Ne dit-on pas que la beauté fait tout ? Que, plus on est beau, plus la vie nous sourie ? Il se trouve que si, que dans ce monde, on n'a rien sans rien. Eh bien, le jeune John l'avait très bien compris. Cet ESPer, dont l'intelligence égalait la beauté, avait pour don le fait de savoir manipuler les mots. Quand il les prononçait, c'était un envoûtement total. Un don bien utile pour convaincre, et d'autant plus qu'il pouvait ne pas s'en servir, il le contrôlait. Et justement, il s'en servait avec tellement de facilité qu'on ne se rendait même pas compte qu'on se faisait manipuler. Généralement, quand son don n'était pas suffisant, il se servait de son physique avantageux pour séduire. Après tout, quand on égalait Rocco Siffredi, on pouvait se permettre des tas de folies plus ou moins osées. Alors il utilisait son charme et son don pour réussir dans la vie, et cela fonctionnait parfaitement. Le jeune homme avait aujourd'hui décidé qu'il allait rendre une nouvelle femme accro à lui. C'était un passe-temps, de séduire et draguer, jusqu'à ce que ce soient les femmes qui ne puissent pas se passer de sa présence. Cela arrivait que plusieurs femmes ne viennent l'aborder, chez lui, et se retrouvent à se rendre compte qu'il séduisait des tas de femmes. Mais, généralement, cela finissait en partie de jambes en l'air, il avait des tas de nanas à ses pieds prêtes à tout faire pour devenir sa préférée. Que voulez-vous, il avait une chance phénoménale et savait se rendre indispensable à leurs vies, il n'y pouvait rien ! Enfin, si, mais cela lui plaisait fortement de savoir qu'elles avait besoin de le voir, de venir passer un moment avec lui, et le satisfaire avec tout leur corps. Pour l'heure, il était caché dans une petite ruelle sombre, enfin... Appuyé au coin de cette ruelle, torse-nu, observant les gens passer. Jusqu'à ce qu'Elle lui tape dans l'oeil.
Elle était blonde, plutôt le genre de nana canon, et elle avait un physique de fou. Une poitrine généreuse, même vraiment très généreuse, des hanches bien formées et très certainement bien fermes. Presque aussitôt, il eut une envie de la séduire, de faire d'elle sa proie. Alors il se mêla à la foule, tout en ne quittant pas sa cible des yeux. Elle marchait, et lui il la suivait, avant de finir par venir se coller à elle. Le feu pour piétons était rouge, le moment était idéal pour commencer son petit jeu. Il plaquait son corps contre celui de la demoiselle, comme si quelqu'un derrière lui le poussait, alors que non. Sa main se glissa sur le fessier de la blonde, dont il attrapa la fesse droite. Comme pour la maintenir contre lui, vous voyez. Ses doigts finirent par se glisser avec aisance entre ses cuisses, simplement pour caresser l'intérieur de celles-ci. Puis il murmura, dans son oreille :
Que diriez-vous de me suivre dans un endroit plus calme ? Vous voyez le bar de l'autre côté de la rue ? Je connais bien le patron, alors si vous avez envie de prendre votre pied avec moi, vous traversez et vous y entrez.
Une proposition claire et nette, n'est-ce-pas ?
