d'abréger.


"Est-il dans vos habitudes Monsieur de prêter des cultes dont vous ignorez tout à des personnes dont vous ne connaissez rien?"

De guerre lasse, elle tourna ses yeux rougis et découragés vers le jeune homme. S'il ne voyait pas que ça n'était pas le moment de l'asticotter par des débats philosophico-théoïstes, alors c'était un idiot.
Ne vous méprenez pas une fois encore, son opinion sur cette homme n'était pas toute formée déjà par l'échange de deux simples phrases, non pas du tout. Il fallait juste laisser le temps à la jeune femme de réccupérer de son épreuve.
De plus, le visage ouvert du pirate l'incitait à réserver son jugement pour une observation ultérieure. De le connaître mieux avant de le traiter d'idiot. Car dans ses yeux pétillait l'intelligence.
Assez fin pour que l'histoire d'un borgne îvre essayant de retirer des grains de sable de vilaines plaies comme les siennes la fasse sourire. Un point pour lui. L'image qu'en avait Alana était assez comique.


"Je n'irai pas voir votre médecin alors..."

Fit-elle en revenant vers le rivage. De près, on pouvait voir ses yeux fatigués et sa chevelure désordonnée. Le visage de quelqu'un qui avait très peu dormi recemment. Elle baissa les yeux et retint un sourire. De l'opium hein? C'était une des plantes qu'elle faisait brûler au temple...
Repenser au temple lui était très douloureux. Elle ignorait si elle aurait le courage d'y retourner après l'humiliation qu'elle venait de subir. Mais son absence rendrait la supérieure bien trop heureuse, bien trop sûre d'elle et en plus d'être colérique et vaniteuse, elle verrait son orgueil atteindre de surcroit des sommets.
Les pieds encore dans l'eau, elle s'arrêta un instant, considérant l'homme qui lui faisait face.
C'était un très beau jeune homme, avec des cheveux bleus tirant sur le noir. Ses yeux étaient brillants, en amande. Son teint hâlé, sans doute dû à toutes ses pérégrinations sur les océans. Il y avait quelque chose d'angélique dans ses traits. Quelque chose qui poussait à avoir confiance.
Alana n'était pas femme à se faire piéger comme ça. Il fallait un peu plus qu'une belle gueule pour avoir accès à ses pensées, ses impressions, ses rêves et ses espoirs. Néanmoins, il n'avait pas tort. L'opium l'aiderait sans doute question douleur et elle ne cracherait pas sur un verre d'alcool. L'observant avec circonspection, elle passa devant lui et regagna la grève, en marchant d'un pas tellement leste qu'on l'aurait crue flotter... Elle flottait bien en réalité, cherchant à soulever le moins possible de sable pour ne pas irriter son dos.

Une fois en retrait des eaux et du sable, elle s'assit face à la mer (j'aurai pu mourir <3) pour continuer de regarder le ciel changer de couleur et l'horizon. Envieuse de l'homme qui l'avait tirée des flots pour savoir de ses yeux ce qu'il y avait au delà.


"Ca vous arrive souvent de repêcher les gens perdus?"

Marcus

Créature

Re : La où tout commence et tout prend fin... (John <3)

Réponse 3 samedi 19 septembre 2009, 04:06:36

[Avec toi tout est sex ma chérie^^]

Je ne voulais en aucun cas froisser l'inconnue, elle était une femme comme les autres pour moi, prétresse ou pas. Je parlais d'expérience, jamais la Mer ne demandait quoi que ce soit, elle était un géant assoupi qui se mettait facilement en colere et qui était d'une force implacable. Voila ce que je savais de la mer, j'y ai grandis étant petit par les histoires de mes parents sur les grands pirates et les marins, puis quand je suis arrivé sur Terra, en tant qu'acteur de ces grandes histoires. Nos sacrifices on les faisait avec les ennemis que l'on tuait, les marchand d'esclave que les dragons de mer dévoraient quand nous les défenestrions par dessus bord. C'était le bon temps. Je soupirais tristement avant de me ressaisir, ce n'était pas la fin du voyage, mais une escale, j'avais dans cette cache de quoi vivre bien, mais surtout une somme pour armer trois navires plein de soldats mercenaires qui constitueraient ma nouvelles flotte aux ailes d'ange. J'allais leur foutre la raclé de leur vie a ces laches et ces traitres! Je reprendrais mon navire et enverrais par le fond tout ces couards.
Mais pour l'instant, autant profiter de la charmante compagnie que j'avais envie de penser a autre chose. Et puis, elle ne m'avait pas répondu au sujet de ses coups de fouet, par contre l'anecdote sur mon ancien médecin l'avait faite sourire, moi pas trop, mais bon, j'aimais bien voir une femme sourire, surtout quand elle est si belle que la jeune rouquine zébré que j'avais face a moi. Je ne détaillais pas ses formes c'était indessent, surtout qu'elle avait une tenue tres claire et que l'eau la rendait transparante. Etant donné sa fonction de prétresse d'Aphrodite, je doute de voir des sous vetements un jour sur elle. Donc, par pudeur, je regardais l'horizon, pour ne pas rougir devant la beauté d'un corps crée par une déesse de l'amour en manque de pouvoir.
Je la laissais partir, me tournant le dos avant de me retourner, les traces encores sanglantes de son dos m'attirerent et empecherent mes yeux de regarder le rebond de ses fesses, son tatouage était des plus beau, malgré les traces sanglantes. Je comprenais un peu sa douleur, je connaissais le fouet, j'étais meme un fervant partisant de cette pratique punitive, elle incite a ne pas fauter, sur mon navire je donnais les coups en personne, autant dire que l'on aimait pas me décevoir parce que je ne donnais pas le moindre répit a la proie de mon chatiment et mon bras ne se retenait pas. On récolte ce qu'on sème.

Pas vraiment, en général je les repeche pour les enroler, mais un capitaine sans navire n'est rien face a la fureur de notre mere la mer. Alors disons que j'ai fait ma BA avec vous. Jonhatan Smith, capitaine de la flotte de l'ange, roi des mers, seigneur des pirates et accessoirement, chomeur... Vous ne m'avez toujours pas dit pourquoi on a massacré une telle beauté. A la profondeur je dirais que vous avez pris au moins 25 coups, vue que c'est encore suintant, c'est récent, donc moins de 40 coups sinon vous ne bougeriez pas un orteil... 30..35 peut etre. Ce qui mérite 35 coups de fouet sous mon commendement c'est le meurtre ou la désertion, comment peut on oser lever un fouet sur une femme? Et surtout plus d'une fois! Mais je m'égare, voila l'opium, mettez la balle sous la narine et respirez fort, vous allez vous sentir mieux. Pour l'alcool, je vous yemmenerais apres.

Oui d'ailleurs, pourquoi je me comportais si aimablement avec elle? Peut etre parce que ca faisait 8 ans que j'avais pas tiré autre chose qu'une pute et que j'avais envie de tenter de me prendre une petite fermiere tres sexy dans un coin de plage reculé... Non, ca tient pas debout, avec cette zébrure, rien que de penser a se faire sauter devrait lui faire mal. Ho et puis, j'ai le droit de vouloir un peu de compagnie féminine sans de suite dire que je vais m'envoyer en l'air avec! Meme si je reconnais que ce serait un immense plaisir que de lui montrer la difference homme femme a celle la. Enfin, pas jusqu'a ce qu'elle ait guérri de ses blessures. Je posais ma veste sur son dos avant de lui dire simplement

Pour votre dos, je vais devoir remuer du sable pour vous trouver du rhum digne de la table d'un roi alors autant ne pas vous incommoder de trop. Si cela vous tente toujours bien sur


Alana

Invité

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Re : La où tout commence et tout prend fin... (John <3)

Réponse 4 samedi 19 septembre 2009, 14:17:44

[Tu n'as rien à m'envier en la matière <3]

Si la rouquine avait eu accès aux pensées de ce capitaine, elle lui aurait déconseillé les mercenaires. Il était peut-être riche, mais comme pour le reste, il y avait toujours plus et moins riche que soit. En loccurence, s'il avait la malchance de tomber sur une telle personne, ses mercenaires ne lui seraient plus d'aucune utilité. Enrôler de tels soldats revenait plus ou moins à jouer à la roulette russe. Enfin, c'était son droit.

La prêtresse attarda son regard sur le pirate qui prit une dimension nouvelle à ses yeux, qui se firent absents. Des images se formaient dans sa tête, des scènes de batailles sanglantes, d'abordages, de monstres marins... Comme il devait en avoir des choses à raconter! Démoralisée par sa propre existance, Alana se sentit plus qu'intéressée par celle de cet homme. Elle aurait aimé qu'il lui raconte ses voyages, les paysages qu'il avait vus, les gens qu'il avait rencontré. Des anecdotes comiques d'ivrognes baignant dans la cour des cochons... Pas par intérêt particulier pour Johnatan, mais par le personnage qu'il représentait. Un peu comme un conteur itinérant, qui narrait ses histoires en les mimant. Cependant, elle douta que la personne en face d'elle fût ce genre d'énergumène, probablement plus avare de détails et réservé. En son fort intérieur, les déductions d'Alana la décevèrent quelque peu. Mais bon, c'était comme ça.

L'énumération des titres de ce dernier la fit sourire. Et ce fut carrément un rire qu'il lui arracha par le dernier. Chômeur. En général, quand un roi se retrouvait au chômage, c'est qu'il n'était plus roi, qu'il avait été poutré en dehors de son royaume, rabaissé à moins que rien. Mais curieusement, ça ne retirait pas de sa superbe à Johnatan. Tiens d'ailleurs, elle ignorait le nom de celui qui l'avait tirée des flots, où certes son dos aurait finit par patir.
Lorsqu'il insista au sujet de ses coups de fouet, le visage de la rousse, qui s'était ouvert pour sourire et semblait reprendre des couleurs, blêmit et se réfugia sous une expression de neutralité, bien qu'elle n'en  pensait pas moins. Sa remarque sur sa beauté, qui était sans conteste détruite, soyons francs elle n'avait plus rien d'une prêtresse d'Aphrodite avec son teint cendreux maladif, ses friches en guise de vêtements, sa coiffure qui n'en était plus une et son dos lacéré, la fit tressaillir. Elle s'étonna elle-même, présentant qu'elle ne pourrait plus jamais supporter le moindre compliment en quoi que ce fut. Elle avait échoué, lamentablement, n'était donc qu'une bonne à rien.


"30. Et mon crime est bien pire que le meurtre ou la désertion. Je peux donc me vanter d'avoir eu la chance de ne pas dépendre de vous."

Oui, il aurait mieux valu qu'elle tue plutôt que d'apporter le discrédit et le déshonneur sur son temple... Il lui tendit l'opium, qu'elle accepta en tendant la main avec reconnaissance. Elle fit comme il le lui disait, inspirant un grand coup. Les éfluves lui embrumèrent très rapidement le cerveau et la brûlure de son dos se fit moins intense. Elle soupira d'aise en fermant les yeux.

"Merci..."

Merci qui s'adressait également au jeune homme, lorsqu'il posa sa veste sur ses épaules. Certes, le contact du tissus sur ses plaies la fit se cambrer pour qu'il n'ait plus lieu, lui arrachant une grimace et un cri de douleur, mais c'était bien préférable au fait de voir ses mutilations se remplir de sable. Un tel geste emu Alana, pour qui aucun homme n'avait jamais eu ce genre d'attention. C'était vraiment un pirate? Alana se méfiait. Comment pouvait-on prétendre être un pirate et se montrer si attentioné? Il y avait quelque chose qui clochait... Cela dit, même affaiblie, la prêtresse pourrait encore fuir. Il lui restait suffisamment de magie. Si Johnatan devenait menaçant, elle ne se ferait certes pas prier...

John Smith

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Re : La où tout commence et tout prend fin... (John <3)

Réponse 5 samedi 19 septembre 2009, 21:51:24

En effet, je n'avais pas la moindre idée de son crime ni de sa condition de pretresse de la créatrice de mon paradis. Sinon, croyez moi, je me serais montré encore plus respectueux envers elle, enfin, si j'étais bien sur au courant de la réelle existance des dieux de Jadis, de la vie qui a été crée ici par l'amour... Bref, de tout ce qu'une pretresse d'Aphrodite peut savoir. Je n'étais en rien concerné par ce monde car je n'en était pas originaire, je croyais pas en cette déesse poussiereuse dans le monde Terrestre, mais je croyais dans les histoires de marins, de pirates et autre que l'on me lisait, je croyais dans le fait que la mer était notre mere a tous et qu'elle nous chérissais autant qu'elle nous détestais, favorisant ceux qui la respectent et brisant les autres.
Je ne pensais pas a mal en voulant couvrir le dos de ma nouvelle amie, parce qu'elle me parlait comme tel et me parraissait aussi digne de confiance, du moins en apparence. Mais je me posais cette question: pourquoi se confesser ainsi? J'étais un inconnu et je n'avais rien a voir avec sa vie, elle pouvait tout a fait m'ignorer. Cependant, ses paroles me firent un drole d'effet, elle se comportait étrangement, je ne connaissais pas pire grief que le meurtre ou la lacheté. Et croyez moi, j'en connaissais un rayon sur la barbarie, j'avais aussi bien des histoires sur les serpent de mers, les dragons marins, les krakens, les iles loingtaine, les caps difficiles.... Mais je n'en parlerais pas, du moins pas tant que personne ne me le demandera. Les terriens sont tous trop concentré sur leur petite personne pour voir le monde, en mer, si on ne se soucie pas du bien etre de ses employer on a le meme sort que moi, peu enviable je sais, mais au moins il me respectaient et me craignaient assez pour me rébarquer et non me lancer dans la gueule d'un monstre marin en organisant une sauvage mutinerie.

En effet, les mercenaires sont des troupes complexes a comprendre dans leur logique, mais si ils ne sont payé qu'une fois débarqué, il n'y a pas de probleme. Mais ce que je craignais c'était d'armée une flotte de mousse, je pourrais avoir tout l'or du monde, ils ne feraient pas un mois en mer avant de devenir fou, ou de déclancher une mutinerie qui détruirait a coup sur l'équipage. J'étais donc coincé ici un moment. Mais bon, j'étais toujours le roi des mers jaunes, l'empereur de l'ile du Croissant et le chasseur d'esclavagiste blanc. Ma simple presence sur une ile était synonyme de jour de paye pour moi, toutes les iles occupé par mes pirates me donnaient 80% de leur butin alors que je demandais que 50, comme quoi, la reconnaissance des esclaves libre vaut vraiment le coup! Mais revenons a nos moutons.

Il n'y a que ca que je qualifie d'intolérable, une insulte a mon navire de la part d'un membre de l'équipage par contre, c'est une sanction pas enviable, il n'est pas fouetté, mais il doit faire le double de quart, avec le minimum syndical en habit et quelque soit le temps. Se moquer d'un navire c'est se moquer de sa famille, ca mérite punition, mais pas le fouet, on ne peut retenir la langue d'un ivrogne, par contre on peut marquer sa mémoire. Donc, vous n'auriez pas encouru pire que 60 coup de fouet sur mon batiment. Et je ne suis pas homme a frapper une femme, sauf si elle porte le premier sang

Je ne mentais pas, a quoi ca servirait de toute maniere puisque je ne la connaissais meme pas. Je la laissais digerer ce que je lui avais dit, j'avais énnoncé son "crime", bien que, si on en suit les justifications de la belle nymphe, elle n'a craché sur aucun temple et a fait ce que sa maitresse attendait d'elle: engranger du pouvoir divin. Donc si on regarde bien, elle a fait de la pub, pour ma part je récompense la bonne propagande, comme quoi, elle aurait pas été aussi mal sous ma baniere!
Bref, je me levais pour aller a la marque avant de creuser de ma botte et de faire sortir une chaine. Ha la voila! Je tirais dessus et une lourd trape se leva en arriere pour laisser s'échapper une odeur d'humidité et une humidité pronnoncé. Je fis signe a la jeune femme d'approcher avant d'entrer dans la grotte humide et a l'air lourd. Je grattais une allumette pour faire flamber une des torches pour avencer dans n boyaux sombre avant de ressortir aussi vite et de lancer une lourde caisse de métal a l'exterieur, elle cliqueta des bouteilles. Je fis tomber un peu de poussiere de la manche de ma chemise avant de refermer la trape et de la couvrir de sable.

Voila de quoi faire cicatriser ces blessures rapidement et faire de jolis contrastes dans le dos, ca vaudra pas votre tatouage, mais au moins vous souffrirez plus de votre dos. Et puis on pourra prendre une bonne cuite avec tout ca, ca vous permetra d'oublier votre sale journée et mo la trahison de ces couards...

Sans autre préhembule, j'arrachais un bouchon et commencais a vider une bouteille en tendant une autre a mon invitée. La plave était mon royaume aussi, j'étais le bon roi qui dispensait sa plus grande richesse pour une jeune courtisane, meme si de jeune elle n'en a que l'apparence et de courtisane que la similitude que je lui prete


Alana

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Re : La où tout commence et tout prend fin... (John <3)

Réponse 6 lundi 21 septembre 2009, 15:24:35

"L'humiliation n'est rien pour qui se moque de l'opinion qu'on a de lui. Si vous mousses avaient à coeur l'avis du reste de votre équipage, certes il s'en serait vu marqué. Mais je connais bien quelques personnes qu'une banale corvée de ménage, ou autre, à moitié nu ou plus, n'aurait fait ni chaud ni froid."

John était un ignorant, dans le sens où il n'avait aucune connaissance du monde dans lequel évoluait Alana. Mais ça n'était pas un grand mal... Quand on ignore les règles, il est plus facile de refuser de jouer, et on ne risque pas de se lancer dans une partie à laquelle on ne veut pas prendre part.
De son côté, la prêtresse ignorait tout ou presque du monde de la mer. Elle savait que Poséïdon en était le Dieu et maître, qu'il déclenchait les tempêtes et contrôlait le mouvements des marées. Mais elle ignorait comment c'était en dessous, comment ça marchait. Elle ignorait beaucoup de choses à vrai dire.
Pour l'humiliation par contre, elle aurait volontiers astiqué la totalité du navire de ce capitaine complètement nue si ça avait pu lui éviter le fouet. Et de ses connaissances, elle était loin d'être la seule dans ce cas là.


"60 coups de fouet, ça fait beaucoup. Même pour un homme. Quant à porter le premier sang, tout dépend de la femme à laquelle vous avez affaire."

Elle se savait très capable de verser le premier sang comme il dit, pour peu qu'on l'y pousse. Mais avant d'en arriver là, il fallait quand même un petit temps. Et d'autres encore avaient encore plus de patience qu'elle, ne sortaient jamais de leurs gonds quoi qu'on leur fit, et trouvaient encore le moyen de défendre leurs agresseurs. D'aucun trouveraient ça faible, mais ce genre de comportement, voir le bon toujours chez les gens même chez les moins honorables, forçait le respect de la prêtresse. Bref.

Elle l'observa chercher quelque chose sur le sol, mais haussa les épaules. C'était ses trésors de pirate après tout. Enfin... C'est ce qu'elle essayait de se dire. La vérité était qu'elle était bien plus curieuse que ça.
En grimmaçant à cause de la douleur que lui procurait son dos, elle se leva, tenant la veste sur ses épaules et s'approcha de John, l'observant tandis qu'il fouillait le sol, s'interrogeant bien sur ce que cela pouvait bien cacher. A un endroit donné, il cessa de chercher, laissant Alana perplexe, et commença à creuser. Une chaîne fit bientôt son apparition entre les mains du jeune homme sous les yeux avides de secrets de la prêtresse.
Une trappe s'ouvrit, et une odeur d'himidité la pris à la gorge, la faisant tousser. Tout serait pourri à coup sûr là dedans! Elle s'approcha au signe que lui fit John, regardant plus avant. S'attendant, espérant peut-être, voir des restes humains? Pour le frisson de l'aventure? Mais il n'y avait rien de tel. Elle entra dans la grotte, grisée par cette nouvelle expérience.
Les yeux violine de la jeune femme restèrent braqués sur sa nuque tandis qu'il allait et venait, finissant par éjecter une caisse avec perte et fracas à l'extérieur. Elle le suivit lorsqu'il ressorti, un peu à regret, comme si elle restait sur sa faim. Une aventure bien vite classée, mais c'était la vie.
Elle ressorti, suivie par John, et retourna s'assoir avec précautions, grimaçant ou blêmissant à chaque mouvement. Elle eut un sourire désabusé.


"Ne vous en faîtes pas pour la cicatrisation, cela viendra bien assez vite. Mon tatouage n'aura guère à en souffrir qui plus est. Mais je veux bien me cuiter, comme vous dites. Et oublier ma journée!"

Alana eut alors une idée, tandis que ses yeux regardaient la bouteille avec avidité et qu'un sourire ravi naissait sur ses lèvres. A peine assise, elle se releva et s'approcha de John, le prenant par la main pour qu'il se lève.

"Allez! Je vais vous apprendre une chanson à boire et je compte sur vous pour m'en apprendre aussi!"

Cela dit, elle fit trinquer sa bouteille contre celle du jeune homme et commença à chanter.

"Johnatan, pour entrer dans la ronde j'ai l'honneur de m'adresser à toi, Oui à toi!
Je n'ai qu'un seul désir au monde c'est celui de trinquer avec toi!
Avez vous vu comme il boit boit boit boit..."

Elle répéta le mot "boit", faisant signe à John qu'il devait boire, et quand il eu terminé, elle reprit avec plus de coeur encore.

"Avez-vous vu comme il a bu? Passe le verre à ton voisin, car il aime car il aime, passe le verre à ton voisin car il aime le bon vin!"

Et cela dit, elle prit la bouteille des mains du capitaine et commença à boire, à boire, à boire... Une descente de Dyonisos saperlipopette!

John Smith

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Re : La où tout commence et tout prend fin... (John <3)

Réponse 7 lundi 21 septembre 2009, 23:12:28

La folle aventure? Elle aurait put l'etre en fait, mais j'avais pas prit le temps de penser a une floppé de pieges en tout genres comme une dalle qui se déroberait pour faire tomber une elfe dans un gouffre profond, sauf que celle la serait achevé et aurait, a la reception, de jolis pieux pour l'empaler. Je pouvais aussi avoir instalé des mines tekhane qui auraient tué tout ce qui avait un systeme respiratoire évolué dans cette cache. J'aurais put faire un parcour a la Indianna Jones, mais non, je préferais ne rien faire parce que, sincerement, j'aurais fini par oublier mes propres pieges et donc me tuer seul, quelle ironie, mourir par une défense contre les intrus alors qu'on est chez soi...
Je ne pensais pas qu'elle viendrait avec moi, j'aurais pensé que ses douleurs l'auraient dissuadé de me suivre dans les profondeurs sombres et humide d'une grotte d'écoulement. Enfin, c'était sa vie apres tout, libre a elle de la foutre en l'air!
J'avais donc sorti une caisse de rhum qui, comme dans toutes les caches de butin, était la chose la plus proche pour une personne vennant la vider, déja parce qu'on pourrait penser que c'est simplement de l'alcool de contrebande stoqué si on est pas initié a mes planques, mais en plus, on a directement ce que des marins veulent avant l'or: le kit du soulard. Bref, j'avais évité de montrer mon butin a cette femme, c'était une mauvaise idée de montrer de l'or a une femme parce que souvent, elle se comportait de maniere plutot interessé et tres loin de me plaire. Au point de finir avec une balle de mousquet dans la tete...

Santé

Je buvais sur son injonction, tombant le tiers d'une bouteille de rhum a 50% de volume alcoolique avant de me faire chipper la bouteille par la pretresse, d'ailleurs, je ne connaissais pas le nom de celle qui voulait apprendre a boire au rythme des chancons marines. Je la laissais boire a son tour en reprenant sa chancon, mais au lieu de son nom, je mettais "ma ptite dame" comme ca, je faisais passer le message sur son origine inconnue a mes yeux. Apres tout, je m'étais présenté a elle et je l'avais meme fait sourire avec mon dernier grade de marin. Les couards, me faudra plus d'une cuite pour digerer cette trahison et plus d'une catin pour pouvoir passer mes nerfs. Surtout que j'avais pas tiré ma crampe depuis un long moment. Quel con, si j'avais su que mon envie de bordel m'aurait valu la perte de mon navire au mains de ce manipulateur d'esprit, j'aurais fait ceinture et donné cette erreur de la nature en pature aux Krakens, quoi que non, les pauvres betes auraient put avoir une indigestion avec une viande si pourrie.
Je la laissais a sa bouteille avant d'en prendre une autre et d'en arracher sommairement le bouchon pour commencer a la dessendre comme un travailleur dessendrait de l'eau. Ha oui, la chancon.

Pour la chancon... faut que tu sois moussaillon pour pouvoir les apprendre. T'enrollerais tu dans mon nouvel équipage?

Je souriais franchement avant de boire a nouveau en trinquant a sa santé, m'asseyant a meme le sable avant de commencer a boir a nouveau, la soirée ne faisait que commencer.


Alana

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Re : La où tout commence et tout prend fin... (John <3)

Réponse 8 mardi 22 septembre 2009, 19:27:07

John n'avait rien à craindre pour son trésor. Alana avait de ça qu'elle n'était absolument pas cupide, ou matérialiste. Ses intérêts étaient ailleurs, et elle évitait ainsi de nombreuses considérations, qu'on prête souvent aux femmes. Quand bien même serait-elle tombée sur le trésor du pirate, elle en aurait rit. Aurait joué avec les pièces, se serait mit des milliers de bijoux, une couronne et tout ça. Mais aurait bien reposé le tout, sans rien garder pour elle-même. Elle trouvait les bijoux jolis, mais préférait mettre une belle fleur dans ses cheveux plutôt qu'une riche couronne. La fleur, par sa courte durée de vie, rendait la chose plus éphémère et donc plus appréciable. Mais cela évidemment, Johnatan ne pouvait le savoir, ni lui ni aucun autre, la prêtresse n'ayant jamais trouvé à qui parler de ce genre de choses. Bref.
Après le tour de John, ce fut à son tour de boire. Elle lui prouva de ce fait qu'elle n'était pas ignorante dans cet art, puisqu'elle en descendit une quantité honorable à son tour. Comme il l'appelait "ma petite dame" elle réalisa qu'elle ne lui avait pas donné son nom.


"Moi c'est Alana."

Elle aurait très bien pu lui dire Marie ou Joséphine, mais elle n'était pas sûre de se reconnaître si plus tard dans la journée, cuitée, il l'appelait. Donc va pour le vrai prénom. Sa remarque fit sourire la jeune femme qui, à jeun, avait l'alcool qui montait très très vite.

"Ca non... Les tours de passe de marins, j'ai donné! Une femme sur un navire d'une trentaine d'hommes... Vous voulez me tuer à la tâche, c'est ça? Et puisque vous ne voulez pas m'apprendre vos chansons, je vais vous apprendre celles que je connais!"

Déshinibée par l'alcool, les douleurs de son dos se faisaient moins sentir dans l'esprit embué de la prêtresse, lui permettant d'utiliser un peu de magie. Se concentrant trois minutes, elle créa un bruit de fond.
Dans les oreilles de John autant que dans les siennes, retentit une musique pirate bien connue, ainsi que les échos lointains d'une fêtes, de rires, de tires, de cris, de coups de sabre... Tout ce qui pouvait être audible dans une ville de pirates d'après l'imagination d'Alana. Et quand la musique reprit, Alana leva sa bouteille de rhum en souriant et se mit à chanter de nouveau.


"Yo oh, nous sommes les pirates, les forbands!
On rançonne, on ravage, on pille, on vole
Trinquons mes jolis Yo Oh!
On kidnape, on détruit toutes les villes qu'on trouve,
Trinquons mes jolis Yo Oh!
Yo Oh, nous sommes les pirates les forbands!"

Fit-elle en venant faire tinter sa bouteille contre celle de John en lui tirant la langue, avant de s'enfiler une nouvelle rasade d'alcool qui la fit tomber à la renverse, sur ses fesses, avant de la faire éclater de rire.

"Il faudrait que je mange un peu... J'ai faim!"

Et, oubliant toute prudence, elle claqua des doigts et hop! Un beau poulet qui venait d'être cuisiné par l'une des prêtresses du temple en avait disparu pour se retrouver sur les genoux de la rouquine. Ca sentait bon, mais pas autant que si ça avait été elle qui l'avait préparé. Enfin, ça ferai la rue michelle. Commençant à manger avec ses doigts et appétit, elle se tourna vers John.

"Vous en voulez aussi? Ca me dérange pas de partager avec vous, comme vous partagez votre rhum!"

Fit-elle en souriant, lui tendant sa bouteille, avant de s'en enfiler une nouvelle gorgée.

John Smith

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Re : La où tout commence et tout prend fin... (John <3)

Réponse 9 mardi 22 septembre 2009, 21:26:56

Apres quelques emanations torrides on était cuit.
J'ai meme cru voir un lapin se taper un parapluie.
Putain c'était terrible je ne voyais plus que des ombre.
Et puis des lapins qui buvaient en surnombre.
Oula, je commencais a prendre cher avec mon propre rhum, j'ai meme cru entendre des bruits de ville derriere moi alors qu'on était sur une plage maudite qui porte le nom d'une suicidé. Je crois qu'il est temps que je reprenne la mer et surtout que j'arrete de boire. Parce qu'a la vitesse ou je dessendais cette eau bien particuliere, je risquais fort de me retrouver nu dans le lit de cette dame et surtout, le pire, je me rappellerait pas de ma performance avec elle! Monde de merde!
Alana? Tres joli prénom, chantant et collant parfaitement a la belle rouquine. Quand elle me parla de son "travail" a bord je ne put m'empecher d'eclater de rire.

Ma pauvre damoiselle, c'est pas trente hommes que j'ai dans mon équipage, je ne me sort jamais, moi et mon batiment, avec moins de 500 hommes et femmes armées jusqu'aux dents, quelques soient leurs origines, que ce soit des Terranides, des ESPER ou des créatures étranges et parfois burlesques. Ce genre de travail n'a pas cour sur une de mes passerelles, quelque soit le navire portant mon pavillon, le seul a pouvoir s'envoyer le personnel féminin c'est moi, et moi seul. Et honnetement, si je devais m'occuper de plus de 100 femmes sur un navire, je crois que je mourrais avant l'age. Non, si vous montez sur un de mes navire, vous n'aurez pas cette basse beusogne, on a crée les bordels pour ca!

C'est ca, propose lui la clef de ta chambre aussi abruti de poivrot! Et puis pourquoi pas lui demander si elle aime le cul tant qu'a  y etre! Non franchement, je n'ai rien contre cette femme, mais avouons le, elle est plus que bandante, surtout quand je suis ivre, enfin, ivre Valerie Damideau est un canon, une miss monde meme, donc c'est vachement reducteur ce point de vue d'attirance. Je tentais tout de meme de garder ma langue dans ma poche, parce qu'il ne suffisait d'un rien pour passer de l'amusement dans le sable a la baise sauvage ou au meurtre, puisqu'elle était sorciere; meme si je percutais pas a cause de l'alcool.
Je pensais etre completement déchiré quand je vis un poulet roti apparaitre sur les cuisses de la jeune femme, j'en fis les gros yeux, mais pire encore, cette saloperie sentait rudement bon. Serieux, j'ai jamais eut d'hallucinations aussi bien foutu... Bon, maintenant imaginer Alana a poil et avec une plume de paon dans le cul (<3) j'ouvrais et fermais les yeux.... Non, rien, bon, faudrait que je mette plus de rhum dans ce cas. J'en tombais une bouteille de plus avant de pousser un rot digne d'un nain célebre et de prendre une cuisse de cette hallucination qui avait meme le toucher du poulet... Non sur ce coup j'ai géré, faudrait que je me soule plus souvent, voyons si ca a le gout de poulet.... Oui, mais c'est magique ce truc.

Burp... Navré, trop de Rhum, je trouve ce truc super bon, j'ai jamais partagé un tel délire avec quelqu'un, tu... heu... tu crois pas qu'on devrait arreter de boir... Oups... Désolé

Elle avait une belle poitrine la bougresse, parce que dans mon élan pour prendre un autre morceau de ce volatile prétendument factice j'avais glicé et arraché le fragile linceul noué derriere le cou de ma compagne de beuverie. Un ivrogne classique l'aurait probablement violé apres l'avoir dénudé de la sorte, moi non, j'étais mort de rire dans le sable, le goulot sur les levres a m'ettoufer a moitier avec mon alcool. Je n'avais rien contre elle, mais je crois que demain on risque de se reveiller avec une putain de gueule de bois et surtout on risque fort de se reveiller nu et l'un contre l'autre. Le plus triste c'est qu'on se rappellera de rien, ca c'est degueulasse, c'est pour ca que je suis pas fan de la boisson en présence d'une dame, je peux pas me souler sans risquer d'oublier la folle nuit d'amour qui va avec, tans pis!

Ha... je crois que j'ai but un peu trop de rhum pour ce que j'ai avalé, je peux meme pas trouver ta poi... heu... tes miches simpas, j'y vois plus rien....

Je pensais que c'était l'alcool, mais le petit doigt du mj dde ce perso me dit que c'est tres certainement Alana qui voulait pas se faire voir dans cet état et surtout reperer par une mec ivre et armé. C'est con, j'avais rien de prévu ce soir....


Alana

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Re : La où tout commence et tout prend fin... (John <3)

Réponse 10 mardi 22 septembre 2009, 22:37:05

Au moins elle le faisait rire. Ca ne lui était pas donné souvent de faire rire les hommes, d'habitude elle ne leur parlait pas aussi longtemps, il faut l'avouer. Enfin.
Alana, qui buvait une gorgée de rhum, s'étrangla au nombre de matelot et recracha le tout en toussant. Quand elle réussit à passer le cap et à respirer normalement, il avait terminé sa tirade et elle eu le loisir de s'entendre répondre:


"Tant que ça...?"

Puis, regardant le rhum qui avait déjà été aspiré par le sable, elle fit la moue.

"Regardez ce que vous m'avez fait faire... Du si bon rhum..."

Enfin, heureusement pour elle, il en restait dans sa bouteille. Croquant à belle dents dans le poulet, manger lui fit du bien. Sa tête, qui avait commencé à tourner, reprenait plus où moins des points fixes. Faite comme elle était avec l'alcool, elle ne comprit absolument pas que le capitaine lui proposait le poste de "fille de joie du capitaine attitrée" et heureusement, car dans les circonstances actuelles, elle aurait pu lui casser la bouteille en verre sur la tête et lui hurler qu'elle n'était pas une pute mais une prêtresse de l'amour. Qu'elle donnait de l'amour aux hommes qui en voulaient, pour honorer sa déesse, pour lui rendre hommage, et ne quémandait aucune compensation si ce n'était d'avoir sa part de plaisirs. Mais bon, elle n'eut pas à ouvrir ce débats entre ivrognes car ses sous entendus ne firent pas tilt dans le cerveau de la rouquine.
Son rot, digne d'un nain capable, fit éclater de rire la prêtresse.


"Rot magistral seigneur! Félicitations!"

Et, contre toute attente, elle allait l'imiter quand tiraillement à son cou puis un courant d'air au niveau de sa poitrine la fit baisser les yeux pour voir que son drap avait été arraché par un geste malencontreux du pirate, qui se roulait maintenant par terre, mort de rire.
Dans une situation équivalente, si elle n'avait pas été bourrée, le rouge lui serait monté aux joues, ou bien aurait remit son drap sans dire un mot. Mais... Elle était bourrée et de ce fait, son rire redoubla, accompagnant celui du pirate. Mais point trop n'en fallait. Usant de magie, comme son drap était déchiré (plutôt que de le réparer allez savoir) elle floutta les contours de son corps, les rendant indécriptables. En gros, elle est aussi cryptée que canal + sans décodeur. Avec le son cela dit.
Sa poitrine nue avait un peu dégrisé Alana, qui eu une idée plutôt perfide. Elle lança, essayant de jouer un peu la comédie de la femme toujours bourrée (comme elle l'était encore à plus de 50% ça devrait pas être dur) et lança.


"Allons, ne me dites pas qu'un pirate tel que vous n'est pas capable de boire plus qu'une femme!"

Et, cela disant, elle s'approcha de lui, vint lui relever la tête et la soutenir, et prenant deux nouvelles bouteilles, commença à boire. La voyant faire, le capitaine, blessé dans son orgueil, voulu la détromper. Il s'empara d'une des deux bouteilles et commença à boire, boire, boire... En voyant qu'il avait mordu à l'hameçon, Alana arrêta de boire et attendit.
Ce ne fut pas long. Moins du tiers de la bouteille plus tard, John Smith dormait. Un sourire large jusqu'aux oreilles s'étira sur les lèvres de la prêtresse.
Elle allongea John et commença à le deshabiller, avec l'habileté de celle qui a l'habitude. Elle commença par lui ôter sa ceinture, à laquelle son sabre était accroché, puis s'attaqua aux bottes, au pantalon... Son sourire s'agrandit, il ne portait rien dessous. Puis vint le gilet, la chemise et enfin... Il fût nu. Complètement nu. La prêtresse, encore grisée, ne put retenir un éclat de rire.
Elle le coucha sur le côté, pour ne pas qu'il avale sa langue, non sans passer une fois ou deux la main sur les fesses du pirate, puis retira le fourreau du sabre de sa ceinture posa ce dernier juste à côté de lui.
Enfin, elle prit tous les vêtements du pirate et se volatilisa en riant aux éclats.
John aurait une belle surprise en se réveillant...



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