Chengzu se sentait gêné, coupable de tromper Theorem sous son nez. Certes, il savait le contexte. Theorem était un individu très pervers, extrêmement soumis, et l’humilier ainsi était une manière de le confronter face à sa propre soumission. Après tout, les deux lui avaient dit qu’il pouvait les rejoindre à tout moment, qu’il n’avait qu’un mot à dire pour cela. Cette séance visait donc, malgré toute sa perversion et son côté profondément indécent, à faire sortir Theorem de ses gonds... Ou à ce que le jeune homme admette définitivement être un soumis. L’un dans l’autre, Chengzu était assez perturbé. Tout ça dépassait clairement ce qu’il avait été capable d’imaginer. Mais se plaignait-il pour autant ? Honnêtement, quand on avait sa queue plantée dans la délicieuse chatte du Joyau de Sylvandell, comment pouvait-on se plaindre ? Chengzu était peu à peu en train de succomber, d’oublier tout le reste. C’était l’une des conséquences du sexe, une aliénation qui faisait oublier tout le reste, une sorte de force qui vous enfermait dans sa propre bulle. Il n’entendait plus que les gémissements d’Alice, s’accompagnant du crissement du latex, de ses grondements respectifs, tandis qu’il la pénétrait, avec sa manière de Terranide-bélier.
S’il y allait doucement au début, plus le temps passait, et plus ses coups de reins s’accentuaient. Chengzu accélérait le rythme, comme il le faisait avec Theorem, faisant remuer le corps d’Alice, amenant la Princesse à pousser des soupirs et des gémissements à quelques cris, le tout sous le regard de Theorem.
« Ah, Ch-Chen, haaaa... Haaaaaaaann... !! »
Quel pied ! Oui, Chengzu aimait Theorem, mais il ne pouvait pas nier le plaisir qu’il ressentait. Sa main alla instinctivement gifler le fessier d’Alice, claquant sur son cul, la faisant encore hurler, et il continua à la prendre, s’unissant avec elle. Chengzu s’avérait de plus en plus endurant, sexuellement parlant. Nachtheim était pour lui l’occasion de se perfectionner en la matière, et il avait toujours eu une certaine attirance pour la Princesse de Sylvandell. Oh, il n’irait jamais la demander en mariage, mais, physiquement, elle correspondait typiquement à ses standards féminins. Il lui était désormais impossible de nier, maintenant, qu’il était bisexuel, vu le plaisir qu’il prenait. Peu à peu, l’homme s’emportait, sentant son sexe tressauter dans ce con étroit, flottant dans la mouille de la femme. C’était un plaisir immense, jouissif au possible. Il se concentrait, continuant à la bourrer, à la faire hurler, sentant remonter en lui ce plaisir préhistorique, celui du Mâle besognant la Femelle. Ses dents se serraient sous l’effort, tandis que son vit remontait jusqu’à la garde dans le corps de sa partenaire.
Chengzu se relâcha alors, au bout de plusieurs minutes. Il jouit copieusement dans le corps d’Alice, dardant cela d’une ultime claque, plus forte que les autres. Le Terranide-bélier se redressa ensuite, tandis qu’Alice, toujours à quatre pattes, sentait avec plaisir le foutre de l’homme en elle. Theorem se redressa alors, et, d’une voix un peu blanche, proposa de nettoyer le sexe de Chengzu, avant de les laisser.
« Theorem, je... » glissa alors Chengzu, sentant la culpabilité revenir, et le libéra au passage de ses liens.
Avait-il vraiment fait ça ? Couché avec une femme sous ses yeux ? Joui devant lui ? Sa queue couverte de traînées blanchâtres ne mentait pas, et il déglutit. La jouissance faite, Chengzu redescendait, et prenait conscience de son propre emportement. Alice intervint alors, s’étant retournée pour les observer, les cheveux légèrement en bataille, des gouttes de sueur glissant le long de ses joues.
« Il est hors de question que tu partes, Theorem.
- Majesté...
- Puisque tu ne veux pas fourrer ta queue dans ma chatte, Theorem, tu vas me regarder baiser avec ton chéri à chaque fois que je viendrais vous voir. Et tu as intérêt à être assidu ! Si je te vois détourner les yeux ou les fermer trop souvent, je dirais à Ishtar de te punir comme il se doit. »
Chengzu n’osait même plus parler. Toutes les femmes côtoyant Ishtar étaient-elles ainsi ? Pourtant, il se rappelait d’une jeune femme douce, et même timide, qui lui souriait timidement, et rougissait quand il lui faisait enfiler des gants. Chengzu se rappela alors ce qu’on disait sur les Korvander, sur le sang du Dragon qui bouillonnait dans leurs veines.
« Je vais revenir assez souvent ici, et inversement. Inferis et Sylvandell ont un passif qu’il faut effacer, et le clan Warren est un bon intermédiaire, vu que le clan est en relation tant avec Inferis qu’avec Sylvandell. Sylvandell compte passer plusieurs marchés avec cette colonie, et Ishtar ne souhaite pas négocier avec mon père. »
Pendant ce temps, Chengzu caressait les cheveux de Theorem, qui nettoyait donc la queue du Terranide. Alice en profitait aussi pour palper le corps de Theorem.
« Et... Vous... Vous comptez nous revoir... À chaque fois ?
- J’ai ta semence en toi, alors tu peux me tutoyer, Chen’.
- Euh... Très bien, Ma... Alice...
- Pour l’heure, je vais devoir passer sans doute au moins une fois par semaine. Il faut que je vérifie ce que Nachtheim a à offrir, et, inversement, qu’Ishtar vérifie ce que Sylvandell propose en terme d’armements et d’orbes magiques. Nous avons récemment rouvert nos mines, et nous y avons trouvé des gisements magiques. Mais, au vu du passif entre Ishtar et mon père, elle compte envoyer un émissaire particulier, un haut-gradé de la Marine infernoise pour négocier en son nom. »
Alice avait déplacé sa main gantée sur la cage de chasteté de Theorem, caressant cette dernière, mimant une masturbation.
« Toi, Theorem... Et Chengzu viendra aussi.
- Oh, mais je n’y connais rien en diplomatie, et...
- Tu es un érudit, non ? La dernière fois que tu étais venu à Sylvandell, tu étais intéressé par le passé de mon royaume, par les elfes qui avaient vécu ici jadis. Et puis... Tu es douée dans la confection de gants. Je pense qu’Ishtar fera de toi son gantier officiel, et je veux aussi profiter de tes services. »
La Princesse avait vraiment tout prévu à l’avance, laissant Chengzu et Theorme face au choix accompli. Mais, gardant encore le meilleur pour la fin, la tête blonde embrassa Theorem dans le creux du cou, et rajouta enfin, comme pour conclure :
« Et nous baiserons bien sûr à chaque fois... »