L’un des passe-temps favoris de Mélinda à Seikusu, et surtout au lycée Mishima, c’était de trouver de nouveaux esclaves. Hommes ou femmes, Mélinda ne faisait pas de discrimination, et elle disposait, à cet égard, d’un solide réseau d’informateurs. Elle était plutôt bien implantée dans la ville, maintenant, et disposait de relations dans les cercles informatiques. Dès qu’elle avait une piste, elle bondissait dessus. Jusqu’à présent, sa stratégie avait toujours fonctionné, à tel point que, au-delà des élèves, elle avait également asservi plusieurs membres du corps enseignant ou de l’administration. Parfois, Mélinda était tombée sur un os. Par exemple, quand elle avait tenté de soumettre la professeur de biologie, Pamela L. Isley, elle s’était retrouvée ligotée dans son bureau pendant les deux heures du déjeuner, et avait été longuement pénétrée par de multiples tentacules, avant que la femme ne la libère. Mélinda avait compris qu’elle ne pourrait pas faire d’Isley-senseï une esclave, mais elles s’étaient quittés bon ami. De temps en temps, Mélinda venait se soumettre avec elle, heureuse de trouver une femme capable de soulager certains fantasmes inavoués de Mélinda.
Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, une nouvelle journée de travail se finissait au lycée Mishima, et Mélinda attendait sa nouvelle proie. En l’état, c’était un sacré morceau :
Alice Veinberg. Un magnifique minois, et la fille unique des Veinberg, de riches Allemands. Ils avaient quitté leur pays lors de la réunification allemande, probablement en craignant de voir une hausse de l’imposition pour permettre à l’Allemagne de l’Est de retrouver un niveau de fortune décent. Les Veinberg étaient ainsi de riches Allemands, qui avaient fait fortune lors de l’industrialisation de l’Allemagne, et qui avaient développé une activité parallèle au Japon. Ils s’étaient implantés à Seikusu, et Alice Veinberg s’était retrouvée inscrite au lycée Mishima. Elle était riche, et émanait d’une famille très traditionnelle. Les Veinberg étaient de fervents Chrétiens, des catholiques convaincus.
Et, aujourd’hui, Mélinda avait jeté son dévolu sur elle. Dans un bureau, elle observait son dossier scolaire, ainsi que les informations obtenues par ses esclaves, à savoir des achats que la jeune fille avait fait très discrètement sur Internet, en utilisant un pseudonyme, et en les récupérant à un point-relais. Un luxe de précautions pour éviter que sa famille ne voit les articles. Malheureusement pour Alice, Mélinda avait réussi à les obtenir.
En l’occurrence, Alice Veinberg avait acheté un important lot de magazines érotiques, des
hentaïs autour de différents thèmes : viol forcé, orgies,
tentacles hentais... L’un des éléments communs, comme dans beaucoup de magazines, c’était des femmes soumises, violées, dominées, généralement par des Futanaris ou par des tentacules. Alice Veinberg n’avait rien trouvé de mieux, pour s’assurer que personne ne les trouve, de les dissimuler dans son casier. Un très mauvais choix ! Mais Mélinda avait été très prudente, et, plutôt que de s’impliquer en personne, elle avait décidé de faire un petit jeu à Alice.
«
Elle ne devrait plus tarder, Maîtresse... »
Face à elle, il y avait
Hiroko Takashiro. Takashiro-senseï avait grandi à Seikusu, et, quand elle était élève à Mishima, elle avait participé, avec plusieurs amies, à une invocation dans les caves du lycée. Takashiro-senseï avait été l’amante d’un redoutable démon tentaculaire, qui l’avait longuement violé. Terrorisée, Takashiro-senseï avait fini sous le choc, mais n’avait jamais pu oublier cette séance. Mélinda avait fait d’elle son esclave dévouée, et c’était donc Takashiro-senseï qu’elle avait envoyé. La prof’ avait surpris Alice ce matin, et lui avait demandé de venir la voir ce soir. En outre, Mélinda avait récupéré dans la collection de Veinberg plusieurs magazines, et comptait bien passer aux choses sérieuses ce soir, convaincue qu’Alice Veinberg était un fruit mûr qui ne demandait qu’à être cueilli.
Pour l’occasion, Mélinda avait troqué son uniforme scolaire pour sa robe dorée, et attendait donc, lorsqu’on toqua à la porte. Takashiro-senseï se pinça les lèvres, et se redressa. Elle ouvrit ensuite la porte de son bureau.
«
Bonsoir, Veinberg-san ! Je t’en prie, rentre... »
Alice Veinberg n’avait pas encore vu Mélinda, et, quand elle la vit, Hiroko avait déjà fermé la porte derrière elle.
«
Coucou, Alice ! Tu me reconnais, j’espère... Regarde, je crois que ceci est à toi... »
Elle lui lança un magazine, comprenant une histoire où un groupe de lycéennes se faisait violer en forêt par des tentacules jaillissant d’un monstre végétal. Le livre tomba aux pieds d’Alice, s’ouvrant sur une redoutable pénétration, où des tentacules s’enfonçaient dans tous les pores d’une femme.
«
Tu as de drôles de lectures, Alice... Je me demande de ce que tes parents diraient s’ils savaient ça... »
Le choc devait être de taille pour Alice Veinberg, elle qui s’attendait à un entretien avec une prof’, et se retrouvait face à une camarade de classe, qui avait percé à jour son plus grand secret...