Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Liens éternels [Grayle/Lirielle]

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Lirielle Hathran

Humain(e)

Liens éternels [Grayle/Lirielle]

mardi 24 octobre 2017, 23:37:59

Mollen est vieux. Certes, ce n’est pas une maladie m’enfin ce n’est pas une partie de plaisir non plus. De toute façon, ceux qui disent ça sont jeunes. Ce sont sans doute les mêmes qui disent qu’il n’a pas toute sa tête. Il s’arrête dans l’escalier pour reprendre son souffle. Il se demande s’il pense ça de lui le gamin qu’il va chercher ? Avant d’oublier qu’il se posait cette question et de la remplacer par une autre. Combien y a-t-il encore d’étage à monter ?

3, murmure une voix de femme dans sa tête, une voix sensuelle, jeune. Courage, tu y es presque.

Cette voix, c’est celle de Kona. Elle est la plus vieille lycane du cercle, du monde, des milliers d’années de vie. Mais elle le sait, il ne lui reste plus longtemps. C’est pourquoi il est si important que d’autres, comme celui qu’ils vont chercher, liés, réussissent.

Mollen se retourne, tapote la tête de la vieille louve à ses côtés.

- J’oublie que pour toi, c’est difficile aussi, mais tu n’en fais qu’à ta tête, tu aurais dû m’attendre en bas !

- Pourquoi sommes nous là, Mollen ? Demande la louve dont le faciès reste parfaitement neutre.

- Et bien... Je…

- Oublie la lettre mon trésor, je te le rappellerai autant de fois que nécessaire.

Après un temps interminable, une louve arthrosé et un vieux sénile viennent toquer à la porte d’une des chambres du dortoir des apprentis. Mollen voulait arriver tôt, pour le petit effet de surprise, c’est raté. Forcément, le jeune homme est déjà levé.

- Bonjour, mon petit, bonjour !


En s’appuyant sur son bâton, le vieux druide entre dans la pièce comme s’il s’agissait de sa propre maison.

- Permet que je m’assoie, juste là…

Dans un loong soupire en serrant les dents, Mollen parvint à prendre place au pied du lit. Son aura magique et infiniment puissante baigne la pièce entière d’une aura verte, des petites particules lumineuse flottant autour d’eux. Si Kona est légendaire parmi son peuple, le vieillard aux yeux voilés l'est tout autant chez ses pairs, tout aussi respecté aussi pour son sens de la justice et sa bonté. Le recevoir est un honneur, un privlège. La rumeur disait même qu’il était à présent trop vieux pour se méler des affaires des druides. Apparemment, Mollen a fait une exception.

- Sais tu pourquoi... Qui êtes-vous ? Demande le vieil homme qui semble soudain perdu en fixant l’apprenti. Son regard hagard se pose sur la louve qui elle, a attendu poliment qu’on l’invite à entrer et il semble immédiatement se reprendre.

- Je t’ai suivis et protégé depuis tes premiers pas dans le Cercle, tu as beaucoup de potentiel, tu sais ? Nous ne sommes pas dans un de ces vieux livres emplis de légendes stupides et plus fausses les unes que les autres. Tu n’es pas le meilleur, non, mais tu as du cœur, c’est une autre forme de pouvoir, ça fait de toi quelqu’un dont ne doit pas se passer. Je tiens à être celui qui t’accompagnera aujourd’hui, si tu veux bien de moi et si tu es prêt ?

Kona s’était déplacé jusqu’au jeune homme en se traînant d’une démarche un peu rigide. Sa truffe froide se posant sur sa main qu’elle renifla avec intérêt avant de planter son regard jaune dans le sien.

- Aujourd’hui, tu vas vivre la dernière épreuve pour devenir un druide accompli, mais ça tu le sais déjà, n’est ce pas ? Seulement, tu sais aussi qu’il faut que tu sois près pour ça, pour être choisi, nous nous trompons parfois...Qu’est-ce que je raconte déjà ? Ah oui. Les choses ne sont jamais tout à fait ce qu’elle semblent être, n’oublie jamais ce fait, aussi simpliste soit il.
C’est la première fois que tu rencontres une louve, je veux que tu regardes attentivement ma vieille amie, droit dans les yeux. Écoute la magie, ressens, dis moi, apprenti, que vois tu, qu’entends tu ?


- Comment oses tu Mollen ?! Laisser un..inconnu violer mon intimité, sans compter que tu lui as mentit, bien sur qu'il est prêt, comme si nous nous étions déjà trompé. En tout cas...Ne pas savoir ce qui t'attendait ne pas empêché d'apprécier. La voix s'était faite amusée dans l'esprit du vieil homme. - Mais soit, allons y, mais à mes conditions. J'ai ma pudeur, contrairement à toi.

Reportant son attention sur l'apprenti, Kona abaissa une partie de ses défenses, lui offrit un passage privilégié dans un esprit exceptionnel, affûté, dans ce qu'elle était vraiment.

GROS RALENTISSEMENT RP POUR ENVIRON 2-3 MOIS MAXIMUM

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Liens éternels [Grayle/Lirielle]

Réponse 1 samedi 28 octobre 2017, 18:33:08

Sur le lit réservé aux apprentis, qui était plus une botte de paille recouverte d'un voile de tissu qu'un lit, Harrow dormait comme un bébé. Né dans une étable, dormant par terre avec ses innombrables frères et soeurs, l'apprenti n'était guère difficile concernant l'endroit où il devait se reposer pour la nuit. Aussi, pour lui, les lits du dortoir étaient de véritables matelas princiers, même s'ils étaient un peu petits. L'esprit du jeune homme, voguant doucement dans le royaume des rêves, revint dans sa prison de chair lorsque la porte du dortoir trembla légèrement sous les coups de baton. Harrow ouvrit les yeux et regarda autour de lui. Il était seul, étrangement. Il ignorait que, hier soir, les autres apprentis avaient été chargés de dormir autre part, afin que l'ancien fermier aux cheveux bruns passe une nuit aussi paisible que possible. Et longue. Dehors, la matinée est bien avancée, alors qu'il est courant pour eux d'être réveillé dès les lueurs de l'aube.

Il ébouriffa ses cheveux et s'assit sur son lit lorsque le vieux entra, accompagné... d'une louve !

Il n'en avais jamais vue. Enfin si. Il avait déjà vu des loups, lorsqu'il était très jeune. Mais ici, il s'agissait d'une louve.. druidique. Plus large, plus belle, plus noble, et surtout, beaucoup, beaucoup plus intelligente. Se lier avec une louve (ou un loup, dans le cas d'une apprentie) est ce qui faisait de vous un druide, apportant cette connexion à la nature qu'un humain, même avec tout le savoir et la bonne volonté du monde, ne pouvait avoir, empoisonné par des siècles de civilisation.

Même s'ils dormaient sous une bâtisse de bois et de pierre, les apprentis passaient la majeure partie de leur temps dehors, à communier avec les esprits, apprendre le nom et les propriétés des plantes, l'anatomie des animaux, la manipulation de la magie, la préparation d'elixir, et d'autres disciplines qui ne leur laissait aucun répit, d'autant plus que leur "cursus" imposait énormément d'exercices physiques. Le corps de Harrow en était devenu robuste, lui donnant le physique d'un homme mûr, malgré le fait qu'il n'avait pas plus de 20 ans. A côté de lui, Mollen avait l'air d'être sur le point de s'effondrer. Il l'écouta attentivement, ignorant les errances de son esprit, manifestement très ému d'avoir été choisi, et même un peu surpris. Il caressait, doucement, du bout des doigts, la truffe froide de la vielle louve. Elle le fixa, et il lui rendit son regard, yeux jaunes contre yeux verts.

" D'accord... "

Il prit une grande inspiration, se concentrant. Son coeur battait calmement, alors que sa main touchait doucement le crâne de la louve, qui pouvait sentir le coeur humain se calquer sur le sien. La voix de l'apprenti, non plus hésitante, était claire et forte.

" J'entre. "

Il quitta la pièce. Une odeur de gaz remplit son "nez", et il se trouva au milieu d'une grande plaine, entièrement nu, avec en face de lui la louve, qui le regardait, comme un aigle fixe un lapin, avant de se rendre compte qu'il la voyait. Elle devint craintive, et se métamorphisa en une palissade, puis une muraille, et enfin, une immense chaine de montagnes, au point d'en obscurcir le ciel. Il n'irait pas plus loin. Les montagnes devinrent d'épais murs, et la plaine se transforma en forêt. Les arbres poussèrent, hauts dans le ciel, plus haut que n'importe quel arbre sur lequel il avait posé les yeux. Comme sortant de terre, des formes de loups firent leur apparition. Au début une demi-douzaine, puis une cinquantaine, ils semblaient écouter un groupe d'humain.

Toujours nu, Harrow avanca.

« Modifié: samedi 04 novembre 2017, 19:24:38 par Grayle le pérégrin »

Lirielle Hathran

Humain(e)

Re : Liens éternels [Grayle/Lirielle]

Réponse 2 dimanche 29 octobre 2017, 22:26:02

Harrow avait, du point de vue de Kona commis une impardonnable erreur en ne la laissant pas gérer totalement le maigre contact qu’elle lui accordait. Mais il ignorait tout, il ne savait rien du lien, il ne savait rien de la relation qui unissait les druides et les grands loups. Ce qui se faisait, ce qui ne se faisait pas. Elle le trouvait touchant dans son ignorance et elle le laissa poser sa main sur son crâne sans le moindre dégoût, son regard était affectueux, le même que celui d’une grand-mère qui aurait encouragé son petit-fils. À son âge, ils n’étaient plus que ça à ses yeux, des milliers d’enfants qui protégeraient bientôt ce monde à sa place.

Aujourd’hui, il allait découvrir ce que le lien avait de plus beau à offrir, de plus déroutant, aussi, mais elle se garderait bien de lui montrer ce qu’il avait de plus sombre, le sacrifice, la peur. Non, la louve comptait bien le guider dans les méandres de son esprit, le tenir en laisse. N’en déplaise à Mollen.

Il fut bien plus rapide qu’elle ne le pensait à la trouver. Ici elle était jeune, bien portante, elle-même. Malice, force. Elle se sentait à la fois effrayée par ses capacités et impressionnée. Mollen ne s’était pas trompé, aussi décida t’elle de lui laisser entrevoir quelques instants la plus vieille forêt du Monde, les patriarches, soit les plus vieux druides et leurs loups. Cet endroit, il n’y mettrait peut-être jamais les pieds, mais elle l’espérait, il avait ce qu’il fallait pour y parvenir un jour.

La magie de l’apprenti l’obligea à lui céder plus de terrain que prévue, il ne voulait pas seulement une image du lieu, mais aussi ce qui accaparait l’attention de l’assistance qui psalmodiait dans une langue qui lui était à la fois étrangère et familière. Il obligeait inconsciemment la louve à lui donner plus.

Une femme nue pleurait, assise près de la dépouille d’un homme d’une quarantaine d’années sur un autel de pierre. Il y avait du sang en grande quantité sur le sol, ce dernier se mêlant aux motifs taillés dans la roche à leurs pieds et défiait les lois de la gravité en remontait le long de la pierre, semblant arrêter son voyage dans les deux orbites vides qui servaient d’yeux à une statue de Warpwolf.

Les regards du souvenir se tournèrent soudain vers lui, sans hostilité, mais Kona sentit la terre trembler, comme la main du jeune homme se crispait sur sa tête sans qu’ils ne s’en rendent compte. Chacun des battements de cœurs affolé de l’apprenti perturbait ses sens, perturbait le siège, trop de pouvoir qu’il lui faudrait apprendre à contrôler, il ne pouvait aller plus loin sans dommage. L’ancienne n’était pas n’importe qui et elle rétablit l’équilibre, les protégeant, les arrachant à cette vision.

Sans transition, sans qu’il ne se souvienne comment, Harrow était ailleurs, attiré par un regard dans l’assistance qui avait forcé Kona à lui livrer un autre souvenir, un qu’elle ne voulait pas lui céder. Les pieds de l’apprenti foulaient toujours un sol de pierre, de terre et de végétation mêlée. La lune était haute, de larges statues de loups et d’hommes en armures entouraient plusieurs autels de pierres. Cette fois, il lui semblait qu’il voyait avec d’autres yeux. Il devait lever la tête pour voir l’homme qui lui faisait face, là sur le premier des trois autels. Mollen. Il n’avait plus rien d’un vieillard, il était beau, fort, dégageant une magie infiniment plus puissante que la sienne, aussi nu qu’il l’était. L’apprenti comprit rapidement que les émotions qu’il percevait n’étaient pas les siennes, mais il les ressentait pourtant comme si elles lui appartenaient bel et bien. Envie, excitation, rivalité. Un flash blanc lui interdit de toucher la main tendue de l’homme.

Quand il parvint à rouvrir les yeux après avoir été ainsi ébloui, il était à nouveau lui, il faisait face à deux grands yeux de femmes, de vrais yeux de biche, cerclée de noirs. À moins qu’il ne se soit trompé. Une sensation de doute, de confusion, comme si quelqu’un cherchait à s’immiscer dans son propre esprit. Non, c’était des yeux de louve, les yeux de Kona.

Reculant prestement en grognant, la vieille louve brisa le contact, les ramenant dans la petite pièce exiguë qui servait de demeure, pour le moment, à l’apprenti.

Le vieux druide et sa partenaire échangèrent un long regard, laissant Harrow se remettre de toutes ses émotions. Il se sentait un peu comme après une sieste trop longue.

- Je suis heureux d’avoir vu juste mon petit, je ne perds pas mon temps. Emporte quelques affaires, tu ne reviendras pas ici avant...Je t’attends dehors, il est temps de nous mettre en route. Je ne suis pas certain que…

Il était déjà dans le couloir, avançant au rythme de sa canne qui tapait le sol, ayant complètement oublié ce qu’il allait dire et ne se rendant pas compte de ses incohérences. S’il était possible pour un animal de bouder, c’était l’impression qui se dégageait de Kona. Mollen lui jetait des petits regards soucieux tandis qu’ils descendaient bientôt ensemble les escaliers avec une lenteur exaspérante.

- Nous devons nous rendre jusqu’aux autels. Tu es passé devant des milliers de fois.

Sans doute, mais Harrow l’ignorait. Il aurait juré que le passage que le trio empruntait à présent dans les bois n’avait jamais existé et pourtant, il passait par là tous les jours ou presque pour assister aux cours d’herboristerie. Il continuèrent à progresser sur le sentier. S’il semblait, au départ, créé par l’homme, il devint évident ensuite qu’il était le fruit du passage répété d’animaux, de gros animaux.

La végétation se fit soudain plus dense, féerique, empreinte d’une présence passée et peut être à venir des druides. Un bruit d’eau masqua bientôt le son que produisaient leurs pieds. La louve avait disparu, laissant les deux hommes progresser ensemble. Le sol était d’un vert parfait, de nombreuses fleurs et papillons de multitudes de couleurs illuminaient un passage qui se faisait à nouveau plus étroit pour déboucher sur un escalier naturel constitué de lianes et d’amas de terre. De l’eau dégringolait le long des marches et rendait le sol spongieux. De minuscules grenouilles roses et vertes bondissaient autour d’eux sans la moindre crainte.

- Je vais rejoindre ma vieille amie. C’est un moment éprouvant, mais nécessaire, et crois moi, si tu n’oublies pas mon petit conseil , tout ira bien, tout ira bien...

Avec un souvenir énigmatique le vieillard fit demi-tour, répétant cette dernière phrase inlassablement jusqu’à ce qu’il disparaisse entre les arbres, délaissant le chemin principal.

Poussé par l’instinct, mais auss, car l’escalier entouré d’arbres et de buissons était le seul chemin possible, l’apprenti continua sa route, ses pieds s’enfonçant dans la terre et la mousse douce. Le calme et la sérénité du lieu se transformèrent en chaos absolu dès qu’il arriva en haut. Droit devant lui une cascade débordait à hauteur de trois immenses autels ronds taillées dans la pierre qui donnait l'impression de flotter à la surface de l'eau.
Si on lui en avait laissé le temps, Harrow aurait pu admirer les statues, mais ce ne fut pas le cas. L’apprenti n’eut pas le temps d’en voir davantage, car de partout depuis les arbres, de derrière les pierres déboulaient des Warpwolf. Cinq, dix, bien plus. Une gigantesque meute fonçait vers lui.

Arrivées à sa hauteur les bêtes se mirent à lui tourner autour, à le renifler, le pousser, se bousculer entre elles avec une violence et une volonté toute animale pour s’en approcher. Il n’y avait aucune agressivité à son égard, mais ça ne rendait pas les choses moins impressionnantes. Certaines, car il ne tarda pas à constater qu’il n’y avait là que de femelles, allèrent jusqu’à poser leurs pattes sur son torse, mais elle étaient rabrouées systématiquement par la plus massive d’entre elles. Une louve noire aux yeux d’un vert émeraude. Pour le moment, elle était la seule à l’ignorer superbement, elle se contentait de repousser les autres. De simples avertissements, celle qui devait être la chef passa au coup de crocs et au combat, laissant de moins en moins de “droit” à la meute et de plus en plus de liquide rouge et poisseux sur son passage. Seules deux autres, qui semblait la soutenir et éviter physiquement l'homme étaient épargné par "les mouvements d'humeurs".

Bientôt, elles abandonnèrent, se désintéressant les unes après les autres de l’homme en grondant, en gémissant, avec une déception flagrante. Seules trois restèrent. La louve noire et deux autres tournèrent une dernière fois autour de lui avant de s’arrêter finalement sous son nez. À la gauche de la bête aux yeux verts qui daignait enfin le regarder, une autre plus petite, au pelage aussi blanc, était occupé à lécher les petites plaies sur le museau de cette dernière, son regard jaune ne quittant pas celui de l’apprenti pour autant. De l’autre côté, une Warpwolf un peu plus large au pelage marron tirant sur le roux l’observait, la tête penchée, tout dans son expression témoignait de la curiosité que cet homme qui sentait étrangement bon lui inspirait. Comme toutes les autres, elle avait envie de savoir, de tester, mais elle n’en avait pas le droit et n’avait nulle envie de risque de mettre la chef de meute en colère. Si elle se tenait tranquille, s’il ne se trompait pas, alors peut être qu’elle pourrait avoir sa chance…

Les trois louves échangèrent des regards, grondant parfois, laissant le pauvre homme continuer d’assister, plus ou moins passivement, à un énième événement qui avait tout d'une conversation muette.
Elle avancèrent encore, tout près, au point qu'une des pattes avant de la louve noire en face de lui reposait sur son pied. Les trois museaux étaient levés bien haut vers lui, les yeux brillants, elles attendaient visiblement quelque chose.

GROS RALENTISSEMENT RP POUR ENVIRON 2-3 MOIS MAXIMUM

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Liens éternels [Grayle/Lirielle]

Réponse 3 samedi 04 novembre 2017, 22:36:04

L'apprenti avait senti le mécontentement de la louve après qu'il se soit introduit dans son esprit, et c'est tout penaud et honteux qu'il les avait suivi, s'habillant des vêtements typiques de ceux de son rang : de solides bottes, un pantalon de lin, et un haut de même matière, léger et légèrement ouvert, ainsi que de solides brassières. Il resta silencieux, respectueux et intimidé. Il avait du coeur. Voilà pour quoi il avait été choisi.

Il est vrai que Harrow avait toujours été motivé, amical avec ses camarades, masculins comme féminins, concentré et appliqué, sans jamais briller, ni faire de scandales. Etait-ce réellement la raison ? Il pensait à d'autres apprentis, comme Windle ou Piotr, bien plus doués que lui, que ce soit en magie ou en alchimie, mais dont le premier était d'une insupportable arrogance et l'autre d'une paresse effroyable, se classant dans les premiers sans forcer rien que grâce à son talent naturel.

Il avait du mal à croire qu'il ferait un meilleur Druide qu'eux. Mais il se garda bien d'en faire la remarque. S'il reconnu leur environnement au début, il se rendit compte qu'ils empruntaient désormais des chemins inconnus pour lui, sans qu'il n'ait réussi à repérer le moment où la transition entre chemin connu et inconnu s'était opérée. La nature était foisonnante, les animaux chantants, croassants et piaffants sans gêne, comme s'ils célébraient la venue des deux hommes et de la louve, le vert de la forêt étant rendu encore plus brillant par les rayons de soleil du printemps.

Harrow fit une révérence quasi miliataire au vieux druide lorsqu'il s'en alla et continua seul, le coeur battant à tout rompre, inquiet de la fréquence des "tout ira bien" que le viel homme avait répété inlassablement. Il arriva à ce qui devait être la destination prévue :  une légère clairière sur laquelle se trouvait 3 beaux autels ronds, et derrière eux, une somptueuse mais bruyante cascade, dont l'eau se fracassait contre les rochers en contrebas, donnant naissance à un large bassin, dont la surface irisée reflétait quelques arcs en ciel.

Et d'un coup... les loups. Venant de partout, les immenses prédateurs lupins s'agglutinèrent autour de lui, et commencèrent à se battre devant lui. De plus en plus sayuvagement.

Il comprit vite qu'ils, ou qu'elles, se battaient POUR lui. Comme un repas que nul ne souhaitait partager. Muet et pétrifié, il regarda les warpwolf s'affronter et de déchirer entre eux, le sang chaud coulant sur la terre, avant d'être absordé par cette dernière, tandis que quelques jets s'écrasaient sur son visage et son corps. Une des louves, plus grandes et noires que les autres, étaient particulièrement actives, interdisant aux autres d'approcher de lui, comme une mère attentive ou une femme jalouse, même si elle l'ignorait superbement.

Au final, seules trois étaient restées, et Harrow regardait ces dernières avec hésitation et interêt, essuyant d'un revers de manche le sang chaud sur son visage. Il tremblait, plus d’adrénaline que de peur, excité par ce déchainement de violence qui lui donnait envie de taper sur la première chose à venir. Il savait qu'elles le comprenait, aussi prit-il la parole.

" Bonjour... je m'appelle Harrow. "

Elles étaient toute proches, le regardant comme si elles attendaient quelque chose. Il était tout sauf à l'aise. Déstabilisé. Il n'avait pas l'habitude qu'on le fixe comme ca, avec autant d'attention. Elles étaient toutes les trois très différentes l'une de l'autre. Une grosse louve noire, une petit blanche, et une autre, de taille moyenne, une belle louve rousse. Plus grandes que des loups normaux, elles arrivaient presque au niveau de son torse. C'était de beaux animaux... et des êtres bien plus puissantes que lui.

"... et vous ? "

Elles continuèrent de le fixer, muettes. Il décida de prendre le risque, et tendit sa main vers la louve blanche, qui eu un léger mouvement de recul, presque étonnée.

" Je ne vais pas m'introduire en toi ! Promis... " dit-il en essayant d'être rassurant. La louve blanche regarda les deux autres, et il fit de même. La noire restait neutre, mais la rousse jetait presque un regard de chien battu, comme décue qu'il ait "choisit" la blanche et non pas elle. Les doigts se posèrent sur la truffe de la petite louve, qui semblait un peu rassurée, et le laissa la flatter, avant de reculer respectueusement.

La rousse se mit à couiner, et Harrow lui sourit, avant de mettre un genou à terre devant elle. Il ouvrit les bras.

" Désolé de t'avoir oublié... allez, viens. "

La rousse se mit à battre la queue d'un air heureux, et s'avanca... avant d'être poussée sur le côté par la noire, agressive. Les deux louves semblèrent se disputer, les machoires claquèrent dans l'air, et, après quelques grondements sourds, la rousse couina encore une fois, et s'écarta, manifestement triste et frustrée, regardant Harrow avec peine. L'apprenti, jusque là passif, malgré sa peur, se dressa, et regarda la louve noire dans les yeux, les sourcils froncés. Il n'aimait pas la manière dont la noire, opprimait les autres. Il connaissait les principes de domination et d'alpha, et les considéraient comme légitime, mais n'aimait pas cette aspect tyrannique de la louve.

" Hey ! Je t'interdis de faire ca ! "

Une légère odeur d'ozone, signe de la magie que renfermait l'apprenti, pouvait se faire sentir. Il ne s'était pas adressé à la louve comme un maître à un inférieur, mais comme ceux ou celles qui, voyant une injustice devant eux, se dressent immédiatement, par réflexe, même s'il aurait mieux fallu se taire.

Alors que la louve se retournait lentement vers lui, Harrow se dit qu'il aurait du, en effet, se taire...
« Modifié: samedi 11 novembre 2017, 21:28:53 par Grayle le pérégrin »

Lirielle Hathran

Humain(e)

Re : Liens éternels [Grayle/Lirielle]

Réponse 4 mercredi 08 novembre 2017, 00:05:49

Projeté au sol, le choc fut rude pour l’apprenti. Au-dessus de lui, les deux pattes avant de la louve noire écrasaient ses épaules contre le sol de terre Ses pattes arrières, de chaque côté de son frêle corps mortel lui épargnait du poids supplémentaire mais l'empêchait de se relever. Sa tête avait douloureusement cogné le sol, et même s’il voulait tenter de repousser la masse sombre, il lui faudrait un moment pour reprendre complétement ses esprits.

Mais la douleur n’était rien comparée à ce qui lui inspirait probablement la mâchoire ouverte de laquelle s’échappait un grognement sourd et puissant. Harrow était bon élève, assez pour avoir écouté ses cours et savoir qu’une seule babine relevée restait tout de même bon signe, il était peu probable qu’elle n’en vienne à le mordre. Mais réfléchir devant des crocs gros comme des pouces restaient difficile. Puis elle n’était pas tout à fait une louve ordinaire…

Finalement, ce fut la “petite” louve blanche qui vint à sa rescousse, du moins ça y ressemblait. La réalité,c’est qu’elle n’était pas le moins du monde inquiète pour l’humain, elle ressentait avec empathie déroutante la jalousie et la confusion de l’alpha qui lui avait un jour sauvé la vie. Sa truffe était venue se coller au museau de cette dernière pour la lécher avec application, obligeant l’autre à tourner la tête d’agacement sans doute.

La vision devait être étrange du point de vue de l’homme, toujours bloqué au sol. Des filets de bave animale avaient coulé dans son cou et sur sa joue avant que la blanche, jugeant visiblement le calme rétabli ne se recule. Contre toute attente, la chef coula sa tête au creux de l’épaule de l’humain, restant là quelques secondes, tendresse maladroite, avant que sa truffe humide ne lui chatouille la joue comme elle relevait brusquement la tête.

Elle enleva une première patte de son épaule pour mieux la remettre à sa place, avortant toute tentative de fuite de l’apprenti. Il aurait juré avoir entendu un ricanement alors qu’à nouveau, la mâchoire imposante s’ouvrait pour se refermer à peine, avec une délicatesse miraculeuse, impressionnante sur son cou. Harrow pouvait sentir les petites pointes de ses canines contre sa peau.

- Ferme les yeux, humain, jusqu’à ce que te dise de les rouvrir, je te déconseille de désobéir…

La voix semblait venir de la masse au-dessus de lui, une voix de femme, sublime, chaude un peu rauque et pourtant elle lui semblait à la fois plus lointaine. Peut-être qu’il n’était plus seul avec les trois louves ?

- Préparez-le, ajouta la voix.

L’apprenti sentit une main douce sur sa peau se glisser comme un serpent sous son haut, toujours coincé et impuissant, à la merci de la forme sombre et de ses crocs, dont le poil lui chatouillait le cou. Une main un peu maladroite, curieuse, qui parcourait sa peau avec attention avant de finalement se retirer pour réapparaître avec une autre sur son pantalon, Tirant fortement sur ce dernier, les mains l’obligèrent à se soulever légèrement, plaquant son ventre contre celui de la louve un instant. Les mains se retirèrent après avoir totalement dénudé le bas de son corps.

Mouvement, frôlement alors que la masse sombre libérait le corps de l’apprenti. Seuls les crocs maintenaient leur pression subtile. Nul doute que le froid devait chatouiller les fesses du pauvre Harrow, mais une langue large, agile, fine, venait réchauffer le sexe de l’homme. Tout aussi hésitante, maladroite que l’avait été les mains un instant plus tôt avant qu’elle ne se mette à le parcourir de bas en haut avec application dans un petit bruit de lapement. Bientôt un deuxième contact humide chaud, accompagné d’un gémissement se fit sentir.

- Je vois que tu sais obéir.


La même voix avait résonné à nouveau juste avant que la gueule ne s’écarte de son visage dans un bruit sourd de claquement de dents. La louve noire mettait le paquet pour inquiéter l’apprenti.

- Ouvre les yeux.

Il les rouvrit pour être contraint de loucher sur le regard émeraude et profond de la louve. Avant même qu’elle ne recule, lui permettant de l’observer en détail, il avait senti instinctivement que quelque chose avait changé. Le visage et la gueule de la matriarche s’étaient affinés. Quand il poursuivi son exploration il put voir un buste poilu mais humanoïde, à la poitrine parfaitement ronde, imposante, humaine recouvert d'un délicat duvet. Une lycane.

- Regarde Harrow, lança la matriarche de cette voix suave, qu’il savait à présent être la sienne, tournant la tête plus bas, en direction du sexe de l’homme qui dégoulinait à présent de bave, harcelé de coup de langue.

De chaque côté de ses jambes, penchées en avant, les deux louves rousse et blanche s’appliquaient, mêlant parfois leurs langues dans un lapement. Leurs regards de louves se tournèrent vers lui sans qu’elles ne cessent pour autant.

- Qu’est-ce tu en penses, “Harrow” ? Est ce que tu aimes ce que te font ces... Bêtes.

La voix de la matriarche, à présent mi femme mi bête, était joueuse, moqueuse, insistant bien sur le dernier mot. Des doigts longs, griffus, se posèrent sur le torse d'Harrow, déchirant d’un geste expert le haut du jeune homme sur toute la longueur, laissant un petit sillon ensanglanté sur le passage de la griffe.

- Tu devrais les encourager.

Qu’il aime ou non, il n’y échapperait pas et tout cela amusait beaucoup…

- Hestia, c’est mon nom souffla l’alpha.

Autant qu’elle en souffrait...

GROS RALENTISSEMENT RP POUR ENVIRON 2-3 MOIS MAXIMUM

Grayle le pérégrin

Humain(e)

Re : Liens éternels [Grayle/Lirielle]

Réponse 5 mercredi 22 novembre 2017, 23:00:04

Le monde devint flou un bref instant lorsque le crâne de Harrow percuta le sol, avant même qu'il n'ait eu le temps de se dire que donner un ordre à la louve était une mauvaise idée. Il essaya de se débattre, effrayé qu'elle ne le déchire, mais le poids de l'animal l'empêcha de se relever. Il poussa un petit "hiiiii" de peur lorsque les crocs se retrouvèrent à quelques centimètres de son visage. Ils étaient larges, blancs, aiguisés comme des couteaux. Ce fut la louve blanche qui le sauva, léchant d'un air mignon la truffe de l'alpha. Harrow frissonna, sentant la bave couler dans son cou. Il avait échappé de peu à une mort douloureuse, il en était certain. Et l'attitude, bien plus douce et gentille de l'apha, coulée contre lui comme une amante, le surpris d'autant plus, alors que son corps s’enfonçait légèrement dans le sol.

Il entendit ensuite une voix, douce et sensuelle, venant, il le sentait, de la louve noire. Une voix excitante, qui était d'autant plus surprenante venant d'un tel prédateur.

" Hein ? Comment ca, préparez moi ? Il se passe quoi ici ?! "

Il sursauta en sentant une main, définitivement celle d'une jeune femme, sur sa peau. Harrow n'était pas vierge, et avait déjà couché avec une poignée de jeunes filles et, même s'il n'était pas un expert, savait très bien ce qui était en train de se passer. Et il paniqua. Son pantalon retiré, il se trouvait nu, et il agita ses jambes avec force.

" Hey ! Attendez ! Arrêtez ca ! Je suis pas venu pour ca ! " Aucune ne lui répondit, et il poussa un gémissement de surprise en sentant cette fois une langue chaude, suivie d'une autre, sur son sexe mou et ses bourses. Il gardait toujours les yeux fermés, comme le lui avait ordonnée l'alpha, sentant les crocs de cette dernière intensifier leur pression sur sa gorge lorsqu'il protestait. Il tortillait son bassin, incapable de rester sans réaction aux contacts humides sur sa verge, qui grossissait à vue d'oeil.

En parlant d'yeux, il eut le droit d'ouvrir les siens... et poussa un autre "ah ! " de peur en voyant les dents claquer devant lui, alors que la louve noir relachait sa prise. Elle l'invita à regarder et...

Oh bordel !

Harrow s'était attendu à voir d'autres apprenties, en manque et arrivant à embarquer une louve dans leur combine pour mettre le grappin sur un apprenti isolé... mais même pas ! C'était des louves ! Il était en train de bander alors que des animaux lui... il regarda les deux langues parcourir avec appétit sa verge, chaudes et humides, et il eut presque un hoquet. Les deux regardèrent l'apprenti avec une lueur indéfinissable dans le regard. Il était paniqué, le coeur battant à tout rompre, presque paralysé de peur, et malgré ca, il avait une colossale érection, qui se mit même à gonfler encore devant la vision qui s'offrait à lui. Trois louves, des êtres plus anciens et sages que lui, étaient en train de... faire du sexe avec lui ! Il reporta son attention sur la louve noire, et vit qu'elle avait... changée. Elle ressemblait à un mélange entre humain et loup, au visage moins lupin, avec des jambes, des mains, et... une poitrine ! Il n'avait jamais vu ca, et il loucha sur les collines noires, recouvertes de fourrure, épaisses et rondes, bien plus que n'importe quelle femme.

Dans quelle situation est ce qu'il s'était fourré ?! L'alpha déchira son haut, et il se retrouva nu, contre l'herbe et la terre, elle lui demanda s'il aimait ce qu'elles faisaient, et, honnête, il ne put répondre qu'un "oui" honteux et coupable. Son érection rageuse en était de toute facon la preuve. Comme beaucoup d'apprentis, il n'avait ni l'occasion de coucher avec une fille (les dortoirs étant séparés), ni de se laisser aller, puisqu'ils étaient tout le temps ensemble et qu'il n'y avait quasiment aucun instant d'intimité. Il savait que ce n'était absolument pas bien, honteux et dépravé, mais oui, se faire lécher et sucer ainsi, même par des louves, l'excitait au plus haut point. Et il ne l'admettrait jamais, mais l'épaisse poitrine poilue sous ses yeux lui donnait incroyablement envie.

 Lorsqu'elle lui conseilla de les encourager, il ne sut pas quoi dire. Enfin, que dire dans cette situation ! Il savait que ce qu'il faisait n'était pas bien, honteux, faisant de lui la lie de la race humaine ! Il devrait les repousser, leur dire d'arrêter ! Mais... elles étaient trois, plus nombreuses que lui, et des louves. Hautement placées dans la hiérarchie. Elles pourraient le tuer ici sans difficulté, ou même, si elles le laissait partir, nier ses accusations, et il se retrouverait au ban de la société. Non,il n'avait en fait aucun choix. Celui de se défendre n'entrait même pas dans l'équation.

L'alpha lui chuchota son nom. Hestia. Il était persuadé d'avoir déja entendu ce nom quelque part... une quelconque légende ? Toujours poli, et décidément très con, il se présenta, par réflexe.

" Moi c'est Harrow... " il poussa un soupir alors que la louve rousse venait de doucement repousser la blanche pour engloutir sa verge. Il sentait le frolement des dents contre son sexe. Elle pouvait le lui arracher au moindre instant... mais il ne sentait que douceur et salive, et il poussa un gémissement...


" Ahhh.... aah ! Ahhh.... c'est...bon... arrêtez... c'pas bien.... je... j'ai envie... " il avait fermé les yeux, autant pour ne pas s'infliger se spectacle déshonorant que profiter des sensations, qui étaient tout sauf désagréable. Il sentit les bras épais de Hestia contre son corps. Elle se frottait contre lui, comme s'il était sa peluche, son corps épais, chaud et musclé emprisonnant celui bien bâti, mais comparativement frêle de l'apprenti. Elle le lêcha, chuchotant des mots doux qui auraient fait rougir le plus confirmé des gigolos. Harrow, lui, caressait la tête de la louve rouge en la félicitant et demandant son nom. La louve se mit à ronronner, avant de gémir quand Hestia la repoussa.

- Assez ! Il est à moi !

Ses mains épaisses plaquèrent Harrow contre le sol, alors qu'elle s'était mise au dessus de lui, exposant l'intégralité de son corps hybride. Elle semblait presque sourir, son bassin remuant contre la verge de l'homme.

- Et maintenant... le plat principal. J'ai tellement faim...

Il la regarda lever son bassin et se saisir, avec fermeté et puissance, de son sexe.

- Non, att...

Il poussa un cri de surprise lorsqu'elle s'empala directement sur lui, écrasant son bassin. Elle fixait le ciel, tirant la langue, lachant encore plus de bave sur Harrow, avant de se pencher juste au dessus de lui. Il pouvait sentir les entrailles de l'animal se resserer sur sa verge, et elle le regarda d'un air moqueur. Elle se releva, avant de se ré-empaler, et rapidement, elle chevaucha l'apprenti avec fureur, comme si sa vie en dépendant, ses deux mains sur son torse. Harrow, l'air abasourdi, ragit enfin, et les deux autres louves, qui regardaient la scène, pouvaient voir son bassin se soulever en rythme avec Hestia. Une main de l'apprenti s'était posée sur le bassin animal, tandis que l'autre saisissait à pleine main un des seins de la louve, le serrant avec force, parfaitement conscient qu'il ne pouvait de toute facon même pas lui faire mal. L'apprenti avait le regard presque vide, comme s'il s'abandonnait au plaisir pour ne pas voir en face sa situation, celle d'un homme couchant avec un quasi-animal.

Rapidement, le bruit de leurs respirations augmenta...
« Modifié: mercredi 22 novembre 2017, 23:22:17 par Grayle le pérégrin »

Lirielle Hathran

Humain(e)

Re : Liens éternels [Grayle/Lirielle]

Réponse 6 lundi 04 décembre 2017, 19:09:20

On aurait pu penser qu’Hestia jouait là un énième vilain tour à l’humain en se retirant dans un bruit spongieux alors que ce dernier se montrait de plus en plus bestial, semblant avoir laissé de côté, par la force des choses, ses a priori. Ce n’était pas le cas, elle se pliait à des lois et des principes dont il ignorait tout, mais dont elle connaissait l’importance capitale.

Elle lui réservait une nouvelle surprise pour plus tard, si la lycane avait vu juste. Elle l’espérait très fort alors qu’elle s’allongeait contre lui, fourrure contre peau et qu’elle essuyait du revers de sa main griffues avec une étonnante douceur les gouttes de sueur qui perlaient de son front.

Il n’avait, une fois de plus, pas eu le temps de reprendre son souffle, à peine celui de voir les spasmes qui agitaient son sexe au bord de...l’explosion diminuer un peu.

- Je ne suis pas la seule à avoir un appétit débordant.

Tandis qu’elle prononçait ses mots, deux choses s’étaient produites simultanément, la louve blanche avait hoché la tête, signifiant son accord à ? Seul le grand dragon pouvait le savoir avant de s’éloigner et la louve au brillant pelage roux, elle, avait abandonné sa forme animale. Elle était à présent une femme, une très belle jeune femme entièrement nue aux muscles discrets mais bien dessinés. Le bruit des os qui craquent, la déformation de la gueule, le changement subtil dans le regard de la bête alors qu’elle devenait femme, tout ça était à la fois captivant et répugnant.

Mais Harrow ne faisait que subir aujourd’hui, en l'occurrence un second assaut d’une femelle en chaleur. Déjà, elle avait pris la place de sa dominante, se laissant glisser le long de la verge trempée, une main posée sur le torse de l’homme.

Yira, puisque tel était son nom se montrait aussi gourmande qu’Hestia, aussi excitée, il pouvait le ressentir, aussi bien à ses gestes que dans son regard alors que sa peau pâle se teintait doucement de rouge et que ses gémissements accompagnaient chacune de ses ondulations sur le corps de l’apprenti qui n’en serait bientôt plus un.

Hestia était plus franche, plus déterminée dans ses gestes, elle prenait ce qui lui revenait de droit et pourtant l’homme avait pu sentir que tout comme Yria, elle était à l’écoute de ses besoins, accompagnant ses mouvements à lui avec expérience. Hestia était tempête, Yria la force tranquille et l'homme avait droit à toute la sensualité dont la rouquine aux longs cheveux était capable et la force d’Hestia dont les mains baladeuses s’égaraient tantôt sur son corps, tantôt sur la poitrine d’Yria qui ne tarda pas à rougir. De temps en temps, c’étaient les crocs de la matriarche qui venaient mordiller le cou de l’homme ou la poitrine de sa compagne.

Harrow était plus à l’étroit dans l’intimité accueillante et chaude de l’humaine, plus à l’étroit et surtout sollicité depuis de longues minutes et à nouveau, alors qu’il sentait l’orgasme en devenir lui brûler le bas-ventre, Yria s’était retirée. À croire qu’elles sentaient ça aussi facilement qu’elles auraient repéré l’odeur d’un poulet rôti avec leur flair de louve.

Alors que la rousse reculait pour s’écarter de lui, reprenant sa forme animale, Hestia s’était collé un peu plus contre l’homme, sa lourde poitrine noire appuyée contre le bras de l’humain.

Ce n’est pas suffisant, Harrow, bon, mais pas suffisant. Pour ne pas dire un peu décevant…

A la manière dont s’était relevé ses babines, l’homme pouvait deviner un sourire moqueur. La louve blanche était revenue si discrètement qu’Harrow ne l’avait pas remarqué. Dans sa gueule, elle tenait une lame dans un fourreau, une dague ou un poignard. Imposante dans une main humaine, elle paraissait minuscule entre les crocs de l’animal mystique.

Hestia se releva, laissant enfin un peu d’espace à l’homme et surtout la possibilité de bouger librement.

- Ne t’en fais pas, nous allons y remédier.


Elle s’était attardé une poignée de secondes, juste le temps de passer sa langue sur la verge de l’homme, lapant en partie les fluides mélangés qui la souillait. Sa liberté restait illusoire, les deux louves tournant autour de lui le défiant des yeux de chercher à leur fausser compagnie.

La lycane au regard émeraude s’était saisit du couteau et elle s’entailla doucement les avant-bras face à Harrow, à quelques pas de distances. Son pelage noir se couvrait doucement de sang. Elle posa ensuite son museau sur ses bras avant de le relever, poisseux et humide et de fixer l’homme nu et vulnérable.

Il savait cette espèce vive, mais pas à ce point-là. À peine s’il avait vu une masse noire bouger qu’une langue se faufilait avec autorité dans sa bouche, qu’une main se refermait sur sa nuque, plaquant le museau d’Hestia et lui interdisant d’échapper à se baiser intrusif et indélicat. Il n’en était pas tout à fait un, le but de la louve était de lui fait goûter son sang bien qu’elle ait pris plaisir à sentir son sursaut, de surprise, de dégoût ? Peu importe, cela l’amusait.

Harrow lui se sentait différent alors que le liquide au goût de miel touchait sa langue et son palais. Il se sentait à la fois apaisé et plus puissant, heureux et trop énervé pour en profiter. Hestia s’était reculé et ses deux yeux de bêtes le fixaient avec malice.

- Là, c’est beaucoup mieux.

La main d’Hestia s’était refermé sur son sexe, sexe qu’il avait senti changé lui aussi. Si la nature l’avait bien doté, le liquide chaud qui le grisait avait fait mieux que ça, plus large, plus long et surtout complètement différent. Il avait étudié les loups, l’anatomie aussi bien que le reste et il savait que son sexe avait tout de celui de cette espèce, en plus imposant, nettement plus.

Les louves ignoraient si l’apprenti avait encore assez de capacité de réflexion pour vraiment s’en inquiéter parce qu’elles savaient ce que le sang magique qu’il avait ingéré produisait chez lui, une dépendance, une envie irrésistible d’en boire plus et de copuler, encore et encore.

Joueuse, Hestia passa le bout de son index sur son avant-bras avant de délicatement venir caresser son sexe, se faisant gémir d’envie. Les deux autres avaient abandonné leurs surveillances pour chercher de l’affection, que ce soit de la part d’Harrow ou d’Hestia. Elles aussi étaient perturbé et excitée par l’odeur du sang, mais d’un bond la louve blanche leur faussa compagnie après avoir hurlé en une longue plainte.

Comme par magie, du moins, par magie, les autels se remplirent doucement de présence. Des druides accomplis, d’autres grands loups venaient assister au spectacle qui s’annonçait. A bonne distance il observait Hestia, Yria et Harrow. Leurs murmures se perdant dans le bruit de la cascade, ils n’étaient que des silhouettes silencieuses.

Harrow allait choisir entre la matriarche et sa fidèle amie, entre deux louves après des ébats acharnés, des conflits peut être, un nouveau duo allait se former, un nouveau druide rejoindre leurs rangs. Ils avaient été choisis et seraient là pour officialiser la cérémonie, pour se remémorer des souvenirs du passé…

Deux louves attendaient à présent, imposante masse noire et agile masse rousse couverte du sang de sa matriarche.

Il comprit sans qu’Hestia n’ait besoin de parler, à son gémissement, qu’elles en voulaient encore, encore et encore. Son petit air de défi ne lui laissait pas le droit à l’erreur. Elles attendaient d’être comblés. Quand il bougea dans leurs directions, la rousse s’avança, avide, mais un coup de croc l’obligea à reculer, coup de crocs auquel Yria répondit, sans le vouloir, poussé par l’excitation, abîmant le museau d’Hestia. Une nouvelle gerbe de sang souilla le sol de l’autel.

Ca n’allait pas être facile.

GROS RALENTISSEMENT RP POUR ENVIRON 2-3 MOIS MAXIMUM


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