L'entre-deux Mondes > Le Palais Infernal
« I wanna do bad things to yo »
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Catalina Taylor:
Combien de temps avait-elle passé en Enfer ? Depuis combien de temps était-elle absente de son monde ? La veuve ne saurait le dire. Entre plaisir et souffrance, elle avait perdu la notion du temps. Elle se complaisait à subir chaque tourment que le Maître lui réservait. Parfois, pourtant, elle refaisait surface. Elle se débattait, elle cherchait à s'enfuir. Sans succès, évidemment. Elle était prisonnière. Soumise et brutalisée. Et si elle appréciait, si une partie de son être se complaisait dans ces supplices, la réalité n'en était pas moins là.
Quand elle n'était pas réquisitionnée pour satisfaire le Maître, elle devait servir, comme les autres. Dans ces moments-là, quand les phéromones démoniaques -elle ne voyait pas comment appeler ça autrement- ne lui embrumaient pas le corps, l'âme et l'esprit, l'ancienne tueuse à gage effectuait un repérage. C'était assez humiliant de devoir servir les démons au Palais, mais c'était plutôt utile, au final. Elle avait remarqué un endroit particulier d'où les démons semblaient sortir. Un portail ? Elle ne savait pas. Mais ça servait de base à son plan d'évasion. Elle profitait de ses passages aux cuisines pour subtiliser des plantes, des ustensiles. Elle avait remarqué que certaines herbes déplaisaient particulièrement à certaines espèces démoniaques.
Combien de temps la brunette fit semblant d'être servile ? Elle l'ignorait. Elle n'avait aucun moyen de se repérer. Mais, enfin, ce fut prêt. Il n'y avait plus qu'à attendre une occasion. Et encore, celle-ci se présenta plutôt rapidement.
Une succube entra dans sa cellule alors qu'elle venait de se baigner. Il lui fallait se préparer pour le Maître. Très bien. Dissimulant un sourire, Catalina baissa la tête et se dirigea vers ses affaires. La succube l'intercepta cependant, lui tendant une toge translucide. Soit. Elle l'enfila, baissant le regard pour ne pas que l'étincelle d'espoir au fond de ses prunelles ne soit visible. Puis direction la coiffeuse, pour se maquiller. Pendant que la démone cherchait un parfum particulier, la brunette glissa une main sous la table, récupérant deux capsules du bout des doigts. Elle en avala une après avoir jeté un discret coup d’œil, et ouvrit l'autre pour laisser la fine poudre de plantes broyées se déposer sur un tube de rouge à lèvre. Antidote et poison. Encore une fois, alors qu'elle l'appliquait consciencieusement, elle réprima un rictus satisfait. Puis, avec une moue sensuelle, elle tourna la tête vers la succube.
« Comme ceci ? Demanda-t-elle, comme pour quêter l'approbation de sa compagne. »
Sa geôlière plutôt. Mais sa petite moue eu l'effet escompté. La succube ne digérait pas de ne pas pouvoir goûter à la délicieuse humaine qu'elle était. Ordres du Maître ou pas. Jouant dessus, la veuve entreprit d'allumer sans subtilité la démone. Qui, après un regard vers la porte close, se pencha vers elle.
« Pas un mot au Maître, petite pute. Et viens par là, laisse-moi goûter à ces lèvres de salope... »
Comme Catalina l'escomptait, la succube tomba dans le panneau. Elle y sauta même à pieds joints, alors que le rouge à lèvre empoisonné laissait sa marque sur ses lèvres. Que les substances toxiques imprégnaient l'être maléfique. Quelques secondes après, la démone reculait, chancelante, alors que chacun de ses muscles se raidissait. Bientôt incapable d'esquisser un mouvement, échouée sur le sol, la succube lança un regard mauvais à l'esclave humaine.
« Mes meilleurs vœux au Maître, lança la brune d'un ton narquois, avant de quitter silencieusement la pièce. Le collier serré autour de son cou, comme si elle n'était qu'une vulgaire chienne, la démangeait. Mais elle l'enlèverait plus tard. Pour l'instant, elle louvoyait dans les couloirs, retrouvant tant bien que mal la possible issue localisée.
Juste au moment où ses yeux accrochèrent la sortie présumée, un cri survint derrière elle. Merde. Elle était repérée. Au diable la discrétion, la veuve entreprit de courir vers ce qu'elle supposait être un portail, le cœur battant la chamade à l'idée d'être libre.
Quelque chose frappa son crâne, alors qu'elle n'était plus qu'à quelques dizaines de centimètres de sa délivrance. Douleur. Grimace. Puis ce fut le noir.
Combien de temps l'ancienne tueuse à gage resta inconsciente ? Elle ne savait pas. Mais, en se réveillant, elle avait toujours mal au crâne. Elle voulut bouger, et un tintement métallique ainsi qu'une pression sur son cou l'informa qu'elle était à nouveau attachée comme une vulgaire chienne, par une laisse accrochée au collier à son cou. La peur la submergea alors. Le souvenir de l'issue devant elle, puis du choc contre sa tête, lui revint. Elle désespéra. Elle avait été si proche !
Catalina Taylor:
Voulant porter une main à son crâne, pour vérifier si elle saignait ou pas, Catalina retint un gémissement en se rendant compte qu'elle avait ses poignets liés dans le dos. Non, non, non, paniqua la brunette. Elle ouvrit les yeux en entendant des bruissements, des grondements. Sa vision n'était pas nette, et il y avait même quelques larmes de souffrance qui perlaient tandis que sa tête pulsait d'un élancement lancinant. Mais elle pouvait en revanche noter qu'elle ne connaissait pas le lieu où elle se trouvait. Pas qu'elle en voyait beaucoup, cela dit, vu les silhouettes qui paraissaient monstrueuses massées près d'elle.
Elle se cogna le dos en reculant brusquement. Outch, songea-t-elle en serrant les dents. Clignant plusieurs fois des yeux, espérant chasser les larmes et éclaircir sa vision, la veuve n'eut pas le temps de détailler la troupe autour d'elle qu'une grosse main attrapa sa crinière. Se retrouvant face à un monstre digne des mythes, elle ouvrit la bouche pour laisser un cri effrayé s'échapper.
Le son perçant fut bref, vite étouffé par une langue baveuse et énorme qui viola sa bouche et sa gorge. Le son, l'odeur, le goût et le toucher étaient abominables. Elle se tortillait pour échapper au minotaure, ignorant consciencieusement tout sursaut de désir que pourrait délivrer son corps traître. Sans grand succès, puisque la poigne du monstre était de fer. Quand il la relâcha, grognant quelques mots maladroits, la brune toussa et cracha comme pour se débarrasser de la sensation de cette langue fouillant sa gorge.
Elle n'avait pas prêté attention aux paroles de la bête. La gifle la surprit, et lui fit monter à nouveau les larmes aux yeux. Elle essayait de se soustraire à la vision terrifiante de la protubérance sous le pagne du minotaure, gémissant d'un ton plaintif. Mais ses manœuvres, loin d'attendrir son bourreau, n'eurent pour effet que de redoubler les rires gras, et cette atmosphère qui suintait la luxure.
Catalina était perdue, effrayée. Et excitée, même si elle ne voulait pas se l'avouer, serrant ses cuisses l'une contre l'autre en remontant ses genoux contre sa poitrine. La grosse main du monstre à tête de taureau revint s'agripper à ses cheveux emmêlés. En s'agitant pour s'y soustraire, elle ne réussit qu'à se faire mal. Le pagne tomba. Ses yeux s'écarquillèrent. La taille du sexe du minotaure était... Terrifiante.
« Non, no-, supplia-t-elle, avant de s'étouffer quand le gland massif franchit la barrière de ses lèvres en cognant durement contre ses dents. »
Le monstre émit un mugissement. Approbateur, sans doute. Et il donna un brusque coup de rein, forçant un peu plus son chibre entre les lèvres de la veuve. Elle retint la nausée qui la prenait, alors que sa gorge s'élargissait pour épouser la taille du gland qui s'y pressait, alors que les arômes de crasse et d'autres substances qu'elle préférait ne pas identifier saturaient ses papilles. Cessant de se battre pour se défaire de la poigne du démon, Catalina s'employa plutôt à discipliner sa respiration et les haut-le-coeur qui l'assaillait. Vomir n'était pas une idée judicieuse. Elle avait dans l'idée que les monstres la laisserait plutôt s'étouffer avec pour profiter de son corps.
Tout son corps tressaillit quand une main agrippa brutalement sa poitrine, déchirant le fin drapé qui l'habillait. Quand d'autres mains tirèrent ses hanches vers l'arrière, la mettant à quatre pattes sur le bois et la forçant à s'arc-bouter pour ne pas se faire étouffer par l'énorme sexe qui dilatait sa gorge à grands coups de reins brutaux. Elle ne pouvait rien faire pour lutter. Des larmes -autant de frustration que de terreur- noyait ses prunelles glacées. La veuve subissait. Elle ne pouvait voir l'espèce de démon-gorille, tout en poils et en muscles, qui se pressait contre sa croupe. Qui achevait de ruiner la fine étoffe qui couvrait son corps souple. Elle ne pouvait que subir, luttant contre la nausée et le plaisir insidieux qui se disputaient son être.
« Pute mouillée, gronda le primate dans son dos en appuyant fermement son mandrin contre la fleur effectivement humide de la brunette. »
Comme le minotaure retirait son sexe démesuré, tous purent entendre la veuve haleter. Et couiner lorsque le gorille força une fois de plus, l'empalant -l'écartelant- avec son membre massif. Et tous ricanèrent. Le minotaure rugit, alors qu'il abattait son chibre contre les joues rougies de Catalina, et qu'il s'employa à se masturber à gestes vifs en replongeant dans la gorge vulnérable de la brune pour s'y soulager d'un flot abondant de semence épaisse. Il ressorti ensuite, tandis que sa victime était en train de tousser après avoir été forcée d'avaler une grande quantité, et agita son sexe encore raide contre le nez de l'humaine pour finir de s'y vider.
« Pitié... Stop... Balbutia l'ancienne tueuse. »
Le primate donnait de vigoureux coups de reins. Elle ne put empêcher quelques gémissements échapper de sa gorge meurtrie. Elle ne voulait pas apprécier ce supplice, mais la compagnie de démons qui était là pourrait témoigner du contraire.
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