Magie vous avez dit magie? (pv)

Dans un premier temps Shenjo exprima le désir que Karla retrouve sa forme normale, la préférant ainsi. Elle secoua la tête en signe de dénégation :

- Mes pouvoirrrs de métamorrrphose semblent me rrrevenirrr mais j'avoue que j'ai du mal à les contrrrôler. Pourrr le moment il me semble qu'ils soient calqués surrr tes fantasmes, tes désirrrs... Elle resta pensive un moment avant de reprendre : ceci dit, je me demande vrrraiment si cette apparrrence est la rrréponse à l'un de tes fantasmes... Tu connais pas quelqu'un dans ton entourrrage qui crrraquerait pour les blondes à poitrine énorrrme et qui t'en aurrrrait parrrrlé ?

Oui, cela pouvait être l'explication la plus plausible. Restait à savoir qui dans l'entourage de Shenjo avait un goût prononcé pour les blondes à gros seins ? Eiji ? Un autre de ses amis ?

Il la rassura ensuite sur la question de l'argent : il ne gagnait certes pas encore sa vie mais le règlement de la chambre du Love Hotel - un excellent investissement selon lui - n'allait pas obérer ses finances. Elle lui sourit et lui demanda :

- A ce prrropos, vous payez toujourrrs avec ce currrieux objet rectangulairrrre ? Vous n'utilisez pas de pièces de monnaie ?

Il la renseigna enfin sur les établissements de jeux : oui ils existaient bien dans son monde et on appelait cela des "casinos". Le problème est que Shenjo n'avait pas encore l'âge requis pour les fréquenter - 21 ans. En outre le jeune homme devait donner des nouvelles de lui à sa famille, sans quoi ils allaient se faire un sang d'encre et Eiji avait essayé de le joindre...

Karla se mit à sourire : si ce n'est qu'une question d'âge, pas de souci : il me rrrevient un sort d'illusion qui te ferrra parrraître plus âgé. Et puis j'imagine que ça ne va pas te prrrendrrre des heurrres pour appeler tes parrrents et rrrépondrrre à Eiji. Si malgrrré tout, tu prrréfèrrres rrrester chez toi, pas de souci non plus : tu m'indiques où se trrrouve le casino le plus prrroche et je m'y rrrends. Le souci est que je n'ai pas d'arrrgent... Pourrrrrais-tu m'en prrrrêter ? Je te rembourrserrrai bien entendu...

Elle était sincère en disant cela car elle aimait vraiment Shenjo et elle voulait lui payer en retour sa générosité.

- Pourrrquoi je rrrroule les "rrrr" comme ça au fait ? demanda-t-elle, les sourcils légèrement froncés, comme si elle venait enfin de s'apercevoir qu'elle avait un accent bizarre. En fait le fan-artiste était d'origine russe et inconsciemment Karla avait adopté cet accent.

Beaucoup de questions venaient d'être posées en peu de temps. Shenjo commençait à être habitué, Karla avait l'esprit vif et interrogateur. C'était logique car elle cherchait des réponses et des repères. Il allait donc essayer de lui expliquer et de lui répondre du mieux possible. Il y avait d'abord la question de cet avatar. Il avait essayé de rassembler sa mémoire et sans être certain, il se disait que cela ne pouvait être lié au fait que dernièrement avec deux potes, ils avaient passé un certain temps à mater des images pornographiques. Et c'est vrai que Takumo avait une certaine attirance pour ce genre de femmes. C'était la seule explication qu'il pouvait trouver.

« Peut être que c'est quand j'ai regardé certaines choses avec mes potes. Mais je suis pas certain. Par contre, j'espère que tu arriveras à mieux contrôler tes pouvoirs. Je m'en veux de t'imposer cela. »

Il était sincère, on sentait qu'il y avait un certain attachement pour elle déjà. Shenjo avait beau se la jouer, il y avait un coeur qui battait sous la carapace pour ceux qui en doutaient. Viens ensuite la question de l'argent. Décidement c'était une idée fixe chez elle. Mais c'était logique, cela avait toujours été le nerf de la guerre depuis le début de l'humanité.

« Cette carte permet de payer sans devoir sortir des pièces ou des billets. Cela diminue les vols c'est plus sûr. »

Sur ce point, la technologie était un gros plus. Comme quoi le progrès aussi avait du bon .Ce qui lui permet d'enchainer sur la suite des opérations. Elle pouvait l'aider à paraitre plus vieux ? Pourquoi pas, il n'avait pas envie de la laisser aller là-bas toute seule. Il y avait une certaine peur de la voir s'éloigner pour de bon, et puis elle avait besoin d'un guide. Il se sentait responsable d'elle.

« Je vais t'accompagner. Mais il faudra mettre une tenue chic et je vais devoir repasser chez moi. J'espère que ma mère n'y sera pas. Sinon elle va me harceler de questions. Je dirai que je dors chez Eiji. »

Quant à ce dernier, il n'avait pas envie de le rassurer. Mieux valait le tenir éloigné. Guettant et attendant l'approbation de sa belle, il pensa à quelque chose qui pouvait aussi poser soucis.

« Je peux sortir de l'argent de mon livret d 'épargne mais  je dois être certain de le remettre. Et il te faut une tenue chic. »

Visiblement elle  devait avoir une idée en tête mais quoi ? Avec elle il y avait toujours des surprises. Quant à la question de l'accent il dit.

« Les gens de là-bas parlent ainsi »

Sans être sûr à 100%, Shenjo lui confirma qu'il était possible qu'il avait vu l'image en compagnie d'autres potes et que l'un d'entre eux avait certainement dû fantasmer à mort sur cette blonde à la poitrine épanouie.

- Bizarrrre tout de même... Peut êtrrre une effet de... comment pourrrrait-on appeler ça ? Contagion ? Pour ce qui est de mes pouvoirrrs, ne t'inquiète pas, je pense arrrriver à mieux les contrrrôler.

Elle ne mentait pas : elle avait senti depuis son réveil qu'elle avait une meilleure maîtrise sur ses capacités magiques. D'ailleurs elle avait l'impression que certaines lui étaient revenues et qu'elle pourrait y faire appel consciemment, sans effort.

Il lui expliqua ensuite que la carte lui permettait de se passer de pièces et de billets quand il désirait régler un achat.

- Des billets ?! s'exclama-t-elle, interloquée. Tu veux dirrrre que vous utilisez des morrrrceaux de papier pourrr payer ?! C'est stupide parrrrce que s'ils brrrrûlent, vous êtes dans la mouise !

Finalement l'idée du casino intéressa Shenjo, tout particulièrement quand elle lui dit qu'elle pouvait  balancer un sort d'illusion qui pouvait lui donner un air plus âgé. Par contre, il lui fallait également une tenue correcte pour ce genre d'endroit. Il pouvait aller en chercher une chez ses parents et dieu sait s'ils seraient là ou non à ce moment là...
Karla avait une vague idée de ce que pouvait être une tenue chic dans ce monde : certainement pas un pourpoint, des culottes et des bottes mais plutôt l'espèce de costume qu'elle avait vu sur deux ou trois personnes dans la rue. En ce qui concernait l'argent il allait devoir en puiser dans son "livret d'épargne" ; elle ne savait pas trop ce que c'était mais il devait avoir un compte dans une banque ; les banques existaient sur Terra et elle connaissait un peu leur fonctionnement vu qu'elle était cliente de l'une d'entre elles. Pour finir, il lui dit qu'elle devait également porter une tenue chic.

- Oh, ne t'en fais pas pourrrr les tenues : je peux également crrrréer cette illusion !

Elle prononça alors quelques paroles étranges, dans une langue tout aussi étrange, la même qu'elle avait utilisé auparavant lorsqu'elle avait lancé le sort dans le Love Hotel, tout en pointant son index sur le jeune homme : des myriades de lumières scintillantes, de couleur bleue, en jaillirent et vinrent tourbillonner autour des pieds de Shenjo pour remonter petit à petit : au fur et à mesure qu'elles progressaient vers le haut, l'apparence de l'adolescent changeait ; quand ce fut fini, Karla avait sous les yeux un sémillant jeune homme d'environ 25 ans et portant un beau costume.

La succube contempla la nouvelle apparence de Shenjo, les mains sur les hanches, l'air satisfait :

- Superrrbe ! J'avoue que je suis assez contente de moi surrr ce coup là !

Restait la tenue de Karla qui n'avait pas vraiment de modèle précis en tête. Un rapide coup d'oeil sur la pile de magazines et elle trouva son bonheur : elle répéta la même formule magique mais la centra sur elle-même. Une fois le sort achevé, elle avait sur le dos une robe de soirée blanche, fendue sur les côtés, et qui offrait une vue plongeante sur son énorme poitrine.

- Voila je pense que cela irrrra comme ça ! Maintenant nous sommes parrrrés ! Et ne t'en fais pas pourrr ton arrrgent : nous allons gagner...

Elle lui adressa un petit clin d’œil quand elle prononça cette dernière phrase.

Bon les choses continuaient de se dérouler d'une drôle de façon. Finalement Shenjo commençait à accepter l'idée qu'il était entrain de basculer dans un monde où les règles n'étaient plus les mêmes. Il avait mis de côté son esprit pratique et logique pour éviter de devenir trop  suspicieux. Dans pareilles circonstances, il fallait faire en sorte de se sentir le mieux possible et pour lui cela passait par une forme de mise entre parenthèses  de ce qu'il croyait connaitre sur le monde et ses possibilités.

« Oulà c'est hallucinant .»

Se regardant dans le miroir de la salle de bain, il était revenu vers Karla avec la tête complètement chamboulé. Il fallait vraiment le voir pour le croire. Continuant de se demander jusqu'ou elle pouvait aller dans ses procédés magiques, Shenjo était de plus en plus convaincu que tout ceci risquait malgré tout de mal se finir pour quelqu'un. Mais il ne pouvait pas s'empêcher d'être fasciné par les pouvoirs de la belle succube , ce qui pouvait se comprendre aisément.

« Je vais prévenir ma mère. »

C'était plus une formalité qu'autre chose tant sa mère lui accordait une certaine liberté depuis le départ de son père. Sans doute parce que au fond, elle voulait éviter qu'il ne remarque à quel point ce divorce avait pu l'affecter. Mais dans ce cas-ci cela servait les intérêts du jeune homme.

Néanmoins, il y avait encore quelque chose qui lui taraudait l'esprit. Comment pouvait-elle être certaine de gagner ? Nul doute qu'elle devait avoir un plan mais il fallait être certain qu'elle ne fasse pas n'importe quoi. Il y avait des règles à suivre dans ce genre d'endroits.

« Ecoute Karla je me doute que tu dois avoir un plan pour te faire de l'argent mais fais attention quand même. C'est très surveillé ces endroits là. On pourrait avoir des problèmes si on est vu entrain de tricher.D'ailleurs pourquoi tu veux absolument de l'argent ?  »

Oui il jugeait que c'était pas inutile de lui expliquer cela. C'était même la base. Même si encore une fois, il imaginait très bien qu'elle puisse avoir une idée précise de ce qu'elle voulait en tête. Seulement , il ne voulait pas non plus prendre le risque que quelqu'un puisse se rendre compte qu'elle n'était pas comme les autres.

« Tu crois que si je me concentre sur ta première apparence tu redeviendras ainsi ? »

Oui parce que il avait très envie de revoir la belle Karla. Et aussi parce qu'elle passerait un peu plus inaperçue qu'avec cette poitrine qui n'avait quasi rien d'humaine. Même si de toute façon elle restait canon en toutes circonstances.Et encore une fois cet accent le rendait légèrement énervé.

Shenjo était visiblement ravi de sa nouvelle apparence mais Karla le sentait également quelque peu perturbé : ayant vécu jusqu'ici une existence ordinaire, il n'avait jamais été confronté à la magie, au surnaturel - même si ces derniers existaient dans ce monde, ils ne prenaient pas une place aussi prépondérante que dans celui d'où venait Karla - et voila qu'il en faisait l'expérience directe, qu'ils se présentaient à lui de manière peu subtile. Il y avait de quoi devenir fou...

Après avoir prévenu sa mère, Shenjo mis en garde la succube sur le fait que les casinos n'aimaient pas perdre trop d'argent et lui demanda au final  pourquoi elle avait besoin d'argent.

- Ne t'en fais pas, je ne suis pas née de la dernière pluie ! Je sais comment marchent les maisons de jeux : si tu gagnes trop, si tu es soupçonné de tricher, on t'attire dans une salle soi-disant privée pour les vrais joueurs professionnels et là tu trois ou quatre brutes musclées qui te défoncent la gueule avant de te jeter avec des grosses pierres attachées aux pieds dans un fleuve... Bon, ça c'est pour les cas extrêmes : en général, ils te demandent de ne plus remettre les pieds chez eux mais te laissent quand même tes gains.
Quant à ta question, la réponse est simple : si je dois rester un certain temps dans ce monde, autant avoir de quoi vivre décemment. Par ailleurs, cet argent pourrait être utile pour acheter certains ouvrages rares et précieux de magie, voire payer un mage professionnel, un type qui s'y connait suffisamment dans le métier pour me renvoyer chez moi. Qui plus est, j'ai envie de te remercier pour ta générosité.

Elle se regarda une dernière fois dans la glace, pour voir si tout était en ordre, avant de répondre à la dernière question du jeune homme :

- Possible. Ceci dit, évite de trop te concentrer quand on sera là-bas : ça ferait bizarre que je me transforme de nouveau en public... Bon, on y va ?

Elle était calme en apparence mais intérieurement elle était toute excitée, telle une jeune fille sur le point de se rendre pour la première fois à un bal dansant avec plein de garçons. Sur le chemin menant au casino, elle se tourna vers lui et lui dit d'une voix suave :

- Tu sais que tu es craquant comme ça ?

Elle ne venait même pas de remarquer qu'elle avait perdu son accent slave...

Bon l'explication sur l'argent était claire. Il ne savait pas trop comment le prendre. Visiblement elle avait l'air d'avoir des motivations solides. Cela tenait la route même s'il n'avait pas envie qu'elle se sente obligé de l'aider ou de le soutenir. C'était d'ailleurs le sens de la réponse. le plus important c'était qu'elle puisse trouver de l'aide pour obtenir gain de cause.

« Garde ton argent pour t'aider à rentrer chez toi. Tu sais je t'aide de bon coeur et ta présence et ce qui va avec me suffit amplement. »

Ouais, d'ailleurs il aurait été mal pris de lui demander quoique ce soit. Cela aurait même été déplacé et il le savait. Pour le reste, le couple s'était donc mis en route. Avec d'ailleurs le compliment de Karla qui  le fit presque rougir.

« Merci mais c'est à toi que je le dois. »

Bon, elle avait perdu son accent ? Se tournant vers elle, il avait visiblement raison de se questionner puisque de toute évidence elle avait pourtant  gardé la même apparence.Mais au moins il y avait plus d'accent.

« Curieux de voir ce que cela pourrait donner si tu changeais encore d'apparence. »

On sentait bien qu'elle était toujours entrain de l'impressionner. Même s'il la côtoyait depuis un moment maintenant, il avait encore quelques soucis à intégrer le fait qu'elle était définitivement à part et qu'il ne pouvait la ranger dans aucune case.

La route vers le casino avait été assez calme et comme il l'avait espéré , le couple avait pu rentrer dans  le casino sans trop de mal. Tout au plus ; karla avait attiré les regards mais c'était logique au vu de son physique.  Une fois à l'intérieur, il s'était dirigé vers un guichet automatique pour retirer de l'argent ou plutôt le convertir en  jetons. Comprenant qu'il faudrait peut être l'expliquer à karla il ajouta.

« C'est avec cela qu'on peut jouer. J'ai pas retiré beaucoup, j'ai pas vraiment de cash. Mais tu m'as dit qu'on pouvait espérer gagner pas mal donc concrètement tu penses faire quoi ? »

Il avait envie de savoir pour s'ajuster. Car s'il avait l'air surpris,  il était clair que la supercherie serait vite découverte. Et il ne fallait pas que cela arrive sous peine de ramasser une série de problèmes évidents.

- Merci pour ces belles paroles mais j'ai remarqué une chose qui est constante : quel que soit le monde où l'on se trouve, la richesse, l'argent, facilitent grandement la vie. Certes "l'argent ne fait pas le bonheur..." comme le dit si bien le dicton, "...mais il y contribue" ; d'ailleurs tout le monde oublie la fin de ce proverbe.

Il évoqua encore son changement d'apparence. Elle choisit de ne pas relever mais elle trouvait qu'il commençait à être un peu lourd en insistant ainsi... D'ailleurs, ils auraient l'air fin si elle changeait de personnage devant plusieurs personnes. Et puis, si jamais les choses tournaient mal au casino, ou ailleurs, mieux valait que leurs ennemis aient en tête une blonde opulente plutôt que la Karla d'origine qui avait de grandes chances de rester bloquée dans ce monde.

Ils arrivèrent enfin au casino. L'expression des types en costume à l'entrée et qui devaient appartenir au personnel de l'établissement avait eu quelque chose de comique : Karla avait cru que leurs yeux allaient sortir de leurs orbites. Littéralement. Toujours est-il qu'ils laissèrent entrer le couple sans problème.
L'intérieur était lumineux et propre et une clientèle considérable était déjà présente sur place. La succube était fascinée par les différentes tables de jeux : si certains d'entre eux lui étaient familiers, d'autres lui étaient inconnus. Ce qui attira son attention immédiate fut la roulette. Après que le croupier lui eut expliqué les règles sur les mises, les gains, etc... La succube s'exclama :

- D'accord, j'ai tout compris ! Chéri, tout sur le double-zéro !
- Euh, madame, je ne suis pas censé dire ça mais... les chances que le double-zéro sorte sont minimes... fit le croupier, l'air quelque peu gêné.
- Qu'importe, qui ne tente rien n'a rien. Mon homme et moi nous sentons en veine ce soir !

Sous l’œil intéressé des autres clients du casino, Shenjo déposa sa mise sur le double-zéro. Le croupier recueillit les autres mises et après avoir prononcé la fameuse phrase "rien ne vas plus", fit tourner la roulette puis lança la bille... Pendant ce temps, Karla, les yeux rivés sur la petite boule qui tournait autour du cadran, murmurait des paroles incompréhensibles, comme si elle priait. La roulette ralentit petit à petit, la bille sauta à travers les cases du cadran pour finir par s'arrêter sur... le double-zéro !

- Double-zéro gagnant ! Monsieur, vous empochez 35 fois la mise !

Bien entendu, la succube avait lancé un petit sort de télékinésie sur la bille, de manière à ce qu'elle atterrisse sur la bonne case. Il n'y avait pas eu d'étincelles, pas de *pouf !* ni d'autres "effets spéciaux" qui accompagnent souvent les sortilèges : ces derniers n'étaient pas toujours obligés d'être tape-à-l’œil et le magicien pouvait faire preuve de discrétion quand il le voulait.

Shenjo l'avait donc laissé faire ne voulant pas prendre le risque de déranger et perturber la belle succube. Il s'était contenté de faire ce qu'elle avait dit et pour être franc il n'y croyait pas trop. Et ce même s'il savait depuis un moment maintenant que Karla était vraiment spéciale.

« Tu es certaine de ton choix mon coeur ? »

Il avait posé cette question mais pas forcément pour donner le change. Non, au fond de lui, il ne pouvait pas s'empêcher de se dire qu'elle faisait une erreur. Signe que pour le jeune homme de 17 ans, une part de doutes était encore bien palpable. Mais ce qui était certain c'est que même sans le vouloir, son attitude paraissait normale dans pareille situation.Et même le croupier semblait compatir à son stress. Encore un pigeon qui allait se faire plumer devait-il penser.

Mais comme elle l'avait promis, il avait fait banco. Et pas qu'une fois puisque que cela se reproduit pour la seconde fois  à la suite.Sans doute une erreur du jeune homme. Et si la première fois, les choses avaient pu paraitre comme un énorme coup de chance, la seconde, il y eut une certaine cohue entre eux. Les gens avaient tous l'air de se dire que c'était un truc de dingue et une foule de gens s'agglutinait autour du duo. Certains criaient, d'autres hurlaient même, difficile de savoir si c'était une bonne ou une mauvaise chose.

« Merde c'est raté pour le côté discret. »

Ouais, et il le savait. Mais en même temps comment aurait-il pu anticiper cela ? Lentement, sans même se rendre compte de ce qu'il se passait, il se sentit lentement mais surement happé par les gens autour de lui alors que quelques vigiles venaient vers eux pour tenter de comprendre ce qu'il se passait. Perdant de plus en plus le contact,physique comme visuel avec Karla, Shenjo essaya de résister et d'appeler la succube.

« Karla , karla. »

Dans le désordre général, il  avait même pas pensé à embarqué ses gains. Il espérait que sa partenaire du jour allait y penser, car il vit arriver deux beaux gorilles vers lui.On allait certainement tenter de lui arracher des explications. Mais il était clair que faire deux fois de suite le double zéro, c'était tout sauf banal.

La situation dégénéra quand Shenjo choisit de tout remiser sur le double-zéro et qu'il gagna de nouveau, grâce au coup de pouce surnaturel de la succube. Cette dernière aurait préféré qu'ils s'éloignent de la table et qu'ils passent à une autre - comme celle du Craps*, par exemple. Pour ne pas éveiller les soupçons, ils auraient perdu un peu d'argent mais en aurait regagné un gros paquet avant de filer discrètement vers la sortie non sans avoir empoché les gains au guichet.

Mais voila, Karla, ainsi que Shenjo, avait eu les yeux plus gros que le ventre. Qu'un double-zéro à la roulette sorte une fois, c'était un coup de chance mais qu'il sorte deux fois de suite, là c'était plus que de la chance. Le premier instant de stupeur passé, les autres clients du casino s'agglutinèrent autour du couple, pour les féliciter, les congratuler, mais certains parlèrent à mi-voix de tricherie et le résultat fut que cet attroupement attira l'attention des gars de la sécurité qui commençaient à se diriger vers la roulette.

Karla fut séparée de Shenjo et, sentant venir les ennuis, concentra son énergie mystique. Ses yeux se mirent à briller un court instant, une légère odeur de musc émana de sa personne et elle prononça quelques paroles avant de crier d'une voix forte et puissante, qui se mit à résonner comme un coup de tonnerre dans toute la salle, ou tout au moins dans un bon rayon de dix mètres autour d'elle :

- ON SE CALME !!!

Ce fut magique, la pression se relâcha, les clients se calmèrent et restèrent les bras ballants, ne comprenant pas ce qui leur arrivait, les vigiles restèrent figés sur place avant de retourner à leur poste comme si de rien n'était et le croupier semblait frappé de stupeur.

Une fois le moment de crise apaisé, Karla parla d'une voix douce au croupier, lui demandant de lui donner ses gains pour le second double-zéro puis se dirigea vers Shenjo qui semblait aussi hébété que les autres. Elle le "réveilla" en lui donnant un baiser sur la bouche puis lui dit :

- On se casse ! Je ne sais pas combien de temps durera le sortilège mais on ferait mieux de ne pas s'attarder. De toute façon, on a ce qu'il nous faut question fric.

Ils empochèrent leurs gains au guichet. La préposée avait l'air aussi stupéfaite que les autres personnes dans la salle mais elle obéit sans problème à l'injonction de Karla et donna au couple l'argent. Cela faisait une belle somme : Shenjo était venu avec environ 6 500 yens et il repartait avec 7 962 500 yens** !

* Jeu de dés
** environ 61 300 euros

Il est parfois des moments où mieux vaut en pas demander son reste. C'était exactement ce qu'il venait de se passer avec Shenjo.  Il était encore une fois complètement sous le choc de ce qu'il avait vu mais c'était une bonne chose. Cela lui évitait de se faire molester ou de devoir rendre des comptes. Sans compter qu'il était riche. Comme sans doute jamais il n'avait pensé l'être.

« Putain c'était quoi ce truc. »

Admiratif autant que surpris, ; il avait attendu d'être dehors pour se laisser aller complètement. Serrant le sac contenant l'argent contre lui avec fermeté, il se sentait menacé. Ce qui pouvait se comprendre vu la somme d'argent qu'il était entrain de véhiculer. Et sa première pensée était de tout mettre à l'abri.

« Faut qu'on rentre , on partagera les gains après. »

Ouais parce que il comptait bien prendre sa part. Ce fric pouvait lui être utile et même s'il était logique que Karla prenne son dû, il était aussi très clair  qu'il n'allait pas s'asseoir sur ce joli paquet de thunes.  Ce qui en soi pouvait de comprendre et se défendre comme point de vue.

Appelant un taxi, il était pressé de rentrer et n'avait pas vraiment demandé l'avis de sa partenaire.  En principe, le chauffeur qu'il avait contacté allait être dans les 5-10 minutes. Et chaque fois qu'une personne passait, il avait toujours la crainte qu'on lui dise quelque chose. Stressé, il avait bien du mal à paraitre normal et finalement naturel.

« Tu imagines ce qu'on a gagné ? C'est incroyable. Avec cela on va pouvoir faire plein de trucs. »

Ouais tellement qu'il avait du mal à se représenter cela de manière concrète et formelle. Il se voyait déjà faire le malin avec des vêtements de marque ou un smartphone dernière génération. Seulement il y avait quelque chose à laquelle il n'avait pas pensé : pour rentrer dans le dortoir du lycée, il fallait franchir le vigile. Et ce dernier connaissait Shenjo oui. Mais pas celui qu' il était actuellement. Et forcément quand il allait rentrer , il allait certainement se retrouver dans une drôle de situation. Sans compter qu'il y avait la présence de Karla aussi.

- Ce "truc" comme tu dis était de la magie. Depuis le temps que tu me fréquentes, bon d'accord notre rencontre ne date que de ce matin, tu devrais savoir que c'est ma spécialité.

Comme toutes les succubes, Karla avait à sa disposition quelques sorts. En général, elles préféraient ceux qui étaient subtils, comme ceux visant à saper la volonté d'une personne ou encore de les soumettre à celle de ces démons. Mais Karla, quand elle était Krynyss, n'était pas une succube ordinaire : faisant partie de la haute noblesse infernale elle maîtrisait bon nombre de sorts profanes ; elle venait de faire appel à l'un d'entre eux ce soir là.

Shenjo utilisa son téléphone portable pour appeler un taxi. D'après ce qu'elle avait pu comprendre c'était une sorte de fiacre sauf que le conducteur utilisait l'un de ces véhicules nommé "automobile". Durant l'attente, elle remarqua la nervosité de Shenjo, comme s'il avait peur à tout instant que les membres du personnel du casino soient à leur recherche.
Pour le rassurer, elle pressa doucement sa main et lui sourit. Elle pourrait lever le sort d'illusion et lui redonner son apparence d'adolescent mais elle l'aimait bien avec quelques années de plus, dans ce costume : elle le trouvait sexy...

Le taxi arriva finalement et les conduisit au lycée de Shenjo. Ce dernier commençait à se détendre et était tout excité à l'idée de posséder autant d'argent.

- Je te l'avais bien dit, lui répondit-elle à voix basse, de manière à ne pas être entendue du chauffeur, que ta générosité allait être payée en retour.

Après avoir réglé la course, ils entrèrent dans le bâtiment où se trouvait la chambre du jeune homme. C'est alors qu'une vive lumière les éblouit : un homme d'une cinquantaine d'années, petit et mince, braquait sur eux une lampe-torche et les interpella :

- Eh, qui êtes-vous et qu'est ce que vous faites là ? demanda-t-il, son regard s'attardant tout particulièrement sur le décolleté de la belle blonde. Cette dernière, comprenant qu'ils étaient en présence d'un gardien, profita de son inattention pour lui lancer un sort : l'homme se figea pendant un bref instant, comme s'il avait été frappé par la foudre.

- Rentre chez toi et va dormir ! Demain tu auras tout oublié. fit-elle d'une voix douce. L'homme s'exécuta, faisant demi-tour, marchant comme un automate, la torche toujours braquée devant lui...

La voie étant libre, ils purent enfin rentrer dans l'appartement de Shenjo. Karla leva le sort d'illusion qu'elle avait lancé sur ses vêtements et se tourna vers son compagnon, qui avait toujours son simulacre, tout sourire :

- On partagera le butin plus tard ! Pour le moment j'ai envie de partager autre chose.

Elle le fit basculer doucement sur le lit, déboutonna son pantalon et extirpa son pénis qu'elle fit durcir tout de suite en donnant un petit coup de langue mouillé sur l'embout, avant de l'enfourner complètement.

- Pas question que tu t'évanouisses cette fois ! dit-elle entre deux bouchées. En plus tu es vraiment craquant comme ça ; j'ai pas arrêté de mouiller durant toute la soirée...

C'était donc cela la vie de rêve ? Les femmes, l'argent, le sexe, le tableau était presque parfait. Tout s'était déroulé comme dans  un film parfait et  chaque soucis, elle avait une réponse magique. C'était devenu une forme d'habitude et Shenjo se rendait compte qu'avoir ce genre de pouvoirs simplifiait pas mal les choses même s'il imaginait un revers de la médaille tôt ou tard. Pas forcément très bavard, il ne s'était relâché qu'une fois dans sa chambre. Pour le coup, plus rien de fâcheux ne pouvait arriver. Et cela se vit sur son visage qui se fit pour le coup plus serein et plus souriant.

« A vos ordres. »

Shenjo n'avait pas vraiment contesté ce qu'elle désirait. Branchait sur courant alternatif, c'est elle qui tenait les rênes depuis un moment. Et puis il n'allait pas se plaindre  de quelque chose qui allait dans le sens de prendre son pied.  Sentant sa verge déjà être le centre de toutes les attentions de la succube, il avait l'impression qu'il n'était plus la même personne qu'au matin. Tant de choses s'étaient déjà passées  depuis lors, difficile à croire qu'au fond il n'y avait eu qu'une journée de passé. Et pourtant c'était bel et bien le cas.

Plissant légèrement les yeux, il se sentait utilisé comme un objet sexuel mais ce n'était pas forcément désagréable. Gémissant il se contentait d'accompagner les mouvements de tête de sa partenaire, ne pouvant pas s'empêcher de se dire que forcément, il se sentait puissant malgré tout. Mais pour combien de temps ?

Finissant par la faire basculer sur le dos, il avait sa tête plongée dans l'opulente poitrine  qu'il embrasser et suçotait au gré des envies. Mais rapidement, l'envie de marquer son territoire lui revint. Et en toute logique, il planta le drapeau en elle, commençant des va et vient qui arrachaient des gémissements de plaisir aux deux partis.

S'activant autant que possible, il essaya de tenir le plus longtemps possible mais ce n'était pas vraiment facile. Néanmoins, il avait l'impression de progresser chaque fois. Mythe ou réalité ? En tous les cas, il tenu un assez bon moment et quand il finit par jouir en elle, c'était avec la satisfaction du devoir accompli. Shenjo au fil de cette journée avait au moins appris une chose : on pouvait faire l'amour autant de fois possible avec une même personne, c'était chaque fois différent. Encore que pour ce qui les concernait, ce n'était pas vraiment faire l'amour......

Il explosa dans sa bouche et elle se mit à boire avec délectation le précieux liquide qui coulait dans sa gorge comme un nectar.

- Hmmm, merveilleux ! Ton sperme est encore plus délicieux que ce matin !

Afin de ne pas en perdre une goutte, elle recueillit les dernières en aspirant l'embout, sa langue fouaillant l'urètre. Elle poussa un petit cri de surprise et d'excitation quand il la renversa sur le lit et la pénétra. Elle avait dit vrai quand elle avait dit qu'elle n'avait pas arrêté de mouiller durant la soirée : son intimité était toute humide, ruisselante de cyprine ; les parois internes accueillirent avec chaleur et reconnaissance cette verge de belle taille qui semblait n'avoir d'autre but que de satisfaire la succube.

Cramponnée à lui, comme un naufragé à une bouée, elle exprimait sans pudeur sans plaisir, hurlant comme une bacchante, ne se souciant nullement d'être entendue et si c'était le cas, elle en retirerait une certaine délectation. Une fois l'orgasme survenu, ils restèrent côte à côte, pantelants, en sueur et heureux comme des rois.

- Toujours vaillant à ce que je vois ! fit-elle d'une voix sucrée, se saisissant du pénis qui était toujours en érection avant de se mettre à le sucer de nouveau. Tandis qu'elle s'activait, elle se transforma de nouveau : ses cheveux raccourcirent et devinrent châtains foncés, sa taille rapetissa jusqu'à atteindre celle d'une adolescente, sa poitrine fit de même, devenant bien ronde et ferme. Quand elle releva la tête, Shenjo put voir que Karla avait les traits de la sœur d'Eiji, Yumi, quand elle avait 15 ans.

Le jeune homme avait alors 13 ans et Yumi était son aînée de deux ans et était alors une petite bombe. Lorsqu'il l'avait posé les yeux sur elle, pour la première fois, il avait senti une intense onde de chaleur au niveau du bas-ventre et par la suite, elle avait hanté ses nuits. Yumi l'avait toujours vu que comme le pote de son frère et ne s'était pas spécialement intéressée à lui, sans compter qu'elle avait déjà un petit copain à l'époque. Maintenant, Yumi était l'université et les deux jeunes gens ne s'étaient plus tellement revus.

A un moment donné, Karla/Yumi arrêta de sucer Shenjo et l'embrassa avec passion, emprisonnant son pénis entre ses belles petites cuisses toutes ruisselantes de mouille...

Même embrasser devenait compliqué pour lui. De nouveau épuisé, il avait à chaque la sensation d'aller un peu plus loin dans ses ressources. Pourtant il avait eu le temps de récupérer mais c'était comme si le fait de coucher avec elle lui coûter à chaque fois un peu plus de vitalité. Etait-ce une piste à creuser pour lui ? Etait-ce possible que la succube se nourrisse en quelque sorte de sa vie ?

Shenjo n'avait pas la tête à penser à cela. D'autant qu'alors qu'elle était collée à lui, elle venait de nouveau de modifier son apparence. Et pas pour n'importe qui. C'était la soeur d'Eiji, celle qui après sa mère, avait suscité ses premiers émois amoureux et surtout sexuels. Alors forcément de nouveau, il retrouva toute sa vitalité et sa vigueur.

« Yumi. »

Se ruant sur elle, il l'embrassait à pleine bouche ,sa langue fouillant la bouche de sa nouvelle partenaire. Puis elle descendit pour venir lécher le téton  de la belle jeune femme , s'enroulant autour des mamelons. Il s'activait sur chaque sein, avec la même attention et le même savoir faire.

« J'en avais tellement envie.... »

Le temps de retrouver toute sa vigueur, sa langue avait plongé dans l'entrejambe de la soeur d'Eiji pour venir cette fois titiller son joli bouton rose. Ecartant avec ses doigts les deux lèvres, pour mieux ressortir son clitoris, il l'aspirait , le suçotait, le manger presque littéralement.

Et puis de nouveau il l'avait prise. La fixant droit dans les yeux, il allait et venait, serrant les dents. Plus chaud que jamais, il guettait le moindre rictus de plaisir, la moindre déformation causée par ses va et vient. Il s'imaginait avec la vraie Yumie, qui avait des années en plus et qui était avec un autre garçon. Une façon de pouvoir imaginer ce qu'il aurait pu lui offrir si elle avait daigné lui témoigner un peu d'attention. Et puis c'était stimulant pour lui d'imaginer qu'il pouvait vaincre  les choses établies et changer le cours de l'histoire. Du moins dans son esprit.

« Je viens, je viens. »

Oui encore une fois. Mais comme toujours il rendait les armes avec les honneurs. Et avant de jouir en elle, et de tomber sur elle, il fit encore quelques va et vient, puissants,  cherchant à la faire soulever dès qu'il était en elle. Mais une fois de plus, Shenjo avait fini par être vaincu. Mais il avait au moins eu le mérite de donner le meilleur de lui-même.

Elle mit un certain temps à se souvenir que Yumi était la sœur d'Eiji. Quand ce dernier l'avait caché dans sa chambre, Karla avait vu une photo d'elle, datant certainement de quelques années, et sur laquelle avait été écrit à la main, en bas à droite, "ton premier jour de collège, Yumi !".

- Après la mère, la fille. Je me demande s'il a fantasmé sur la grand-mère... se dit-elle avec un petit sourire. Après l'avoir fait rouler sur le dos, de manière à ce qu'elle soit en-dessous de lui, le jeune homme l'avait embrassé avec fougue puis était descendu s'attaquer à ses seins qu'il léchait, titillait, embrassait, suçait... Rougissante, soumise, elle se laissait faire, savourant les sensations de plaisir qu'il lui procurait ; pendant un court instant, elle vit son visage à la fois extasié et possédé : visiblement il avait dû fantasmer à mort sur cette Yumi et le fait qu'il puisse donner libre cours à ses pulsions avait en quelque sorte transformé le jeune homme en bête assoiffée de sexe. D'ailleurs, il s'était produit la même chose quand elle avait pris l'apparence de la mère d'Eiji.

Il passa au clitoris et Karla/Yumi ne put plus se contenir : les yeux clos, la tête rejetée en arrière, elle se mettait à gémir, suçant de temps à autre ses propres seins dont les tétons étaient tellement excités qu'ils avaient doublé, voire triplé de volume.

- Putain, que c'est trop bon !

Puis il entama les choses sérieuses : il la pénétra avec une telle ardeur qu'elle ressentit une puissante onde de plaisir et de chaleur traverser sa chair, tellement puissante en fait que son corps entier s'arc-bouta et qu'elle poussa un rugissement.

- Oh oui, baise-moi !

Durant les mouvements de va-et-vient, elle se cramponna de nouveau à lui, lui léchant le lobe de son oreille ou lui mordillant l'épaule. Il la pilonnait comme un démon et elle pouvait sentir à quel point son pénis, si brûlant, si dur, si épais, si sauvage, entrait et sortait avec frénésie de son intimité.

Un dernier coup de rein et il l'inonda de nouveau, répandant en elle sa semence. Il continua à la besogner pendant quelque temps puis s'arrêta. Ils restèrent enlacés durant de longues secondes, leurs souffles s'entremêlant puis elle l'embrassa.

- Eh bien, tu deviens de plus en plus viril !

Elle se dégagea de lui et se mit à quatre pattes, lui offrant la vue de son joli postérieur. Elle écarta les fesses, exhibant ainsi son anus qui était comme un bouton de rose.

- Encule-moi ! fit-elle d'une voix mutine. Enfonce ta grosse bite dans mon cul !