Je déteste les souillons, c'est d'une vulgarité indécente ! Pour moi, une femme est élégante, même avec une simple culotte fendue sur sa chatte ruisselante, alors qu'elle est vulgaire dans une de ces robes sacs sans forme ni élégance. Et là, il faut admettre que celle-ci va loin, côté vulgarité. Mais bon, pour ce que je veux en faire, un bon bain, quelques fragrances, une robe à sa taille que je trouverai bien, et hop, ça me suffira pour la journée, peut-être la nuit si je n'ai pas fini de jouer. Et, si je la jette dehors ensuite, elle gardera même la robe pour masquer les zébrures sur sa peau, celles que je ne pourrai plus faire à Mishiko.
« "Je... Pourquoi moi ? On ne se connait pas ? Vous ne pouvez pas m'inviter comme ça chez vous ? ». Ca, par contre, ce n'était pas prévu ! Comment une telle souillon peut refuser une main tendue ? Je maintiens la pression de ma main sur son poignet, elle a la peau toute douce pour quelqu'un qui ne prend pas soin de soi. Hum, une peau si douce, c'en est d'autant plus excitant à marquer.
« Allez ! Je n'aime pas me donner en spectacle. Suis-moi ! ». J'insiste, je n'aime pas, ou plutôt je n'aime plus qu'on me résiste, ou, à la limite, quand celle qui est attachée devant moi et m'offre son cul tentateur, se débat pour essayer d'éviter le gros gode ceinture qui va la distendre.
Mais, soudain, « Je vais vous suivre si cela peut vous faire plaisir... ». Je ne sais pas si elle a vu la Vierge Marie ou un suppôt de Satan, mais le changement d'attitude est radical. « Mon plaisir oui, mais le tien aussi », lui réponds-je du tac au tac. Elle comprendra assez vite ce que ça veut dire.
Télécommande, ouverture du portillon, fermeture, ma proie est dans ma tanière. Elle se laisse même mener très docilement vers son supplice. J'adore cette petite main menue, comme cette confiance qu'elle me témoigne, sans même savoir ni où je la mène, ni pourquoi je l'y mène. Belle insouciance que j'adore, la suite n'en sera que plus délicieuse.
Je l'entraîne sur les marches, le vestibule nous accueille avec sa luminosité que j'adore, comme une cathédrale de verre, juste meublée d'un canapé et d'une table basse. Il garde mes secrets, et j'adore y exposer le corps nu d'une soumise pour darder de mille lueurs solaires mes marques sur son corps. Hum, claquer d'un coup sec la cravache, juste là où se pose la lumière de l'astre solaire, comme une indication, est la marque d'une déesse. « Mets-toi nue, je vais chercher ce qu'il faut ! », l'ordre est sec et je tourne les talons, sans me soucier de sa réaction. Et, poussant la porte sur le petit côté, j'ajoute « Puis direction la salle de bains ! », martelant d'un dernier coup de talon bien sonore l'obligation d'exécuter mes ordres.
Je disparais, la laissant à la bonne exécution de mes ordres. Mon dressing ! Je sais ce que je veux pour elle, juste un élégant peignoir blanc à liserés rouges pour l'instant. Rien d'ostentatoire au début, pour ne pas l'effrayer; j'ai quand même du mal à croire à ce côté Sainte Nitouche. Et, pour après le bain, je concocte juste un joli assortiment, pour mettre en valeur ce que je devine être un joli petit lot. Vu ce que j'ai entraperçu de sa poitrine, fièrement dressée sans le moindre soutien-gorge, c'est du beau, c'est du charnel.
Je me délecte à l'avance de la suite, en retournant vers le vestibule. Elle a intérêt à avoir ôté ses haillons, sinon je m'en charge ! Je dois garder cette fermeté, cette distance, cette quasi froideur, sinon c'est m'exposer, c'est mettre ma fragilité en avant, c'est lui montrer qu'il y a une faille. Mishiko l'avait découverte; je la voulais soumise à toutes mes perversions, mais son intelligence a eu raison de ma carapace, et, une nuit d'automne, je me suis retrouvée attachée, à subir ses assauts, et à en jouir comme la pire des salopes.
Alors, avec cette souillon, pas d'erreur!